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| [mission D]Professeur Shinjin | |
| Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: [mission D]Professeur Shinjin Sam 11 Déc - 17:10 | |
| Le billet de la mission ne me disait pas de quoi il en retournait, juste qu'il fallait que je me présente à l'académie pour une course. Aussi, quand je passe les portes de cette antre de la connaissance, je ne sais absolument ce qui m'attend. Le mieux, c'est que je me présente à l'accueil. La dame me dit qu'on m'attend effectivement, et me donne la direction du bureau de la directrice du département du ninjutsu. Je suis un long couloir, puis tombe enfin dessus.
Je vais devoir attendre, il y a une file d'autre élèves qui attendent sagement sur un banc, et rentre tour à tour dans la pièce. Tous les trois ont un air accablé. Ils ont du faire une sacrée farce pour qu'on les envoie tout de suite ici. L'un d'eux, un élève Uchiha, me regarde avec une lueur de malice dans les yeux.
[Ten] – On a pulvérisé la porte du bureau du professeur avec une technique que le clan m'a apprise pour changer nos notes en genjutsu. Mais ça a mis le feu, et du coup, toutes les notes sont partie en fumée.
[Jin'] – La prochaine fois, utilisez la métamorphose avant de vous enfuir
Finalement, la porte s'ouvre, et l'élève sort. Ses yeux sont rouges : il a pleuré. Et il va visiblement recommencé, mais veut épargner ça aux autres, donc il part en courant. La femme me regarde et me sourit. C'est Reiko Kairi. Je sais qui elle est car fut un temps où je suivais aussi des cours régulier, en classe, à l'académie. Mes parents m'avaient inscrit, et ça me donnait des avantages sympas : quand les cours ne m'intéressaient pas, j'allais les suivre au clan, et vice versa. Elle se souviendra de moi comme un éternel absent. Et c'est aussi vrai que dès fois je n'allais ni au clan, ni en cours, mais flâner sous un arbre avec Fen et Kanzaki, et pendant qu'eux s'entraînaient, moi je dormais, ou alors je les regardai. Fen devrait produire un travail monstre pour réussir à combler les lacunes de sa cécité, et le talent e Kanzaki l'a pas mal aidé. Ça me fait penser que je ne les ai pas vu depuis longtemps.
[Reiko] – Shinjin... il fallait te manifester. Viens donc dans mon bureau. Vous deux, attendez là.
J'y ai eu droit à quelques reprises, l'invitation dans le bureau. Elle devait mettre un point d'honneur à ce qu'un Hyuuga soit entré à l'académie, et devait donc estimer qu'il se devait d'assister aux cours comme une personne normale. Sauf qu'à cet âge, on me disait le contraire, et que je n'avais pas à me soucier de ce genre de choses, ce qui voulait implicitement dire que j'avais des choses plus importantes à faire, comme m'entraîner. Je ne l'ai pris qu'au premier degré...
[Reiko] – T'effectues pas mal de mission en ce moment. Tu es donc opérationnel. Aujourd'hui, un professeur est absent, et manque de moyens et de temps pour le remplacer. Tu t'occuperas donc de l'amphithéâtre du ninjutsu. On ne te demande pas qu'ils sortent de la classe en ayant appris une technique, mais un savoir avant tout.
J'acquiesce, et prend un dossier qu'elle me tend, puis sort du bureau et regarde les trois assis sur le banc... décidément, il n'y a pas d'âge pour se faire entuber. Je jette un coup d'œil dans le dossier. Des cours, du théorique, sur le Waza, ainsi que la liste des élèves, avec leur note et une case vide... ça veut dire que j'ai la possibilité de leur mettre une note? Je vais encore devoir l'enseigner, ce Waza, mais c'est beaucoup plus facile quand on a un élève particulier qu'une classe entière. Je m'adapte à beaucoup de situations, mais être devant une vingtaine de gosses, qui ont parfois mon âge, et qui dépassent mes un mètre soixante, et devoir leur transmettre un savoir, c'est pas banal et vraiment embarrassant comme mission. Je vois l'horaire du cours. C'est super, le temps que cet entrevue m'a prise est autant de retard sur ma journée. Du coup, je n'ai même pas besoin de me dépêcher, étant déjà en retard.
Une pancarte « amphithéâtre de ninjutsu ». C'est ici. Je n'ai jamais su s'il y avait une entrée spéciale pour les professeurs, en tout cas je prends celle que j'ai prise quand j'étais élève. C'est pas autant agité que j'en avais peur. Les élèves parlent, chuchotent, se demandant si leur enseignant est absent et qu'ils auront la matinée de libre. Des soucis d'étudiants. Quand j'entre, tout le monde me regarde. Là, je suis à peu près sur qu'ils ne savent pas si je suis un professeur ou un élève, mais aussi qu'il va en y avoir un qui me prendra pour un nouveau et me demandera n'importe quoi... ça ne manque aps, un se lève et se dresse devant moi, sur les marches de l'amphithéâtre.
[Kataguru] – Hé, salut le nouveau. Alors, le prof va venir?
Qu'est-ce qui lui fait croire qu'un nouveau serait au courant de ce genre de choses. J'ai le choix entre deux possibilités : soit je dis que je suis le professeur, ou alors j'affirme mon autorité par une démonstration de force, et ensuite je dis que je suis le professeur. Je ne crois pas qu'on soit autorisé à s'en prendre aux élèves, même s'il est censé esquiver une attaque aussi grossièrement lancée. S'il l'esquive, le Taitou Suiryoku fera de la casse sur le mur du fond, que je pourrais faire réparer en punition... J'opte pour une solution pacifique.
[Jin'] – Je suis Shinjin Hyuuga, (j'appuie bien sur le Hyuuga, espérant que ça me donnera les appuis nécessaires) et serais votre professeur pour aujourd'hui.
[Kataguru] – T'es un p'tit marr ant, j'aime ça. Viens t'assoir à côté de moi!
[Jin'] - Taitou Suiryoku no jutsu!
Même si la rapidité de l'attaque la rend moins évitable, il se jette dans un rang pour l'esquiver, et la lame d'énergie va s'écraser sur le mur dans une fissure béante. Je pointe un élève à côté de l'élève violenté, qui est encore sous le choc.
[Jin'] – Accompagne donc cet élève dans le bureau de Kairi-kun, et explique lui que ton camarade et son comportement viennent de détériorer du matériel scolaire. Il reviendra demain après midi pour réparer le mur du fond.
Les deux élèves s'en vont. Je ne sais pas ce qui a le plus bluffé l'assemblée entre mon attaque fulgurante ou bien mon mensonge éhonté. Il est préférable que ce soit mon attaque, de cette façon, je me suis construit un personnage peu recommandable, une terreur, qu'on ne viendra pas embêter. Je me retourne, et écris sur la tableau Waza. C'est maintenant le moment d'entamer le cours à proprement parlé.[/color]
[Jin'] – Qui peut m'énumérer les différentes propriétés du Waza? Une élève lève timidement la main. Nom et prénom.
[Higé] – Higé Aburame. Le Waza sert à adhérer à toute sorte de surface.
[Jin'] – Définissez moi l'eau, dans ce cas. La considérez-vous comme une surface?
Elle s'empourpre, troublée. La réponse était oui, il faut qu'ils apprennent à s'affirmer dans leur choix : confiance en soit rime avec réussite. Mon personnage n'est pas un tendre, et si je ne veux pas me faire marcher sur les pieds ni revenir pour une telle mission, passer pour une pourriture est un choix tout indiqué. Un autre élève lève la main.
[Sabi] – Sabi Nara. L'eau n'est pas une surface à proprement parler. Je dirais donc que le Waza permet d'adhérer à tout ce qui est composé de matière.
