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| [Mission D] - Nous deux, c'est pour la vie ! | |
| | Sujet: [Mission D] - Nous deux, c'est pour la vie ! Lun 14 Fév - 22:52 | |
| Seiki venait de passer les deux premières heures de sa journée à faire la file avec des collègue au centre de mission. En effet, ne sachant pas quoi faire de sa journée, elle avait décidé de la pimenté en exécutant, pour le village, une petite mission D. Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'elle allait devoir trouvé une amie qui voudrait bien la faire avec elle. Il était en effet conseiller d'exécuter cette mission à deux pour facilité la vie aux shinobis engagé.
Le but de la mission était simple, les shinobis qui avait accepté cette mission devait jouer le rôle de conseiller matrimoniale et allait devoir convaincre les deux parties que la séparation n'était pas la meilleure des solutions. Bien que la rupture ne se soit pas faite d'un commun accord. Non, la décision avait été prise en grande partie par le côté féminin de ce couple typique.
[Seiki] – À qui je pourrais bien demander...
Se questionna l'Eisei. Elle connaissait bien peu de gens dans le village qui pourrait être intéresser. Bien entendu, elle eut une pensée pour son amie Ayame, mais connaissant le caractère électrice de celle-ci, elle n'était peut-être pas la meilleure des personnes. Elle l'imaginait très bien utiliser les bonnes vieilles méthodes pour convaincre quelqu'un. À coup d'électrochoque. Non, définitivement, ce n'était pas la meilleure idée.
La seconde personne qu'elle pourrait bien aller voir, c'était Etsuko, mais elle n'était pas certaine que celle-ci accepterait ce genre de mission. Bon, après tout, qu'avait-elle à perdre ? Une heure dans la journée ? Cette mission n'avait pas de limite, cela prendra le temps que cela devra prendre. En plus, elle prévoyait retournée ne mission hors du village avec Etsuko. Elle pourrait très facilement lui en glisser un mot à la fin de cette mission.
***
Résament, Seiki avait croisé Etsuko qui sortait de sa chambre. Elle en avait profiter pour noter le numéro. Une fois, elle avait voulu lui demander quelque chose d'assez important, mais elle ne savait pas où son amie vivait. Résultat, Etsuko ne saura jamais ce que Seiki voulait lui dire... puisque celle-ci avait oublié ce qu'elle ne devait absolument pas oublié... la belle affaire.
Un léger « toc, toc, toc » se fit entendre lorsque Seiki frappa à la porte de la chambre de son amie. Elle espérait qu'au moment où elle l'avait vu sortir, elle ne quittait pas la chambre d'une de ses amies à elle. La honte qu'elle aurait. Comme toutes les actions entraînent des réactions, la réponse au cognement ne se fit pas attendre. Etsuko vint ouvrir la porte.
Soulagé de ne pas être mise dans l'embarras, Seiki échappa un léger soupir accompagné d'un petit sourire.
[Etsuko] – Tiens Seiki, comment ça va ?
[Seiki] – Deux chose, une mission et une affirmation... mais...
Seiki devenait rouge de gêne
[Etsuko] – Mais ?
[Seiki] – Mais j'ai oubliée l'affirmation...
[Etsuko] – Bravo... Et la mission ?
