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| [Mission D] Jardiniers Express | |
| | Sujet: [Mission D] Jardiniers Express Mer 19 Jan - 5:27 | |
| Le soleil du matin éblouissait le village caché de la feuille de ses rayons incandescents. Le ciel était d'un bleu azur et aucun nuage ne venait gâcher l'illusion de cette sérénité céleste. Le vent était doux. Rafraîchissant, même. On en venait presqu'à penser que l'accalmie soudaine de la température était le résultat d'une intervention divine. L'hiver n'était pourtant pas terminé et il y avait de cela quelques semaines, le froid pénétrant et les bourrasques de vent régnaient en maître sur la pauvre cité.
Azumi parcourait le village sans toutefois visualiser une destination précise. Elle arpentait les chemins de terre battue du centre-ville comme elle le faisait lorsque la quantité de nouveaux manuscrits diminuait dangereusement à la bibliothèque du village. La jeune fille n'avait donc rien de prévu en ce matin éblouissant. De plus, elle n'allait tout de même pas passer à côté de l'ambiance festive qui régnait au sein de Konoha après les journées mornes qui avaient planées plus d'un mois au-dessus du pays du feu. Novembre, décembre, janvier et février étaient des mois qu'elle détestait au plus haut point.
La rue dans laquelle elle se trouvait était remplie de gens. Des enfants couraient dans tous les sens, jouant au chat et à la souris. Azumi les regarda, regrettant l'enfance qu'elle n'avait jamais eu et qu'elle n'aura jamais. Ce temps-là était définitivement terminé et l'orpheline n'avait put profiter du moment où elle pouvait courir, se faire des amis et s'amuser toute la journée. La pauvre fillette avait du se confronter au monde des shinobis bien plus tôt que la plupart des aspirants. À neuf ans, elle connaissait déjà les bases ninja et en à peine deux mois, elle devint Genin, haussant encore d'un ton les responsabilités que lui exigeait son métier. Son enfance avait donc été gaspillée dans des choses qu'elle aurait très bien put réaliser quelques années plus tard.
Elle regrettait tant de choses.
La première étant d'avoir laisser son père se sauver, la laissant seule à elle-même dans les rues de Konoha.
La deuxième étant de s'être fait recueillir chez les Itô et d'avoir gâché leur vie.
La troisième étant d'avoir abandonné son apprentissage ninja pendant plus de trois ans à cause des remords qui la dévoraient de l'intérieur.
Étrangement, Azumi n'avait aucun souvenir de son paternel. Ni même un nom, ni même un visage ne lui rappelait celui qui l'avait abandonné. Lorsqu'elle y pensait, l'orpheline ne voyait qu'une vague tâche noire, remplaçant celui qui aurait du l'aimer et l'élever. Elle ne se souvenait même plus ce que cela faisait de voir celui qui avait contribué à la mettre au monde, de le serrer dans ses bras et de se dire en respirant son odeur : « c'est mon père. Je le touche. Je suis capable de le toucher, de le sentir. Je sens son amour. Un amour protecteur, gros et fort. Un amour de père ». Tout cela, elle ne pouvait que le voir sur les autres enfants. Les enfants qui ne se rendaient pas compte à quel point ils étaient chanceux d'avoir toujours le seul homme qu'ils aimeraient toujours sous les yeux.
Bien sûr, elle avait Hakai pour l'aider à se sentir mieux. Mais leur relation n'était pas la même qu'elle pouvait ressentir lorsqu'elle voyait un enfant et son père biologique se sourire, s'échanger un geste ou ne serait-ce qu'un regard. L'air se remplissait alors d'une énergie. Une énergie qui s'étendait ensuite à des kilomètres à la ronde. Azumi comprenait parfaitement la différence qu'il y avait entre elle et ces gamins : les gamins, eux, pouvaient ressentir l'essence même de leur existence au travers de leur père ou entendre le son de leur circulation sanguine faire un écho parfait avec l'homme qu'ils aimaient.
Perdue dans ses pensées, Azumi ne remarqua pas qu'elle se dirigeait vers le babillard où on proposait de nombreuse missions. Elle en prit une au hasard et continua de marcher, sans même jeter un coup d'oeil à la tâche à accomplir. Ce n'est qu'une fois avoir atteint le coin de la rue qu'elle eut pleinement conscience de son geste. Intriguée, elle parcourut les instructions écrites d'une calligraphie soignée et légèrement penchée. On lui demandait d'aider une vieille dame à débarrasser de son jardin des mauvais herbes ainsi que des plantes douteuses qui avaient poussé autour des ses plants de tomate.
Elle trouva la tâche assez simple, ce qui n'était pas pour la déplaire puisqu'elle n'était pas vraiment d'humeur à se donner à fond. De plus, le répertoire des missions de rang D qu'elle avait accompli devenait de plus en plus fourni au file des semaines. La jeune fille était donc habituée à ce genre de tâche et elle commençait à en être lassée.
En chemin, Azumi aperçut un jeune garçon qui ne semblait pas savoir où il allait. C'est en le regardant de plus près qu'elle décida d'aller à sa rencontre. Sans doute pourrait-elle l'aider, puisqu'elle connaissait le village comme le fond de sa poche.
Azumi - Bonjour, dit-elle en s'arrêta près du garçon. J'ai cru comprendre que tu ne connaissais pas très bien le village. Peut-être pourrais-je t'indiquer ton chemin. Tu es un touriste ? Alors, aimes-tu notre village ?
Dernière édition par Azumi le Lun 15 Aoû - 1:31, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: [Mission D] Jardiniers Express Jeu 20 Jan - 0:07 | |
| Chapitre 4 Partie 1 Une première mission. Akiharu était dans une grande maison en bois, aux pièces vastes. Il y avait peu de lumière. C'était le soir en fait. Étrangement, il semblait n'avoir personne. Voyant cela, il décida de visiter le lieu. Le garçon était au bout d'un petit couloir. Sur celui-ci, il y avait quatre portes, deux de chaque côté. La première à sa gauche était ouverte et donc, il vit tout de suite que c'était une chambre. Les mures de celle-ci étaient peintes en brun. Il y avait un grand lit au fond avec deux bureaux juste en face. Ensuite, à droite du lit, il y avait une grande cage. L'enfant se pencha vers les barreaux gris de la prison à animaux et aperçu deux petits furets. L'un était blanc comme la neige et l'autre gris comme l'acier. L'aspirant passa ses doigts au travers de la cage pour caresser le doux pelage d'une des bêtes.
?? – Akiharu ?
Le Mao se tourna brusquement. La voix féminine provenait du couloir. Il se leva et sorti de la pièce. Une femme d'une trentaine d'années était sortie de la deuxième portes de ce côté de mur. La petite dame lui annonça qu'elle partait en voyage pour quelques semaines avec son père. Akiharu en déduit donc, que c'était sa mère. Il voulut lui demander s'il pouvait venir aussi, mais elle quitta la demeure rapidement. Juste avant de refermer la porte elle lui dit de laisser son troisième furet sécher sur le comptoir de la salle de bain. Sans savoir de quoi elle parlait, Akiharu alla dans la salle d'eau. Il y avait bel et bien un petit animal qui attendait patiemment que l'eau sur son poil s'évapore. Le garçon décida de ne pas le déranger plus longtemps. Il termina le couloir et arriva à la cuisine. À cet endroit, il y avait deux jeunes filles de son âge. Les deux se ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Sauf qu'une était blonde et l'autre brune.