[Jin'] – Expliquez moi alors pourquoi le Waza ne permet pas de voler. Car aux dernières nouvelles, l'atmosphère et l'air sont composés de matière. Notez que le Waza est une technique qui permet à un shinobi de se déplacer sur toute surface non gazeuse, donc liquide et solide. Quelqu'un sait-il magner cette technique, ou peut-il nous dire comment l'exécuter? |
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Kuroko HokufûAspirant de Konoha | Sujet: Re: [mission D]Professeur Shinjin Dim 26 Déc - 18:50 | |
| Enfin, j'avais réussis à vaincre la plus dure épreuve de la journée, celle qui m'avait déjà attirée tant d'ennuis. J'avais vaincus l'épreuve du réveil! Debout depuis les premières lueurs du soleils - je ne fermais plus les volets pour que ses rayons m'obligent à me lever - j'avais même pus prendre un petit déjeuné en même temps que ma mère. Elle qui se levait si tôt était bien obligée de reconnaitre ma performance surhumaine. Une bonne journée s'annonçait.
Huit heure tapante. Victoire, j'étais à l'heure en cours, ce qui est avouons le un fait plus qu'exceptionnel pour moi. Autour de moi les autres élèves étaient plus bruyant que d'habitude. Il se passait quelque chose d'étrange? Il est vrai que j'arrive rarement à l'heure le matin, mais il ne fallait pas être aussi surpris. Tendant l'oreille, j'arrive à capter la discussion de deux autres gamins, le genre de gamin qui sait tout les ragots de l'académie.[Igumin] - T'imagine, si le vieux est malade on va avoir la mâtiné de libre!
[Nichû] - Ouai, on ira à l'épicerie se refaire un stock de bonbons. J'ai la dalle rien que d'y penser. Comment? Après tant d'efforts pour être à l'heure, le professeur snoberait lâchement ma performance?! Non, ça serait trop injuste. Il arrivera en cours, il faut y croire...
Cinq minutes... Dix minutes...
L'agitation d'il y a quelques minutes commençait à s'apaiser, mais toujours aucun professeur à l'horizon. Affalé sur le banc, il ne me restait plus qu'à maudire les congés maladies. D'une oreille inattentive je pouvais entendre le bruyant Kataguru demander des nouvelles du professeur à un nouveau. A quoi bon, pour maintenant il ne viendra pas... BAM! Un bruit sourd m'arracha de ma déprime, m'obligeant à jeter un œil au vacarme qui se déroulait dans mon dos. Tout les élèves jetaient des regards effrayés tour à tour au mur, nouvellement fissuré, et à celui qui se présentait comme étant le professeur. La nouvelle tête n'était pas bien grande et avait des cheveux tout aussi blancs que les miens[Jin'] - Je suis Shinjin Hyuuga, et serais votre professeur pour aujourd'hui. On était bien à Konoha, le village des anormalités en tout genre. Sérieusement, ce mec fait dix centimètres de plus que moi, se présente en explosant un mur, et il est sensé être notre professeur? M'enfin, il allait falloir s'en contenter. Du moment qu'on faisait quelque chose d'intéressant.
Une fois le calme plus ou moins rétablis - la peur de manger le même coup que Kata-san dissuadait même les plus loquasses à l'ouvrir - le fameux professeur se dirigea vers le tableau pour commence son cours. Le sujet du jour était le Waza. Tour à tour des élèves ont essayés de répondre aux question posées, mais systématiquement ils se heurtaient à un mur de remarque. Questions sur questions, ça devenait rapidement barbant. Boarf, la théorie n'était vraiment pas mon truc.
Enfin, un espoir se présenta quand il demanda si quiconque savait déjà effectuer cette technique. Bien évidemment, personne n'osait répondre. Les uns avaient peurs de faire faux - et on les comprend au vue des "punitions" de Shinjin - et les autres ne savaient simplement pas.[Akito] - Euh... Dis, tu... Euh, vous voudriez pas directement nous expliquer et nous montrer? On gagnera surement du temps...
Dernière édition par Hokufû Akito le Mer 5 Jan - 20:58, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: [mission D]Professeur Shinjin Ven 31 Déc - 5:09 | |
| Deuxième journée à l’académie. Et c’était déjà avec plus de confiance que Minoru s’était rendu en cours ce jours, et comme la veille ses cousins ne l’avaient pas attendu, c’était donc seul que le jeune Yamanaka arrivait en classe. Il se rendit directement dans la salle que l’on appelait amphithéâtre de ninjutsu où il avait passé sa première journée d’académicien. Il avait eu un trac fou d’ailleurs et même si il se sentait mieux aujourd’hui, il marchait toujours timidement, le regard baissé où cherchant à éviter celui des autres étudiants qui impressionnaient tous beaucoup notre jeune héros. Certains se donnaient des airs taciturne, ténébreux, beaucoup avaient l’air ridicule, mais sur Minoru tous réussissaient leurs effets.
Minoru * Allez… après tout, ils sont pas si grand que ça… j’me demande si la fille d’hier sera là aussi… Comment elle s’appelle déjà… Ah je sais plus… Sasa… Risa… Orino san à raison, j’ai une mémoire d’écureuil… d’ailleurs pourquoi elle dit ça Orino san… *
Enfin il arriva sur le seuil de l’amphithéâtre et scruta rapidement l’assemblée, personne ne le remarqua, le jeune garçon était plutôt discret et passait inaperçus la plupart du temps. Plusieurs élèves de son age étaient déjà présent la veille, il s’agissait encore une fois d’un cours pour débutant mais il remarqua aussi plusieurs étudiants plus âgés ainsi que quelques porteurs de bandeaux comme Isae qu’il avait rencontré la veille.
Minoru * Isae ! Voilà c’est comme ça qu’elle s’appelle… elle était plutôt jolie…mais vieille quand même… elle avait au moins… quinze ans. *
Le jeune Yamanaka s’installa à la même place que la veille vers les rangs du fond et attendit silencieusement que le professeur du jours arrive. Mais il n’arrivait pas, ou alors il prenait son temps. Les minutes passèrent et les derniers élèves arrivaient dans la salle, Minoru remarqua chez certains le soulagement de voir que le professeur était plus en retard qu’eux. Il commençait à s’impatienter et même une pointe d’agacement le pris.
Minoru * Si Eichi sama était là, il dirait que c’est inadmissible… qu’il n’avait jamais vu ça de sa vie, que de son temps les professeurs mettaient un point d’honneur à … Lui aussi il est vieux, il a au moins deux cents ans ! *
Le nouvel étudiant sourit à cette pensée, quant le moment tant attendu arriva.
Jin’ - Je suis Shinjin Hyuuga, et serais votre professeur aujourd’hui.
C’était pas trop tôt, Minoru tourna la tete vers la provenance de cette phrase et vit… un garçon pas beaucoup plus âgé que lui qui n’avait pas l’air très content. Et subitement, alors qu’un élève de la classe ne l’avait pas reconnu en tant que professeur, le garçon aux cheveux d’un blanc immaculé cria une incantation qui n’avait aucun sens pour le jeune Yamanaka.
Jin’- Taitou Suiryoku no jutsu !
Un trait de lumière bleue déchira l’air et se dirigea vers l’élève qui ne s’y attendait certainement pas mais qui ne devait pas être mauvais car il esquiva d’un bond sur le coté. La lame d’énergie finit elle son chemin dans le mur de l’amphithéâtre. Minoru n’en croyait pas ses yeux, c’était donc cela que les ninja étaient capables de réaliser. Un silence lourd s’installa alors pendant près d’une minute, puis le « soit disant » professeur ordonna à un élève d’accompagner le garçon qui aurait bien pu perdre une jambe chez la directrice, d’ailleurs avec une expression familière qui déplu à Minoru, habituellement peu enclin au protocole pourtant. Il marmonna.
Minoru - On dit sensei, on dit pas kun… c’est pas ta copine…
C’Est-ce qu’Orino lui aurait dit.
Minoru et plusieurs autres jeunes élèves étaient encore abasourdies par ce qui venait de se passer , notamment car la plupart savait bien que eux n’auraient pas réussi à esquiver et qu’ils y auraient perdus une jambe… C’était pour ces débutants une expérience incroyable, et de ce point de vue le Hyuuga avait déjà très bien rempli son role de professeur.
Sauf que tout cela ne plaisait pas du tout à Minoru, il avait eu peur, et le professeur avait été méchant gratuitement, après tout l’élève n’avait rien fait de mal mais ce type l’avait quand même agressé. Il n’espérait maintenant qu’une seule chose, que Kairi sensei débarque et lui mette une raclée. En attendant Shinjin comptait bien lui faire son cours, et il commença ainsi à parler d’une certaine technique qui permettait de grimper aux murs et de marcher sur l’eau. Le waza. Et même s’il faisait la tête, Minoru ne pu s’empêcher de tendre l’oreille aux explications auxquelles il ne comprit pas forcément grand-chose.
