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| | Sujet: Quartier Aburame Dim 4 Sep - 0:47 | |
| Au commencement il était déjà trop tard. Peu de gens osent s'avancer en ces bâtiments reculés, près de la sortie nord du village. Il est vrai que ce lieu, petit à son départ, a pris plus et plus d'importance au cours des années. La première impression qui vous colle à la peau, en pénétrant en ces lieux, reste ce sentiment d'austérité empreint en tout ce qui vous entoure. Les constructions sont sobres, mais on y dénote une rare qualité. Sans être extravagante, l'architecture représente un certain attrait à votre regard. Mais, plus important. Vous vous y sentez familièrement ... étranger.
Vous savez parfaitement que vous n'avez guère votre place, ici. Seul le pas des Aburame et de leurs compagnons peut résonner, entre ces murs.
- J'aime pas la pluie.
Mon regard était perdu, fixant avec une netteté presque effrayant le rideau de larmes amères s'écoulant derrière ma fenêtre. Et vous savez quoi ? J'en étais bien contente ! Si il y avait bien une chose des plus désagréables dans la vie, c'était bien cette douche non souhaitée ... Déjà que la douche souhaitée par moment c'était pas ça, alors si en plus, par exemple, tu te balades dans la rue, le soleil est beau, les oiseaux chantent, et la minute d'après y'a le déluge qui te surprend en plein milieu de nulle part, là c'est pas un drame, c'est un homicide dans les règles de l'art et je m'y connais bien ! Ah ça, j'en avais lu des bouquins ! Des bouquins où on tuait comme on épluchait des pommes ! Avec des moyens originaux et moins originaux, doux ou brutaux, où l'arme importait peu ! Biscotte, mouchoir, couteau, tronc d'arbre, que sais-je encore ! Et le temps dehors, c'en était un adapté. Le cadre était pour ces histoires sordides. Imaginez, l'espace d'un instant ! Je sors dans la rue, tranquillement, avec équipement adapté et tout ! Je marche tranquillement, à la recherche d'une boulangerie à chocolatines, et là ... Et là ... Un bruit qui n'aurait pas dû y être. Froissement de tissu, clapotis de l'eau, bruit de talon sur le dur sol. Je me retourne intriguée. Pas le temps d'émettre le moindre son qu'un inconnu à la barbe mal taillée et à l'imperméable sale vous plaque à un mur, vous empêchant de vous exprimer.
Et là, c'est encore plus le drame. A m'en faire frissonner.
Un coup de tonnerre résonna au loin. Arrivant presque à me déloger de ma place assise, sur le lit. Atmosphère tendue que j'avais façonnée moi-même, je m'étais surprise à cette perspective. Mourir anonymement, comme ça, sans avoir rien demander. Et bah ... C'était glauque. Je me recroquevillais un peu plus dans mon lit, grimaçant. Le tact d'une de mes tiques me réconforta un peu, alors que d'autres se joignaient à l'effort de leur sœur. Oui, c'était rassurant. Jamais je ne serais seule, il y aura toujours des compagnons à mes cotés, pour me prêter main forte et me soutenir. Le fait est que je parlais d'êtres à la conscience plus que limitée me fit me sentir un peu bête. Puis, je me remettais en question. C'était normal, ce rapport que j'entretenais ? Que nous tous entretenions avec des bestioles que le commun des mortels répugne ? Clairement que nan ! Mais qu'importe au bout du compte ? Et dire que tout ça, c'est juste parti du fait que j'aimais pas la pluie ! Whoah, tu psychotes là ! Tu t'es mis au Genjutsu ou à un truc du genre ? Aux champis ? Au café après minuit ? J'avais envie d'avoir Mana avec moi, ce soir. Normalement elle squattait souvent, mais là y'avait un anniversaire chez elle ... Elle m'avait proposée d'y faire un tour mais j'ai pas voulu. J'aurais fait tâche, avec ma chevelure colorée et mon look spécial. Sans compter sur mes petits compagnons, naturellement.
J'attrapais un coussin, et le posais sur mes genoux. Puis, le temps passant, je le serrais contre ma poitrine, fort. Je n'étais pas rassurée, au contraire. Un peu seule, aussi. J'avais besoin d'une personne à serrer dans mes bras, et non d'un amas de tissus et de plumes. Père et Mère étaient quelque part entre Yuki no Kuni et Konoha. Et Setsu, ma grande sœur ? Je ne sais pas ... C'était une vraie femme du clan, elle. Alors elle devait vaquer ses occupations, sans déranger personne. Sauf que moi, là, tout de suite, j'avais envie de la déranger. Si bien que l'hésitation passée, je posais pied à terre, habillée de mon pyjama, et me dirigeait d'un pas traînant vers ses appartements. Bien grand mot ! Chambre serait plus adapté, mais tellement commun ! Ajoutons de la fantaisie, de la joie et de l'absurde ! Je toquais à la porte, maintenant. Une porte peinte en bleu, une charmante couleur pour une charmante demoiselle. Et sans attendre une quelconque réponse, je m'immisçai à l'intérieur.
- Coucou, je te dérange ? Nan, oui ? Parce que là, il y a de l'orage et tout, et j'ai pas envie de rester toute seule ... Ca te dérange pas, hein ?
Le ton prit était celui de la supplique. Mon regard était lourd de sens, ce sens là qui veut dire *alleeez j'occupe pas trop de place !*. Pis, avec mon oreiller serré contre moi, comment pouvait-elle me refuser quoi que ce soit, heiiiin ?! |
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Daiisu AisuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Quartier Aburame Mar 6 Sep - 15:55 | |
| Pour Setsu, la journée allait être longue et le temps exécrable n'allait pas aider. En effet, tôt ce matin, elle avait reçu la visite de Reitan. Il avait bien entamé la journée en lui balançant un oreiller à plume en plein du la gueulle. Un geste plein de tendresse, d'amour et de gentillesse qui eut la réaction escompter. Elle sortie des bras de Morphée avec cette désagréable sensation de tomber dans le vide appelé : « coup de fouet ». Cela portait bien son nom. Reitan était venu lui annoncé qu'il allait se lancer en mission et qu'il comptais bien apporter Setsu avec lui. Le départ allait se faire le lendemain matin et elle devait être prête aux « petites heures du matin »... comment être plus précis que cela ?
Avant de se mettre à fond dans les préparatifs, Setsu avait décidé de réviser un peu ses cours – pour ne pas dire, passer la moitié de la journée dessus. - Elle ne voulait pas faire tâche pendant la mission et voulait prouvé – autant à elle qu'à Reitan – qu'elle n'était pas une bonne à rien, même si elle était encore aspirante alors que sa soeur – plus jeune – avait été promu Genin. Setsu se sentait comme la risée de l'académie. Elle était presque majeur et n'avait pas encore dépassé le stade d'étudiante. Tous les jours, dans les salles de classes, elle se sentait mal, s'asseyant dans le fond de la classe pour ne pas être remarquer. Elle en avait vu des gens, elle en avait vu plusieurs débuter leurs cours à l'académie après elle et être promu avant elle. Il était temps pour elle de tout faire pour que cela change
Puis, quelqu'un vint toquer à sa porte. Trois petits coups, comme une signature. Setsu savait bien qu'il s'agissait d'Umi. Enfin, cela n'était pas très difficile à savoir. Sei et Kuroe, ses parents, étaient à la recherche d'une déserteuse du nom d'Azami. Reitant, quant-à lui, aurait sans doute passer par la fenêtre où il aurait trouvé une façon d'entré – genre en faisant un trou dans le plancher de Setsu... voir le plafond – il était comme ça. Akito, lui n'avait jamais mis le pied ici, et il était en mission.
