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| Dans le champ de fleur sauvage | |
| | Sujet: Dans le champ de fleur sauvage Mer 2 Nov - 13:36 | |
| Assez loin dans les zones d’entraînements, l’on peut entendre le bruit caractéristique de corps s’entrechoquant. Deux corps s’aventurant dans une danse aussi vieille que le temps. Le souffle court. La sueur collant à la peau. L’adrénaline faisant dépasser les limites. L’on peut entendre le bruit du vent qui semble accompagner les mouvements des corps anciens, comme cherchant, lui aussi, à participer à cette danse. Courir. Esquiver. Combattre. Et parfois, dans la fureur du moment, un sourire de joie car les émotions sont libérés, chacun pouvant laisser libre court à toutes ses pulsions alors que leurs corps s’entrechoquent. Et mon visage se faisant « améliorer » grâce à des coups de poings très violent.
Ce doit être la cinquième fois, depuis le début de cet entraînement, que je me retrouve au sol après un coup de poing et je dois avouer commencer à en avoir marre. Décidée à récupérer un peu de mon souffle, j’en profite pour observer les nuages au ciel, massant calmement ma joue enflée, essayant de me souvenir de « pourquoi » j’en étais arrivée là au lieu de jouer un tour à l’académie, comme je comptais le faire ? Ah oui, on en m’a pas laisser le choix là..
« Allez Mikasa. Debout. »
Je soupir, regardant avec une pointe d’ennuie mon « ami », Kei.
« Reste donc calme, je me lève, je me lève… »
Tout en grognant, je me lève, épousant ma tenue de la terre qui s’est installé dessus et je lui lance un regard noir qui lui fait rire. Il m’a, littéralement, tendue une embuscade alors que j’allais entrer à l’académie. Me prenant par le cou il ma traîné jusqu’ici en me disant qu’il était temps pour moi de le rejoindre, lui et sa sœur, dans les hautes sphères des rangs ninja. Le fait que cela faisait presque un an que je lui avait pas parler ne l’a même pas effleuré. Ni mes cris de refus ou mon impertinence constante depuis le début de cet « entraînement ». C’est Kei… Quand il a décider quelque chose il faut soit aller dans son sens soit réussir à vaincre sa décision de force. Mais là j’en ai raz le bol…
« Raz le bol… »
Vous voyez ?
« Tu t’amuseras à me taper dessus un autre jour Kei… J’ai besoin de soins, de repos et de calme… »
Je m’éloigne en grommelant, massant ma joue endoloris et ignorant sa voix. Vraiment il ne sait pas quand s’arrêter ou quand laisser les autres se reposer. Mais c’est triste, je pensais avoir réussit à lui faire comprendre que je ne comptais avancer que quand je me sentirais prête et, malgré tout, le voilà qui semble décidé à prendre les décisions à ma place… Et à me tuer !
« Woh ! Kei ! »
J’esquive, à grand peine, l’énorme main qui viens écraser le sol où j’étais il n’y a pas cinq secondes et je lance un regard noir à l’Akimichi qui à l’air décidé d’étaler de la chair de Yamanaka au sol…
« Je vais te faire comprendre Mikasa… Je ne te laisserais pas fuir de nouveau. »
Et le voilà qu’il charge… Il est donc sérieux hein ?
Je le regarde un peu tristement alors que son premier coup m’atteint à l’abdomen, au moins c’est pas le visage et il n’a pas gonflé ses mains. Alors que je vole en crachant du sang je détache mon esprit de mon corps, ce dernier ce mettant à luire doucement d’une aura légèrement bleu nuit avant de se stabiliser. A priori… Kei est décidé à combattre. Je refuse de jouer son jeu. Je me relève difficilement, toussant un peu de sang alors que je le regarde, intimidant dans sa cuirasse et son attitude refermé.