Minoru * L’’air composé de matière ??? Hmmm… *
Il décrocha à partir de ce moment là et regarda autour de lui comme s’il cherchait à voir des morceaux d’air, et oui il n’était pas forcément très malin. En tout cas une chose était sure il ne décocherait pas un mot à un type pareil et se ferait le plus petit possible.
La lame d’énergie ayant fait son effet.
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Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: [mission D]Professeur Shinjin Sam 15 Jan - 1:53 | |
| Ils voulaient un exemple... mais inutile de se voiler la face, cet exemple n'était pas pour qu'ils puissent mieux comprendre : comment peut-on arriver à mieux comprendre le Waza en voyant quelqu'un l'exécuter? C'était surtout pour savoir de quoi j'étais capable, si j'étais vraiment apte à enseigner une telle technique. Quand les élèves commence à essayer de me discréditer, c'est que le courant ne passe pas très bien. Tant pis, encore une fois, je ne suis pas là pour ça, et je n'en ai pas besoin pour leur transmettre un savoir. Soit, il va falloir que je leur montre. Je commence à marcher en expliquant certaines choses, mais en limitant mes paroles pour éviter qu'ils ne se noient et ne s'ennuient derrière une masse d'informations.
[Jin'] – La Waza est la technique de maîtrise du chakra. Vous devrez le malaxer comme il le faut, et chaque personne à besoin d'une quantité, d'une intensité et d'une durée différente. C'est donc à vous de jauger.
J'arrive devant le mur de la classe. Je mets un pied dessus, en faisant appel à mon chakra. Mon pied adhère, et c'est ensuite mes muscles que je mobilise pour faire comme la gravité avait brusquement changé de sens et continuer mon chemin... à la verticale, sans pour autant perdre de vue les élèves. Sur le peu qu'il y a, ils sont mitigés. Un groupe assez hétérogènes : certains sont habitués, visiblement, ce n'est pas la première fois qu'ils voient un truc pareil, d'autres sont impressionnés, et les derniers indifférents.
[Jin'] – Au début, des taos peuvent vous aider à malaxer ce chakra.
Je finis mon périple en marchant sur le tableau. La gravité a encore changé, et ça doit donner à la scène quelque chose d'assez irréel, entre eux cloués au sol, et moi qui me balade sur les murs. Je m'accroupis et prend un craie. On pourrait croire que j'écris par terre, mais ce n'est pas la cas pour moi. Le cochon et la fourmis, et dessinant les taos à côté de leur signification. Je saute ensuite sur le sol, le vrai.
[Jin'] – Voilà les taos du Waza. Pour ma part, je vous conseillerai d'essayer différentes quantités de chakra pour vous y habituer. Je lance un seibon qui trainé sur le bureau, qui vient se planter dans la plafon. Le premier qui viendra me la rapporter, en ayant utilisé le Waza, recevra un « A ». Vous pouvez commencer sur le mur. Mais avant, qui est-ce qui a la plus grande réserve de chakra ici?
Un élève s'avance.
[Ika] – Je crois que c'est moi.
[Jin'] – Très bien, tu vas rester à côté du bureau.
Aucune remise en question de mon autorité. Très bien. Je n'ai toujours pas testé le sceau de reconnaissance. Et j'ai tout le matériel. Il me faut juste quelqu'un avec assez de chakra, et ce ne sont pas les génies qui manquent à Konoha. Je trace vite le sceau, sur une envergue plutôt moyenne (son diamètre n'excède pas un mètre), à la craie. Normalement, si quelqu'un le traverse, je dois en être alerté. S'il a assez de chakra pour représenter une menace, néanmoins. C'est ce que j'espère.
[Jin'] – Tu peux venir ici s'il te plaît.
Il marche dessus, non sans appréhender ce qui pourrait se passer. Et il ne se passe rien. Je lui fait signe de bouger dessus, de quitter la surface du sceau, de revenir, mais non... rien. En me remémorant le sceau, je le vérifie. Tout est exactement comme dans mes souvenirs... peut-être que j'ai fait une bête erreur. Non? Bah, en tout cas, ça ne marche pas. Je lui dis d'aller faire l'exercice comme les autres, maintenant, il peut dépenser son chakra comme il veut, je n'en ai plus besoin.
Voilà, ne reste plus qu'à attendre qu'ils réussissent. Je m'assois sur le bureau, en tailleur, et j'ouvre un livre de cours qui était, lui aussi, dans le bureau, en le parcourant. Le programme n'a pas beaucoup changé, en fait, mais ça ne me fait pas de mal de revoir les bases. D'autant que ce ne sont pas les mêmes bases que le clan m'a enseigné. En relevant le regard sur ce qui se passe autour de moi, je les vois tous devant leur mur à essayer d'atteindre le point le plus haut. Ils ont tous soigneusement évité de se mette devant la marque qu'à laissé ma lame de chakra. Mais là encore, on trouve de tout. Il y en a même qui commence à choper le truc, il ne gravisse pas plus de deux mètres, mais ils ont compris, et ils ne leur restent plus qu'à s'entraîner un peu. D'autres en sont toujours au stade de l'adhérence. Et... Il y en a un qui y va à la rage et à la force, sans rien d'autre. Je luis envoie dans le dos la craie que j'ai dans la main. Il se retourne et me regarde hargneux.
[Jin'] – Cha-kra!
C'est un peu comme si je m'adressai à bambin, mais sur le coup, il ne valait pas mieux. Il faudra bien qu'il apprenne à l'utiliser un jour ou l'autre de toute façon alors peut-être qu'il se souviendra de moi à ce moment là.
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Kuroko HokufûAspirant de Konoha | Sujet: Re: [mission D]Professeur Shinjin Dim 16 Jan - 15:06 | |
| Peu après ma question un court silence s'installa. J'avais déjà dis une connerie? Pourtant j'avais fais de mon mieux pour me limiter. Certes, ça n'était pas bien banal de demander une démonstration avant une explication, mais c'était un moyen d'apprentissage comme un autre. C'était, à mon goût, beaucoup plus facile de comprendre le fonctionnement d'une technique après l'avoir vue à l'œuvre du moins une fois. Soit j'étais quelqu'un doté d'excellentes capacités d'analyse, soit j'étais simplement une bizarreté de plus du village. Le silence fut rompu après une bonne demi-minute par le genin qui nous servait de professeur.
[Jin'] - La Waza est la technique de maîtrise du chakra. Vous devrez le malaxer comme il le faut, et chaque personne à besoin d'une quantité, d'une intensité et d'une durée différente. C'est donc à vous de jauger.
À entendre les explications brèves sur la technique, elle ne semblait pas plus difficile que les quelques autres que l'on apprends durant la première année à l'académie. Après avoir quitté le banc, Shinji se dirigea d'un pas décidé vers le mur. Il y posa un pied, puis l'autre avant d'entamé une escalade du mur. Bon, malgré les doutes que j'avais sur le personnage, ça restait relativement impressionnant de voir quelqu'un marcher à la verticale sur le mur. Certain élèves ne semblaient pas vraiment impressionnés, mais pour quelqu'un comme moi dont le seul shinobi de la famille est mort relativement jeune et ne s'amusait pas à grimper au mur à la maison, l'exploit de marcher sur un mur était assez impressionnant.
Après avoir changé de mur, Shinji s'arrêta finalement sur le tableau - une image pour le moins irréelle du fait qu'on pourrait croire qu'il écrivait sur le sol et non le tableau - pour y inscrire quelques indication qui pourrait nous aider. Enfin il se saisit d'un senbon qui trainait sur le bureau, à se demander ce qu'il faisait là, puis le lança au plafond.
[Jin'] - Le premier qui viendra me la rapporter, en ayant utilisé le Waza, recevra un « A ». Vous pouvez commencer sur le mur. Mais avant, qui est-ce qui a la plus grande réserve de chakra ici?