Lorsque celles-ci virent le futur ninja arriver, elles décidèrent tous les deux d'allées se coucher. La blonde lui dit qu'elle allait dormir sur le sofa et l'autre dans le lit de ses parents -qui étaient partis en voyage de toute façon-. Sans rien ajouter, l'une se dirigea vers la porte blanche au fond de la cuisine et l'autre vers le couloir.
Après seulement quelques minutes de solitude, des phénomènes inexplicables commencèrent à se produire. Il y avait des objets qui se soulevaient seuls et lévitaient dans les airs et une ombre bougeait au mur. Akiharu, effrayé, n'osait pas trop bouger... Subtilement il empoigna un verre en vitre qui était sur la table et le lança dans le vide (où il semblait avoir quelque chose). Le projectile se brisa sur la chose invisible. L'esprit, décidément un peu susceptible, partie en direction de la salle à baignoire en bousculant tout ce qui était sur son passage. Celui-ci ressortit presque aussi rapidement, mais en tenant entre ses mains le pauvre petit furet !
?? - Ahh !
Akiharu se retourna. C'était la fille qui s'était logé dans le salon... Depuis quand était-elle là ?
??- Mais vite ! Dépêche-toi, il va faire du mal à ce petit chien... Tiens, prend ça.
Elle lui tendit un sac de patates. L'étudiant le déposa sur le sol et en prit une dans ses mains.
Akiharu – Mais…
Il voulut lui dire qu'il n'avait aucune envie de faire du mal à ce fantôme et aussi risquer de blesser la petite boule de poiles, mais l'esprit lui lança brusquement le mammifère. L'adolescent l'attrapa et le donna à l'inconnue. Celle-ci lui répéta de lui lancer des projectiles, mais il fit signe non de la tête. Quelques secondes plus tard il reçut un coup dans le ventre qui le fit tomber sur le sol.
Au moment même où il percuta le plancher dans son rêve, il sursauta et se réveilla. C'était la première fois que, durant son sommeil, il voyait défiler une histoire. Il savait parfaitement ce qu'était un rêve, mais il avait tout de même l'impression que c'était la toute première fois. Songeur, il resta quelques minutes dans son lit. Il cherchait une signification à se songe étrange en se le remémorant plusieurs fois. Chaque fois qu'il repassait le scénario, une partie disparaissait sans qu'il s'en aperçoive... Puis l'oublia complètement.
Cela faisait deux jours qu'Akiharu était rentré de l'hôpital. Depuis, il avait appris de nombreuses choses. Il savait qu'il était étudiant à l'académie ninja, qu'il avait un frère nommé Noriaki et que l'homme âgé d'une quarantaine d'années vivant dans la même maison qu'eux, était son père. C'est tout ce qu'il avait retenu durant ces deux jours.
Lorsqu'il eut quitté sa chambre, une fillette vint le saluer. Un très large sourire animait son visage, comme si elle attendait quelque chose du garçon. Celui-ci lui sourit et continua son chemin. La jeune fille le retenu en tirant légèrement sur son bras. Il n'avait pas la moindre idée de qui s'était, sa tête ne lui revenait pas dû tout... c'était sans doute une amie à son frère, pensa-t-il.
Fuji – T’es méchant !
Il la regarda perplexe, mais qu'est-ce qu'elle lui voulait ? Il ne lui avait rien fait. Malgré tout, le garçon resta muet. Il regarda le comportement étrange de la fillette. Celle-ci avait pris une feuille de papier et avait écrit en gros dessus « Fuji ». Elle avait ensuite coupé un petit bout de papier collant et l'avait collé dans sur son front.
Fuji – Fu-ji ! Je suis ta seule et unique sœur… Tu pourrais faire l’effort de te souvenir, au minimum, de mon nom.
Akiharu afficha une moue désolée puis se dirigea vers la cuisine. Il prit son carnet et nota une brève description de la fillette et écrivit son nom juste en dessous. Celle-ci le remercia. Les traits de son visage faisaient facilement comprendre toute sa déception. Suite à cela, L'aspirant alla prendre une douche rapide.
Vingt minutes plus tard il quitta la maison. Le soleil était très haut dans le ciel qui était d'un superbe bleu sans aucun nuage. La température était idéale, ni trop froide ni trop chaude. Akiharu prit une grande respiration, aspirant une grande bouffée d'air fraiche. La journée s'annonçait tout simplement magnifique.
Noriaki arriva derrière le cadet de la famille. Il lui donna son calepin, qu'il avait oublié sur la table. Il lui proposa ensuite de se rendre à l'académie ninja pour une mission de rang D. Le futur shinobi trouva que c'était une bonne idée. Surtout que la journée était parfaite. Sur ce, il partit. Une rue plus loin, il était perdu... Il ne savait plus où il était, d'où il arrivait ni où il allait. Ça n'allait pas très bien... Comme réflexe il regarda ses notes. Il n'avait malheureusement rien écrit.
Akiharu tourna en rond, se promena un peu partout et revenant très souvent sur ses pas. Il était plus que perdu et à chaque deux minutes il s'en rendait compte puis changea de direction encore et encore. Ce numéro continua pendant environ une heure avant qu'une jeune fille décida de lui proposer son aide. Elle l'avait prise pour un touriste.... L'étudiant la regarda un moment. Avait-il l'air perdu à ce point ?
Akiharu - Euh... Je ne suis pas un touriste. J'habite dans ce village, mais j'ai juste un peu oublié où j'allais.
Il sortit son cahier de notes de ses poches pour constater une énième fois qu'il avait oublié d'écrire où il allait. Il se gratta la nuque avec un air anxieux qui habitait son visage. Il se tourna ensuite vers l'adolescente. Il fut surpris de la voir. Celle-ci le regardait, peut-être voulait-elle lui parler ? Quoi qu'il en soit, il lui sourit.
Akiharu - Bonjour. [Il attendit un instant.] Est-ce qu'on se connait ? |
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| Sujet: Re: [Mission D] Jardiniers Express Dim 23 Jan - 2:28 | |
| Le jeune homme qui lui faisait face était plutôt mignon. Une légère chevelure châtaine caressait ses épaules. Ses yeux bruns lui rappelaient vaguement quelque chose, mais elle ne put se souvenir de ladite chose. De plus, son âge devait être le même que celui d’Azumi. Ses traits étaient matures sans toutefois laisser voir des traces de puberté. Ce qui était super, puisqu’elle pourrait enfin se faire un copain qui était aussi âgé qu’elle.
Konoha était un grand village. Il était normal de se perdre, d’autant plus si on n’habitait pas en son sein. Le pauvre garçon devait s’être perdu en cherchant son auberge. Ou peut-être recherchait-il simplement un bâtiment quelconque ? Quoi qu’il en fût, Azumi pouvait l’aider, quel qu’en soit l’endroit, puisqu’elle habitait ici depuis bientôt quatre ans. La jeune fille avait visité chaque recoin de cette cité. Elle en connaissant chaque bouche d’égout, chaque pierre et chaque brindille d’herbe.
Aki - Euh... Je ne suis pas un touriste. J'habite dans ce village, mais j'ai juste un peu oublié où j'allais.
Azumi hocha la tête. Des choses de ce genre pouvaient arriver à tout le monde. Elle compatit donc avec le jeune garçon, s’apprêtant à le quitter pour exécuter sa mission, mais un geste de sa part la cloua sur place. Étrangement, le jeune garçon sortit d’une de ses poches un petit calepin. La konoichi n’osa pas jeter un coup d’œil sur son contenu, de peur de paraître impolie. Puis, le garçon rangea ses notes là d’où il venait et fut surpris de voir Azumi, toujours fidèle au poste.
