Aujourd'hui Grey n'avait pas de mission et décida d'aller faire un tour en ville. Ce beau temps lui semblait parfait pour ce détendre. Il se sentait bien. Chaque parcelle de son corps respirait la joie de vivre et l'envie de la faire partager. Ainsi, quand il s'arrêta dans son restaurant préféré pour se sustenter, après une mâtiné à aider les gens dans le besoin à accomplir des tâches difficiles, il commanda, à la jolie serveuse, et avec son plus beau sourire, son repas habituel avec joie et entrain. Quand il fût repus, il paya et laissa un pourboire important à la jeune demoiselle.

Mais pour le jeune garçon que serait une journée de repos sans un entraînement ? Il se dirigea donc, sautillant et de bonne humeur, vers son lieu d'exercice de prédilection. Comme d'habitude, ce dernier n'accueillait personne. En fait c'est pour cela que Grey appréciait cet endroit. Il n'y avait jamais âme qui vive et le garçon donnait ainsi libre court à sa colère et à son désarroi, se rappelant de son enfance difficile, emprunte de peur et de honte.

Mais par ce jour scintillant, il ne souhaitait pas revenir en arrière. Comme à son habitude, lors de ses entraînement en solitaire, Grey ôta son Tee-shirt, laissant ainsi respirer ses muscles. Puis il ferma les yeux et s'élança dans une série de mouvement lent qu'il synchronisait avec sa respiration. Il répéta plusieurs fois ces derniers jusqu'à ce qu'il les jugea parfaits. Ensuite il accéléra et recommença le même exercice. Peu à peu, ses mouvements fusionnèrent avec le reste de son corps. Grey appréciait cet état. Il aimait se sentir complet, en symbiose avec tout son être. Cependant, quelque chose le chagrinait. Bien que correcte, cette liaison s'éloignait de la perfection. Il manquait quelque chose. une chose primordiale. Mais malgré tout ces entraînements et ses recherches, impossible de mettre le doigt dessus.

Il chercha encore un peu, préférant une pose plus méditative. Néanmoins il ne trouva pas. Ce n'est que le vent frais qui se mît à souffler qui stoppa la méditation du garçon. Il ouvrit les yeux et les referma de suite. Une lueur rouge-orange l'avait ébloui. Il cligna des yeux plusieurs fois pour s'habituer à cette vision paradisiaque. Un spectacle étonnant se déroula alors devant ses yeux. Dans cette lumière divinement ajustée, la lune lançait quelques reflets blancs. Comme si elle venait pour narguer son frère brillant. Le spectacle perdura jusqu'à ce que l'astre nocturne remporte la victoire.

Grey jugea alors qu'il était temps pour lui de rentrer. Il se remit donc sur ses pieds et se dirigea vers ses loges. Les rues du village était encore encombrées par les passants qui avaient profité de la fraîcheur du soir pour aller se promener. Grey se demanda s'il allait lui aussi croiser une connaissance.