La dernière phrase ne m'intéressant pas le moins du monde, j'ai détaché mon regard du professeur pour rejoindre les quelques élèves qui commençaient à s'entasser au niveau du mur. Les premiers s'étaient déjà élancés sans réfléchir, ils s'étaient d'ailleurs presque tous rétamés en bonne et due forme. Plutôt que de foncer bêtement et tomber à la renverse, j'ai préféré reculer et observer les quelques élèves qui faisaient l'exercice sans peur de tomber bêtement au sol. On pouvait disserner les mêmes deux groupes que d'habitude. Ceux qui foncent bêtement, et qui doivent d'ailleurs avoir mal au fesser à force de tomber dessus, et ceux qui prennent leurs temps et avancent lentement, comme pour vérifier que leur pied adhère bien au mur.
Visiblement la dernière façon de faire semblait toute désignée pour éviter de se tourner en ridicule. Suivant les indications qu'avait laissé Shinji, j'ai essayé de concentrer mon chakra dans mes plantes de pied. Cette première partie de l'exercice n'était pas vraiment difficile, c'était comme un Henge, savoir concentrer son chakra où il faut le concentrer. Une fois du chakra malaxé en suffisance, à mon goût, j'ai posé mon pied sur le mur puis ai tenté de soulevé mon pied restant. Rapidement je l'ai reposé au sol, la quantité de chakra n'était pas suffisante. C'était donc là que résidait la seule, mais au combien chiante, difficulté de cette technique.
Alors que je remalaxais mon chakra, j'ai entendus un petit cri de douleur à ma droite. Tôki venait de recevoir une craie sur la tête. Rien d'étonnant à cela, il ne savait rien faire d'autre qu'utiliser ses muscles. Son cerveau n'était pour lui qu'un morceau de tissu superficiel. Rien d'étonnant à ce qu'il se soit lancé dans un apprentissage du Taijutsu.
[Jin'] - Cha-kra!
[Akito] - Haha, c'est une perte de temps avec lui!
On ne devait pas rire de ses amis, mais il le méritait un peu, pas vrai? Alors que je commençais gentiment à poser un pied qui adhère au mur, certain arrivaient déjà à la moitié du mur. C'était une question de coup à prendre, de dose de chakra à gérer. Quelque chose qu'on met du temps à trouver, mais qui reste une fois qu'on l'a. C'est comme le vélo au final, il faut des mois pour réussir à tenir sur deux roues, mais une fois que c'est vrai la sensation est gravée à jamais dans notre cerveau.
Les minutes passèrent, relativement rapidement pour une fois, et petit à petit j'arrivais à grimper quelques pas de plus. Ça n'était pas splendide face aux génies de la classe, mais j'étais bien dans la moyenne. Un ninja moyen, je m'en contentais parfaitement. Être trop doué attirait la foudre des minables, être trop mauvais attirait les rires des forts. Je préférais être entre les deux, sans choisir de camp. Alors que gentiment j'arrivais à atteindre la jonction entre le mur et le plafond un élève, Yûki, se saisit du senbon et redescendit sans aucun problème au sol. Nul doute que l'entrainement régulier qu'il suivait dans l'enceinte du clan Uchiha lui faisait le plus grand bien, il avait réussit à atteindre le senbon très rapidement.
[Yûki] - Dites, une fois que tout le monde aura prit le coup, on ira s'essayer au Waza sur l'eau?
La moitié des élèves atteignaient péniblement la première moitié du mur, et lui voulait déjà passer à la suite. C'était bien un génie. |
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Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: [mission D]Professeur Shinjin Ven 11 Fév - 22:16 | |
| Il y a une chose que j'ai négligé, et que pourtant on retrouve aux échecs : j'ai considéré ma classe comme un tout, alors que j'aurais du la considérer en tant qu'ensemble d'individus bien distinct. Déjà, le garçon qui marchait à la rage aurait du me mettre la puce à l'oreille (un garçon a avait d'ailleurs apprécier que je charrie). C'est en voyant le Uchiha de la classe que j'ai compris mon erreur, puis en balayant la classe. Ils étaient hétérogènes : si le Uchiha y arrivait maintenant, d'autres n'avaient toujours pas compris les choses. Le Uchiha voulait dorénavant essayer sur l'eau, et je ne pouvais pas me séparer en deux.
[Jin'] – Tu as réussi. Pour l'eau, c'est chez vous que vous essayerai. Tu peux t'en aller, tu n'as plus rien à apprendre aujourd'hui.
Si je commence à considérer la classe à l'échelle de l'individu, il va également que j'adapte mon cours de manières différentes, et ça veut dire que je vais devoir me déplacer d'élève en élève pour voir, commenter et analyser leur évolution. Au moins, j'ai le mérite d'avoir une imagination fertile. Je me suis déjà débarrasser d'un extrême : le plus doué. Il va donc falloir que je m'attaque au moins doué. Une fois à ces côtés, je lui demande d'aller me chercher un savon. Il me regarde, et je comprends qu'il ne m'aime pas, mais qu'il a un peu peur pour resister à mon autorité, et se demande si le savon va encore me servir pour le torturer. Il n'a pas tord : il a choisi un chemin difficile, et en général, quand on le rend encore plus impraticable, c'est là qu'il se dévoile. Ou du moins, il faut espérer. Il revient avec son savon, et je lui montre le mur qu'il essayer vainement de grimper.
[Jin'] – Savonne.
Il y a un petit temps d'arrêt. Il se demande ce qu'il doit faire. S'il doit vraiment savonner ce mur. Mais surtout, il n'a toujours pas l'air d'avoir compris ce qui va suivre, puis il s'y met. Le mur n'est pas spécialement sale, vu qu'ils mettent des chaussons à l'intérieur de l'académie, alors je me demande s'il pense vraiment que je veux lui faire nettoyer un mur. D'autant qu'avec un savon sec, ça a plutôt tendance à le salit. Une fois qu'il l'a bien savonné comme il faut, je passe le doigt sur le mur, il est bien glissant.
[Jin'] – Tu peux t'y remettre maintenant. Et s'il n'est plus assez glissant, tu re-savonnes.
[?] - Comment je sais s'il est assez savonné?
[Jin'] – Monte voir.
Ce qui devait arriver arriva. En temps normal, plus la surface est adhérente, moins le Waza est utile. Mais prenez maintenant quelqu'un qui n'utilise pas la Waza, essayant de toutes ses forces, juste avec son élan, de monter un mur à pied. Ça donne quelque chose de catastrophique, à tel point, que faute d'apprendre à monter, il commencer à chuter de moins moins douloureusement. Rendez maintenant la surface glissante, et vous aurez la gamelle du siècle. Il met un pied, et veut prendre appui pour s'envoyer vers le haut. Sauf que le mur est plus glissant, du coup, plus d'appui. Il tombe en avant. Et au moment où sa tête va peut-être se fracasser contre le mur, il a le réflexe d'essayer de se rattraper avec les mains... sauf que le savon fait toujours son effet, et il fait une roulade contre le mur. Dorénavant, il va avoir beaucoup de mal s'il n'utilise pas une once de chakra. |
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Kuroko HokufûAspirant de Konoha | Sujet: Re: [mission D]Professeur Shinjin Sam 26 Fév - 18:03 | |
| Il ne fallut pas bien longtemps pour que d'autres élèves atteignent le kunaï planté plus tôt par Shinjin. Ce dernier avait quitté son siège pour rejoindre Tôki qu'il avait réprimandé quelques minutes plus tôt. Je pensais qu'il allait encore avoir le droit à une réprimande, c'est d'ailleurs la raison qui revient le plus souvent quand il se retrouve face-à-face avec un professeur. Cette fois-ci il semblait avoir été affabulé d'une drôle de corvée : nettoyer le mur avec un savon. Aussi étrange que cela puisse paraitre, ça devait bien avoir un sens.
Pour ma part, je n'avançais plus beaucoup. Le plafond était une étape à part dans l'apprentissage, car si le mur avait encore l'avantage de nous permettre de prendre de l'élan, le plafond n'offrait plus aucune prise, il fallait se contenter de se maintenir en l'air grâce au chakra. Le moment était opportun pour s'octroyer une pause. Aussi borné et peu doué que soient les élèves qui n'arrivaient qu'à peine à grimper sur le mur, ils avaient au moins le mérite d'avoir une résistance à toute épreuve.