Aki - Bonjour. Est-ce qu'on se connait ?
Un sourire sincère pendait à ses lèvres. Azumi ne put que lui rendre cette marque de gentillesse. La manière qu’il avait empruntée pour poser la question était étrange. C’était comme s’il ne se rappelait pas de lui avoir parlé quelques secondes plus tôt.
Azumi - Oh, je ne sais pas. Vas-tu à l’académie Ninja ? Il se pourrait fort bien qu’on soit dans le même cours. C’est peut-être de là qu’on se connait.
Malheureusement, Azumi n’avait aucun souvenir de lui. Elle connaissait tant de gens qu’il se pouvait fort bien qu’elle l’ait simplement oublié. Mais si tel était le cas, le pauvre garçon ne devrait pas le prendre mal.
Aki - Non je ne crois pas. J'y suis inscrit depuis seulement quelques jours et je ne me rappelle pas y avoir été.
Décidément, tous les mots qui sortait de cette bouche ne sonnait pas comme ils auraient du sonner habituellement. « Je ne me rappelle pas y avoir été » était une phrase habituelle si cela ne faisait que quelques jours qu’il était inscrit à l’académie. Une personne normale s’en serait rappelée facilement.
De son côté, le pauvre garçon semblait complètement mélanger. Son regard semblait prisonnier d’un dangereux vertige, comme si ses pupilles avaient décidé de danser une danse particulièrement demandante physique. Effectivement, il regardait de tous les côtés, comme si ce qu’il cherchait était d’une importance capitale. Si seulement il cherchait quelque chose…
Azumi - Ah bon. Alors on ne se connait pas, j’imagine. Moi je me nomme Azumi. Juste Azumi. Enchantée.
Elle tendit la main en espérant que les doigts du garçon s’enroulent autour des siens afin que leur relation débute sur de bonnes bases. C’est ce qu’il fit après un long moment d’hésitation, comme s’il ne comprenait pas parfaitement le véritable but de ce contacte physique.
Aki - Akiharu Mao, enchanté aussi.
Puis, le garçon prit un crayon de feutre noir et écrivit au fond de sa main : Azumi. Décidément, de minutes en minutes, leur conversation devenait de plus en plus étrange. Depuis quand est-ce qu’on marque dans notre paume le nom de la personne que l’on vient tout juste de connaître ? Azumi crut que c’était une blague de sa part et dit en riant :
Azumi - As-tu peur d’oublier mon nom, Akiharu, ou est-ce seulement pour t’amuser que tu écris « Azumi » sur ta paume ?
Elle souriait.
Aki - Euh... C'est pour pas l'oublier.
Il souriait aussi.
Azumi - Euh… Um. Ah bon…
Il était trop étrange. Mais, sans savoir pourquoi, il l’intéressait. Quelque chose en lui avait piqué la curiosité de la konoichi et tout ce qu’elle voulait s’était en apprendre plus sur ce garçon et ce le plus vite possible. Il agissait bizarrement, c’est vrai, mais il n’allait tout de même pas l’attaquer. C’est pourquoi elle fit ce que toute personne intrigué aurait fait.
Azumi - J’ai une mission de rang D à exécuter. Si tu veux m’accompagner, n’hésites surtout pas. Tu éblouiras le village lorsqu’ils verront que tu t’es déjà impliqué dans ton devoir de shinobi. De plus, je pourrais te renseigner un peu plus sur la vie qui t’attend en même temps de mettre l’eau à la pâte. Alors, qu’en dis-tu ?
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| Sujet: Re: [Mission D] Jardiniers Express Lun 24 Jan - 3:34 | |
| Chapitre 4 Partie 2 Une première mission La jeune adolescente qu’il avait rencontrée paraissait des plus sympathiques. Elle avait un magnifique sourire qui s’accompagnait parfaitement à son teint pâle et aux traits fins de son visage. Ses doux yeux noirs démontraient son âme pure et sa sincère gentillesse. Elle était très belle et ressemblait vaguement à la femme qui lui avait parlé d’une commotion. Qui sait, peut-être que c’était sa sœur aînée.
Azumi - Oh, je ne sais pas. Vas-tu à l’académie Ninja ? Il se pourrait fort bien qu’on soit dans le même cours. C’est peut-être de là qu’on se connait.
Cela faisait exactement cinq jours que le Mao était aspirant ninja, dont trois qu'il avait passé à l'hôpital. Alors, c'était tout simplement impossible. À moins que durant ces deux jours il y avait été ? Ensuite, comme bien des choses, il l'avait tout simplement oublié.
Akiharu - Non je ne crois pas. J'y suis inscrit depuis seulement quelques jours et je ne me rappelle pas y avoir été.
À ce moment Akiharu commençait à être de plus en plus mélangé. Il avait du mal à comprendre ce qui se passait. Il avait des blancs qui coupaient de nombreux bouts de la conversation et ça l'embêtait. Heureusement, la genin vint le sortir de son angoisse. Elle lui confirma qu'il ne se connaissait pas et se présenta. Elle se nommait Azumi. Il ne devait pas l'oublier ou plutôt il ne voulait pas. Il pensa instantanément à son crayon. Il n'avait qu'à le noter, mais sur quoi ?
La jeune fille lui tendait la main. Il réfléchit un moment. Qu’est-ce qu’il devait faire exactement ? Lui serrer ? Le garçon ne trouva pas d’autre possibilité. Donc, au risque d’agir mal, il serra la main d’Azumi. La peau de sa main était douce comme du lin. Durant ce court contacte l’adolescent lui dit :
Akiharu - Akiharu Mao, enchanté aussi.
Ils lâchèrent chacun la main de l’autre. Sans attendre l’aspirant écrivit le nom de sa vis-à-vis au fond de sa main. Celui-ci n’avait pas pensé à son calepin ni du fait qu’il devait avoir l’air assez étrange… Mais bon, de cette manière il n’aurait pas à lui redemander à tous les deux minutes.
D’un joli sourire et d’un petit rire blagueur l’adolescente lui demanda la raison de cet écrit. Elle semblait croire qu’il n’était pas sérieux. Il lui dit donc la raison. Aussi simple était-elle. Cependant, ce qui laissa incrédule l’amnésique c’était le fait qu’elle avait deviné son prénom. Il se douta bien que la possibilité de lui avoir dit un peu plutôt était bien présente. Par contre, il n’arrivait pas à savoir pourquoi il n’en avait aucun souvenir. Ça ne devait pas faire des heures qu’ils se parlaient.
Quelques secondes plus tard la kunoichi lui dit qu'elle s'apprêtait à aller exécuter une mission de rang D. Elle lui offrit l'opportunité de venir avec elle. Azumi lui expliqua aussi que c'était une bonne manière de débuter dans le monde des shinobis. Dès qu'elle eut terminé de parler, Akiharu acquiesça d'un signe de tête. Le garçon lui fit un large sourire démontrant ses dents blanches et montrant par le même coup qu'il était bien content de pouvoir passer la journée en sa compagnie. En quelques minutes les deux adolescents partirent pour cette fameuse mission. Ce fut Azumi qui les mena vers le bon chemin. Celle-ci semblait connaitre le village comme le fond de sa poche. Elle devait se promener très souvent.
