Nom :Aisu
Prenom : Yuri
Age :
Village :Kiri
Affinité : Suiton
Grade envisagé : Aspirant
Kekkai Genkai : Aisu
Histoire :
chapitre 1 : Un enfant simple, une famille normale …
A cette époque, je n'avais pas grand souci, mis à par le devoir d'aider mon père et ma mère. J'étais même un garçon plutôt obéissant, ni un rebelle, ni un fils à papa. Nous vivions ici et là, toujours en train de vaguer aux grées des pluies. Nous vivions une vie paisible, je n'avais que 8 ans à ce moment-là.
J'aidais mon père pour le bois, la chasse et les cultures et j'aidais ma mère, pour la cuisine, le jardin et pour garder mon petit frère qui n'avait que quelques années.
De temps en temps nous recevions des voyageurs, égarés, perdus, ou tout simplement de passage. Ma famille était très chaleureuse, elle offrait son hospitalité à quiconque en avait besoin.
Il m'était arrivé, grâce à cette bonté de mes parents, de croiser des ninjas, certain sur leurs grands sabots se croyaient supérieurs à nous, d'autres s'efforçaient de convaincre mon père qu'ils n'étaient pas que de simples soldats exécutants les ordres, ou des assassins, mais des protecteurs. A cet âge je ne me posais pas ces questions, tout ce que je savais, c'est que j'adorais qu'ils me montrent ce qu'ils savaient faire, cela avait un côté magique, fascinant et hypnotisant.
Le soir dans mon lit, j'aimais imaginer en être un, sauvant la veuve et l'orphelin, être un héros... Bien sûr mes rêves remplient d'histoires héroïques, avait pour personnage moi-même...
Mais j'ai grandi et arrêté de rêver et j'ai commencé à avoir les idéaux de mon père, non pas de détester les ninjas, mais juste d'être convaincu qu'ils ne sont que des pions prêts à tuer s'il le faut...
J'approchais de mes 11 ans, jeune et fou je me livrais à toutes cascades plus folles les une que les autres, j'appréciais les sensations fortes, mais ce que j'appréciais le plus était la vue prenante tout en haut du grand chêne à côté de ma maison, il offrait une vue incroyable sur nos champs, c'était magnifique, ce chêne était très grand il m'a donc fallu apprendre à le grimper, après de nombreuses chutes et disputes de mes parents j'avais fini par y arriver ...
Alors que je continuais de grandir, mon envie de liberté grandissait, d'indépendance grandissait et mes disputes avec mes parents aussi. Je rêvais de partir, de découvrir, de vivre quelques choses que peu on vue, mais mes parents eux avais d'autre dessein pour moi...
A l'aube de mes 12 ans je me disputais avec mes parents, leur disant que je partais, avec ou sans leur approbation, cette déclaration étonna ma mère alors qu'elle mit hors de lui mon père qui haussa le ton et commença à m'engueuler, à me décrire comme un jeune imprudent, inconscient qui se ferait tuer même pire dans ce monde de fous ! Lors de mon engueulade avec mon père, je dis des choses que je ne pensais pas, j'avouais le détester, ce qui était faux, lui continuait d'essayer de me dissuader ...
Mon frère se trouvait dans la pièce à côté, je pouvais entendre ses pleurs au son de notre dispute. Lorsque la dispute fut finie, je sortis et je partis avec la ferme intention de ne jamais revenir ...
Après quelques heures de marche, je me rendais compte de mon erreur, je repensais aux derniers mots que j'avais prononcés, ils furent la raison de mon retour, je décidais de retourner et de dire à mon père qu'à mes 15 ans je partirais, lui laissant 3 ans pour s'y préparer ...
Presque arrivé cher moi, je pouvais voir d'ici ma maison qui se trouvait encore loin, après quelques minutes d'observation, je vis quelque chose d'étrange, je commençais à courir pour m'approcher, une fine fumée noire s'échappait de ma maison, craignant le pire j'ai continué à courir. Arrivé sur les lieux, je me suis précipité à l'intérieur, décidé de voir ce qu'il se passait, mais une fois rentré dans la maison, ce que j'y ai vu me traumatisa, une image qu'un enfant de 12 ans ne devrait jamais voir. J'ai vu, ma mère allongée, vide de vie, du sang ruisselait encore sur sa robe, mon père, la gorge arrachée par une arme, était contre le mur avec les vêtements rouges de son sang. Ma mère à côté de lui était à terre, la main tendue en direction de quelque chose. En regardant cette direction, je vis, mon frère pendu par les mains, attaché à l'une des grosses poutres de notre maison, éventré, je pouvais voir d'où je me trouvais, ses viscères, ses tripes et ses entrailles me donnant ainsi une envie de vomir. Je me demandais pourquoi, nous qui n'avions rien fait ! Mais la maison continuait à brûler et j'ai été obligé d'en sortir laissant ma famille sans vie à l'intérieur ... En sortant je vis 3 hommes recouverts de sang, ils me virent à leurs tours et l'un d'eux sourit, montrant aux autres qu'il en restait un et qu'il n'avait pas encore tué toute la famille, je courus dans leur direction pour les frapper et leur faire payer mais j'étais bien trop jeune et inexpérimenté pour faire quoi que ce soit ... l'un m'attrapa et m'avoua qu'ils étaient des ninjas déserteurs et qu'aux lieux de me tuer j'allais avoir l'honneur de devenir esclave, me dit il en rigolant et sans que je ne puisse rien faire il m'assomma ...