[Jin'] - Tu peux t'y remettre maintenant.
Ah, enfin nous allions savoir à quoi allait servir cette corvée de nettoyage du mur. Tôki, qui abordait une expression partagée entre peur et incompréhension recula de quelques pas pour prendre son élan, puis se jeta tête la première contre le mur, en espérant que son élan saurait le porter. Tout ce que lui apporta sa fougue, c'était une gamelle magistrale, une de celle que l'on gardera gravée dans sa mémoire toute sa vie et que l'on ressortira pour embarrasser l'autre quand le moment s'y prêtera.
L'audit n'en manqua pas une miette, et tous éclatèrent de rire à la vue de la chute. Seul le pauvre Tôki resta silencieux, son visage indiquant clairement sa rogne. Il n'était jamais aisé de tomber de son piédestal, mais c'était en tombant que l'on apprenait à se relever et à marcher fièrement. Le silence retomba rapidement, mais tous les élèves reprirent l'exercice avec plus d'entrain, comme si cette mini-pause leurs avait donné une nouvelle force pour continuer.
[Tôki] - Mais c'est complètement débile, j'vais me rétamer encore plus comme ça!
[Jin'] - Chakra! Au lieu de courir comme un dératé, essaye d'utiliser ton Chakra.
[Tôki] - Mouai... On verra ça quand j'aurais une commotion cérébrale à force de me rétamer.
La pause était finie pour moi, et j'allais rejoindre d'un pas lent Tôki. Il essayait de poser un pied sur le mur pour voir s'il adhérait un minimum à la surface. C'était certainement la meilleurs chose à faire, mais tant qu'il rechignait à malaxer et concentrer du chakra, il n'allait jamais pouvoir dépasser l'étape où il était coincé. M'installant prêt de lui, suffisamment loin tout de même pour pouvoir profiter d'un mur non-savonné, je pose mon pied chargé en chakra sur le mur.
[Akito] - Tu étais là quand on à dur faire nos premiers Henge, juste? C'est pas plus différent. Concentre trop chakra en masse, quitte à ce qu'il y en ai trop. Au pire le mur se fissurera, mais après le trou béant qu'à fait le prof', ça ne se remarquera pas. Sous mon pied le mur se fissura. Si tu arrive à concentrer ton chakra, il ne te restera qu'à diminuer la dose ou l'augmenter jusqu'à réussir à tenir.
Pendant que je terminais mon explication, mon second pied décolla du sol pour rejoindre le mur. J'avais cette fois dosé pour correctement pour éviter que le mur ne se fissure une seconde fois, et surtout pour m'assurer de ne pas tomber. Laissant Tôki digérer ce que je venais de lui dire, je continuais de marcher vers la jointure du mur. La moitié des élèves avaient déjà réussit à rejoindre le haut du mur, et de plus en plus arrivaient à atteindre le kunaï planté au plafond.
Un pied après l'autre, j'arriverais à doser gentiment le chakra pour adhérer au plafond, mais ça ne restait pas bien glorieux. Alors que j'atteignais le kunaï à quatre pattes - c'était plus facile de se maintenir au plafond avec plusieurs appuis, aussi fatiguant cela soit-il - je jetais un œil au travail du bon dernier. Il n'avançait pas beaucoup plus qu'avant, mais au moins il ne fonçait plus contre le mur comme avant. C'était déjà ça de gagné.
C'était une fois l'exercice terminé et les forces de chacun bien entamées que la cloche sonna enfin. Elle symbolisait pour beaucoup le fin d'un calvaire dont ils n'arrivaient pas à se dépêtrer. Pour les autres, elle n'annonçait que l'heure tant attendue du repas. Rapidement les élèves se sont bousculés pour sortir et rejoindre leurs camarades déjà dehors. En sortant j'ai rejoins Yûki qui nous avait attendu, laissant Tôki finir son escalade du mur (escalade bien lancée cette fois-ci, il avait réussit à atteindre la jonction entre le toit et les murs). L'effort terminé, il ramassa ses affaires puis revint saluer Jin' en s'inclinant copieusement devant lui.
[Tôki] - Merci d'avoir prit sur vous pour ce cours... Et désolé pour l'humeur désagréable dont j'ai fais preuve!
C'était bien la première fois que je voyais ce tas ce muscle donner des excuses à d'autres personnes que ses parents. La voie de la sagesse aurait-elle touché les élèves de premières année en ce jour? |
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Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: [mission D]Professeur Shinjin Lun 18 Avr - 2:56 | |
| La cloche sonne : c’est donc la fin de cette mission. C’est donc une bonne chose. Les élèves prennent leurs affaires et sortent. Ils n’ont visiblement pas apprécié le cours à sa juste valeur, mais au moins, certains ont déjà posé les bases de ce qui sera leur maîtrise du ninjutsu, et j’en ai même vu qui maîtrisé le Waza. Toujours cet éternel fossé entre le talent, qui instaure une hiérarchie radical sur la condition humaine. Heureusement qu’ils ont accès à d’autres choses que la dure loi des shinobis : la loi de la jungle, dictée par les puissants. Pour moi, ça a été le dogme du clan (quand je m’y rendais), pour eux ce sont des distractions de toutes les natures. La question, si qu’est-ce que j’aurais fait si j’avais été là ? Je n’ai aucune idée, mais Kanzaki dirait que j’aurais attrapé le kunaï du premier coup et passé le reste de l’heure à regarder les autres élèves essayaient à leur tour.
Quoiqu’il en soit, un élève vient même me dire merci à la fin du cours. C’est celui à qui j’ai savonné son pan de mur, puis il s’en va. Je regarde la salle, elle est assez dévastée, et il reste deux ou trois retardataires. Passé la porte, je tombe nez à nez avec la secrétaire de Reiko : Hana. S’ensuit le sermon de l’échec de la mission, et qu’en plus, non content de l’avoir loupé, j’ai dévasté une salle de classe. Puis la direction de la pièce de maintenance, avec balais, seaux, serpillères, et de quoi plâtré et peindre pour les dégradations. Je vais commencer par le balai et la serpillère. Dans la salle de classe, alors que je me défais du haut de mon kimono, il reste un retardataire. S’il aime rester, autant qu’il m’aide.
[Jin’] - C’est bien Akito ? Je ne sais pas ce que tu as fait dernièrement, mais Hana-sama veut que tu m’aides à nettoyer la salle.
Je ne le luis laisse pas le temps de répondre que je lui mets un balai dans une main, un seau dans l’autre. Ça a parfois du bon de jouir d’une certaine autorité, ainsi que de se rappeler de certaines têtes. Je commence un côté de la pièce, et plus particulièrement le mur que j’ai lissé au savon pour accroître le calvaire d’un des élèves. Je ne m’occupe pas de l’autre, et fais du mieux que je peux, aussi rapidement que possible. C’est vite fini. Une fois le sol propre, c’est au tour des murs. L’autre ne semble pas très enchanté de rester ici à nettoyer mon cours. Une fois les matériaux de maçonnerie ramenés, je retourne un sac de plâtre et lis les instructions. On ne peut pas dire que ce soit compliqué. Diluer la poudre dans l’eau pour que ça devienne assez pâteux pour tenir dans la fissure, laisser sécher, puis peindre par-dessus. En en profitant pour regarder si d’autres petites fissures peuvent être comblées.
Puis on range, vu qu’aujourd’hui, le plâtre n’aura pas le temps de sécher pour qu’on y mette la peinture. Je remercie l’élève qui m’a aidé d’un signe de tête et prend la direction de la salle des professeurs. J’entre… c’est l’heure du repas, et je ne croise qu’une chuunin qui semble être au courant qu’un jeune garçon s’occupait d’assurer un cours aujourd’hui. Dans la salle des dossiers (adjacente à celle des professeurs), je m’enquiers des caméras : visblement, qu’une seule, qui ne devrait pas trop s’inquiéter de me voir passer la porte : elle ne couvre pas les armoires. Dans l’armoire des dossiers récents : cours de ninjutsu, Hinata… Hokomûro… Hokufû Akito. Bulletin de notes, remarques… remarques particulières, rien du tout. Je trouve un stylo sur le bureau le plus proche.