Après environ cinq petites minutes, ils étaient rendus sur une rue complètement déserte. C'était un quartier de maison. Ils avaient tous de très grands terrains. Il s'apprêta à passer une main dans ses cheveux, mais juste avant, il remarqua des écritures sur sa paume. Il s'arrêta net.
Akiharu – A-zu-mi.
Lisa-t-il tranquillement. Il monta la tête et regarda la jeune fille.
Akiharu – C’est qui Azumi ?
C’était plutôt évident, mais il l’avait tout de même demandé.
Azumi - C'est moi...
Celle-ci le dévisagea légèrement.
Akiharu – Oh ! Je suis vraiment désolé…
Dit-il d’un ton de voix démontrant sa culpabilité.
Azumi - Je peux savoir pourquoi tu te fous de moi ? Si t'avais pas envie de m'accompagner, tu n'avais qu'à le dire.
Akiharu - Non ! J'me fous pas de toi... Je te jure...
Il était sincère et il était vraiment déçu de lui-même. Akiharu avait frustré Azumi et ce n'était pas du tout dans ses intentions. Il aurait aimé pouvoir lui donner une explication, mais il n'en avait pas.
Azumi - Alors pourquoi tu me fais ce numéro ?
Akiharu - Je ne fais aucun numéro. J'ai... Je sais pas ! J'ai encore tout oublié.
Il avait un mottons à la gorge et il avait presque les larmes aux yeux. Son frère lui avait bien dit : les premiers jours sont les pires. Il retenait cette tristesse soudaine, sinon il aurait vraiment l'air d'un con. Puis, d'après lui, ça serait un peu « faible » de sa pars. Alors, il ne devait pas.
Azumi - Bon, c'est pas grave. Mais pourquoi est-ce que tu oublies tout, comme cela ?
Il repensa soudainement à l'infirmière. La commotion cérébrale dont elle lui avait parlé, se devait être la sienne. Mais il avait si peu de souvenir sur cette conversation qu'il avait presque l'impression que c'était un rêve. Mais pourtant, la femme dans ses souvenirs semblait bien réelle.
Akiharu - Une commotion cérébrale...
Pensa-t-il tout haut en regardant ses pieds sur le sol. Suite à cela, il continua la route qu'ils avaient commencée. Il n'avait pas laissé le temps à l'adolescente de répondre. Azumi repris vite les devant, car sans doute savait-elle qu'il ne savait pas où aller. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent devant une très grande maison à deux étages. Elle avait l'architecture d'une demeure très ancienne. Une magnifique fontaine retenue l'attention du jeune garçon. C'était un grand faucon qui crachait de l'eau. La sculpture était faite de pierres. Il regarda subtilement sa main et dit en pointant le grand oiseau :
Akiharu - Regarde ça Azumi !
Il lui sourit et attendit sa réaction. |
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| Sujet: Re: [Mission D] Jardiniers Express Ven 11 Fév - 17:53 | |
| Alors que le vent soulevait ses cheveux, leur obligeant une dance particulièrement effrénée, alors que les feuilles roulaient sur le sol tel des bestioles affamées se ruant sur leur proie, alors que le ciel était habité par l’absence de doux cotons blanc, tous les sens de la Konoichi était centrer sur le garçon qui lui faisait face. Grace à son ouïe, elle apprit qu’Akiharu désirait l’accompagner lors de sa mission de rang D. Grâce à son odorat, elle put sentir le parfum sucré qui émanait de ce jeune shinobi. Chatouiller les récepteurs sensoriels de la jeune fille semblait être son passe temps préféré. Grâce au toucher, elle put sentir ce doux contacte qui suivit cette ferme poignée de main. Grâce à sa vue, elle put jauger le garçon qui se tenait devant elle, à la mémoire fragile, timide et réservé. Grâce au goûter, elle put savourer le mystère qui émanait de cet être fragile, se délectant de minute en minute du vécu de ce personnage inhabituel.
Sans attendre plus longtemps, les deux membres de l’élite de Konoha s’enfoncèrent dans les rues bondées du centre-ville. Elle arpenta les rue machinalement, ayant fait ce trajet une cinquantaine, voir une centaine de fois. Akiharu, de son côté, semblait complètement dépaysé. Comme si c’était la première fois qu’il voyait cette pierre, cette tuile ou même ce grain de beauté énorme qui habitait le nez d’un vieux marchand. Enfin, cette anomalie laissait la plupart des habitants dans un état de stupeur, mais le regard de Akiharu était habiter d’une sorte d’innocence, comme s’il venait tout juste de réaliser qu’il voyait ce grain de beauté hideux pour la troisième fois.
Être en sa compagnie était quelque chose d’intense, voir d’effrayant. On ne savait jamais si le garçon était toujours parmi nous ou sur le satellite terrestre. En sa compagnie, on en venait dépaysé à notre tour.
C’était Azumi qui guidait le jeune garçon. Ils pénétrèrent rapidement dans le quartier riche de Konoha, là où Cathi habitait. Le quartier était en fait une très longue rue. De chaque côté, d’immenses maisons se dressaient, interdisant ainsi une vue magnifique sur la falaise de Konoha. Leurs ombres étaient gigantesques, rocambolesques. La rue en était parsemée et la jeune Kunoichi s’amusait souvent à leur trouver une forme particulière. Un jour, elle reconnut une lionne en train d’allaiter ses petits, allongée sur un édifice en flamme qui s’écroule lors d’un tremblement de terre dans les forêts du pays du feu. C’était une vision assez abstraite, en effet. Il faut avouer que l’esprit de la fillette était aussi abstrait qu’un tableau de Picasso. Je vous laisse imaginer !
Or, ce matin là, Azumi ne put identifier rien de concret.
Tout à coup, Akiharu s’arrêta, regarda sa paume, et prononça le nom de la jeune fille lentement. Très lentement. Son regard était vide. Perdu dans un monde encore inconnu. Inconnu des gens normaux.
Son regard vint se poser une fois encore sur la jeune fille. « C’est qui ? » dit-il. C’est qui. C’est qui ? C’EST QUI ?!
Azumi - C’est moi… dit-elle lentement.
Elle le dévisageait. Elle avait l’impression qu’il se foutait de sa gueule. Elle n’aimait pas cela. Elle détestait cela, même. Azumi ne voyait pas pourquoi il se donnait tant de mal pour lui faire un numéro si peu amusant. C’était ridicule, enfantin, ridicule et enfantin ! Et pour ajouter du ridicule à cet agissement enfantin, il lui dit qu’il était désolé. Désolé de quoi en fait ? D’avoir oublié son nom ou de faire semblant d’oublier son nom ?
Azumi - Je peux savoir pourquoi tu te fous de moi ? Si t'avais pas envie de m'accompagner, tu n'avais qu'à le dire.
Parce qu’il fallait, en effet, ne pas vouloir l’accompagner pour agir de la sorte. Seulement, Azumi n’avait pas besoin de lui. La jeune fille l’avait invité parce qu’elle voulait se faire un nouvel ami et aussi pour en connaître un peu plus sur ses agissements inhabituels. S’il voulait partir et retourner à la recherche de la chose inconnue, Akiharu n’avait qu’à le faire. La fillette ne le retiendrait pas.
La seule chose qui l’empêchait de le chasser, c’était cet air sincère et désolé que son visage exprimait. Quelques secondes plus tard, il lui jura qu’il ne se foutait pas d’elle.
Azumi - Alors pourquoi tu me fais ce numéro ?
