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| [mission D] Le shogi-ban du temple nord | |
| Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: [mission D] Le shogi-ban du temple nord Mer 10 Fév - 3:06 | |
| Cette fois, le courrier, scellé du sceau de Konoha, n'était pas passé par ma boîte aux lettres, mais par des personnes importantes de la lignée principale. Un autre façon de me signifier qu'on veut que je fasse cette mission, ou qu'on a demandé à ce que ce soit moi qui la remplisse. J'avais prévu de m'entraîner, vraiment, cette fois là, avec Fen et Kanzaki. Mais ce sera pour une autre fois. C'est un banal serviteur de Hiai qui me lit la dépêche. Je ne suis pas idiot au point de me dire que je suis le seul à analyser et à faire des stratégies au sein du clan, et le fait que le chef de clan me fasse mander pour une mission n'augure rien de bon pour mon future proche. On a toujours plus ou moins prévu quelque chose pour moi, mais ce n'a jamais atteint d'aussi hautes sphères... Il n'est pas possible qu'on prépare mon passage de genin, je suis trop jeune, et pas encore prêt, ils ne prendront pas la risque d'un second Akogare.
La mission consiste à me rendre au Temple, qui côtoie le domaine Hyuuga, et en particulier en face du dojo public des Hyuuga. C'est un temple zen, et on y a volé quelque chose, quoique la missive mentionne que perdu est aussi envisageable. Quoi qu'il en soit, je dois retrouver, et en profiter pour me mettre à la disposition des moines gérant l'édifice religieux. Au moins c'est à côté. Il n'est rien précisé d'autres. La météo semble favorable, aussi je passe juste une chemise, qu'on met généralement en dessous des kimonos, et un sac en bandoulière, contenant des boulettes de riz, qui constituerons mon déjeuner, car je pense être occupé toute la journée.
Il est tôt quand j'ouvre la porte de ma demeure, et je sens l'air frais et humide, du à la brume que dégage la terre et la flore de la forêt qui abrite Konoha. Le chemin est coutumier, et me replonge dans les souvenirs d'une éducation infantile pas si éloignée que ça, où la philosophie zen, et en particulier celle qui parle d'un équilibre constant dans chaque chose, qui se doit d'être préservé par tous et par chacun, a été soigneusement inculquée. Les moines ne m'ont pour ainsi dire, presque jamais parlés, je n'ai que reçu leur parole à travers la censure des précepteurs du clan. On croyait en moi, peut-être encore maintenant.
Le temple est ouvert, ce qui n'a rien d'étonnant, les moines ayant toujours souffert d'une réputation de matinaux. J'entre, en laissant mes zoris à l'entrée, comme ça se fait. Le sol est en bois, massif, lisse, ciré, propre. Travailleurs, aussi. Ou alors, c'est à un autre aspirant qu'en est revenu la tâche. Devant le mur du fond, je devine un autel sur lequel doit être érigé un Bouddha, devant lequel trône des épices, des senteurs parfumées, dont l'encens et le jasmin se démarquent. Il doit aussi y avoir quelques fleurs de lotus, et de cerisier, ce qui est rare en cette saison. Je m'abreuve de ces senteurs, qui sont, en effet, en parfait équilibre: ni trop oppressantes, ni trop discrètes. Juste assez pour qu'un esprit averti en prenne conscience et puisse les apprécier, tandis que quelqu'un s'y attardant peu ne remarquera rien. C'est un peu un outrage, en quelques sortes, puisque j'en profite alors que ce sont des dons pour Bouddha.
[Hoï-Kaï] - Peu de gens savent apprécier ces saveurs.
Je sursaute. Personne n'est ici. Qui me parle? Tu n'as sentis personne, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a personne. Je fais quelque chose que je faisais, il y a longtemps de cela, quand je débutais dans le domaine sensoriel dans lequel on est plongé face à l'absence de la vue: je souffle. Et le bruit de ce souffle, aussi imperceptiblement soit-il, est décrypté en forme de la pièce. Il y a effectivement un obstacle, mais cette méthode ne me permet pas de le décrire très précisément, seulement de le situer. Au moins, je sais ou il se trouve.
Quelqu'un capable de cacher autant sa présence, à tel point que je n'ai pas pu le remarquer. C'est étrange, d'être visible mais autant effacé, s'en est irréel, il est bon, et je veux savoir faire comme lui, même si je doute qu'un cours soit au menu du jour.
Je n'aime pas être pris de cours, mais je suis conscient d'être resté songeur durant quelques secondes, au risque de paraître impoli. Aussi je sorts l'ordre de mission et la tends à la silhouette, qui, après petite vérification olfactive (si je n'aime pas être surpris, j'aime encore moins passé pour un benêt), n'est ni en bronze, ni en bois: ce n'est pas une statue.
[Jin'] - Je suis Jin', et on m'a envoyé pour vous aider.
Je m'avance, et m'assied, dans la position de Bouddha, qu'on salue à l'entrée. Selon la religion, l'accès à l'illumination ne peut se faire qu'en maîtrisant parfaitement la position de Bouddha. Les pieds enchâssés dans le creux des genoux de l'autre jambe, la dos droit, et la position de la tête ne doit pas regarder par terre, mais la nuque ne faire qu'une ligne avec votre dos droit. Puis tenir cette position le plus longtemps possible. Le prêtre se déplace habituellement entre les initiés, avec une baguette, et se charge de donner les coups pour que les gens se tiennent le plus droit possible et ne fléchissent pas.