Elève volontaire, travailleur, et impliqué.
En espérant que ça va l’aider dans son futur parcours dans cette belle administration qu’est Konoha. Le dossier est ensuite remis à sa place, et j’en profite pour ranger mon rapport du cours d’aujourd’hui dans les dossiers classés par dates. En parlant de dossier, est-ce qu’ils ont encore le mien ? Je regarde derrière : Hokufû, Hyuuga Ceto, Hyuuga Shinjin. En effet. Je le prends, et un bref coup d’œil m’apprend ce que je sais déjà : « élève peu assidu », « résultats moyens », « peut mieux faire », « n’est pas au maximum de ses capacités », les phrases préférées des enseignant. Discrètement, je regarde derrière moi : personne. Je le remets à sa place, il ne peut rien m’apporter, mais au moins je sais où une parcelle de mes informations de situent.
Puis je ressors. Et Hana-san me remets la main dessus : le travail a été mal fait, il faudra revenir demain pour la peinture… ce que je savais déjà. J’espérais juste qu’un élève un peu plus perturbateur que les autres aurait pu s’y coller, mais je ne pense pas que ce soit nécessaire de lui expliquer mon point de vue. Je sors enfin de l’académie, avec une seule idée en tête, aller me reposer sur mon hamac avec un livre intéressant sur l’agronomie.
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Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: [mission D]Professeur Shinjin Dim 3 Juil - 1:33 | |
| Mission D : L'académie, encore... Conférence [Higaï] – Reiko a envoyé une missive pour toi. Elle dit que tu luidois un cours. Il y a également une note, qui parle d'un mur...[Jin'] – C'est malheureusement exact.[Higaï] – Ce sera demain. Il me sort un feuillet. Tu n'auras cas utiliser nos travaux. D'abord, le théorique.*** L'académie. Toujours aussi imposante, et visiblement, toujours aussi ennuyante. Mais d'un point de vue purement rationnel, c'est l'endroit qui permet à chaque shinobi de s'améliorer pour faire en sorte que Konoha monte en puissance, inexorablement. J'y ai déjà eu recours, et ce n'était ni la première, ni la dernière fois, aussi, pour équilibrer la balance des échanges, il m'est demandé, en vue de ma position de chuunin, d'également y donner des cours. Seulement aujourd'hui, l'ordre de ce même cours risque d'être bouleversé, car c'est un jeune de quinze ans qui va probablement donner une leçon à ses pairs, en utilisant le travail de son maître. Autant dire que je n'ai pas le droit à l'erreur. À l'entrée, je tombe sur la dame, qui, en dix années de cours à l'académie, n'a jamais bougé de derrière son comptoir, vieille, sèche, intemporelle, la gardienne de l'académie, la troisième personne dont il faut se méfier quand on se promène dans les couloirs, en plus de Reiko et de sa secrétaire, qui occupent successivement la première et seconde place. Elle me remarque, et tape quelques mots sur son ordinateur. Au moins, on ne pourra pas dire que j'ai fait l'école buissonière. ? - Bonjour M. Hyuuga, votre cours est très attendue aujourd'hui.Ce n'est même pas la peine de s'arrêter, direction, le plus vite possible, vers la tableau d'affichage. Une petite note, évidemment, indique qu'aujourd'hui, il y a quinze minutes, aura lieu une conférence sur la torture psychologique, par Shinjin Hyuuga. La note est arrachée, et n'a plus lieu d'être, puisque je suis là, et que je n'aime pas les retardataires. Arrivé dans la salle de classe sous un grommellement général en vue de ma ponctualité, je branche le projecteur et me tourne vers l'assemblée. Ce n'est pas le public qui traîne habituellement dans les amphithéâtres. D'habitude, on a droit à une flopée d'aspirants et de genin en bas âge, voire un, parfois deux, shinobis occupant un grade plus élevé, qui viennent y assister par curiosité, parce qu'ils ne savent pas eux-même comment enseigner une technique à leurs élèves ou tout simplement pour venir se mettre à jour. Ce qui donne une moyenne d'âge assez juvénile. Tandis qu'ici, la moyenne d'âge a plutôt été rehaussée. Peu de jeunes... Kabashi est reconnaissable, d'ailleurs, par son jeune âge dans ce public de chuunin, voire genin. Reste à savoir s'ils sont venus pour vraiment assister à la conférence, ou pour voir un Hyuuga orgueilleux déblatérer tout et n'importe quoi. - Avant que vous ne commenciez, j'aimerai savoir quelle compétence vous avez dans ce domaine. Avez-vous déjà torturé, à proprement parler, ou été torturé?Cette personne peut se ranger dans la deuxième catégorie. Higaï-sama m'a donné une phrase toute faîte pour répondre à ce genre de pics, plus d'autres au cas où elle ne marcherait pas. L'important, aujourd'hui, c'est de ne pas se démonter. [Jin'] – Vous êtes parfaitement en droit de douter de mes compétences. Je vous invite d'ailleurs à sortir de cette pièce si le doute issu du préjugé occupe une place toute particulière dans votre mode de raisonnement.Même si la voix n'a pu être identifiée, aucune personne ne sort, mais les gens bougent dans l'amphithéâtre. Ma tirade a-t-elle été appréciée, ou bien ce manque de respect flagrant, probablement envers un des mes supérieurs, a-t-il été perçu négativement? Aucune importance, j'ai un cours à assurer. La première diapositive voit le jour, les lumière s'éteignent, les chuchotements se taisent laissant seulement le ronronnement du lecteur de diapositive. Un shinobi, reconnaissable par son habit, apparaît sur l'écran, mais sans bandeau, pour éviter la polémique. Il est attaché à une chaise, dans une pièce vide,un sac sur la tête et une lumière sur lui. [Jin'] – Au vue du public autorisé durant ce cours, nous éluderons la question de la torture physique pure et simple. Vous serez sans doute tous un jours, ou avez été amené, à rencontrer la torture, aussi il est bon que vous connaissiez ses procédés. Non pas pour y résister, car sans aide, un homme est très rarement capable d'y faire face, mais pour estimer un interrogatoire. Nous l'étudierons sous sa forme basique, à savoir l'extraction d'information. Un petit rappel sur ce qu'est la torture. Aujourd'hui, nous la définirons comme une série de procédés visant à dérégler, à affaiblir, puis au final, à casser les barrières psychologiques d'un individu afin qu'il révèle des informations.Et dire que toute la nuit, j'ai étudié le feuillet d'Higaï-sama, d'une centaine de pages, qui traitent de différents cas, témoignages, ou expérience afin d'en extraire une synthèse. Un travail de bureau. [Jin'] – Pour qu'elle soit efficace, elle doit être soutenue par quatre piliers, qui sont respectivement l'incompréhension, l'isolement, le rapport à l'interrogateur et au tortionnaire, et la perte de contrôle. Des questions? |
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| Sujet: Re: [mission D]Professeur Shinjin Dim 3 Juil - 2:53 | |
| Kabashi trainait rarement à l'académie, il préférait se plonger dans ses propres bouquins, mais il était toujours bon de côtoyer d'autres shinobis du village, des fois qu'il puisse apprendre de nouvelles techniques. Il franchit la porte vitrée, il salua rapidement la réceptionniste et se rendit directement vers le tableau d'affichage, pas grand chose en vue, un cours de médecine, du ninjutsu pour débutant et un cours sur la torture, ce dernier attira tout de même son attention, celui qui l'animait n'était autre que Shinjin Hyuuga. Le niveau indiqué était genin expérimenté ou plus, son expérience récente le décida à s'y rendre, histoire de voir s'il avait réagit correctement lors de sa mission précédente. Il n'y avait pas vraiment pensé, mais ce qu'il avait subit était bien de la torture, basique, mais douloureuse tout de même, il en gardait d'ailleurs encore quelques bandages sur le visage et sa poitrine.
La séance commençait dans dix minutes, il se dirigea tranquillement vers la salle, quand il poussa la porte il fut surpris de découvrir une salle bondée, des chuunin pour la plupart, il y avait même un juunin, apparemment le cours de Jin avait ramené pas mal de monde, et ce ne serait pas une mince à faire pour le tout jeune chuunin. Il restait une place dans les rangées du milieu, à côté de lui un chuunin plus âgé semblait impatient d'assister à cette présentation de la torture.