Seiki sortie de ses poches l'ordre de mission que lui avait remis la secrétaire. Elle le présenta à son amie
[Seiki] – J'ai besoin de quelqu'un pour une mission visant à réconcilier un couple et je voulais savoir si tu voulais bien m'aider. |
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| Sujet: Re: [Mission D] - Nous deux, c'est pour la vie ! Sam 19 Fév - 3:58 | |
| Chapitre 2 : Grandir... Partie 5 : Mais pas trop quand même... Etsuko - Réconcilier un couple ? On fait appel à des shinobis pour ça ? Seiki se gratouilla la tête tout en répondant, l'air un peu gênée : Seiki - Bah, si des gens riches peuvent se permettre d'engager deux shinobis pour une tâche comme ça, pourquoi pas. Après tout, c'est pas pire que de retrouver un chat ou de placarder des affiches en ville, tu ne crois pas ?Etsuko - C'est vrai que vu comme ça... Et puis j'ai pas grand chose à faire aujourd'hui. Attends que j'attrape mon manteau et j'arrive. Une fois chose faite, je vérouillai la porte de mon appartement, et le débriefing commença autour de notre fameuse mission capitale de la journée. Nous décidâmes de nous poser dans un petit café non loin de la place du marché aux fleurs, dans lequel on trouvait le meilleur thé de la ville. Autour d'une tasse fumante et de quelques viennoiseries, nous discutâmes rapidement des détails.Seiki - Alors, le monsieur s'appelle Tetsushi Yamada, La dame s'appelle Kaede Konda. Ils étaient ensemble depuis cinq ans, mais il y a quelques mois, Kaede l'a laissé tomber pour un autre.Je terminai une bouchée d'un pain de sucre avant de ponctuer :Etsuko - Jusqu'ici, c'est une histoire banale. Seiki - Attends attends, voici la meilleure : notre couple a 80 ans. Et la nouvelle conquête de dame Kaede a 40 ans.Je faillis m'étouffer avec la bouchée suivante, manquant de la propulser en pleine tête à ma partenaire de mission qui ne méritait clairement pas ça.Etsuko - Euh, tu peux répéter ? Seiki - Oui oui, 80 piges... Et ils ont encore des histoires de coeur, si c'est pas mignon ça... Bref, j'ai déjà pu parler à notre commanditaire, Tetsushi, qui m'a décrit un peu mieux la situation. Lui et Kaede sont veufs, et avaient décidé il y a quelques années de se trouver un nouveau partenaire pour finir leur vie ensemble. Mais il y a trois mois, Kaede l'a laissé tomber pour un certain Anko Samachi. Elle lui a pretexté de vagues raisons, et a repris sa vie avec lui comme si de rien n'était. Tetsushi suspecte que cet homme serait louche, et chercherait à s'emparer de la fortune de Dame Kaede, qui n'a plus tellement de famille proche et dispose encore d'une somme rondelette. En gros, il va falloir enquêter sur cet Anko, et discuter avec Dame Kaede, et puis aider Tetsushi à se présenter sous son meilleur jour pour la reconquérir. Tu vois, ça va être du boulot.Etsuko - Je vois oui. Finalement, on ne sera pas trop d'être deux pour s'occuper de tout ça. Comment tu veux qu'on se partage les tâches ? Seiki - Je sais pas, qu'est-ce que tu préfères ? Je réfléchis un instant, mais mes préférences étaient déjà clairement marquées dans ma tête.Etsuko - J'ai pas spécialement envie de jouer les conseillères matrimoniales. Tu me laisses l'affreux jojo ?Seiki - Ca marche !Première étape, la maison de Dame Kaede. Elle n'était pas loin, un peu plus au Sud dans un quartier résidentiel plutôt coquet, aux longues allées ornées de tilleuls en fleurs, qui honoraient notre passage d'une odeur fraîche, entêtante, et sincèrement agréable. Le prochain portail était le bon, en fer forgé, travaillé, sculpté de la plus belle manière qui soit. Derrière, une petite maison en bois et pierres, simple d'apparence, mais qui respirait l'harmonie et le travail bien fait. On dit qu'une maison ressemble à son propriétaire. Si tel était le cas, alors nous allions rencontrer une personne belle à tous égards. Du moins, c'est ce que j'espérais, car ça m'aurait clairement embêtée d'aider ce vieux monsieur à reconquérir une pimbêche rabougrie et plein de plis. Alors que nous allions sonner à la cloche, nous aperçûmes une silhouette sortir de la maison et se diriger vers nous. Trop occupé à regarder la porte qu'il venait de franchir, il ne nous vit pas, et j'en profitai pour entamer un repli rapide. Je tirai Seiki par la manche et nous continuâmes au pas de course le long de l'allée, avant de nous cacher au coin d'une ruelle non loin qui bifurquait sur la droite. La silhouette sortit, et prit la direction du centre ville, d'où nous venions.Etsuko - Je crois qu'il est temps de se séparer. On se retrouve à 18 heures au café de ce matin ? Seiki - Pas de soucis. Fais attention à toi.Par pure précaution, j'aurais pu lancer un Henge afin de camoufler mon apparence, mais je me ravisai, évitant de gaspiller mon énergie, et sachant que le monsieur ne me connaissait certainement pas, il n'aurait aucune raison de se méfier de moi. L'idée était simplement de le suivre afin de voir s'il n'y avait rien de louche à déceler de son côté. S'il avait quoi que ce soit à se reprocher, cela pourrait servir d'argument afin de le discréditer auprès de Dame Kaede et donc de nous faciliter la tâche. Je lui laissai une cinquantaine de mètres d'avance, et je partis sur la route à mon tour. Que la filature commence...
