Clan : Ryoufuu
Prénom : Isae
Village : Konoha
Affinité : Fuuton
Grade Envisagé : Genin
Nindo : "Donner sa vie pour que ceux qu’on aime connaissent la paix"
Kekkai Genkai Souhaitée : aucun
Histoire :
Isae a toujours été une enfant joyeuse quoique parfois un peu rêveuse. Cette blondinette aux yeux noisette est la cadette d’une famille de trois enfants, son frère, Aku et sa sœur aînée Akemi. Si Aku a suivi la voie des shinobi, Akemi préféra mener une vie paisible avec son fiancé Kinsue Masahashi.
Née dans le clan Ryoufuu, sa mère Ikari et son père Kaito, elle en porte un trait distinctif : été comme hiver elle porte en permanence une écharpe autour de son cou. En effet, toutes les kunoichi de son clan apprennent le maniement d’une arme particulière, l’écharpe, dans laquelle ils injectent leur chakra. S’il s’agit de leur arme principale, tout élément en tissu peut rapidement en devenir une, que ce soit un nœud pour tenir les cheveux voire le bandeau du village en dernier recours.
Isae ne semblait pas prédisposée à la vie de kunoichi, très loin des considérations de combat et autres dangers, elle préférait la danse et était même plutôt gracieuse et de constitution plutôt chétive. Son frère parti à l’académie, elle ne prêta pas plus attention à cette voie, elle avait déjà fait son choix de mener une vie tranquille comme sa sœur et d’ailleurs autant ses parents demandaient souvent à Aku comment se passait les cours et autres entrainements, autant elle n’en avait que faire et préférait aller voir Akemi.
A ce moment-là elle ne savait pas que son destin était déjà gravé en elle.
En effet, quand l’affinité d’Isae fut identifiée, son application à la manipulation de l’écharpe décida de son avenir :
[Kaito] – La feuille est coupée, tu as de la chance Isae ! L’affinité Vent sera parfaite pour la maîtrise de l’écharpe. Tu feras une excellente kunoichi !
[Isae] – Mais papa... je voulais moi aussi trouver un amoureux et...
[Kaito] – Hors de question que tu gâches ton potentiel ! Tu vas à l’académie et tu deviendras kunoichi un point c’est tout !
Isae partit en courant, les larmes aux yeux, quand elle fut rattrapée par sa sœur ainée :
[Akemi] – Isae ! Attends !
[Isae] – Grande sœur... papa veut m’obliger à entrer à l’académie mais moi je voulais juste faire comme toi et vivre normalement, trouver un garçon et...
[Akemi] – Mais tu sais Isae, si nous pouvons justement vivre en paix c’est grâce à nos shinobi. Ce n’est pas une contrainte mais un honneur de pouvoir défendre ses amis, sa famille, tout ceux qu’on aime. Si je n’avais pas rencontré Kinsue je serai surement rentrée à l’académie moi aussi, pour vous protéger. Et puis... Aku n’a pas l’air si malheureux que ça !
[Isae] – Aku est un idiot ! dit-elle en essuyant ses larmes.
Forte des paroles de sagesse de sa grande sœur, Isae accepta d’entrer à l’académie et y mis du cœur. Elle commença en parallèle son long apprentissage sous l’instruction de sa mère pour apprendre le maniement de l’écharpe et l’injection du chakra dans le tissu ainsi que l’utilisation de son affinité pour améliorer son contrôle de l’arme et même la rendre tranchante comme une lame.
A l’académie, Isae s’intégra bien dans la classe, en fait l’entrainement physique fût le plus fastidieux. Isae n’était pas très forte ni très endurante, on pouvait même dire qu’elle était plutôt faible, mais elle compensait par son excellente agilité et on bonne précision gagnée par des années de danse. Quant à l’apprentissage des techniques, si elle avait parfois un peu de mal à intégrer, elle se basait davantage sur sa bonne intuition et son instinct pour les assimiler.
Finalement, à part les entrainements au combat où elle répugnait à frapper ses camarades, Isae se plut à l’académie et se fit quelques amis, aidée par sa bonne humeur, son sourire, sa gaieté et son caractère insouciant.
Au cours d’un entrainement de taijutsu, elle porta un coup un peu trop efficace à son partenaire, Kanto Musachi. Catastrophée, Isae n’arrivait pas à s’en remettre :
[Kanto] - Isae, je te dis que ça va ! J’ai pas si mal que ça !
[Isae] - Chui sure que tu dis ça pour me rassurer ! Je t’ai fait mal ! Pardonne-moi ! Je déteste ces entrainement, je les déteste !
[Kanto] - Pourquoi tu te mets dans un état pareil ? C’est juste un entrainement tu sais ?! C’est pas comme si je ne m’étais pas protégé, je l’attendais ton attaque. J’ai amorti le choc, j’ai juste été un peu surpris...
[Isae] - Mais j’ai bien vu que je t’ai fais mal ! Je ne veux pas faire de mal à mes camarades, tu sais... la seule raison pour laquelle je suis ici c’est pour protéger les autres...
[Kanto] - Tu sais... t’auras beau faire tout ce que tu peux, on sera surement tous blessés un jour ou l’autre, il faut s’y préparer et si ça peut te consoler, plus tu me fais mal et mieux je serai préparé au combats futurs ! dit-il avec un grand sourire.
Un peu calmée, la crise se termina ainsi pour cet entrainement, mais Isae restait particulièrement sensible aux blessures des autres... peut-être un peu moins pour Kanto qui récolta quelques bleus de la part d’Isae après cela et en devint presque son "sac de sable" préféré et volontaire.
Elle sortit de l’académie avec le grade de Genin, ayant acquis les bases des techniques shinobi. Si ses parents étaient particulièrement fiers, elle ne laissa pas paraître ses sentiments, sa tristesse de se voir forcée à cet avenir, ses regrets de ne pas pouvoir mener une vie paisible... mais paradoxalement, elle commençait à comprendre le rôle des ninjas de Konoha et lorsqu’elle croisa le regard de sa grande sœur, elle sentit qu’Akemi comptait sur elle, lui faisait confiance, et ce simple regard lui redonna du baume au cœur.
Quelques temps plus tard, Akemi se mariait et annonçait sa grossesse. Pour Isae, un déclic se fit. Sa sœur avait mis sa sécurité et celle de son enfant entre ses mains, et elle ne pouvait pas la décevoir. C’est forte de cette nouvelle résolution qu’elle entra dans sa nouvelle vie de kunoichi.
Se battre pour l’avenir, celui de ceux qu’on aime, telle était la voie qu’Isae se promit de suivre coûte que coûte. Faire que les habitants de Konoha et du Pays du Feu tout entier puissent vivre en paix, telle était sa mission qu’elle commençait à accepter.