"T'es pas un peu jeune pour ce cours ?"
[Kabashi]"Ca se voit que vous ne connaissez pas celui qui va présenter ce cours, il est encore plus jeune que moi."
"Tu déconnes"
[Kabashi]"J'ai pas l'habitude de déconner avec un supérieur."
"Sans doute un jeune effronté qui se prend pour un génie"
[Kabashi]"Vous vous trompez, il est le ninja le plus compétent que je connaisse pour son âge."
"Tu le connais bien ?"
[Kabashi]"Un peu, on a déjà quelques missions à notre actif."
La porte s'ouvrit doucement, le petit bonhomme aux yeux blancs fit son entrée, quand il monta sur l'estrade on entendait déjà les chuchotements à son égard, Kabashi était déjà près de cinq ans son aîné, alors il devait vraiment passer pour un gamin aux yeux des chuunins présents dans la salle. Son retard n’arrangea pas tous les préjugés que les autres avaient sur lui, il devait passer pour un bleu.
- Avant que vous ne commenciez, j'aimerai savoir quelle compétence vous avez dans ce domaine. Avez-vous déjà torturé, à proprement parler, ou été torturé ?
Première attaque, Kabashi s'en doutait un peu, il devait passer pour un jeune ambitieux, mais c'était plutôt l'inverse, Jin est plutôt quelqu'un de contenu et calme.
[Jin'] – Vous êtes parfaitement en droit de douter de mes compétences. Je vous invite d'ailleurs à sortir de cette pièce si le doute issu du préjugé occupe une place toute particulière dans votre mode de raisonnement.
[Jin'] – Au vue du public autorisé durant ce cours, nous éluderons la question de la torture physique pure et simple. Vous serez sans doute tous un jours, ou avez été amené, à rencontrer la torture, aussi il est bon que vous connaissiez ses procédés. Non pas pour y résister, car sans aide, un homme est très rarement capable d'y faire face, mais pour estimer un interrogatoire. Nous l'étudierons sous sa forme basique, à savoir l'extraction d'information. Un petit rappel sur ce qu'est la torture. Aujourd'hui, nous la définirons comme une série de procédés visant à dérégler, à affaiblir, puis au final, à casser les barrières psychologiques d'un individu afin qu'il révèle des informations.
[Jin'] – Pour qu'elle soit efficace, elle doit être soutenue par quatre piliers, qui sont respectivement l'incompréhension, l'isolement, le rapport à l'interrogateur et au tortionnaire, et la perte de contrôle. Des questions ?
Après avoir écouté ça, il comprit que deux piliers manquaient lors de l'interrogatoire qu'il avait subit il y a quelques temps, tout d'abord l'incompréhension, Kabashi était parfaitement préparé à ce qui allait se passer, et il ne réussit pas non plus à lui faire perdre le contrôle de lui-même. Mais l'énoncé posait aussi une autre question, que Kabashi n'hésita pas à demander puisque Jin le proposait. Il fut le seul à lever la main dans la foule de shinobis, ils écoutaient tous attentivement comme s'ils recherchaient la moindre faille.
[Kabashi]"Si j'ai bien suivi ce que vous dites, cela signifie qu'il n'est pas nécessaire d'user de violence pour soutirer des informations au cours d'un interrogatoire ?"
En effet, dans tout ce qu'avait dit Shinjin pour décrire la torture à aucun moment il n'avait évoqué la violence, il pensait donc logique que d'après cela on pouvait en tirer qu'elle n'était pas nécessaire. Kabashi avait été confronté à des coups violents, qui l'on ébranlé physiquement, mais il comprenait maintenant que ce n'était pas suffisant pour le faire plier psychologiquement et que donc la torture était plutôt basé sur la peur et la disparition de repères affectifs ou moraux.
[Jin'] - La violence est effectivement implicite, mais s'avère souvent nécessaire. Je l'évoquerai plus tard. Mais pour répondre à ta question, prenez un individu sein d'esprit, et enfermez le dans une pièce éclairé 24h/24, seul, en le nourrissant de façon tout à fait aléatoire sans lui poser la moindre la question, et au bout d'un certains temps, il ne sera plus du tout aussi sein d'esprit.
La réponse ne semblait pas convenir à toute l'assemblée, mon voisin me fit d'ailleurs une remarque pertinente à ce sujet.
"Pas vraiment convaincant, il nous décrit la prison, et certains criminels en reviennent indemnes."
[Kabashi]"C'est vrai, mais la prison peut changer un homme, en bon ou en mauvais, tout dépend de son tempérament."
Kabashi avait lu plusieurs ouvrages qui évoquaient la torture, globalement il semblait que la pratique n'était pas très bien vu par la communauté des shinobis, mais terriblement efficace de nos jours pour soutirer des informations capitales. Il se demandait bien qu'elles techniques étaient les plus efficaces pour briser un homme moralement. Soudain un homme se leva dans l'assemblée, il avait l'air contrarié.
"Vous entendez quoi par rapport entre le tortionnaire et la victime ? J'ai déjà vu des interrogatoires où l'on changeait souvent de bourreau pour favoriser la perte des repères mais aussi empêcher que le prisonnier ne puisse s’accommoder des techniques employées."
La question était pertinente, mais on sentait que le chuunin cherchait davantage à perturber le maître de la séance qu'à chercher une réponse qui lui était utile. Jin ne se démonta pas pour autant, il n'hésita pas à remettre son aîné à sa place.
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Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Re: [mission D]Professeur Shinjin Sam 16 Juil - 16:28 | |
| Vous entendez quoi par rapport entre le tortionnaire et la victime ? J'ai déjà vu des interrogatoires où l'on changeait souvent de bourreau pour favoriser la perte des repères mais aussi empêcher que le prisonnier ne puisse s’accommoder des techniques employées.
Les gens veulent aller plus vite que la vitesse que j'essaie de m'imposer durant mon cours. Je n'aurais du seulement autoriser les questions à la fin de mon speech. La diapositive suivante est assez minimaliste. Un homme attaché par les poignets, dans le vie, ses tortionnaires n'ayant pas de visage, mais un point d'interrogation à la place.
[Jin] – Nous verrons cela en temps voulu. Pour revenir au sujet qui nous préoccupe, nous nous pencherons sur la première partie : l'incompréhension. En tant que shinobi, vous saurez, la plupart du temps, pourquoi on vous interroge. De l'autre côté, suivent deux schémas : soit la personne que vous torturez s'y est préparée, dans le sens ou elle s'y attends, ou non. Ce dernier cas est plus facile à traiter. Pour le premier, la méthode la plus simple est de ne pas l'interroger pendant une certaine période, qui varie au gré des interrogatoires, afin qu'il doute.
Certains me diront, pourquoi l'incompréhension? Et bien nous entrons là sur des terrains psychologiques et philosophiques. Il faut savoir que l'homme, la plupart du temps, va raisonner sur tout. Et indéniablement, à tel point qu'inconsciemment, il va employer des cheminements de cause à effet pour savoir pourquoi il a mal, pourquoi il ne voit plus, pourquoi telle chose s'est déplacée, et ainsi de suite. Dans le cas d'une torture pure et dure, les schémas « cognitifs » empruntés ne pouvant l'être pour en dégager une quelconque signification, il s'en dégage une terreur qui est très bénéficiaire pour l'interrogateur. Pourquoi? Car cela va augmenter une augmentation de l'activité psychologique induite par le stress, qui est irrationnelle, remettant en cause toutes ses convictions. Le prisonnier, s'il est relâché, sera victime d'un grave traumatisme ne pouvant être assimilé. Il le revivra, ou le niera. À partir de là, l'homme n'est plus le même. Attention, cependant, aux systèmes de défense psychologique qui peuvent être mis en œuvre par le prisonnier. Je peux citer un cas, où le torturé s'était entièrement réinventé un monde pour y résister, où ses camarades venaient avec lui passer un examen de torture. Dans ce cas, par exemple, les interrogateurs répondaient de façon tout à fait rationnelle au prisonnier, augmentant sa confusion.