Elle voyait bien de par son expression qu’il s’en voulait cruellement. La jeune fille crut apercevoir une petite larme scintiller au coin de son œil gauche. Les ninja ne devaient pas exprimer ainsi leur sentiment, surtout si c’est un garçon. Elle l’avait lu dans un livre. Mais ce visage… Il était si attendrissant. Elle ne pouvait être fâchée plus longtemps.
Azumi - Bon, c'est pas grave. Mais pourquoi est-ce que tu oublies tout, comme cela ?
Apparemment, le pauvre garçon avait été victime d’une commotion cérébrale. Azumi avait lu quelque part que les commotions cérébrales pouvaient infecter la zone du cerveau où les informations à court terme étaient véhiculées. Tout s’expliquait, à présent. Le pauvre garçon avait du mal à se souvenir de certaines choses s’étant produites peu de temps avant. Mais, aussi loin qu’elle s’en souvienne, il était écrit dans le manuscrit que ce phénomène s’estompait avec le temps. Akiharu ne devait pas s’en faire.
Ils reprirent la route. Les maisons avaient une architecture qui datait de plusieurs décennies. Étonnement, elles avaient survécu à l’attaque de l’Asashi. Effectivement, le quartier riche était celui le plus difficile à atteindre. L’organisation n’avait sans doute pas eut le temps de s’enfoncer suffisamment dans Konoha pour y accéder.
Les deux Shinobis s’arrêtèrent face à une maison magnifique. Un jardin, séparé par un grillage aux couleurs sombres, menait à la porte d’entrée. Au centre de cet espace verdoyant se tenait une fontaine représentant un oiseau. Celui-ci crachait de l’eau, emplissant l’endroit d’un bruit réconfortant et familier. La sculpture avait été taillée dans une pierre grise et polie avec une minutie hallucinante. Azumi ne se souvenait pas avoir vue une chose pareille dans les manuscrits de la bibliothèque. Ce n’était donc pas une œuvre d’art particulièrement rare.
Akiharu pointa la fontaine, sans doute très impressionné par cette formidable représentation. La jeune fille ouvrit la porte du grillage et ils pénétrèrent dans le jardin. C’était leur destination.
Azumi - C’est un faucon. Le mettre ainsi en valeur devant sa maison est signe de richesse et de prospérité.
La jeune fille s’approcha de la statue et, à l’aide de son doigt, dessina une courbe sur l’aile du rapace.
Azumi - Cette aile ainsi déployée représente la témérité et le pouvoir d’aller de l’avant. Je l’ai lu dans un livre.
Son regard se posa ensuite sur les différentes plantes peuplant cet immense jardin. Il semblait majoritairement constituer de haie, taillé de différentes formes. Il y avait aussi plusieurs petites fleurs. Les plus présentes étaient les rhododendrons qui créaient un très grand nid violet. C’était un joli jardin, mais il était infesté de mauvaises herbes. C’était d’ailleurs la raison de leur venu.
Azumi et Akiharu allèrent toquer à la porte et une vieille dame vint leur répondre. Celle-ci semblait bien chaleureuse.
Azumi - Bonjour, nous sommes les shinobis chargés d’exécuter votre mission de rang D. Je me nomme Azumi et voici mon compagnon Akiharu. Enchantée.
Dame - Bien, vous êtes pile à l’heure. J’ai laissé les outils dans la remise de derrière. Voici la clé.
Elle tendit la main et déposa une clé argentée au fond de la paume d’Akiharu.
Dame - Le mieux, ce serait d’enlever toutes les mauvaises herbes de devant. Ensuite, si vous pouviez vous charger du nid d’abeille sur mon chêne, ce serait parfait ! Mon jardinier est mort il y a une semaine et je n’ai toujours pas trouvé de remplaçant. Merci d’aider une vieille dame telle que moi, vous serez récompenser.
Azumi - Oh, mais cela nous fait plaisir.
Dame - Merci encore. De mon côté, je dois me rendre à la mairie du village pour régler certaine chose. Je vais vous laisser faire votre travaille.
La vielle dame sortit de la maison en prenant bien soin de fermer la porte à clé. Sans doute ne voulait-elle pas se faire voler. Puis, elle emprunta le chemin menant au grillage en contournant la fontaine, puis disparut dans la rue d’en face.
Azumi - Bon, par où commençons-nous ?
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| Sujet: Re: [Mission D] Jardiniers Express Lun 14 Fév - 0:40 | |
| Chapitre 4 Partie 3 Une première mission Les deux adolescents entrèrent sur la propriété où se trouvait la grande fontaine. Azumi expliqua au jeune garçon ce qu'elle avait lu sur les faucons. L'étudiant se contenta de la regarder avec un air intéressé. Même si en fait, il se demandait pourquoi la jeune fille se cassait la tête à donner une signification à une œuvre qui servait sans doute seulement à décorer le paysage. De plus, pas besoin de cela pour prouver la richesse des propriétaires... Quoi qu'il en fût, ce n'était pas important.
Durant que sa nouvelle amie étudiait les végétaux avoisinants, Akiharu ne bougea pas les yeux de son emplacement. Ce faucon était impressionnant. Après un moment d'hésitation, il suivit la genin qui se dirigeait vers la demeure. Tous les deux montèrent les quelques marchent pour ensuite cogner à la porte. Un instant plus tard, une vieille dame ouvrit. De larges rides étaient creusées un peu partout sur son visage, sans trop non plus. Son large sourire émanait la sympathie et la gentillesse pure. Après un très court moment, c'est Azumi qui commença à parler. L'adolescent, de son côté, se contenta de lui sourire. De toute façon, il ne savait pas ce qu'il faisait là donc, il était plutôt mal placé pour parler. La dame enfonça sa main dans son veston et en sortit une clé qu'elle tendit au garçon. Toujours le sourire aux lèvres avec son air un peu perdu, il écoutait chacun des mots de la conversation très attentivement.
La femme sortie de sa maison et barra la porte. Sans plus attendre elle quitta les lieux pour une destination inconnue. Akiharu se tourna vers Azumi en espérant qu'elle, au moins, savait ce qu'ils devaient faire. Celle-ci regarda la vieille dame s'éloigner avant de demander :
Azumi - Bon, par où commençons-nous ?
Il afficha une moue incrédule. Commencer quoi ? Le jeune garçon se mit à tourner en rond devant la porte, cherchant à s'orienter. Puis s'arrêta lorsqu'il aperçut la fontaine en forme d'oiseau. Il la fixa un moment et se dirigea vers elle. Il mit sa main droite dans le liquide cristallin qu'était l'eau. Il relâcha ses cinq doigts, une clé argentée glissa de sa paume et de l'ancre s'évapora au fond de la fontaine. Celui-ci rattrapa rapidement le morceau de métal. Surpris d'avoir trouvé cela, il ressortit le machin de l'eau. Après une courte observation de l'objet il en déduit qu'elle était trop grande pour être celle d'une porte. C'était nécessairement une clé de cadenas. À n'en croire le décor, il y avait peu d'endroits possédant une telle chose... Sauf peut-être, cette vieille cabane au fond de la propriété. Il s'approcha de son amie pour lui faire part de sa découverte.
Akiharu – J’ai trouvé cette clé au fond de la fontaine. Ce doit être pour le cadenas du cabanon là-bas.
Tout en restant de marbre, la jeune fille lui répondu :
Azumi – Et bien essai la sur le cabanon, nous verrons bien.