Dernière édition par Etsuko Toshiya le Dim 20 Mar - 1:25, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: [Mission D] - Nous deux, c'est pour la vie ! Lun 28 Fév - 19:26 | |
| Bon, comment vais-je faire pour rendre un vieillard, une personne qui a presque passé date, séduisant... La chose n'allait vraiment pas être facile... Oh cela non !
L'appartement loué par Tetsushi n'était pas très loin de la maison de Dame Kaede, sans doute avait-il voulu rester le plus près possible de la personne avec qui il voulait finir ses vieux jours, et nous devons l'avouer, ils ne leur en restaient pas des million. En plus, Tetsushi avait vendu sont ancienne maison pour aller vivre dans celle de Dame Kaede, vu que celle-ci était plus joviale, plus jolie et surtout, plus grande. Perdre Dame Kaede, c'est perdre ses vieux jours et une maison qui ne coutait rien... Je trouvais que c'était un peu de l'altruisme intéressé. Enfin, qui étais-je pour remettre des choix de quelqu'un en question ?
L'appartement était au sixième, situé à deux coin de rue de la maison de Dame Kaede... C'était un autre monde. La frontière entre richesse et pauvreté est si mince... que je pourrais même sauter comme une conne d'un bord à l'autre en criant : « Pauvre, riche, pauvre, riche ». Dame Kaede vivait dans une maison super belle et deux rue plus loin, c'était la misère... En même temps, cela devait influencer à la baise le prix des maisons. Quand je dis pauvre, je ne parle pas des gens vivant dans la rue avec comme seul moyen de revenu leur tasse loin de là, mais disons que ce n'est pas les petit un et demi qui manque... surtout que si vous voulez mon avis, je retirais le un du un et demi...
[Seiki] – Tetsushi, c'est encore moi !
Le vieux m'avait demandé de crier lorsque je voulais le voir venir. Il m'avait dit, et j'avais pu le constater, qu'il entendait très mal et que le « toc toc » était trop étouffer aussi fort soit-il. Ensuite il a poursuivi avec un truc de voix de jeune fille et tout ce qu'on mon grand-père, un peu sénile, disait toujours. Je n'y avais pas vraiment porté attention
[Tetsushi] – Entre, entre, que fais-tu ici ?
Et il souffrait de trouble de mémoire en plus... c'est lui même qui m'avait demander de revenir ou d'envoyer mon amie, une fois celle-ci trouver, pour entamer la transformation... Génial
[Seiki] – Tetsushi-sama, c'est vous-même qui vouliez que je revienne pour entamer, et selon vos mots, « l'opération séduction ».
Un sourire dépourvu de dent apparu...
[Tetsushi] – Oh mais non, c'est l'opération séduction IV
J'avais peur de demander la raison pourquoi est-ce que c'était la quatrième... La curiosité l'emporta
[Seiki] – Pourquoi quatre ?
Le sourire s'accentua, j'avais le regard fixé sur ses gencives sans dents... je ne voulais jamais atteindre 80 ans, cela non.
[Tetsushi] – Le numéro I, pour ma femme, le numéro II pour mon amante, le numéro III pour la première fois ou j'ai rencontrer Kaede et le numero IV pour la reconquérir.
Pour l'amant... il avait dit cela avec tellement de fierté..
[Seiki] – Êtes-vous prêt à commencer ?