Avant que Setsu n'eut le temps de répondre, Umi entra, serrant un coussin fort contre elle.
[Umi] - Coucou, je te dérange ? Nan, oui ? Parce que là, il y a de l'orage et tout, et j'ai pas envie de rester toute seule ... Ca te dérange pas, hein ?
Comment pouvait-elle bien la déranger. Setsu avait toujours eu l'instinct fraternelle. Elle adorait sa soeur au plus haut point et puis, elle était tellement mignonne comme ça.
[Setsu] – Oooh, t'es mignonne comme ça Umi
Setsu ouvrit ses bras en direction d'Umi. Une façon très simple et rapide de dire : « fait-moi un câlin ». Umi s'approcha tranquillement avant de loger sa tête sur l'épaule de sa grande soeur. Setsu ne portait pas les habits « typiques » du clan aujourd'hui. Elle les mettaient seulement quand elle devait s'aventurer en dehors du quartier Aburame. Deux longues mêches partait de ses tempes pour descendre jusqu'à sa clavicule. Le reste des cheveux était long, noir, qui pouvait descendre jusque dans le bas de son dos. Ses yeux, couleurs noisettes était légèrement étirer, lui donnant un visage de renard – l'une des raisons pour lesquelles elle préférait porter les habis Aburame à l'extérieur -. Les traits de son visage était fin.
[Setsu] – Qu'est-ce qui ne vas pas ? Je voulais justement aller te voir
Setsu serrait sa petite soeur dans ses bras. Elle ne savait pas combien de temps elle allait partir et voulait profiter au maximum des moments avec elle |
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| Sujet: Re: Quartier Aburame Mar 6 Sep - 19:01 | |
| Je ne sais pas pourquoi, mais à un moment ... Je me suis attendue à un refus. Ou à ce qu'elle m'envoie balader, après tout, Setsu est une fille très occupée, et c'est quand même mon ainée ! D'après ce que j'ai compris, en plus, à son âge on a plein de responsabilités et trucs dans le genre, donc voilà, je sais pas trop de quoi il en retourne, mais je me méfie ! Moi aussi quand j'aurais l'âge je serais dans son cas ! Et je comprendrai enfin, ah ça oui ! Si bien que je restais dans l'âtre de la porte, en attendant une réponse qui se faisait languir. Je me permettais, donc, de la détailler de mon regard curieux. Première chose qui attire mes prunelles, ce sont justement les siennes, de prunelles. Légèrement étirée, elles lui donnaient un drôle de visage. Pas moche, nan, exotique plutôt. Les garçons devaient la trouver mignonne, à n'en pas douter. Pour la comparaison, elle tenait du renard tandis que moi c'était du chat, avec mes prunelles d'un mauve intense. Sinan, je la voyais sans son habillement du clan. Elle était en tenue de maison, tout comme moi, histoire d'être à l'aise. Ici, elle n'avait pas grand chose à craindre. Aucun regard ne la jugerait, ne la détaillerait, ne la gênerait.
C'est surtout ça le plus lourd, quand on sort. Enfin, moi, avec mon look extravagant selon les normes du clan, j'attirais pas trop le regard tant que je ne révélais ni mon identité ni mes tiques. Mais pour les membres avec une certaine renommée ... Je ne préférai pas imaginer le calvaire des regards en biais, de travers, des expressions diverses et variées allant du dégoût au dégoût. Au fond, tous les vêtements que portait ma Setsu et les autres ... C'était une protection. Une protection contre le monde extérieur. La voix de ma soeur me retira de mes pensées, alors qu'elle m'invitait au contact. Ne me faisant pas prier, en quelques pas je me retrouvais contre elle, profitant de cette chaleur bien humaine et non factice, enroulais mes bras autour de sa taille, laissant tomber mon coussin par terre, et déposais ma tête contre son épaule, dans un soupir d'aise. Son étreinte se resserra, et nous partagions ce geste privilégie dans un silence entendu. Il n'y avait rien à dire, je pense. Cette unique posture dans laquelle nous nous trouvions était criante de sens. Frottant doucement mon front contre elle, je me surprenais à afficher un large sourire béat. Oui, j'aimais le contact. Oui, j'en manquais, vu toutes les tiques qui m'habitent. Et oui, quand j'avais l'occasion de l'expérimenter, je m'en délectais.
Lorsque sa voix résonna, me retirant de mon état de bien-être, je ne pus empêcher un petit feulement d'échapper de mes lèvres. J'étais bien, là. Et elle aussi, sûrement, vu qu'elle ne m'avait pas délogée. Mon regard se fit flou l'espace d'un instant, avant que je marmonne un truc indistinct. Puis, reculant doucement, après m'être extirpée du câlinou, je décidais de m'installer sur le lit, celui de ma soeur, avant de prendre la parole sur un ton un peu honteux.
- L'orage a grondé, et ça m'a fait peur ... J'me sentais seule, surtout que ça fait un moment que Papa et Maman sont partis où tu sais ! Alors je voulais te voir, histoire d'être bien sûre que t'étais là ... C'est bête, tu trouves pas ?
Une tique sortit d'entre mes boucles, histoire de dire coucou, alors que mes prunelles fixaient celles de mon ainée, attendant son verdict. |
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Daiisu AisuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Quartier Aburame Mar 6 Sep - 21:45 | |
| Setsu ne trouvais pas cela bête du tout. Si elle n'avais pas été occupé par ses préparatifs aujourd'hui où par ses entraînements avec Akito – pour rattraper leurs retard à l'académie -, Setsu aurait sans doute eut la même réaction que sa soeur.
[Setsu] – La maison est grande, tu sais. Elle fait vide sans Papa, maman ou leurs Mushidama pour envahir tout ce grand espace. Si je n'avais pas été si occupé ses derniers jours, j'aurais surement fait pareille.
Une des Mushidama de Setsu montra elle aussi le bout de son nez, se déplacant le long de sa joue pour monter sur le nez de son hôte. Une sorte de réponse à l'insecte qui avait montré le bout de son nez sur le visage d'Umi.
[Setsu] – Tu n'es pas avec Mana ?
En temps normal, Umi était toujours avec Mana... Et par le mot toujours, je voulais vraiment dire toujours. Elle était comme une seconde soeur dans la famille. Bon okay, les bestioles en moins, les cheveux couleur d'or et sans les vêtements épais, mais comme un seconde soeur quand même.
[Umi] – Elle est à un anniversaire dans sa famille
Setsu écrasa sa tête contre un coussin, aux côté de sa soeur. Un léger soupir de la part de Setsu qui pensait aux prochains jours. Que vas faire Umi dans cette si grande maison... seule ? Leurs parents ne devraient pas rentrer de si peu et Setsu partait pour un nombre indéterminée de jour. Allait-elle trouver le temps long ?
[Setsu] – Tu sais Umi, j'ai reçu la visite de Reitan ce matin.