Il lui sourit et partit en direction de la remise. Akiharu fit quelque détour inutile en zigzaguant de gauches à droite. Malgré tout, il réussit à atteindre sa destination. Après quelques instants, où il pouvait sembler perdu dans un autre monde, il remarqua que la barrure avait la même couleur que sa clé. Il décida donc de l'essayer, tout comme Azumi lui avait conseillé un peu plus tôt. Comme par magie, ça fonctionna et la porte s'ouvrit. Les deux shinobis entrèrent dans la vieille cabane. À l'intérieur ils purent remarquer les innombrables outils de jardinage. Il y avait, des ciseaux, des pèles, des poches de terre, etc. Absolument de tout ! Tout pour un jardin parfait. Comme la genin, Akiharu prit des ciseaux pour couper les mauvaises herbes. C'était simplement qu'il ne savait pas quoi prendre alors, la solution simple, faire comme son amie.
Une fois sorti de la remise, le garçon put facilement voir pourquoi ils avaient pris ses ciseaux... Tout le jardin en entier était rempli de ses plantes laides et tumultueuses. Ils devaient les éliminer ! Aucun jardin de Konoha ne méritait d'être infesté de mauvaises herbes. D'un pas décidé et sûr de lui, Akiharu se dirigea vers un environnant de fleur jaune et bleu. Il coupa sans pitié toutes les plantes épineuses qui n'étaient pas censées être là. Il en coupa deux, trois, quatre... Chaque fois il croyait que c'était la première. Après une bonne dizaine il commençait à hésiter entre les fleurs et les trucs étranges qui poussaient autour. Trop mélanger pour continuer adéquatement il alla vers Azumi. Il observa ses mouvements un cours moment avant de se pencher à ses côtés pour recommencer son travail. Durant ce temps il en profita pour converser avec l'adolescente.
Akiharu – Ça fait longtemps que tu es inscrite à l’académie ?
Il ne savait pas exactement d’où il tenait cette information, mais bon au moins il le savait. Peut-être que c’était ce bandeau qui lui donnait cette impression ? Rien n’était sûr. |
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| Sujet: Re: [Mission D] Jardiniers Express Lun 28 Fév - 21:15 | |
| L'ambiance sylvestre du jardin était reposant. La fontaine en forme de faucon ne faisait qu'ajouter plus de réconfort qu'il n'en flottait déjà dans l'air. Le bruit de l'eau qui coule, semblable à celui que fait une petite chute d'eau, les emportait dans un état second. Comme si un jeu d'esprit particulièrement merveilleux s'abattait sur eux. Et pourtant, il n'était que dans un jardin.
Son jeune ami avait toujours la clé en main et, plutôt que d'aller déverrouiller la remise, décida de tourner en rond comme le font les chiens quand ils veulent attraper leur queue. Il semblait un peu perdu et Azumi sentit une vague d'exaspération monter en elle. Depuis qu'elle avait découvert le secret du jeune garçon, être en sa compagnie devenait d'un ennui alarmant. La fillette se voyait mal lui rappeler sans cesse les derniers moments vécus. Elle se demanda même ce qu'il faisait à l'académie. C'était un peu ironique. Akiharu allait à l'école pour apprendre, mais oubliait par la ensuite. Comment ferait-il pour apprendre des techniques ?
Subitement, l'étudiant bifurqua vers la gauche et s'avança vers la fontaine. Tout bonnement, il décida de plonger la main dans le liquide cristallin et le nom d'Azumi qu'il avait écrit à l'aide d'un feutre s'effaça, laissant derrière elle une longue traînée noire. La clé qu'il tenait fermement dans sa main gauche se retrouva donc au fond de la fontaine. Étrangement, il la reprit et, étonné de voir une clé dans l'eau, revint près d'Azumi et lui dit :
Aki - J'ai trouvé cette clé au fond de la fontaine. Ce doit être pour le cadenas du cabanon là-bas.
Quelle perspicacité ! Azumi ne bougea pas d'un poil, préférant ne pas montrer son agacement. Elle resta de marbre et répondit :
Azumi - Et bien essai la sur le cabanon, nous verrons bien.
Aki lui fit un beau sourire et partit en direction de la petite remise. Celle-ci était bien camouflée derrière le feuillage d'un chêne. C'était d'ailleurs cet arbre qui servait de perchoir au nid d'abeilles que la vieille dame leur avait demandé de retirer. Azumi suivit le jeune garçon du regard. Toujours aussi perdu dans cet autre au monde où seul lui évoluait, il s'étonna de constater que la clé permettait d'ouvrir le cadenas. Il ouvrit la porte et c'est à ce moment qu'Azumi le rejoignit en prenant soin de contourner le nid d'abeilles. Elle avait lu dans un livre que les abeilles pouvaient causer des gonflements de quatre-vingt centimètres et qu'on pouvait mourir au bout de deux minutes. C'était dans une vieille BD qui traînait sur un table à la bibliothèque.
À l'intérieur, tout était parfaitement rangée et à l'ordre. Des dizaines de tablettes contenant une cinquantaine d'outils en tout genre avaient été fixées sur les quatre murs. L'ancien jardinier devait vivre heureux d'avoir ainsi à sa disposition tant de babioles pour lui facilité la vie. La jeune fille s'avança vers un paire de ciseaux, avant de les déposer sur la même tablette. Des ciseaux ne serviraient à rien pour couper des mauvais herbes. Le mieux était la serfouette qui permettait de retirer les racines et d'éviter que les mauvais herbes ne repoussent.
Elle sortit sans attendre que Akiharu ait choisit son outil. Ils décidèrent de se séparer pour facilité le travail. Akiharu s'occupa d'un immense tapis de fleurs jaunes et bleues, tendis qu'Azumi préféra retirer les mauvais herbes des rhododendrons. C'étaient des fleurs que la fillette appréciait particulièrement. Leur couleur donnait à un jardin un côté coquet et mettait en valeur l'architecture japonaise.
Les mauvais herbes étaient abondantes, même si les deux shinobis devraient avoir terminé le travail dans près de quatre ou cinq heures de désherbage intensif. Quelques minutes plus tard, Akiharu vint prendre place à ses côtés. Sans doute avait-il oublier qu'ils s'étaient mis d'accord sur le fait que le travail était divisé en deux. Toutefois, Azumi ne lui fit pas la remarque.
Aki - Ça fait longtemps que tu es inscrite à l'académie ?
Azumi leva les yeux sur lui tout en continuant d'arracher les mauvais herbes avec sa serfouette. Elle dit en essuyant son front du revers de la main.
Azumi - Assez, oui. Ce doit faire près de trois ou quatre ans, mais j'ai fait une petite pause dans mon apprentissage à cause d'une erreur dans ma vie personnelle.
Azumi se remémora les événements qui s'étaient produit le jour où elle s'était réfugiée chez Hakai. La famille Itô... Tout semblait si loin, maintenant. Ce n'était plus, à ce jour, qu'un mauvais rêve qu'on désire oublier le plus tôt possible.
Aki se pencha et vint l'aider à sauver les rhododendrons de la menace des herbes indésirables. Son visage exprimait non pas de l'étonnement, mais plutôt de l'attention. Comme si ce qu'elle disait l'intéressait réellement.
Aki - Et tu es toujours dans ta pause ou tu as recommencer pour de bon ?
Azumi - Disons que je reprends de l'activité peu à peu. J'organise mon grand come back pour montrer aux dirigeants que je suis toujours aussi talentueuse qu'avant. Je fais des missions de rang D à chaque jour, je vais à l'académie et je tente d'aider les nouveaux comme toi à s'intégrer pour facilité leur passage de la vie calme et paisible à la vie sucrée en rebondissement qu'est celle des shinobis.