[Tetsushi] – Oh mais oui, quand vous voulez |
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| Sujet: Re: [Mission D] - Nous deux, c'est pour la vie ! Mer 9 Mar - 21:58 | |
| - Citation :
- Demande de validation de la technique : Kawarimi - Permutation
L'exercice de la filature me semblait un jeu passionnant. Courir à gauche à droite, comme une anguille, repérer les coins sombres, se faire toute petite, disparaître et fuir du regard des autres, surtout de celui que l'on file, voilà de quoi vous éprouver des sensations particulièrement intenses. Car au delà des possibilités de se faire repérer par notre cible, s'ajoute cette paranoïa interne, que tout le monde a pu subir une fois dans sa vie, qui vous prend à la gorge parfois sans vous prévenir et vous chuchotte soudainement à l'oreillle " Attention, il t'a vu ! Peut être pas, mais peut être que si, et si c'était le cas ? Comment feras-tu, petite idiote ? Attention encore ! Il s'est retourné, fais gaffe !" et vous fait faire des bonds d'adrénaline dignes d'un grand huit émotionnel sans égal. Alors que dans la réalité, à tout bien y revoir la scène, rien de tel ne s'était passé, notre coeur soudain batla chamade, à deux-cents à l'heure il rebondit sur les parois de notre torse, petite balle rebondissante stimulée par l'aléatoire, sans relâche. Il ne reste qu'à se calmer, de retrouver sa sérénite, reprendre ses esprits, et continuer coûte que coûte à observer cet homme au loin qui est peut être la clé de la mission que l'on poursuit en cet instant même.
Ce jeu, donc, m'amena à visiter une bonne partie du village. Depuis le quartier chic du parc Yumekuteka, nous remontâmes les allées marchandes et les ruelles du centre ville, bifurquâmes un nombre de fois si élevé qu'au bout d'une trentaine de minutes, je ne savais plus où j'étais. En prime, il ne me semblait pas être déjà venue dans ce quartier, à la périphérie-Est de l'Asakura, l'un des plus pauvres de la ville. J'avais pu profiter des allées joyeuses emplies de restaurants et de bars du début du quartier, mais je ne m'étais jamais rendue aussi profondément. Et si l'ambiance de la première zone n'était somme toute pas différente des autres quartiers, celle des bas fonds puait la misère et les mauvaises intentions. J'appris bien plus tard la dure réalité de tout village caché ninja, le destin de ces shinobis râtés réduits à de menues tâches mal rémunérées, ou bien de ces ninjas blessés et incapables de reprendre un travail, devenus simples mendiants alors que quelques années auparavant, un joli destin les attendait. Aujourd'hui, je n'étais que choquée de tant de pauvreté, et je me sentis soudainement bien seule dans un tel univers. Pire, ce contraste ne faisait qu'accentuer ma présence, et par extension, mes possibilités d'être repérée. Je redoublai donc de vigilance, laissant un écart un peu plus grand, qui faillit causer ma perte. Je n'aperçus ma cible rentrer dans une échoppe qu'au dernier moment. Si j'avais laissé quelques mètres de plus, c'en aurait été fini de la petite virée top secrête dans les rues de Kumo. J'arrivai devant le magasin, et pus en lire les spécialités : le prêt sur gages. On y vendait des choses plus ou moins précieuses contre une somme ridicule d'argent, et si l'on ne remboursait pas à temps, on perdait l'objet qui appartenait alors au gérant de la boutique. Qu'est-ce que ce cher Samashi-sama pouvait bien avoir à faire ici ? Il fallait que j'en aie le coeur net, aussi, un petit Henge de circonstance s'imposa à mon esprit. Je laissai passer deux trois mecs louches dans la rue et décidai de m'inspirer d'eux pour paraître aux couleurs locales. Autrement dit, bien plus corpulente, assez mal lavée, aux vêtements sales bien que corrects, cheveux gras, mine morose sans en faire trop. Je poussai la porte du prêteur où je retrouvai Anko Samashi à quelques mètres, au comptoir, un magnifique collier en argent et rubis dans les mains. Faisant mine de m'intéresser aux babioles posées sur une étagère non loin, j'espionnai la discussion :
Anko Samashi : Combien tu peux m'en donner ?
Prêteur sur gages - Mmmm, voyons voir ces pierres...
L'homme sortit un petit cylindre qui lui servit de loupe et scruta ce que je considérais comme des rubis, à juste titre.
Prêteur sur gages - Eh bien, tu t'es surpassé cette fois, ce bijou est une petite merveille, haha !