« Debout Mikasa… »
Sa voix est glaciale mais cela importe peu. Je me lève calmement, essuyant le sang sur mes lèvres et place mes mains dans un sceau qu’il ne connais pas. Et aucune raison qu’il le connaisse d’ailleurs, il s’agit d’une technique Yamanaka… Une des plus utiles.
« Senken… »
Ma voix n’est qu’un murmure alors que je sent déjà les effets de la techniques s’activer. Je ne peux m’empêcher de sourire alors que je vois son expression perplexe, essayant de voir les effets de ma techniques.
« C’est tout ? Je croyais que tu avais dépasser ce stade pathétique ! »
Il me charge avec toute la vigueur que son corps puissant lui offre, gonfle son bras et le lance vers moi. Ce qu’il ne sait pas c’est que le Senken n’est pas une technique offensive. Elle permet d’anticiper, très légèrement, les actions de notre adversaire, nous permettant, en quelque sorte, de voir l’avenir… Non. C’est différent. Nous ne voyons pas l’avenir, c’est faux… Nous « lisons » le corps de l’adversaire grâce à notre esprit, et de ces informations nous apprenons ses intentions, ce qui nous permet d’agir avant lui en conséquences. Tant que son corps n’est pas plus rapide que notre esprit.
Et c’Est-ce qu’il viens de se passer. J’ai put lire son attaque et me suis préparée à esquiver, diminuant les mouvements inutiles au maximum afin d’éviter son coup de poing, même de justesse. Mon regard est rivé sur le sien, il semble choqué par ce qu’il viens de se passer, et je peux le comprendre. C’est la première fois que j’évite une de ses attaques.
« Pas mal ! »
Il charge de nouveau et, de nouveau je sent ce qu’il va faire. Sauter. Grossir ses jambes. Eclater le sol ou je suis et ses environs proche pour m’empêcher de fuir. Malheureusement pour lui, au moment où ses jambes frappent le sol, je n’étais déjà plus là, m’étant éloigner de façon à être à l’abri. Et bien que j’ai sous-estimé la puissance de frappe de son attaque et me suis retrouver légèrement chancelante, je n’ai subit aucun dégâts. Cependant je n’attaque toujours pas et je sent que c’Est-ce qui l’énerve le plus. Il veux me voir le combattre et je refuse d’entrer dans son jeu.
« Allez Mikasa ! Montre moi ce que tu est ! »
Je l’ignore, refaisant le sceau du Senken pour le lancer de nouveau. Je compte jouer à ce jeu jusqu’à ce qu’il se lasse… Ou que je ne puisse plus esquiver et me retrouve, alors, à l’hôpital. Il semble comprendre ce que je veux faire car son visage se tord alors dans une grimace de colère sans nom.
« Lâche ! »
Je l’ignore, contrôlant mes émotions mais je ne peux m’empêcher de m’inquiéter de son petit sourire.
« Comme ta mère quoi… J’ai vu la photo tu sait… Et on dirait que t’as plus en commun qu’elle que ton apparence. »
Il a osé.
J’inspire longuement alors que je l’écoute parler, je sais son plan : m’énerver pour attaquer. Et j’ai honte de dire qu’il à fonctionné à la perfection. Cependant je n’entrerais pas dans son jeu et ne lui offre qu’un sourire ironique en retour, le laissant me charger. Et j’esquive sa première attaque en plongeant vers le sol, je sais déjà quel sera sa prochaine action mais c’était mon but car je suis là dans la position idéal pour ma cible. Son étui à kunai. Alors qu’il rabat ses deux poings vers mon dos pour essayer de m’écraser au sol, j’ai déjà foncer vers l’avant, vers lui, prenant son kunai pour le placer à sa gorge dans un mouvement souple.
Il est immobilisé, choqué même et je ne peux trop lui en vouloir. Il est plus fort que moi mais il croyait réussir à m’énerver pour me forcer à combattre. Et si j’ai ressentit la colère, j’ai refuser de combattre. Avec son kunai toujours sous sa gorge je ne fait que secouer la tête.