Setsu ne connaissait pas la relation qu'entretenais Umi et Reitan. Elle ne savait même pas elle même qu'elle relation elle entretenait avec son ami d'enfance. Depuis la mort de ses parents, Reitan était devenu quelqu'un de mystérieux, renfermé et fêler sur les bords. Elle ne se souvenait d'ailleurs pas les avoir déjà vu discuter tout les deux. Si Setsu détestait le contacte physique avec le gens – autre que les personnes en qui elle accorde une extrême confiance -, Reitan était en quelque sort l'inverse, lui il détestait entré en relation avec les gens. Moins il en croise, mieux il se porte.
[Setsu] – Il ma demander de partir avec lui en mission ce matin et j'ai accepter
L'air avait changé, un peu plus tendu qu'avant. Mais malgré cela, un petit rictus apparu sur le visage de Setsu
[Setsu] – Veux-tu partir avec nous ?
La question avait été posé avec un « sérieux » caractéristique au Aburame. Setsu n'avait rien à foutre de ce que Reitan pourrais bien penser de l'invitation qu'elle venait de lancer à sa Soeur, elle voulait être avec elle et ne pas la laisser là en blanc dans une si grande maison. Le choix lui revenais, si elle refusait de se joindre à eux, au moins Setsu aurait-elle essayer et dans se cas là, elle comptait bien passer cette dernière journée en compagnie d'Umi. Par contre, si elle acceptais, elle pourrait passer un peu de temps ensemble et aussi voir autre chose que le bois qui composait la maison où les briques de l'académie. En plus, il n'y a pas de meilleur entraînement que le terrain et la mission ne semblait pas être bien dangereuse, il ne suffisait que de prendre les précautions nécessaire.
[ps : Le rp se situe temporellement après la rencontre avec Reitan qui va être le premier post de ma mission Et bien entendu, c'est une réel question, veux-tu te joindre à moi pour la mission ? ]
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| Sujet: Re: Quartier Aburame Mer 7 Sep - 22:43 | |
| Au fond, j'étais rassurée. Rassurée de ne pas être seule dans cet état d'esprit quelque peu égaré. Ce n'est que lorsque l'on se retrouve seule comme nous l'étions en cet instant même que l'on pouvait se rendre compte de l'immensité d'une maison où seuls poussières et araignées se baladent. C'est immense juste pour nous deux ! Et si je suis seule, ça l'est deux fois plus ! Ca m'arrache un frisson. Je crois que, contrairement à la plupart des Aburame, j'ai besoin d'être en contact avec les gens. Quitte à être exposée à tout ce qu'il y a de plus bas chez l'être humain. Enfin ... Voilà, je me comprends. J'ai l'impression que notre clan il est genre chauvin, ou casanier, ou un peu des deux. Genre ils restent entre eux, regardent avec des yeux bizarres les gens de l'extérieur, et tout et tout ... Au fond, j'crois qu'on mérite un peu notre statut un peu reclus. Si on se montrait plus, les gens nous accepteraient, ils auraient l'habitude de nous voir avec des tiques et même qu'à la fin ils nous accepteraient comme on est, on seraient plus des bêtes de zoo !
Whah, ça épuise de faire ce genre de réflexions philosophiques, je devrai arrêter.
Puis, grande sœur me questionna au sujet de Mana. Ça m'a touché, qu'elle me pose la question. Elle montrait son intérêt à mon sujet, pis bon ... Enfin, on était tout le temps ensemble, c'est sûr qu'elle pouvait en déduire les trucs logiques, mais même, meyrde quoi ! Parfois, j'ai l'impression qu'elle s'en moque de moi et tout, et dans les moments où on est plus que nous deux, elle se révèle vraiment mignonne et adorable, connaissant des trucs sur moi que je pensais qu'elle ignorait ! Si bien que, je hochais la tête doucement, une moue logée sur le visage, avant de répondre.
- Elle est à un anniv', dans sa famille ...
J'aurais aimée qu'elle soit là, avec moi. J'aimerai qu'elle soit toujours avec moi en fait, mais c'était pas possible. Elle avait une vie elle aussi ! Mais je devais avouer qu'il y avait quand même un vide pendant ces absences. A cause du fait que j'avais pas d'autre amie ou connaissance. Ca me frustrait, mais d'un coté elle avait été la seule à s'approcher et à se lier à moi. On pouvait dire que c'était elle qui m'avait choisie. Peut-être que c'était ça la clé, aller au devant des gens ? Sûrement, j'étais pas trop pressée en tout cas. La voix de Setsu me retira de mes réflexions, et dans celle-ci elle me confia qu'elle avait vue Reitan plus tôt dans la journée. J'aurais presque haussé les sourcils, si je ne m'étais souvenue à temps de qui c'était. Reitan du clan, comment ai-je pu l'oublier ! Un mec assez bizarre, space comme le dirait Mana. Non seulement il avait la mentalité du clan (à savoir, rester cloitré et parler avec le moins de monde possible) mais en plus, quand sa voix s'élevait, c'était pour dire des trucs déplacés ou clairement bizarres. J'ai aucune animosité envers lui, mais bon ... Voilà quoi, j'suis sûre qu'il fait du Genjutsu !
Et là elle me dit, comme ça qu'il lui a demandé de partir avec lui, en mission. Et vu le ton et l'air qu'elle a pris, ça a l'air de vouloir dire qu'elle va sortir du village, ou un truc du genre. Ou que même si c'est pas le cas, elle sera éloignée de la maison pendant un temps plus ou moins long, me laissant par la même occasion complétement seule. Et je sais pas si j'y arriverai, même si Mana squattait chaque jour ... Ça ne me plaisait pas de voir chaque membre de ma famille partir pour le compte de Konoha. Si ça se trouve, ils reviendraient peut-être pas ... Je grimaçais, sans m'en cacher. J'avais envie de lui demander de ne pas partir. De rester là, avec moi. Oui, c'est clairement égoïste ! Mais je tiens pas à rester seule ... Et là, mon visage s'illumine aux prochains mots émis. Sœurette me propose de venir avec elle ! Pour de vrai ! Si bien qu'un magnifique sourire vient illuminer mon visage. Whah ! Je pourrais enfin voir autre chose que le village ou notre clairière, whah ! J'en suis toute chose tellement c'est ... c'est ... Excitant !
Aurais-je dû ressentir de l'appréhension ? Après tout, ça devait être risqué, il n'y aurait pas la vigilance de toute instant des sentinelles du village de la feuille ... Mais qu'importe ! Cela a-t-il réellement de l'importance ? On part à l'aventure, en famille ! Vraiment et pour de vrai ! Whah ! Je sais pas quoi dire, mais je crois que mon visage parle de lui même. Alors, je me contente d'acquiescer avec une vigueur qui fait plaisir à voir, et j'attends patiemment de voir la suite !