Anko avait l'air fier de lui. Il ricana d'un air débile et lui répondit :
Anko Samashi : Et t'as encore rien vu, la vieille en a des tas comme ça. J'ai trouvé un nouveau filon ! Hé mais ! Eeeeeeeh !
Bingo ! Je venais de lui chiper des mains le fameux collier, et partit d'une traite en direction de la sortie. Le temps de réaction d'Anko me laissa un battement suffisant pour commencer la course poursuite dans de bonnes conditions. Je courais plus vite que lui, ce qui me laissait normalement un avantage considérable. Avantage que j'aurais conservé si je savais vers où je courais. Après trois tours de pâté de maison à un rythme effréné, et deux culs de sac pour lesquels j'ai dû faire demi tour, Anko n'était plus qu'à quelques mètres de moi. Il fallut que je prenne un nouveau cul de sac vers l'arrière boutique d'une poissonerie coincée entre deux énormes bâtiments pour qu'il me bloque. Dix mètres derrière moi, un énorme mur se dressait et je n'avais clairement pas le temps de commencer une escalade. J'aurais pu me débarasser sans problèmes de l'intrus mais je ne voulais pas engager quoi que ce soit de violent dans un village militaire composé à moitié minimum de shinobis ou d'anciennes personnes ayant eu ce titre. En outre, utiliser la violence doit être une nécessité, et non une solution de facilité. Par contre, user de ses compétences en tant que ninja me paraissait une bonne idée, ainsi qu'un bon moyen de s'exercer.
Anko Samashi : Tu vas voir, sale petite voleuse !
Il se mit à courir vers moi à toute vitesse. Je décidai de faire de même en direction du mur. Arrivé à sa hauteur, je pris une impulsion sur le sol et bondis dans les airs tout en récitant l'incantation que j'avais apprise la veille sans toutefois avoir eu le temps de m'exercer. Le Kawarimi, la technique de permutation, un jeu d'enfant pour tout aspirant ayant fait ses classes correctement, mais pas si évident pour un disciple assassin n'ayant découvert la manipulation du chakra que récemment. Je créeai le lien avec une poubelle non loin qui jouxtait la porte de la poissonnerie et décidai de tenter ma chance. En un éclair, je me permutai avec le conteneur d'ordures qui retombait maintenant allégrement sur la face écoeurée de mon poursuivant malheureux. Il n'avait qu'à pas voler les petites vieilles, c'était bien fait pour lui ! J'en profitai pour détaler et rejoindre au plus vite Seiki chez Dame Kaede afin de mettre un terme à cette mission plus vite que je ne le pensais. Il me suffirait de présenter le collier et Seiki-chan n'aurait plus qu'à conclure le discours en faisant venir Tetsushi-san afin qu'il lui redéclare sa flamme. Le plan était parfait, ne restait plus qu'à l'exécuter... |
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| Sujet: Re: [Mission D] - Nous deux, c'est pour la vie ! Mer 16 Mar - 1:53 | |
| Pourquoi avais-je laisser Etsuko prendre en filature l'autre enflure ? J'aurai tellement du prendre sa place, je n'avais pas tellement le profil de la fille qui s'occupe de l'apparence d'un homme déjà trop vieux pour lui demander son âge... Tellement cela n'aurait pas d'importance.[Seiki] – Tetsushi-Sama, vous y arriver ?Parfois je me demandais d'où venait les ordres des missions. Contrairement au C, les D étaient nettement moins intéressante et surtout... surtout beaucoup plus ridicule. En temps normal, je l'aurais aidé sans sourcillié, mais les choses étaient un peu différente. En plus d'être battu à la course par une tortue, il ne manquait pas une occasion pour me draguer... et j'ai même sentie ses mains sur mes fesses... vous ne pouvez même pas imaginer à quel point c'était désagréable, mais surtout... surtout à quel point j'étais dégouté. [Tetsushi] – Encore quelques minutes, j'ai un problème avec ma ceinture...Quelques minutes pour une ceinture ?[Tetsushi] – Tu ne veux pas venir m'aiderYerk, Yerk, Yerk. J'étais profondément dégoutée et en plus, je l'avais vu venir.[Seiki] – Non merci, je peux m'en passer Juste d'imaginer l'inimaginable et j'avais envie de vomir... je ne voulais même pas m'approcher de cet homme tant que son pantalon n'était pas correctement attaché et que tous les dangers de déculotté – volontaire ou non – étaient écartés