Chapitre 2 : 3 ans de souffrances
Lorsque je me suis réveillé, j'étais attaché à l'arrière d'une carriole, lorsque j'ai retrouvé mes esprits, j'ai tenté de me débattre espérant pouvoir briser ces liens qui empêchaient toute fuite... La carriole s'arrêta et l'un des 3 hommes que j'avais vue avant se mit devant moi, plutôt grand, il avait des cheveux bruns, salit par un long voyage, des vêtements larges et des armes ninja autour de la taille. Il me regardait et commençait à me poser toutes sortes de questions, ce que je savais faire et lorsque je ne répondais pas en l'envoyant bouler il me frappait. Je finis donc par répondre à ses questions, comme quoi, je savais m'occuper d'un enfant, que je pouvais légèrement chasser, cultiver, faire à manger, que des choses utiles pour un esclave ... Ce qui commençait à m'inquiéter ...
Puis il fit un sourire me montrant que j'allais pouvoir leur rapporter des sous, ce qui ne calma pas ma peur de ce que j'allais devenir... Quelques heures plus tard, on s'arrêta, nous étions arrivés dans un village très petit, où toutes les personnes s'y trouvant faisaient peur, on aurait dit qu'ils cachaient tous des démons en eux... L'homme de tout à l'heure me fit descendre et m'emmena dans une ruelle sombre et il resta à côté de moi. Je vis l'un des autres hommes se diriger vers quelqu'un, un homme bien habillé, montrant sa richesse et sa royauté... L'homme tendit une bourse avec de l'argent dedans à l'homme qui m'avait enlevé, celui si se retourna et fit un signe de tête à celui qui me surveillait, l'homme à mes côtés me prit par le bras et m'amena à l'homme, qui apparemment m'avait acheté...
Et c’est comme ça que je devins esclave pendant plus d’un an et demi de l'homme donc je mis plus de 6 mois à connaitre le nom qui était Monsieur Lin Dohu qui m'avait acheté autrefois. Après cette période, celui si me revendit à quelqu'un d'autre et c'est comme ça que je commençai à vaguer de maître en maître d’abord Lin Dohu vint ensuite Sin Jian Koruo et pour finir Maître Shiro Shohiro, esclave de l'un esclave de l'autre, à chaque maître de nouvelles cicatrices apparaissaient, de nouvelles blessures faisaient surfaces. Ces noms sont toujours restés dans ma mémoire…
De temps en temps si j'avais de la chance j'atterrissais dans une famille où il y avait quelqu'un qui avait de la pitié pour moi et qui me nourrissait, ou me soignait, mais ça ne durait que peu de temps, à chaque nouveau maître j'espérais voir quelqu'un prendre pitié. J'étais au point de supplier que l'on me prenne en pitié...
Chapitre 3 : Un oubli, une chance.
Alors que ça faisait maintenant 3 ans que j'étais esclave ici et là, je ne saurais pas décrire le bonheur, ni même me rappeler, de celui que j'avais autrefois. Même l'image de cette vue du haut du chêne me fit enlever par les horreurs que j'avais vu pendant toutes ces années... Tout rêve d'évasion, de liberté, ou de bonheur m'étais interdit et impossible. J'en étais arrivé au point de vouloir mourir plutôt que continuer de servir ces pourrit qui ne me voyaient guère plus qu'une bête, bonne à abattre à tout geste suspect...
Un jour alors que j'étais censé être livré à un nouveau maître, je ne sais pas pourquoi, mais ce jour j'ai eu une lueur d'espoir, une sensation, quelque chose qui me faisait penser que je pouvais encore espérer en avoir fini avec tout ça ! Mais cette impression disparue bien vite lorsque les premiers coups vinrent des hommes qui me transportaient ... Il était temps que j'arrête de me faire des illusions ! J'avais compris, même à mon âge, que la pire chose que l'on peut faire à un homme condamné, c'est de lui donner de l'espoir ! A chaque espoir, une déception qui devenait de plus en plus dure, frôlant l'insurmontable !