Whah, je vais quitter le village ! Enfin, je crois. Après tout, elle a jamais dit qu'on sortirait du village ... Mais c'est pas grave ! C'est l'aventure quand mêmeeee ! |
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Daiisu AisuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Quartier Aburame Mer 7 Sep - 23:03 | |
| Aburame Umi (Niveau 2): +0% Bonus Inclus : +13 XP Aburame Setsu (Niveau 13): +20% Bonus Inclus : +9XP Session qui à dérapée du point A au point Z :O En avant pour la mission |
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Daiisu AisuAspirant de Konoha | Sujet: Re: Quartier Aburame Mar 27 Sep - 20:39 | |
| Il existait, dans la vie d'un Aburame, deux instants des plus importants. Ses deux moments représentaient énormément pour l'Aburame et sa famille. Deux moments inévitables et tant attendues qui apportent grandeurs et fiertés pour tout le clan. Le premier arrive dans les premières années suivants la naissance et représente, en quelque sorte, un cadeau donné à l'Aburame. Un cadeau plus important que son propre nom, voir plus important que les membres de sa famille. Il s'agit du rituel d'union entre l'Aburame et les Mushidama. Tous les membres du clan ont passés par cette union, tous les futurs membres du clan y passeront et tous, sans exceptions n'oublierons jamais l'importance qu'à cette union. Bien que cela puisse paraitre futile pour quelqu'un de l'extérieur, les Aburame accordent une importance indescriptible à cette union. Elle donne, au futur membre Aburame, plus que des capacités, plus que des compagnons. Elle lui donne en quelque sorte la vie... Une vie à l'intérieur du clan. La preuve que cette personne fait partie à part entière de la famille la plus unie de tout Konoha et peut-être même plus. Elle lui donne son identité et ses épreuves. Elle lui donne des défis à surmonter, défi qui forgeront l'Aburame à sa vie futur. Elle lui donne une raison d'être et une perspective différente des autres membres de Konoha.
L'union en soi était très vite oubliée par l'Aburame. Setsu n'en avait d'ailleurs aucun souvenirs. Elle l'avait reçu très jeune et la douleur n'avait pas aidée à sa mémoire. Cependant, le rituel n'était pas ce qui était le plus important dans l'union des Mushidama. Le rituel n'était qu'une façon de présenter la chose, qu'une enveloppe que l'on donnait à quelque chose de plus important. Le rituel qui venait avec l'union ne représente rien face à l'union elle-même, face au lien qui unissait tous les Aburame aux Mushidama. Aussi, même si tous les Aburame n'avaient pas gardés de souvenirs concernant le rituel, ils n'oublieront jamais l'importance que l'union avait eut dans leur vie. Setsu ne différait pas du cas, elle accordait une importance capitale à ses Mushidama et savait pertinemment que ses enfants subirons le rituel qu'elle avait aujourd'hui oubliée et qu'à leurs tours, ils l'oublierons.
Le second instant le plus important dans la vie d'un Aburame représentait l'inverse de l'union. S'il était possible de définir l'union comme étant la vie, le second instant serait décrit comme étant celui qui donnait la mort. Plus précisément, celui qui donnait à l'Aburame, le droit de vie ou de mort sur un individu. Droit qui ne devait pas être pris à la légère et que le clan respectait au plus haut point. En effet, il s'agissait de la confection d'une des différentes armes Aburame. Les armes spéciales de la famille sont uniques en son sens que seul un Aburame sera en mesure de les utiliser. La puissance qu'apportait le maniement des armes de manufacture Aburame était indescriptible et il était important que l'Aburame désirant manier un tel pouvoir soit apte à représenter son clan. Il était impensable qu'un Aburame encore jeune, inexpérimenté et n'ayant pas encore compris l'importance de la droiture, du bon jugement et du respect ait le droit à une telle puissance. Voilà pourquoi, sous la tutelle de son père et de la famille proche, un Aburame créera son arme. C'était un moment important pour la famille, car cela représentait l'aboutissement des efforts qu'ils avaient fournis dans l'éducation de leurs enfants. Pour l'Aburame en question, cela représentait le début d'un autre mode de vie. Dès l'acquisition de l'arme, il allait devoir faire encore plus attention à ses faits et gestes ; la plus petite erreur deviendrait un lourd fardeau, puisque la mort ne pardonnerait pas. Un fardeau qui semblait être si minimisé dans les villages militaires.
Aujourd'hui, le droit de vie ou de mort allait être accordé à Setsu, fille ainé de Sei et Kuroe Aburame et soeur d'Umi Aburame. Elle allait aujourd'hui avoir le droit, sous la tutelle rapprochée de son père et plus largement de sa mère et de sa soeur, de confectionner l'arme qu'elle aurait choisie. Depuis son admission à l'académie ninja de Konoha et depuis qu'elle avait reçu son titre de Genin du village caché de la feuille, Setsu avait gardée de côté une petite partie de ses salaires dans le but tant attendu d'acheter sa première arme. L'argent qu'elle allait mettre dans son arme avait, pour elle, une valeur plus symbolique que réel. Elle allait elle-même confectionner son arme. Elle n'allait pas payer quelqu'un pour fabriquer l'arme. Selon elle, le coût assez haut des armes de son clan se voulait plus comme un test qu'une vraie limite. En effet, elle voyait cela comme une façon de voir si l'Aburame avait la vertu de la patience. Avouons-le, économiser assez de ryos pour pouvoir acheter une des armes de la famille n'était pas à la portée de tout le monde et demandait une bonne gestion de ses économies, la discipline de ne pas dépenser et la patience d'attendre son prochain salaire. Enfaite, plus elle s'approchait de la sommes requise, plus cela la motivait à économiser et plus elle avait hâte d'arriver au but. Ne voyer pas cela comme de l'impatience, voyer cela plutôt comme de l'excitation.
Setsu en avait bavée pour arriver là où elle était maintenant. Depuis toute petite, les gens n'ayant pas l'habitude de fréquenter des Aburame la dévisageaient. Elle était peu aimée des autres et parfois même rejetée. Au fil des ans, cela ne s'était pas arrangée. Une fois arrivée à l'académie, les gens l'évitaient, ils ne lui adressaient que peu la parole et ne voulaient pas trainer avec elle. Elle s'était toujours sentie rejetée ou oubliée. Plus le temps passait, plus ses camarades graduaient. Elle avait vue plusieurs cohortes recevoir leurs bandeaux tandis qu'elle, elle restait une aspirante. Ses difficultés avec la maitrise des arts shinobis lui avait créée plusieurs situations conflictuelles, ce qui n'avait pas aidée ses relations interpersonnelles avec les gens. Avec le temps, elle a développée une sorte d'aversion au contact physique. Quelques personnes seulement arrivaient à entrer en contact directe avec elle sans que cela ne la dérange. Il s'agissait principalement des membres de sa famille. Elle avait toujours eu un petit cercle d'ami constitué de deux personnes. Umi Aburame, sa propre soeur et Reitan Aburame, un ami d'enfance qu'elle avait vue changer du tout au tout depuis la mort de ses parents. Depuis peu de temps, les choses semblaient aller mieux pour elle. Elle avait reprit du poil de la bête et elle était même parvenu à obtenir son bandeau de Genin. Son cercle d'ami comportait une personne de plus, mais cela faisait la différence pour elle, puisque cette personne, Hofûku Akito, l'acceptait comme elle était et il n'était pas membre du clan Aburame.
Setsu allait bientôt commencer sa première journée entièrement consacrée à la confection de son arme. En tout, elle allait devoir passer les sept prochaines journées dédiées à cette activité. Confectionner une arme était un travail de longue allène et il ne fallait pas se presser. S'il était possible de résumer rapidement sa semaine, cela irait ainsi. Les premières journées seront consacré à son père, qui travaillera à rappeler à Setsu la signification des armes Aburame et que toutes les décisions qu'elle allait prendre concernent son arme ne devaient pas être prises à la légère. Les jours suivant seront consacrés à l'obtention des matériaux nécessaire à la fabrication des armes. Certain seront acheté, d'autre trouvé et façon. Les jours suivant constituerons le fondement de la création de l'arme, sa confection à proprement parler et les derniers jours seront sans les doutes les plus important du processus. En effet, il représenterons l'aboutissement d'une semaine de dure travail, mais aussi l'union avec un nouveau type d'insecte. Setsu allait devoir se rendre dans les confins de la forêt familiale pour trouver l'espèce d'insecte propre à l'arme qu'elle aurait choisi, ici il s'agissait de la symbiote Ikikemono.