Une fois la ceinture correctement attaché, Tetsushi sortie tranquillement de sa chambre. Il était vêtu d'un beau complet... brun – le seul qu'il avait – avec des souliers renfermé de la même couleur. Une chemise blanche sans la moindre trace de pli démontrait la classe qu'avait Tetsushi dans ses plus jeunes âges. Celui-ci avait opté pour un noeud papillon et non une crave puisqu'il savait que Dame Kaede avait horreur des cravates. Une jolie boucle de ceinture en cuir véritable retenait le pantalon de Tetsushi. Cette ceinture était orné d'une boucle d'or sur laquelle était inscrite le nom de son propriétaire. Sans doute un cadeau de départ d'un ancien emploi. Niveau physique, Tetsushi était prêt à ravoir Dame Kaede.***
À notre arrivé, Etsuko n'était pas encore là. Sans doute avait-elle rencontré quelques problèmes avec l'amant de Dame Kaede ? D'ailleurs, elle ne nous avait opposé aucune objection à ce que Tetsushi rentre chez lui. Sans doute aimait-elle le voir arriver dans sa plus belle tenu du dimanche avec un bouquet de fleur - volé sur le terrain du voisin – à la main. Elle nous avait fait nous asseoir dans le salon pendant qu'elle allait préparer le thé qu'avait apporté Tetsushi, à ma demande. De son nom : « Les concubines bleus de l'empereur ». Un thé aussi bon glacé que chaud et qui faisait partie des préférés de la dame que voulait reconquérir Tetsushi – au prix, il devait être très bon -.
Elle revient huit minutes plus tard – ce qui était le temps optimale pour que le thé soit parfaitement préparer - et elle nous servit une tasse. L'eau était à 80 degré Celsius. La température idéale pour le porter à nos lèvre et nous délecter de son goût. Chose que nous fîmes. [Tetsushi] – Alors, où il est ton voleur ?Les quelques mots que venait de prononcer Tetsushi vinrent briser le moment parfait qui s'était installé. Pourtant, je l'avais prévenu de ne pas faire d'allusion à l'amant de dame Kaede et encore moins de cette façon.[Kaede] – Pardons ? Oulà, le teint, pourtant si pâle l'instant d'avant, de dame Kaede avait prit une jolie couleur écarlate...[Tetsushi] – Tu t'es enfin débarrasser de l'autre tâche La tasse que tenait dame Kaede commençait à trembler. Elle avait le même caractère qu'Ayame et il m'était très facile d'imaginer la suite des événements, surtout si Tetsushi continuait ainsi[Kaede] – L'autre tâche comme tu dis... est un jeune homme charment[Tetsushi] – Plus ils sont beau, plus ils sont conIl était temps que j'intervienne.[Seiki] – Tetsushi, ça suffidis-je d'un ton ferme. Seulement, il était trop tard Kaede balança sa tasse à Tetsus. L'objet alla fracasser le carreau de la fenêtre derrière les sofas avant de se briser sur l'herbe devant l'entré |
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| Sujet: Re: [Mission D] - Nous deux, c'est pour la vie ! Jeu 17 Mar - 14:12 | |
| J'attrapai la tasse avant qu'elle ne tombe dans l'herbe, et manquai par la même occasion de me brûler les doigts à cause du thé branlebâlé dans le mouvement qui restait au fond. Me maudissant deux trois fois pour être aussi stupide parfois, je me redressai et parlai à travers la vitre brisée. Etsuko -Non, Seiki, il n'a pas tord.
Apparemment je fis peur à Dame Kaede qui me montra des yeux ronds comme des ballons à l'écoute de ma voix. Elle se leva d'un bond et rétorqua aussitôt :
Kaede - Qui êtes vous pour dire de telles choses ?
Je passai la porte d'entrée qui n'était pas fermée à clef et me rapprochai de Kaede-san pour lui redonner sa tasse en un seul morceau, tout en m'inclinant légèrement.
Etsuko -Je me nomme Etsuko. Je suis la coéquipière de Seiki-chan et j'ai quelque chose à vous montrer.
Je sortis le collier de rubis de ma poche.