On qualifie ce passage de démolition du psychique du prisonnier, correspondant à une désorganisation du sujet avec lui-même et le monde. Une petite mise en garde, cependant, au suicide de la victime, car ce sera pour elle l'ultime manière de garder le contrôle. C'est après la destruction de son psychisme que la prisonnier est réceptif aux dires de son interrogateur, qui peut alors lui opposer sont point de vue. Une façon, si on arrive jusque là, de retourner un shinobi contre sa nation.
Je ne referais pas la même erreur que précédemment, les questions seront pour plus tard. La diapositive suivante (dans un bruit mécanique scindant celui de la machine) représente un homme seul, dans une cellule aux dimensions disproportionnées.
[Jin'] – La question va être, comment augmenter ce degré d'incompréhension? C'est dit avant, en augmentant le facteur stress, générateur de raisonnement destructeur. On amplifie cela le plus souvent en empêchant le sujet de prévoir quoi que ce soit. Cette imprévisibilité ne permet pas à l'organisme de se reposer, lorsque l'événement traumatique est prévisible par un stimulus, l'absence de signal signifie que l'organisme est temporairement en sécurité. Un contexte d'imprévisibilité plonge le sujet dans la peur.
Changement de diapositive, où on voit une cage avec de rats de laboratoires.
[Jin'] – Les études chez l’animal et chez l’homme ont montré que des stimulis aversifs prévisibles étaient préférés à des stimuli non signalés au préalable. Un événement non prévisible était générateur de plus de stress, au niveau psychologique et biologique. Des détenus préparés à l’éventualité de la torture seraient ainsi moins soumis au stress.
La diapo suivant est la même : un homme seul, dans une énorme cellule.
[Jin'] – L'Homme a un besoin biologique de base à créer des liens avec d'autres personnes. Besoin d'autant plus accru dans des situations de danger et de stress. Ainsi, des détenus dont les ressources psychologiques se suffisent plus se tournent vers d'autre pour retrouver un soupçon de prévisibilité et de sécurité. De plus, en un groupe échange, communique, donne un sens à ce qui est en train de se passer, met en place une activité intellectuelle, parfois physique. Des études dans le domaine animal ont rapporté que l’isolement forcé augmentait l’agressivité et entraînait des réactions « d’impuissance acquise » : par conditionnement, le sujet apprend qu’il ne peut influencer en rien ce qui lui adviendra. Chez humains, on a pu observer des réponses biphasiques : à un mouvement de protestation suivait un profond désespoir. Cette phase de désespoir, vous devez savoir la reconnaître, car elle est similaire à une réponse d'impuissance acquise. L'isolement, est donc le second pilier de la torture psychologique. Mais on peut le pousser à l'extrême, en le séparant de ses objets personnels, affaires et vêtements, le laissant nu. La destruction de tous ses repères. La fait d'être nu évoque aussi la possible, mais incertaine, violence sexuelle. Encore un facteur d'imprévisibilité.
D'autres caractères d'isolement peuvent accroître le stress du détenu : le fait qu'il ne sache pas si sa disparition a été remarquée, ou, dans le cas contraire, que personne n'est au courant de son lieu de détention : aucune éventuelle porte de sortie de doit lui être donnée. J'émettrai la réserve des groupes extrémistes religieux, ou politiques, sur lesquels nous n'avons que très peu d'informations en milieu de détention. |
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| Sujet: Re: [mission D]Professeur Shinjin Lun 29 Aoû - 19:47 | |
| Toute l'assemblée écoutait attentivement le cours magistral du Hyuuga, certains étaient captivés, d'autres peu intéressés et certains avaient même déjà quitté la salle. Kabashi trouvait le cours intéressant, les diapos aidant à maintenir l'attention, il était clair que la psychologie était la partie la plus importante dans la torture, pourtant la torture se traduisait souvent par des sévices physiques. Il apprenait aussi qu'il était plus important de détruire les repères du prisonnier plutôt que de l'installer dans une routine à laquelle il pourrait plus facilement s'adapter. Il existait donc aussi différents degrés de torture, allant de la douleur physique à la destruction psychique. L'Uzukame se sentait un peu distant de toutes ces formes de torture, il avait l'impression de ne pas se sentir concerné par ses effets sur l'esprit, sa double personnalité jouait souvent le rôle de bouclier invisible, lui permettant de ne pas subir autant les dégâts psychiques que les autres, mais celle-ci pourrait aussi servir à désorienter son bourreau, ne lui permettant pas de définir un profil précis de la victime et l'empêchant de le torturer avec le plus d'efficacité.
La comparaison entre l'homme et l'animal semblait pertinente, bien que l'esprit humain soit beaucoup plus complexe, une fois enfermé et privé de tous repères, les instincts ressurgissent souvent, pour le bien ou le mal de la victime.
[In Progress] |
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| Sujet: Re: [mission D]Professeur Shinjin Ven 16 Sep - 15:44 | |
| Ces derniers jours, il faisait plutôt beau au-dessus du village caché des feuilles, pourtant cela faisait quelques jours que Satochi ne sortait pas de chez lui, il se contentait de rester là, allonger dans sa chambre à ne rien faire à part penser à ce qu'il s'était passé une semaine plutôt au terrain d'entrainement contre ce drôle d'homme masqué...
Malgré que le combat ait pris fin d'une drôle de façon, le jeune Shinobi n'était pas sorti de ce combat indemne, ses deux bras étaient recouverts de bandages . Ses amis non plus n'étaient pas au top de leurs formes, cela faisait une semaine tout comme Satochi qu'ils n'avaient pas mis le nez dehors.
[Rinako] - Satochi ! Tu as faim, j'ai fait des Ramen et des Bentos tu en veux ? Ce n'est pas qu'il commençait à disjoncter du fait ne rester cloitrer dans sa chambre mais un bon bol de ramen allait lui redonner des forces. D'un simple bond, il se leva est descendit les escaliers afin de regagner le rez-de-chaussée et plus précisément la cuisine.
[Satochi] - Huummm ! Quelle bonne odeur tu as l'air de t'être surpassé cette fois maman !
Il attrapa sans tarder les bol de ramen qui était posé devant lui et l'engloutit en deux coups de baguettes, il n'y avait rien à redire c'était vraiment délicieux, non seulement, le jeune garçon se sentait mieux mais en plus ça, ces ramens lui avaient donné l'envie de sortir prendre l'air.
[Satochi] - Maman je sors, je serais de retour avant le dîner.
Satochi prit un dernier bento pour la route et partit en courant vers l'Académie, aujourd'hui serait consacré à ses souvenirs d'étudiant ! Sa maison était située au Sud du village, il devait traverser tout le village avant d'arriver à l'académie, en marchant il lui aurait fallu au moins vingt-cinq minutes mais il avait d'autres projets, un petit sprint réduirait le temps pour se rendre à l'Académie à dix minutes.
Lorsqu'il arriva à l'académie la bonne vieille gardienne de l'Académie se trouvait devant la porte d'entrée ...
- Vous êtes toujours là vous ? Si vous venez pour le cours de Shinjin Hyuuga , cela fait maintenant un petit moment qu'il a commencé
[Satochi] - Pardon ? Un cours donné par Shinjin Hyuuga ?
Pas plutôt avait-il finit sa phrase qu'il prit la poudre d'escampette direction la salle de classe.
TOC TOC TOC
Après avoir toqué à la porte, il ouvra celle-ci de façon à ce que seule sa tête puisse passer. Il fut vraiment étonné de voir qui était l'instructeur de jour , à première vue, il devait être tout aussi âgé que Satochi, sauf que lui était Chuunin...
Ensuite son regard se porta rapidement à la salle, elle était bondées de Chuunin ou même Juunin, il semblait il y avoir qu'un seul Genin que Satochi ne connaissait pas, il porta alors son regard à nouveau sur le jeune Hyuuga...
[Satochi] - Bonjour Sensei , pardonnez mon retard ...
En attendant la réponse de Jin', il resta sur le palier, la salle étant plongée dans le noir, il se doutait qu'il était en train de déranger le cours, cependant il ne pouvait pas louper un cours donné par un Hyuuga, c'était un privilège à ne pas louper . |
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| Sujet: Re: [mission D]Professeur Shinjin | |
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