La semaine qu'elle allait vivre allait être loin d'une blague. Elle n'avait, à l'heure actuelle, aucune idée de comment procédé. La journée d'avant, elle avait été voir son père et lui avait fait part de son projet qui consistait à fabriquer sa première arme. Celui-ci ne lui avait rien dit d'autre que : « prépare-toi bien. Demain sera le premier des sept jours les plus difficile de ta vie jusqu'ici ». Cette phrase lui était resté dans la tête, elle l'avait tourner dans tous les sens possible et cela l'angoissait. Elle savait que la confection d'une arme Aburame n'était pas quelques choses de simple, mais de là à dire qu'il s'agirait des sept pire jours de sa vie, cela n'était pas un peu trop ? Une chose était bien certaine, elle allait devoir travailler très fort pour obtenir son du et ça, elle était prête à suer du sang s'il le fallait.
Aussi, elle avait passer le reste de sa journée avec sa soeur. Elle lui avait fait part de son projet, de son envie de voir sa petite soeur participer à son projet, mais surtout, elle lui avait fait part de ses craintes vis-à-vis de la prochaine semaine. Umi n'en savait pas plus que Setsu sur les étapes qui viennent avec la réalisation d'une Arme, mais elle pouvait facilement imaginer l'angoisse qui hantait sa grande soeur. Elle savait qu'un jouer elle aussi allait devoir faire face à cette situation et elle savait aussi que comme Setsu, elle se rabattrait sur sa soeur l'instant venu et elle lui ferait elle aussi part de ses sentiments. Avant même que les sept jours n'aient commencés les premiers rouages nécessaire à l'aboutissement de son arme étaient déjà lancés et il s'agissait là, de l'importance d'un lien fort unissant les membres d'une même famille. Sans même que Setsu le remarque, son père avait entamer les préparatifs à la création de l'arme. Il avait forcé Setsu à se rabattre sur sa soeur. De ce fait, elle allait finir par comprendre l'importance du travail d'équipe et qu'une personne seule ne peut pas tout entreprendre. Il avait déjà débuter l'apprentissage de plusieurs vertus que Setsu devra maitriser avant de pouvoir prétendre avoir enfin terminer son arme. Des apprentissages qui avaient déjà commencer avant que la simple idée d'en confectionner une arme n'ait entrée dans la tête de Setsu et des apprentissages qui seront misent à rude épreuves pendant qu'elle créera son arme. *** Le soleil commençait à faire son apparition. Setsu avait passée la majeure partie de la soirée à discuter avec Umi de tout et de rien. Parfois, elles abordaient avec tact les prochains jours, d'autre fois, elles discutaient de la mission qu'elles avaient exécutées quelques jours plus tôt. Setsu ne savait pas mentir et Umi le savait. Tout au long de la soirée, elle avait essayer de cacher l'inquiétude qui la dominait. Elle percevait les prochains jours avec frayeur. L'inconnu l'inquiétait et elle ne savait pas trop comment réagir. Elle n'avait qu'une vague idée de ce qui l'attendait. Elle se sentait stupide de craindre les sept prochains jours. Elle avait un peu de difficulté à comprendre pourquoi elle se sentait mal vis-à-vis de la situation alors qu'il s'agissait d'une « formalité », enfin, elle voyait cela comme ça. Le moment où un Aburame fabrique son arme est important, voir vitale pour son évolution en tant que personne et elle avait peur de tout foirer.
Setsu n'était pas parvenue à trouver le sommeil. Elle avait passée la plus grande partie de la nuit à essayer de garder les yeux fermés, sans succès. Sans arrêt, elle imaginait des scénarios sur ce qui l'attendait. Pourtant, elle le savait. Elle allait devoir fabriquer son arme. Pourquoi était-elle si inquiète maintenant, alors qu'elle avait attendu cette instant depuis très longtemps ? Étais-ce là de l'excitation où de la trouille ? De quoi pouvait-elle bien avoir peur ? Il fallait que quelqu'un l'aide à mettre des mots sur ses émotions. Il fallait que quelqu'un l'aide à comprendre ce qu'elle ressentait et surtout, à l'exprimer clairement. Elle avait passé la nuit entière à chercher un mot qui exprimerait avec justesse ce qu'elle vivait et elle n'y était pas parvenu. Elle ne pouvait pas commencer à fabriquer son arme dans de telle circonstance.
Sans perdre de temps, Setsu entama sa routine matinale. Quelques minutes lui avait suffi pour se préparer. Comme elle n'avait pas l'intention de sortir de la demeure familiale, elle avait opter pour des vêtements plus décontracter, histoire d'évacuer le stress. Ses longs cheveux noirs lui descendaient jusqu'au bas du dos. Deux longues mèchent se rendaient jusqu'au bas de ses seins. Elle portait un chandail sombre à manche longue et une pantalon long de la même couleur. Ses yeux, d'un bleu azure prononcé n'était pas caché par les lunettes du clan. Elle portait des souliers renfermer noir. Elle n'était pas dépressive, elle aimait simplement le noir.
La maison d'Umi et Setsu était composée de deux étages. Salon, cuisine et autres pièces communes composaient le premier étage. Le deuxième, lui, était composé, en grande partie, des salles plus intimes tels que la chambre de bain et les chambres. Il y avait en tout 4 pièces aux deuxième. La chambre de Setsu, qui donnait en face de celle d'Umi, une salle de bain et la chambre de leur parents. Un escalier, juste à côté des chambres d'Umi et de Setsu permettait d'atteindre le premier ou le deuxième étage. L'escalier menait directement sur la cuisine.
Setsu descendait délicatement l'escalier, elle ne voulait pas réveiller ceux qui dormait encore. À sa grande surprise, son père l'attendait, assis à la table à manger. Deux repas étaient servis, ils étaient encore fumant. Sei attendait les bras croisés, sagement, la venue de sa fille avant d'entamer le petit déjeuner. Aujourd'hui, son attention allait lui être accordé. Lorsqu'il entendit des pas dans les escaliers, il se retourna, saluant sa plus vieille fille. D'un geste de main, il indiqua à Setsu que le repas était pour elle. Sans perdre de temps, elle s'installa aux côtés de son père et entama le petit déjeuner qu'il avait préparer. Au menu, oeuf, bacon et pomme de terre. Tout pour bien commencer la journée. Contrairement à Setsu, Sei avait conserver les habits plus formel du clan, il ne semblait pas vouloir porter autre chose, même s'il n'avait pas l'intention de sortir de la demeure familiale.
Un silence lourd de sens pesait dans la cuisine et émanait clairement de Setsu. Elle ne savait pas comment elle allait expliquer à son père qu'elle voulait reporter la date de la confection de son arme. Elle ne savait pas comment lui expliquer qu'elle ne voulait pas entamer quelque chose d'aussi gros pour elle et sa famille sans être complètement disponible mentalement. Elle ne savait pas comment lui dire qu'elle était désolée de devoir le faire attendre.