La jeune garçon allait arracher une fleur bleue, mais il stoppa son geste. Les dires d'Azumi l'avait sans doute surpris, même si elle ne savait pas très bien pourquoi. Puis, un sourire se dessina sur les lèvres de l'étudiant.
Aki - Et bien... C'est fou comme vie. J'suis sûr que t'arrivera à les impressionner facilement, surtout avec ta grande générosité. Ce n'est pas tout le monde qui accepterait d'aider les nouveaux comme tu le fais si gentiment.
Les paroles d'Akiharu la touchèrent. Elle ne put s'empêcher de sourire tout en continuant de faire son travail. La jeune fille garda le silence, ne sachant trop quoi répondre à cette vague de gentillesse. Ils restèrent donc muets jusqu'à ce que le jeune garçon arrache une fleur bleue, et, ne voulant pas qu'Azumi n'aperçoive son erreur, replanta la fleur quelques centimètres plus loin. Azumi rigola et le regarda attentivement dans les yeux. Il était bien amusant, ce Akiharu.
Azumi - L'important c'est que la dame ne s'en aperçoive pas.
Elle prit une pause pour inspecter ses traits.
Azumi - Tu sais, je suis certaine que ça irait bien mieux avec la serfouette.
Dans son élan pour lui prendre les ciseaux, Azumi frôla la main d'Akiharu intentionnellement. Ce n'était pas parce qu'elle l'aimait. Elle ne le connaissait pas. Elle voulait voir ce que ça faisait. C'est tout. Elle lui tendit la serfouette.
Azumi - Tiens, essaies avec ça. Je vais chercher l'autre serfouette dans la remise. |
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| Sujet: Re: [Mission D] Jardiniers Express Ven 4 Mar - 1:44 | |
| Chapitre 4 partie 4 Une première mission À bien observer, le champ de fleurs mauves n’était pas si grand. Une grande partie était constituée d’herbe épineuse. Celles dont ils devaient se débarrasser. Durant leur grand ménage de jardin, quelques abeilles vinrent butiner les rhododendrons qui se trouvaient à proximité du duo ninja. Ces petits insectes étaient vraiment intéressants. La couleur jaune et noir qu’elles possédaient avec leurs petites pattes n'étaient que plus admirables. De plus, elles étaient vraiment mignonnes et semblaient si gentilles. On aurait dit un petit animal apeuré, tout doux et tout frêle. S’en porter plus d’attention aux insectes Akiharu continua d’arracher les mauvaises herbes toute en écoutant très attentivement chaque parole qui coulait de la bouche d’Azumi. Celle-ci était genin depuis déjà quatre longues années, mais avait malheureusement dû arrêter pour des raisons inconnues.
Akiharu - Et tu es toujours dans ta pause ou tu as recommencé pour de bon ?
La première question qui lui était venu à l’esprit. Tout cela l’intéressait réellement. Il avait envie de la connaitre, tout simplement. Il aurait aussi aimé lui demander pour quelle raison celle-ci avait cessé sa vie de shinobi, mais c’était trop indiscret.
Durant que sa nouvelle amie lui parlait, celui-ci essayait de couper des plantes. Il ne voulait rien rater de ces paroles si sages, mais pourtant si banal. Après un court moment il se rendit compte que faire deux choses à la fois était plus difficile qu'il l'aurait imaginé. Il s'apprêtait à couper une petite fleure bleu sans défense, mais s'arrêta. Il changea ses ciseaux de main et se tourna vers l'adolescente. Le discours de son amie le surprit un peu. Comment pouvait-on faire des missions de rang D chaque jour et trouver le temps d'aller à l'académie s'entrainer en plus d'aider les nouveaux ? Ça lui donnait un horaire plutôt chargé... Quoi qu'il en fut, Akiharu coupa le léger silence qui s'était interposé entre eux. Il lui sourit amicalement et dit :
Akiharu - Et bien... C'est fou comme vie. J'suis sûr que t'arrivera à les impressionner facilement, surtout avec ta grande générosité. Ce n'est pas tout le monde qui accepterait d'aider les nouveaux comme tu le fais si gentiment.
Azumi lui sourit, mais ne dit rien. Tous les deux continuèrent leur travail. L'adolescent arrachait les mauvaises herbes plutôt que de les couper. Les ciseaux étaient dans son autre main, mais il ne le savait pas. Tranquillement, il approcha sa main droite d'une fleur bleue. Du bout des doigts, il examina une feuille qui était rattachée au rhododendron. Puis fit le tour de la tige avec sa paume et ses doigts avant de tirer un bon coup raide sans savoir pourquoi. Le végétal se déracina complètement. Après quelques courtes secondes il réalisa que son geste était vraiment stupide. Il se dépêcha à replanter la fleur à quelques centimètres de sa place initiale.
Azumi - L'important c'est que la dame ne s'en aperçoive pas.
Il sursauta légèrement sans le laisser savoir et tourna tranquillement la tête vers Azumi. De pâles petites pommettes roses étaient apparues sur ses joues. Elle devait vraiment le prendre pour un idiot maintenant... Il acquiesça de la tête puis la jeune fille continua en disant que cela irait mieux avec une serfouette. Ça irait mieux pourquoi au juste ? Déplanter les fleurs et les replanter à côté ?
Le jeune garçon n'eut pas vraiment le temps de bien comprendre ce que l'adolescente voulait dire qu'elle échangea ses ciseaux contre son bonichon. Azumi partie ensuite chercher son double. Durant ce temps Akiharu chercha quoi faire. Les fleurs qui se tenaient autour de lui seraient beaucoup plus jolie sans toute cette broussaille. Il se mit donc à enlever tous les trucs moches qui se trouvaient dans le jardin.
Quelques instants plus tard, la jeune femme revint avec une deuxième serfouette. Sans un mot, ils continuèrent leur mission intensément. Aucun d'eux ne fit une pause durant environ une heure et demie. Après environ trente minutes, Akiharu avait fini par savoir ne plus avoir de trou de mémoire sur l'origine de la mission. Ils avaient donc pu travailler chacun de leur côté pour que ce soit plus rapide.
Le jardin était maintenant parfait. Plus aucune mauvaise herbe ne paraissait. Il ne restait que de petites piles de plantes arracher à quelques endroits. L'adolescent sortit son calepin et prit une petite note. Il écrivit en quelques mots-clés d'aller chercher dans la remise un sac pour ramasser les mauvaises herbes. Sans plus attendre il se dirigea vers le cabanon. Il dut regarder deux fois ses notes pour réussir à se rendre à destination. Il empoigna deux sacs de plastique et alla en porter un à son amie.
Une fois que toute l'herbe fut ramassée, ils étaient rendus au nid d'abeille. Ils devaient le détruire c'était évident. Personne ne voulait posséder un aussi gros nid dans son jardin. Celui-ci devait faire au moins trente centimètres de diamètre... le jeune garçon regarda un peu partout aux alentours puis remarqua une grosse roche grisâtre. Il la ramasse et se tourna vers Azumi. Ses yeux bruns s'arrêtèrent sur ceux de la genin. Le visage neutre il dit :
Akiharu - Tu connais une technique de feu ?
Il attendit la réponse de la kunoichi puis continua :
Akiharu - Si je lance cette pierre le nid va tomber et les abeilles vont sortir pour nous attaquer. Alors, il faudrait que tu le brules durant qu'il tombe... Avant que les insectes aient le temps de trop se disperser.