« Je gagne. »
Ma voix est douce mais dure comme l’acier alors que je lâche le kunai et me détourne de lui. Je suis en colère…
[hullo ! Voilà, ce petit rp serait pour la validation de Senken - Anticipation merci !] |
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Daiisu AisuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Dans le champ de fleur sauvage Lun 7 Nov - 20:11 | |
| Mikasa Yamanaka (Niveau 2) : +0% Bonus Inclus : 7 xp |
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| Sujet: Re: Dans le champ de fleur sauvage Sam 12 Nov - 18:45 | |
| « Yahaa ! »
Je vois arriver le poing énorme de Kei, prêt à m’étaler sur le sol comme si je n’étais qu’un simple insecte, sans offense pour les Aburame. Je sais que je n’ai pas le temps d’esquiver son attaque, je ne peux pas de toute façon, si jamais je venais à bouger, je pourrais, éventuellement, m’en sortir avec des dommages légers, mais alors je serait une proie facile pour Ami qui avait décidée de nous rejoindre, n’ayant rien de mieux à faire.
Faisant un sceau rapide des deux mains et je peux me sentir transporté loin de l’action alors que Kei frappe un tronc là où je me trouvais il n’y a pas quelques secondes. C’est dur. Je me tiens l’estomac, j’ai été trop lente et je n’ai pas réussit à totalement éviter le coup. Je tousse. Du sang éclabousse ma main. Je respire lentement, profitant de ce très léger moment de repos, je sais que cela ne dureras pas, ils vont vite me trouver, ils vont vite reprendre leur assaut incessant.
Je pose ma tête contre le tronc contre lequel je me repose, exhalant lentement. Encore une fois les jumeaux Akimichi me sont tomber dessus sans prévenir, chose assez surprenante quand on vois le poids de Ami. Je ricane doucement. C’est stupide, cette situation, ce rire, c’est probablement les nerfs. J’entends un bruit de feuilles qui craque et je me redresse, brusquement, mes sens en alertes, me décontractant seulement très légèrement quand je m’aperçoit qu’il s’agit d’un simple hérisson. Grognant doucement, j’essaie de détendre mon corps, mais c’est chose impossible je pense, surtout maintenant.
Ils sont forts, redoutables, invincibles en duo. Et ils m’ont trouvés.
« Trouvée Mika-chan. »
Si la situation n’était pas aussi sérieuse, je pense que je me serait mise à rire au ton monotone de Ami-chan. C’est tellement elle ce genre d’attitude, apathique, détachée, complètement à l’ouest. Mais ce n’est pas le cas de ses attaques. Retenant un juron, je refais le même sceau que précédemment, laissant un bout de bois en guise de cible pour Ami-chan alors que je me retrouve au milieu des roses sauvage, reprenant mon souffle. Pour finir étalé au sol après qu’une douleur fulgurante m’ait atteinte au niveau de la mâchoire.
« Pathétique. »
Je grogne alors que je me relève lentement, essuyant le sang s’étant écouler le long de mes lèvres après le coup de poing de Kei. Ils se sont servit de ma technique pour attaquer, logique. Je le regarde, alors que Ami atterrit en silence près de son frère, suçotant un réglisse avec appétit, détachée de la situation présente. Ils sont sérieux. Il serait peut-être temps que je m’y mette, malgré le fait que ce n’est pas mon genre. Je soupire doucement alors que je place ma main vers le bas de mon dos, sortant un cylindre faisant environs une trentaine de centimètres. D’un mouvement sec du poignet, le tube s’allonge, dévoilant un mécanisme cachant un long bô, souple mais résistant.
Je note, avec un certain plaisir, leur expression de surprise alors que je me met en garde, le bâton le long de mon dos, main gauche en avant, paume ouverte. Le second round commence.
[Hullo ! Ceci est pour la technique : Khawarizmi - Permutation Merci !] |
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| Sujet: Re: Dans le champ de fleur sauvage | |
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