[Setsu] – Père...
Entama tel, les yeux river sur l'assiette qu'elle avait à peine entamé. Ses mains tremblaient et elle n'arrivait pas à se calmer. Setsu s'était toujours sentie comme un fardeau plus qu'un modèle. Le simple fait qu'elle avait obtenu son bandeau à 17ans n'aidait pas dans sa perception d'elle-même
[Sei] – Qu'est-ce qui te tracasse Setsu ?
Répliqua-t-il. Setsu ne semblait pas étonnée, n'importe qui aurait pu deviner qu'elle n'allait pas bien.
[Setsu] – Je ne me sens pas prête à entamer quelque chose d'aussi gros... Je ne sais pas pourquoi, mais j'entrevois les prochains jours comme une montagne et je n'arrive pas à calmer mon esprit. Je ne sais
Sei déposa sa fourchette et se tourna vers sa fille qui n'osait pas le regarder dans les yeux.
[Sei] – Setsu, je sais que tu es prête. Qu'est-ce qui t'inquiète tant que ça ?
Si seulement elle avait quelque chose à lui dire. Si seulement, elle savait pourquoi elle était aussi tracasser, aussi obnubiler, aussi inquiéte.
[Setsu] – Je ne sais pas. C'est pour ça que je ne veux pas commencer tout de suite à créer l'arme... Je veux me donner à 100% et en ce moment, je ne suis pas apte à ça. Mon esprit est ailleurs, je ne sais pas où et je ne sais pas pourquoi.
Un petit sourire avait fait éruption sur le visage de Sei. Setsu ne comprenait pas pourquoi il souriait dans une telle situation et elle en était même vexé.
[Sei] – Setsu, je vais t'aider à comprendre le sentiment que tu vis. Sais-tu quel est l'une de tes plus grande faiblesse ?
Setsu acquiesça rapidement d'un coup de tête.
[Sei] – Quel est-il ?
[Setsu] – Je n'ai pas une grande confiance en moi.
À son tour, Sei acquiesça.
[Sei] – Qu'est-ce qui ta poussé à venir me dire que tu ne voulais plus te lancer dans la confection de ton arme ?
[Setsu] – Je veux me lancer à 100% dans le projet, là je suis inquiète par, je-ne-sais-pas-trop-quoi.
[Sei] – Qu'est-ce qui t'inquiète dans la confection de l'arme ?
Setsu ne semblait pas le remarquer, mais Sei essayer tant bien que mal de diriger les pensés de Setsu autour du véritable problème. Setsu ne savait pas comment nommer le sentiment qu'elle ressentait, parce qu'elle ne cherchait pas à la bonne place. Sei essayait, petit à petit, de faire comprendre à Setsu que la crainte qu'elle avait était relié à l'arme et non à autre chose. Il essayait de faire comprendre à sa fille, que la crainte qu'elle ressentait faisait partie de l'apprentissage qui venait avec l'obtention de l'arme. Cette introspection qu'elle faisait, cette inquiétude qu'elle avait, cela venait justifier l'obtention de cette arme. Setsu commençait tranquillement à comprendre le but de son père. Elle commençait aussi à voir les choses un peu différemment. Elle savait qu'elle avait une base estime d'elle-même. Elle n'était pas la seule. Subir sans cesse le jugement des autres brisait peu à peu l'estime des Aburame, aussi renfermer était-il.
[Setsu] – J'ai peur de faire les mauvais choix.
Il était là le nœud du problème. Cette phrase que venait de prononcer Setsu prouvait qu'elle était apte à recevoir le droit de construire son arme. Cette inquiétude qu'elle avait provenait d'une intériorisation des valeurs de familiale en lien avec la vie et la mort. Plus particulièrement, avec le droit de vie ou de mort. Setsu avait peur, une fois l'arme obtenu, de faire le mauvais choix et d'enlever la vie à une personne qui pouvait être épargné. Cela prouvait qu'elle avec conscience de l'importance de la vie d'une personne et cela prouvait aussi, qu'avant d'emporter la vie d'un adversaire, elle y réfléchirait à deux fois. Pesant, le pour et le contre de façon approprié. Cette inquiétude qu'elle avait, cela faisait d'elle une personne du clan. Aussi étrange que cela pouvait paraitre, cela prouvait qu'une fois confronter à une situation, elle allait être doté du jugement nécessaire pour posé les bons actes. Cette présence d'esprit faisait partie intégrante de la famille et c'était grâce à cela, qu'elle était resté uni aussi longtemps.
[Sei] – Setsu, ait confiance en toi. Tu es prête à fabriquer ton arme, tu es assez mature pour prendre les décisions qui viendront avec. C'est normal que tu ais peur des choix que tu aura à faire, nous avons tous cette inquiétude, cela prouve que tu accorde une valeur à la vie des gens. Cette valeur semble être perdu dans un village militaire où les gens sont amenés à causer la mort des autres.
Setsu releva la tête, regardant son père droit dans les lunettes. Elle comprenait ce que son père disait, même si au fond d'elle, elle ressentait un peu de réticence. Elle avait peur de faire le mauvais choix, mais elle savait que cette peur faisait d'elle quelqu'un de réfléchie.
[Setsu] – C'est ironique, tu ne trouve pas ?
Sei fronça un sourcil, il ne savait pas ce que Setsu avait en tête.
[Sei] – Quoi donc ?
Setsu fit sortir de son corps un insecte qui s'envola avant d'atterrir sur la table, attirant l'attention de son père.
[Setsu] – Nous avons offert notre corps et notre essence aux Mushidama. Des bêtes, selon les dires de mes camarades et pourtant, je nous perçois, nous les Aburame, comme plus humains que les gens d'aujourd'hui.
*** Élipse de 5 jours *** Contrairement aux autres armes du répertoire, Ikikemono avait cela de particulier que l'arme à proprement parlé n'en n'était pas une. Contrairement aux autres, Ikikemono restait fonctionnel même sans le gant. Le gant n'était pas l'arme, elle n'était qu'un support visant à aider l'Aburame. En effet, le gant était munie de petite encoche qui facilitait la prise de son adversaire. Les « encoches » ne blessait aucunement l'adversaire, même si cela ne devait pas faire du bien. L'arme a proprement parlé résidait dans la main de l'Aburame ; entre ses os. À la demande de l'Aburame, la symbiote transformait son corps en pique transperçant la peau de l'Aburame ainsi que celle de son adversaire. Le gant servait à tenir son adversaire pour rendre plus facile la préhension.
Malgré la semaine qu'elle venait d'avoir, Setsu savait qu'il lui manquait encore la chose la plus vitale à son arme. La symbiote elle même. La symbiote qui donna son nom aux gants ; Ikikemono. Trouver cette symbiote n'allait pas être facile, car il s'agissait d'un insecte extrêmement rare, même pour les membres de sa famille.
Huit heures sonnait et Setsu était enfin prête à partir. Enfin, elle n'allait pas bien loin, mais elle y allait pour un petit moment, allant d'une demi journée à une journée entière. La recherche de la symbiote allait lui prendre du temps, mais si elle savait au moins où la trouver. Enfin, pas où précisément, mais au moins, elle savait approximativement. Il existait, près de la sortie nord du village, une forêt dont l'entré était interdite. Cette forêt appartient aux Aburame et est farouchement gardé par ceux-ci, car c'est au coeur même de cette forêt que résidait le nid des Mushidama, la première espèce d'insecte avec qui les Aburame ont conclu le lien. Cependant, cette forêt ne sert pas de nid qu'à cette espèce. En effet, il existait autant d'espèce d'insectes dans cette forêt que de famille dans tout Konoha. Parmi ceux résidant dans la forêt se trouvait l'espèce qui intéressait Setsu. La symbiote Ikikemono.