Kaede - Mais, c'est mon collier ? Vous êtes venues pour me voler c'est ça hein ?
D'un air blasé par tant de mauvaise foi, je faillis envoyer valser cette mémé récalcitrante, mais je pris quand même la peine d'expliquer la situation.
Etsuko -Mais non... Je l'ai récupéré à un magasin de prêt sur gages.
Kaede me regarda longuement, l'air perplexe, puis s'assit sur le sofa.
Kaede - Que dites-vous ? Je ne comprends pas.
Je m'assis également sur un fauteuil proche, et tendis le collier à mon interlocutrice.
Etsuko -Il était sur le point d'être vendu par un certain Anko Samachi. Vous le connaissez je suppose.
Kaede-san paraissait pour le moins bouleversée. Je la compris, après tout, je venais de lui annoncer que son nouvel amant l'avait utilisée pour obtenir de l'argent, et que finalement son amour n'était pas réel. Qui aurait pu réagir positivement à de telles accusations ?
Kaede - Je ne vous crois pas, c'est un coup monté !
Elle se leva et courut en direction de sa chambre, dont elle referma la porte coulissante. Nier la vérité est toujours plus simple que de l'affronter. Mais je savais qu'au fond d'elle même, elle avait compris la réalité de la situation. C'était juste tellement dur de l'assumer devant nous qu'elle avait préféré croire à la thèse du coup monté. Je fixai Seiki d'un air amusé, et hochai la tête à son initiative.
Seiki - Tetsushi-san, je crois que c'est le moment. Rejoignez-la dans sa chambre, et montrez-lui comme vous tenez à elle, et comme tout l'or du monde importe peu pour vous.
N'importe qui aurait pu deviner la pirouette émotionnelle que notre commanditaire éprouvait en ce moment. Il suffisait de voir ses joues rougir à l'écarlate, ses mains trembler et son regard vitreux chercher un point d'attache sans toutefois y parvenir. Seiki se leva, l'attrapa par les épaules, et remit en place le Kimono du vieil homme, tout en époussetant ses épaules, puis termina par deux petites bafouilles sur les tempes pour le réveiller.
Seiki - Allez hop, allez-y monsieur le gentleman.
Tetsushi - Merci à vous deux. Vous avez raison, j'y vais.
Par pure politesse, nous attendîmes cinq minutes pour nous assurer que tout irait bien, et ne le voyant pas, nous comprîmes que la mission était terminé, dans un petit sourire amusé que nous partageâmes en prenant la porte de sortie. Enfin, pas tout à fait, car cet escroc d'Anko avait osé revenir chez Kaede san, et nous nous trouvâmes nez à nez en l'espace de quelques secondes. Je ne lui laissai même pas le temps d'hurler la moindre obscénité. Une petite baleyette aux chevilles, puis un appui sur son torse et l'affreux jojo se débattait maintenant par terre. Pour éviter de déranger les tourtereaux à l'intérieur, je plaçai ma main sur sa bouche, et lui expliquai les choses très clairement.
Etsuko -Qu'on soit bien clair monsieur l'escroc, c'est la dernière fois que tu traverses ce portail. Quand je vais te lâcher, tu vas détaler à toute vitesse, et t'assurer que tu ne t'approcheras plus jamais de cette maison et de ce couple. Si j'entends la moindre histoire à ton sujet, sois sur que je te retrouverai et que je sera beaucoup moins indulgente qu'aujourd'hui. Ai-je été claire ?
Je n'eus pour réponse qu'un hochement de tête, suivi d'un mfff, et de quelques gouttes de sueur. Je crois qu'il avait compris le message. Je le lâchai, lui mis un bon coup de pied au derrière et il détala comme un lapin. Seiki regarda la scène d'un air amusé.
Seiki - Et ta réputation d'assassin alors ?
Etsuko -Si tu veux te rassurer, je peux me rattraper sur toi. Yaaaaah
Seiki - Aie ! Arrête, pas les cheveux, ça fait mal !
Et c'est ainsi que l'agence matrimoniale de Kumo No Kuni ouvrit ses portes, et combla son seul et unique client de sa courte existence...
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| Sujet: Re: [Mission D] - Nous deux, c'est pour la vie ! | |
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