| Sujet: Maison de Seiki Naru Jeu 24 Fév - 3:53 | |
| Cela faisait maintenant deux jours que Seiki n'avait pas mise le nez à l'extérieur de sa chambre autre que pour répondre à ses besoins vitales. Lorsqu'elle le faisait, elle évitait de croiser son père où son frère qui commençait à s'inquiéter pour elle. Cela faisait maintenant deux jours qu'elle était revenu de sa mission avec Etsuko et cela faisait aussi deux jours qu'elle avait apprise la mort de Beniko ; assassiné par Soba. Elle ne s'en était toujours pas remise et était persuadé qu'elle aurait du agir autrement. Elle était encore jeune et avait beaucoup à apprendre.
Son frère, qui en avait assez de voir sa soeur déprimer de cette façon décida d'aller la voir et surtout, d'essayer de l'aider à sortir de cette mauvaise passe. Aussi, il s'approcha de la porte de la chambre à Seiki et cogna doucement, aucune réponse.
[Sorajiro] – Seiki, je peux entrer ?
Encore une fois, il ne reçu aucune réponse. Il réitéra en cognant un peu plus fort
[Sorajiro] – Seiki, laisse moi entré, je t'en pris
La seule réponse qu'il reçu de la part de Seiki fut un bruit étouffer en provenant de la chambre, un bruit à peine audible, mais facilement imaginable.
[Seiki] – Laisse moi tranquille
cria-t-elle au travers de son oreiller qui étouffa la quasi totalité de sa voix. Sorajiro, son frère, insista et cogna une autre fois.
[Sorajiro] – Aller Seiki, je m'inquiète, je veux te parler
Cette fois-ci, Seiki lança l'oreiller sur la porte, le même oreiller qui lui servait de silencieux l'instant d'avant. La même réponse, cette fois-ci plus audible retentis du fond de sa chambre. Sorajiro n'abandonna pas, mais cette fois-ci, il tourna la poignez et ouvrit la porte.
[Sorajiro] – Seiki...
Un second oreiller volla en direction de Sorajiro qui le reçu en plein figure. Ce geste était plus symbolique que dangereux. Elle n'avait pas même envie de parler, même si elle en avait besoin et cela, Sorajiro le savait, il avait lui aussi vécu une situation similaire.
[Sorajiro] – Seiki, vient t'assoir avec moi.
Lui dit-elle en lui tendant la main. Seiki était recroqueviller dans un coin entre le mur et un meuble, serrant contre elle un troisième oreiller.
[Seiki] – Je suis bien ici...
Quand elle ne criait pas, elle était à peine audible. Sa voix était atténué par les pleurs.
[Sorajiro] – Allez Seiki, fait ce que je te dis
Insista-t-il en approchant sa main d'elle. Main qu'elle repoussa violemment avec la sienne
[Seiki] – Pourquoi
Voir sa soeur réagir aussi fortement lui faisait mal au coeur. Bien que leur relation n'était pas la meilleur, il l'aimait quand même et savait que leur relation irai mieux un jour, quand elle sortira de l'adolescence. Il savait aussi que si elle ne passait pas au travers de cette crise, qu'il vaudrai mieux pour elle d'abandonner le métier de Shinobi et il savait aussi qu'elle avait une avenir la dedans et que cela serait du gashis.
[Sorajiro] – Pour ton bien Riri
Un noeud se forma dans la gorge de Seiki lorsqu'elle entendit son ancien surnom : « Riri ». La dernière fois où il l'avait appeler ainsi c'était à la mort de leur mère. C'était elle qui avait commencer à l'appeler ainsi, sur un coup de tête, et Sorajiro, voulant couper tout lien avec sa mère ne l'avait pas rappeler ainsi.
[Seiki] – Sorajiro...
De nouvelle larme coula sur le long des joues de Seiki. Tant de souvenir douloureux immergeaient. La mort de Beniko n'avait été que la goutte de trop.
[Sorajiro] – Allez, vient t'assoir
Cette fois-ci, Seiki accepta la main de son frère et se leva, l'oreiller toujours coller contre sa poitrine et tout humide par les pleurs.
[Seiki] – Sora... pourquoi est-ce que je m'en veut autant que ça... je n'aimais pourtant pas cette femme.
Sorajiro savait pertinemment pourquoi elle réagissait ainsi, mais il ne voulait pas le lui dire. Il fallait que sa soeur le trouve par elle-même, sinon il n'y aurait pas d'apprentissage dans sa situation. C'était justement l'évènement dont avait besoin Seiki pour se sortir de cette fabulation... continuité de l'égocentrisme intellectuelle.
[Sorajiro] – Qu'est-ce qui te fait mal dans sa mort ? Aide moi à comprendre ton état Seiki, je m'inquiète
Elle marcha en direction de son lit, là où son frère l'attendait. Elle s'affesa quelques minutes, couché sur le dos. Sa respiration était lente, les soupires fréquent. Elle était pensive
[Seiki] – Je n'ai rien vu venir...
Sorajiro tendit de nouveau la main à sa soeur. Main qui fut aussi tôt saisi. Elle se rassit quelques secondes avant de laisser tomber sa tête sur l'épaule droite de son frère lui serrant la main, comme si elle pouvait évacuer la douleur qu'elle ressentait de cette façon.
[Seiki] – Comme maman... je n'ai rien vu venir
Le coeur de Sorajiro battait de plus en plus vite. Si Seiki commençait à ressentir les effets du Deuil, lui, ne les avaient pas encore apprivoiser.
[Sorajiro] – Qui pleures-tu ? Maman où l'autre fille ?