Setsu était fébrile, la fin de sa longue semaine approchait et elle commençait à voir le bout. D'ici la fin de la journée, elle allait enfin avoir terminer son arme. Pour elle, cela voulait dire plus que l'obtention du droit de vie ou de mort. Cela signifiait qu'elle avait atteint un niveau supérieur dans son évolution en tant que shinobi et en tant que femme appartenant à la famille Aburame. Setsu s'était toujours senti un peu à part dans la famille, pas qu'elle n'était pas accepter par les membres de la famille, bien au contraire. Seulement, elle avait toujours perçu son comportement comme hors des normes de la famille. Les Aburame sont des gens renfermés sur eux-même. Des gens qui cachent leurs émotions. Setsu avait de la difficulté de se côté là. Bien que l'habit traditionnelle du clan l'aidait à ne pas trahir ses émotions par ses gestes corporelles, sa voix et sa façon d'agir dans des situations donné trahissait l'idéal qu'elle voulait atteindre, l'objectif comportementale qu'elle voulait atteindre. Personne ne lui avait reprocher sa façon d'être. Elle était travaillante, réfléchie et à sa place, mais cela ne lui suffisait pas. Elle voulait ressembler à son père, quelqu'un qui ne trahit aucune émotion, quelqu'un qui reste calme peu importe la mission ou la situation. Quelqu'un qu'elle idolâtrait depuis tout jeune.
La forêt se trouvait vraiment très près de la demeure familliale. En effet, la demeure Aburame était dans un coin reculé du village. Un coin près de l'entré nord du village. D'un signe de tête, elle saluât les garde du village, qui la laissa sortir sans problème. Ils savaient que les Aburame avaient le droit d'entrer et de sortir à leur guise, puisqu'ils se rendaient dans la forêt familiale. Leur interdir l'accès causerait sans doute un conflit entre les Aburame et le village.
À peine venait-elle d'entamer sa marche dans la foret qu'elle ne voyais déjà plus grand chose. L'obscurité avait repris ses droits dans cette forêt au feuillage si épais qu'il cachait les rayons du soleil. Quelques fins rayons parvenait à se frayer un chemin et éclairait, du mieux qu'ils pouvaient, les sentier façonner avec les années par plusieurs marches. Il avait fallu une bonne quinzaine de minutes aux yeux de Setsu pour s'habituer à la luminosité de la place. Malgré tout, elle se sentait bien. Chaque fois qu'elle venait passer du temps au coeur de cette forêt, elle se sentait bien. Ici, tout était pure et dépourvue de façade. Ici, tout était authentique et simple. Dans cette forêt, la loi du plus fort régnait en maître. Cela allait des animaux qui chassaient pour se nourrir, des autres qui se cachaient pour survivre jusqu'aux arbres qui s'affrontaient dans une course de hauteur à la recherche des rayons du soleil. Ici, tout était réduit à son expression la plus simple : La survie. Setsu comptait justement sur cet instinct pour trouver la symbiote qu'elle cherchait. Ici, l'occupation principales des différentes espèce tournait dans l'optique de la survie. Manger, se cacher, se reproduire et dormir. Aucune place pour le mensonge qu'elle avait en dégoût.
Setsu allait devoir mettre à profit ce qu'elle savait sur la symbiote Ikikemono. Aux fils des jours, elle avait parler de la symbiote avec son père, mais celui-ci semblait en savoir autant que Setsu. Ses pensés s'étaient donc tournés vers son ami d'enfance, Reitan Aburame, qui disposait de l'arme que Setsu convoitait. Il avait donc du passer par ce que vie Setsu en ce moment. Comme elle s'y attendait, Reitan avait d'abord jouer avec Setsu, il aimait bien savoir qu'elle avait besoin de lui et il prenait un plaisir démesuré à l'embêter et la faire tourner en rond. Après plusieurs disputes et quelques menaces de la part de Setsu, Reitan fini par craquer lui dévoilant tout ce qu'il savait sur la symbiote.
Premièrement, Ikikemono était une espèce d'insectes petit, noir qui semble détester la lumière du jour. Il s'agit d'une espèce rare et, contrairement aux autres insectes, est du style solitaire. Le fait qu'on ne retrouve pas la symbiote Ikikemono en essaim compliquait les recherches puisqu'il est nettement plus facile de trouver un insecte s'il est suivi par plusieurs de ses semblables. Un insecte seul, qui se cache et qui déteste la lumière est extrêmement difficile à trouver. Il pouvait se trouver n'importe où... sous une pierre, sous l'écorce d'un arbre, dans le trou d'un arbre ou bien enfouis dans le sol. Le trouver demandait du temps et de la patience. Ensuite, l'insecte utilise un système de protection un peu particulier. En premier lieu, son corps, petit, aplatie et fin combiné à sa couleur d'un noir jais combiner à l'éclairage ambiant et son dégout pour le soleil le rendait encore plus difficile à trouver, voir impossible pour quelqu'un n'entrenant pas de lien particulier avec les insectes. Ensuite, lorsque la symbiote se sent en danger, elle libérer de son corps une multitude d'aiguilles. Ses aiguilles proviennent de nul part, elle les produits de son propre corps. Un procédé encore inexpliqué, même par les plus grand utilisateur de cette arme. Vraisemblablement, Setsu n'avait absolument aucune idée où elle allait devoir chercher. Tout dans cette forêt semblait propice à la dissimulation de l'insecte. Il faisait noir, le terrain était remplie de roche, il y avait des arbres à profusion, logique pour une forêt. Trouver cette insecte allait être plus difficile qu'une aiguille dans une botte de foin, encore que l'aiguille était inanimé et ne s'enfuyait pas au moindre signe de danger.
*** Élipse de trois jours *** Setsu avait très mal calculé le temps qu'il lui avait fallu pour trouver la symbiote. Elle avait clairement surestimer ses capacités. Il lui avait fallu plus de trois jours entier avant d'apercevoir la symbiote. Elle qui croyait régler cela en une journée maximum, elle était à côté de la plaque. Pour y arriver, elle avait tout simplement fouiller tout les trou d'arbre qu'elle voyait, elle avait retournée toutes les pierres sur son chemin et s'était enfoncé tellement loin dans la forêt qu'elle en était ressortie couverte de coupure et de bleu causé par des branches qu'elle n'avait pas vu où des pierres qui l'avait fait trébucher. Ikikemono n'avait pas été facile à trouver, mais elle y était arriver.