Une fois arrivé à mon nouveau maître celui si me frappa dès ma venu, il justifiait son acte par le fait qu'il fallait que je comprenne dès le début qui était le maître et qui l'esclave, pire qu'un chien qu'on dresse ... J'exécutai pendant plusieurs jours ses ordres, le fait de me regarder me faisait peur, mon visage n'avait plus que les traits de mes os, mon corps prenait la forme de mes cicatrices, mes jambes tremblaient tellement le supplice de tenir mon corps, aussi maigre soit-il debout était un fardeau...
Ça faisait maintenant plus de quelques semaines que j'étais ici ... J'ai eu le malheur de me rebeller contre mon maître celui si étant particulièrement violent, ayant tenté de m'enfuir, il me corrigea sévèrement, j'ai souffert pour ça ... D'ailleurs ne me considérant pas assez obéissant il me revendit à un prix médiocre ... Encore une fois...
Mais lors du trajet quelque chose semblait mauvais, lorsque j'ai entendu les chevaux s'emballer et commencer à courir tendit que les hommes me transportant s'efforçaient d'essayer de calmer les chevaux et d'injurier envers des bandits, apparemment plusieurs bandits nous sont tombés dessus avec l'intention de nous voler, comme si la situation n'était pas assez merdique ... Puis j'ai senti la carriole commencer à se retourner, étant attaché je ne pouvais rien faire et dans la chute ma tête tapa violemment contre le sol, me faisant perdre connaissance. Les bandits voyant mon état me laissèrent là après avoir pillé ce que la carriole contenait ...
Voilà c'est maintenant que mon histoire débute, le corps parsemé de blessure et la mémoire envolé, je ne me souviens ni de qui je suis, si de mon passer, ni de mes parents, ma vie à présent commence maintenant ...
Chapitre 4 : Un éveil perdu
Cela faisait maintenant plusieurs heures que Yuri c'était évanouit, lorsqu'il se réveilla il se trouvait sous une carriole accidentée, parcourut par une pluie dégoulinant et finissant son ruissellement sur le visage de Yuri. Lorsqu'il regarda ses mains, c'est comme s'il les voyait pour la première fois, tout lui paraissait étrange et inconnu, même son corps qui, d'après son apparence avait vécu tant de choses était pour lui étranger.
La chose qu'il remarqua rapidement c'est qu'apparemment, il était enchaîné, mais ces liens sont maintenant rompus. Après quelques minutes, Yuri est parvenu à se mouvoir pour sortir de la carriole accidentée. Une fois debout, il regarda autour de lui, il se trouvait sur une petite route, visiblement peu fréquentée. Il pleuvait beaucoup, les nuages cachaient tellement le ciel qu'on ne pouvait distinguer le jour de la nuit, Yuri ne savait pas quelle heure était-il, encore moins où il se trouvait...
Alors, il commença à marcher et marcher, jusqu'à espéré trouver quelque chose. Tout en marchant une question ne pouvait sortir de sa tête
« Mais qui suis-je ? »
Il ne savait pas ce qui lui était arrivé, il avait oublié tout souvenir, rien même son nom l'échappait, d'où viennent ces blessures, d'où venait-il, que des questions sans réponses...
Il y avait beaucoup de brouillard, Yuri marchait en aveugle, suivant la route avec l'espoir de trouver du réconfort et des réponses. Lorsqu'il se regardait la première chose qu'il pensa de lui n'était guère réjouissante, enchaîné et souffrant il ne pouvait être qu'un prisonnier, un simple pitoyable voleur, ou encore un esclave, mais cela encore, il ne pouvait y répondre.
Après avoir marché pendant plusieurs heures sous la pluie, il finit par apercevoir quelque chose, au milieu d'une brume épaisse, il semblait apercevoir un mur, un grand mur, visiblement celui si devait cacher un village, c'était peut-être sa chance de pouvoir espérer survivre. Mais la douleur de ses blessures et la fatigue des longes heures de marche l'avaient mit à bout, marché était un supplice, mais ce village serait peut-être sa libération !
Une fois arrivé à une vingtaine de mètres du mur, il commençait à sentir ses jambes faiblir, lorsqu'une personne à côté de la porte sous un petit abri le vit, la personne s'approcha, jusqu'à arriver au niveau de Yuri, celui si fatigué, commença à s'évanouir et tomber en ne lâchant que ces quelques mots :
« Dites-moi qui je suis... »