C'était vraiment cruel, mais il n'y avait pas d'autre solution. Ils ne pouvaient pas demander aux petites bêtes qu'ils déménagent d'emplacement ou tout simplement aller décrocher le nid pour l'amener dans un autre endroit.
Tout cela attristait le jeune aspirant, car c'était tout simplement injuste. Ils s'apprêtaient à tuer pour une question d'emplacement. Peut-être n'était-il que des insectes, mais reste qu'ils étaient tous des êtres vivants qui ne méritaient pas un tel sort. |
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| Sujet: Re: [Mission D] Jardiniers Express Sam 5 Mar - 5:11 | |
| Le désherbage se faisait bien. Le résultat final commençait à prendre forme et le jardin devenait de plus en plus propre et spacieux. Sans ces mauvaises herbes qui donnaient à l'endroit une ambiance de jungle, le jardin devenait bien plus moderne. Les haies étaient taillées de manière méthodique et on pouvait facilement les associer à un animal. Les formes formées par les fleurs se faisaient plus visibles. Le dernier jardinier en était un bon. Dommage que sa vie se soit ainsi terminée.
Après avoir donné la serfouette à son jeune ami, Azumi alla chercher son double dans la remise. Le trouver ne fut pas chose complexe : la remise était si bien rangée ! Elle sortit du petit bâtiment et retourna déraciner ce qu'il restait de ces plantes indésirables. Le travail se faisait à une vitesse convenable. Akiharu semblait avoir assimilé le principe et tout allait pour le mieux. La mission serait terminée dans près de deux heures si leur rythme restait constant. Un peu plus tard, alors que son coéquipier était préoccupé à arracher les mauvaises herbes des tulipes, la cliente revint, les poignées d'un sac d'épicerie bien ancrées dans l'une de ses paumes. Son voyage à la marie semblait s'être fait sans embûche.
La cliente regarda rapidement l'état de son jardin et afficha une moue satisfaite. Elle déposa son sac sur le sol, devant la porte d'entrée, et fit signe Azumi d'approcher.
Dame - C'est très bien, ma chère. Continuez comme cela et vous serez admirablement récompensés. Assurez-vous qu'il n'y ait aucune mauvaise herbe sur mon sol et j'irai avertir les autorités que vous faites du bon boulot, toi et ton ami.
Azumi lui sourit et hocha la tête affirmativement pour lui faire savoir que tout serait parfait lorsqu'elle reviendrait les voir. La dame déverrouilla la porte de la demeure et pénétra dans la noirceur du logis, son sac d'épicerie à nouveau ancré dans l'une de ses paumes. La konoichi retourna rapidement au travail pour que ces précieuses secondes ainsi perdues ne les retardent pas trop.
Bien qu'énergique, la jeune fille était dans un état pitoyable. Tous ses vêtements étaient couverts de boue et sentaient la sueur. Le soleil tapait sur ses joues et faisait bouillir chaque cellule de son organisme. Elle n'aurait refusé en rien un bon verre d'eau, mais elle trouvait le geste trop déplacé pour aller en quémander un à leur cliente. Les épines des roses lui égratignèrent les mains et les genoux. Son corps était couvert de petites écorchures, mais elle savait que la nuit guérirait ces simples plaies. Quelle chance elle avait d'avoir du chakra ! Ceux qui n'en avaient pas auraient souffert quelques jours de plus avant que tout ne se cicatrise.
Environ deux heures plus tard, les deux shinobis purent constater le résultat de leurs efforts. Toutes les mauvaises herbes avaient été déraciné, mais toutes reposaient sur le sol et ne tarderaient pas à féconder la terre pour se reproduire à une vitesse hallucinante. Ils s'armèrent de râteaux et de sacs verts afin de ramasser toutes les plantes qui jonchaient le sol. Une fois avoir inspecté chaque recoin du jardin nettoyé, Azumi alla porter les deux gros sacs qu'ils avaient remplis dans la poubelle qui jouxtait la rue du quartier riche. Elle se frotta vigoureusement les mains de satisfaction. Il ne restait plus que le nid d'abeilles et cette journée de travail serait enfin terminée !
Ce dernier était d'une grosseur inquiétante. Étrange que l'ancien jardinier ne l'ait pas repéré plus tôt. Peut-être que les nids d'insectes n'étaient pas dans ses cordes. "Les ninjas, par contre, c'est forcément dans leurs cordes," s'étaient sûrement dit la dame. Bon, de toute façon, ils étaient là, autant s'en occuper immédiatement.
Akiharu s'arma d'une grosse roche bien ronde et retourna auprès de la jeune fille. Il lui demanda si elle connaissait des techniques Katon. À cette question la jeune fille répondit par un hochement de tête affirmatif.
Aki - Si je lance cette pierre le nid va tomber et les abeilles vont sortir pour nous attaquer. Alors, il faudrait que tu le brules durant qu'il tombe... Avant que les insectes aient le temps de trop se disperser.
Sa solution semblait bien logique, bien que peu professionnelle. Enfin, ils n'avaient rien d'autre pour les tuer ou pour les faire fuir. Autant utiliser le Katon pour les neutraliser sans danger.
Elle trouvait étrange qu'une stratégie soit proposée par quelqu'un d'autre qu'elle ou Jin'. Le petit étudiant qui oubliait tout semblait bien plus intelligent qu'elle ne le pensait.
Azumi - D'accord, alors pour éviter de mettre le feu à la végétation, je vais devoir reculer et me concentrer le plus possible. Je vais devoir malaxer une dose parfaite de chakra afin de m'assurer que la technique se réalise sans danger. Je te conseille donc, après avoir lancé ta pierre, de te placer derrière moi.
Elle fit les signes incantatoires nécessaires afin de malaxer son chakra. Subitement, elle sentit sa gorge se réchauffer et devenir un générateur d'énergie surpuissant. Akiharu lança la roche et cette dernière percuta le nid de plein fouet. Quelques abeilles, se demandant ce qui les menaçait, sortirent de leur nid en émettant un bourdonnement sourd. Mais elles n'eurent pas le temps de répliquer. Une flamme parfaitement maîtrisée s'abattit sur leur corps frêle et le nid prit en feu. Des dizaines d'abeilles tombèrent raides mortes sur la pelouse tant la chaleur était à son paroxysme. Satisfaite, Azumi lança un clin d'oeil à son ami et alla chercher le râteau. Elle chassa les quelques abeilles survivantes du massacre et ramassa les cadavres de leurs congénères. Lorsque tout fut terminé, les deux shinobis se rendirent à la porte de leur cliente.
Azumi toqua à la porte et celle qui les avait engagés pour la journée leur ouvrit la porte, deux verres de limonade remplient à ras-bord. Elle leur en tendit chacun un et Azumi ne se fit pas prier.
Elle prit une gorgée tout en se retenant de tout avaler d'un seul coup pour rester polie.
Azumi - Nous avons terminé notre mission. J'espère que vous êtes satisfaite du travail fourni.
La dame regarda par-dessus l'épaule de la konoichi et afficha une mine satisfaite.
Dame - Je suis très fière des étudiants que Konoha a formés. Bravo. Avec ce jardin, je pourrais tenir jusqu'à ce qu'un nouveau jardinier se présente à ma porte. Voilà votre récompense, tel que convenu.
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| Sujet: Re: [Mission D] Jardiniers Express | |
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