Seiki ferma les yeux en tournant sa tête sur l'épaule de son frère. Son front était maintenant accoté sur sa clavicule. Il pouvait sentir les spasmes des pleures de sa soeur et son épaule devenant de plus en plus humide.
[Seiki] – Les deux...
Un moment de silence accompagna les dires de Seiki
[Seiki] – Pourquoi est-ce que je pleure Beniko... pourquoi est-ce que je pleure maman seulement maintenant... Pourquoi pas avant ?
Cela, Sorajiro avait le droit de lui dire et il n'allait pas laisser sa petite souffrir ainsi
[Sorajiro] – Tu pleures Beniko parce que tu es empathique Seiki et tu pleures maman parce que tu commences ton deuil...
Elle serra de plus en plus fort la main qu'elle tenait entres les siennes
[Seiki] – Pourquoi est-ce que ça fait aussi mal..
Sorajiro répondit en lui serra la main a son tour.
[Sorajiro] – Parce que sinon tu n'apprendrait rien
La pression se relâcha un peu, alors que les larmes de sa soeur renaissait
[Seiki] – Pourquoi maintenant...
[Sorajiro] – Parce que tu avais besoin d'un événement comme celui-ci pour tout explose. Riri, le monde n'est pas noir où blanc, encore moins rose. La mort est une chose tragique, c'est vrai, mais sert toi s'en pour avancer.
Seiki relâcha complètement la main de son frère et releva la tête. Elle n'avait plus la force de rester assise et se coucha sur le dos.
[Seiki] – Comment...
Sorajiro l'imita
[Sorajiro] – En changeant d'attitude Seiki. Je crois que tu es prête à entendre ce que moi et papa avons à te dire.
Le regard perdu dans le vide, elle ne répondit pas verbalement à son frère, mais se tourna vers lui.
[Sorajiro] – Tu es trop gentille Seiki. Tu ne peux pas sauver tout le monde
[Seiki] – Mais c'est que l'on m'a toujours dit
Sorajiro hocha la tête vers le côté
[Sorajiro] – C'est ce que tu as toujours cru. Jamais papa ou maman ne t'ont dit que tu devais sauver tout le monde. Tout ce qu'ils ont fait, c'est te montrer comment sauver des gens. Toi, tu t'es dit que tu utiliserais ton savoir pour aider tout le monde que tu croises, mais ce n'est pas possible. Regarde dans quel état la mort d'une parfaite inconnu t'a mise... regarde la dernière fois où tu as aider quelqu'un...
Sorajiro n'avait pas tord et Seiki le savait, mais la seule réaction qu'elle eut était de pleurer.
[Sorajiro] – Riri, rappel-toi des entrainement avec maman, dès que tu as apprise comment sauver des gens, tu as aussi tôt rayé de ton esprit la première leçon de maman
les deux dirent en synchronisme
[Sorajiro et Seiki] – Faisons face à la réalité, la vie d'une personne à l'importance qu'on lui accorde. Pourquoi quelqu'un qui tue pour le plaisir ? Quelqu'un qui exploite les autres où quelqu'un qui tue pour ses propres intérêts auraient-ils plus de valeur qu'un autre ? Notre job, c'est de punir les gens qui exploite les autres dans leur propre intérêt.
[Seiki] – Oui, c'est vrai... je m'en souviens... mais c'est trop tard maintenant.
[Sorajiro] – Non ce n'est pas trop tard... Sert toi de la colère qui t'habite Seiki pour persévérer. Rappel-toi que tu n'es pas là seule à partager cette haine. Ton amie doit elle aussi apprendre à renier ses sentiments, parce que c'est ce que tu dois faire. Sert toi de la mort de Beniko pour te motiver, pour te donner une raison d'avancer et de te lever chaque jours, ne fait pas ce que j'ai fait, j'abandonne pas tout. Utilise cette haine comme raison de vie et venge toi. Oui Seiki, cette personne ne mérite pas de vivre pour ce qu'elle à fait. Utilise cette haine.
[Seiki] – Comment...
Sorajiro se leva en empoignant sa soeur.
[Sorajiro] – Vient avec moi, si je n'ai plus d'utilité directe en tant que Shinobi, je peux encore t'apprendre deux ou trois truc. En autre, comment utiliser la haine de façon concrète et quelques autres choses. Si je peux t'aider ne serais-ce qu'un petit peu, j'aurai au moins été utile à quelqu'un...
Un sourire commençait à se dessiner sur le visage de Seiki. Elle essuya ses larmes avec la manche de son chandail
[Seiki] - Merci sora.. [On va voir si j'ai bien compris l'élipse :O : Demande de validation de : Marche sur l'eau, permutation et le Sceau haine] |
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| Sujet: Re: Maison de Seiki Naru Jeu 24 Fév - 13:23 | |
| Seiki Naru (level 11)Bonus de 20% + 11 XP - bonus inclus Permutation validée C'est un RP touchant qui, à mon sens, va être les prémisses d'une belle prise de conscience de la part de Seiki.
Cependant, il me semble que tu n'as pas bien compris le système d'apprentissage de technique : il est simplifié, mais certaines sont, malgré tout, obligées de passer par un apprentissage, comme le Sceau de Haine, et plus, il faudrait au moins en évoquer une. Seiki ne marche pas sur l'eau, elle ne se protège pas non plus. En soit, tu n'as parlé d'aucune des techniques que tu souhaites faire valider (même la permutation que je t'ai accordée). Il faut faire des textes beaucoup plus consistant et moins encrés de Dialogues pour apprendre trois techniques d'un coup, sans rédiger de session. |
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