Dernière édition par Aburame Setsu le Lun 17 Oct - 21:23, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Quartier Aburame Jeu 27 Oct - 16:57 | |
| Setsu : : + 45 XP : 20% Bonus Inclus
: C'est sympa de comprendre la vision d'un Aburame, chose que je n'avais jamais lu sur le forum. La seule déception réside dans le fait que tu n'as pas vraiment développer la recherche de la symbiote machin. Quoi que je suis conscient que c'est difficile d'écrire sur un tel sujet tout en restant intéressant. Bref, c'était très bien, j'ai hâte de te relire =D ! Vive mon élève de deux semaines ! |
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| Sujet: Re: Quartier Aburame Lun 31 Oct - 3:16 | |
| Je regarde, tranquillement, les demeures se dressant devant moi. Peu de bruits peuvent être entendue dans cette partie là du village, pourtant pas si éloigné que cela des grands axes. Et pourtant, plus près l’on est des demeures et de leur habitants, plus silencieuse, plus austère même l’ambiance deviens. Un coup vous donner la chair de poule. Je ris silencieusement à mes pensées alors que je pénètre, avec l’attitude désinvolte qui m’est habituelle, dans le si fameux quartier résidentiel du clan des Aburame.
Comme à mon, habitude, je « libère » mon esprit tandis que j’avance lentement jusqu’au cœur du quartier, laissant les pensées environnante m’envahir, devenir brouhaha, tel un essaim. L’image est voulue. A mon niveau actuel, les pensées que je peux réussir à « entendre », faute d’un meilleur terme, sont fugaces, éphémères. Sans réel intérêt et, généralement, j’essaie de m’abstenir d’envahir ainsi les pensées personnelles des gens. Sauf pour les Aburame.
Je l’avoue. Je n’ai jamais vraiment chercher à essayer de rencontrer un des membres de ce clan. Je sais qu’ils sont forts, généralement impartial et incroyablement difficile à lire, y compris pour nous Yamanaka. Et c’est pour cela que j’ai besoin d’user de notre don naturel, pour essayer de les comprendre un peu pendant que je viens faire ce que je suis venue faire. Pleins de choses à faire dites donc… Je ris de nouveau, un peu plus à gorge déployé cette fois-ci. En écouter mes pensées l’on a l’impression que je part en mission d’infiltration chez les Aburame, chose qui serait complètement suicidaire à faire. La vérité ? Notre jardin se fait envahir par un nouveau type d’insectes qui semble friand de nos fleurs et avant d’utiliser les produits chimiques qui risqueraient de faire du mal aux plantes, voir à la terre, mon père m’a envoyé voir les Aburame afin de voir si ils n’auraient pas une solution.
C’est un peu extrême comme façon de faire mais bon, après tout y allez un peu plus violement que d’habitude peut être amusant.
Je réajuste tranquillement mon sari alors que je sourit immanquablement. Ma présence n’est pas passé inaperçue, à en croire les quelques pensées vagabondes que j’ai put réussir à recueillir, mais il semblerait que j’exprime autant l’indifférence que la curiosité. J’ignore si je dois me sentir insultée ou ravie d’une telle situation ? Peu importe. L’ambiance qui règne dans ce lieu ne me dérange pas, au contraire, cela me rappelle la maison. J’ai l’habitude de ne pas « être à ma place » bien que là je suis vraiment l’étrangère parmi les étrangers. Et cela me fait rire en plus, doucement, mes épaules suivant le rythmes de ma respiration alors que je tente de camoufler ce rire inopportun derrière ma main droite. Je suis stupide.
Arrivant à destination, je frappe à la porte, trois fois, rapide et sec, avant de placer mes mains derrière mon dos, dans une posture détendue, un léger sourire venant dessiner mes lèvres.
« Bonjour ? Il y a quelqu’un ? »
Les Aburame sont étranges pour le reste de Konoha.
Voyons comment ils réagissent devant quelqu’un qui est étrange chez elle. |
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| Sujet: Re: Quartier Aburame Mer 2 Nov - 18:42 | |
| I want to sleep all day, and party the night ! La maison était inhabituellement silencieuse. Alors, vous comprendrez, moi je me suis sentie obligée de débarquer dans le salon en chantant comme une folle, comme ça, histoire de briser l'atmosphère un brin surnaturelle, malsaine. Enfin, je me comprends quoi ! Me voilà maintenant sur le canapé, sautant en même temps que la guitare résonne sauvage, que les mots déchirent ma gorge sous la révolte et la haine sous-jacente. J'écoute, je chante, je vis de la musique rock, interprétée par un groupe quelconque d'adolescents en révolte, décriant un monde pas aussi parfait qu'on veut nous le faire croire. Et ça me plait. Même si malgré tout, je ne me retrouve pas tellement dans les paroles. Au fond, moi je vous le dis, entre nous, je pense qu'ils sont gothiques ou un truc du genre pas très très fréquentable. Après tout, si ils étaient normal, bah ils chanteraient pas ce genre de trucs ! Mais plutôt ils parleraient de poneys, d'arc-en-ciel et de guimauve. Enfin non, pas de guimauve, c'pas bon. Hmm ... Plutôt du chocolat alors ? Au nougat ou au caramel ? Blanc ou noir ? Et pourquoi pas une pointe de lait ?! Tant de questions qui se pressent ! Mais bref, en fait, ça serait vraiment con une chanson avec un thème pareil. Finalement, je décrète que les paroles que j'entends sont très cools, et qu'elles ne devraient être changées en rien. A ce même moment, j'entends un vague truc, une voix distante et floue (mais peut-on qualifier un son de flou ? Encore une question pleine de sens ! Raah ...). Peut-être que c'est le moment. Tant redouté. Où il faut ... Retirer le casque des oreilles, et reprendre conscience de la réalité. Au début, le premier truc qui vous surprendra ... C'est ce nouveau son, cherchant à remplacer l'actuel, réduit, provenant de mon appareil électronique. En dépit de l'absence de son, justement. Est-ce que c'est ça qu'on appelle silence ? Genre le vrai, que rien ne peut altérer, l'immuable tel la mort ? Ca m'a fait un peu peur, au début. Puis, il y a un nouveau son. Provenant de mon être, familier, m'accompagnant depuis le tout début. Celui-là même qui me rappelle que je ne serais jamais seule, même lorsque tout m'aura abandonné. Mes tiques, elles chuchotent. Elles me rassurent. Je ne les comprends pas, mais qu'importe ? Le fait est là, immuable. Et enfin, j'entends une voix. Celle de Setsu. Tout sauf amicale. - Umi, si dans deux minutes t'as pas arrêtée ta musique de sauvages, je m'occupe de toi.Whouah, elle est en pétard ! Lui arrive quoi ? Elle a pas mangé ses céréales ce matin ? Akimachin est pas venu à un de leurs rendez-vous amoureux ?! Whah ! Ca craint, moi j'reste pas ici ! Je tiens à ma vie, même qu'elle est trop courte là tout de suite et que ça serait bien si je pouvais en profiter un peu plus, oui, oui, oui ! Alors voilà que je fuis en direction de la porte ! L'ouvrant à la volée, et claquant pour la fermer, un courant d'air vient m'accueillir, m'arrachant un frisson et un pas en arrière. J'oubliais que j'étais pas tellement habillée pour affronter l'automne, tout à coup. Un mini-short, un débardeur, et bien entendu mon casque posé désormais sur mes épaules. Bref, petit détail technique sans importance ! C'pas comme si je comptais aller très loin de toutes façons ! En dépit de tout, je replace le casque à sa place, sur mes boucles désormais roses (petit caprice, je sais), et je remets au début cette chanson que je connais par cœur, à force. Mes yeux regardent sans voir l'arbre en face de moi, un saule pleureur, réduit à peau de chagrin. L'automne a pris son tribut, exigeant qu'il est. |
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| Sujet: Re: Quartier Aburame | |
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