[Hoï-Kaï] - Cela fait longtemps que ces pieds ne sont pas entrés dans un temple.
La missive de la mission glisse le long du sol, jusqu'au moine.
[Jin-] - Le dernière fois que j'y étais, il y avait plus de monde en ces lieux.
Dernière édition par Shinjin Isatsu le Mer 24 Juin - 13:28, édité 3 fois (Raison : maj) |
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Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Un Inconnu Mer 24 Fév - 23:18 | |
| Le moine, car il y a de très fortes probabilités pour c'en soit un, a pris le papier, l'a lu, sans me dévisager ou me poser des questions outre mesure. Il n'a ouvert la bouche que pour me dire que la clé qu'il me donnait était un passe qui ouvrait toutes les protes du temple. Quand on pense que j'aurais pu être n'importe qui, et que ce n'importe qui a maintenant l'accès à tout le temple aussi facilement, cela ne m'étonne pas que quelque chose ait été volé. Nous vivons dans un monde où de plus de gens souffrent, et par conséquent, ne voient plus l'intérêt de respecter quoi que ce soit qui peuvent les empêcher de s'en sortir par rapport au commun des gens. C'est comme ça qu'on se retrouve avec des vols, dans un village caché et dans un temple. Le monde dérive...
Il est parti, et je ne l'ai pas entendu partir, ni senti, mais mon instinct me dit qu'il ne se trouve plus dans le pièce, et pour l'instant, je n'ai aucun élément me permettant de le démentir. Bon, ce n'est donc pas lui qui me donnera de quelconques informations. Et pourtant, il faut bien j'aille aux renseignements. Le mieux, c'est d'interroger les personnes qui y viennent au quotidien, ils sauront bien ce qui s'est passé, et au travers la version de chacun, quelque chose devrait se découper. Je vais donc dans la salle d'accueil du temple, en position du lotus. Joindre l'utile à l'agréable, une séance de ressourcement ne me fera pas de mal.
L'affaire s'annonce plutôt mal. Pas de renseignement, même sur l'objet du larcin. C'est une avancée dans le noir, vers une lumière qu'on ne peut pas encore voir. Aussi il vaut mieux tout de suite prendre la bonne direction. Les gens qui vont venir, il va également falloir que je les ménage, que je les mette en confiance. Du temps. Et du social. C'est pas près de se finir.
Me ressourcer, me vider de mon mauvais karma, comme de mes mauvaises pensées, et pour cela, il faut faire le vide. D'abord, se concentrer sur son cors. Mes membres, aucune courbature, léger, à peine si je les sens, mais j'en ai conscience. Beaucoup de gens essaient de faire le vide complet de leur pensée, mais le vide total, seulement une minorité y arrive, et moi, j'en suis loin. À chaque fois que j'en approche, une nouvelle pensée vient me tarir l'esprit, à croire que c'est mon subconscient qui ne veut pas laisser une tête vide. D'un autre côté, on peut dire que du point de vue de certains philosophes, c'est assez antagonisme, si on prend le fait que la pensée est le propre de l'homme. Arrêter de penser serait une forme de régression pour certains, et une perfection pour d'autres? Malheureusement, mon niveau d'éducation n'est pas assez élevé pour que je puisse m'épancher plus amplement sur la question.
Quelqu'un vient, je le sens dans l'embrasure de la porte, à m'observer. Je suis de dos, il ne fait pas de bruit, et je dois engager la conversation. Son aura est calme, sereine comme quelqu'un qui vient dans un temple, et lui témoigne un profond respect. Aussi je ne dois pas parler, au risque de l'offenser en manquant de respect à l'endroit, mais lui signifier que je l'ai vu, que je le sens, et ainsi que je me démarque de la masse de gens qu'il doit croiser tous les jours. J'opte donc pour une solution simple: je lève la main et lui fait signe qu'il peut entrer sans me gêner pour autant. Déstabiliser dans un premier temps, il reprend confiance après un temps de réflexion, et vient se poser à côté. Pas en position du lotus, mais sur les genoux, comme dans un dojo. Il a donc une éducation un peu plus évoluée, je devrais parler et agir en conséquence, tout ça, dans le but de gagner sa confiance et ainsi d'augmenter la fiabilité de ce qu'il voudra bien me dire.
Il reste comme cela pendant un petit moment, puis dépose de l'encens sur l'autel. C'est son offrande. J'en déduis qu'il va bientôt quitter le temple, et je n'ai pas envie qu'il croit que je le suis, aussi je prends les devants, me lève, en essayant de faire le moins de bruit possible, remets mes sandales, reste, un instant, devant le petit jardin du devant du temple. Il faudra d'ailleurs que j'aille profiter du jardin de derrière, que je devine plus grand. Le fait qu'il soit entretenu par des moines zen m'intriguent, et je me demande s'il diffère de celui du domaine.
[Inconnu] - Je ne vous ai jamais vu au temple, auparavant.
Sa voix est rauque, et pincée, cet homme a vécu. Il est donc d'un âge avancé, d'une éducation ancienne et traditionnelle, sévère. Je l'imagine grisonnant, les cheveux tirés en arrière, dans un kimono sombre, propre sur lui, dégageant un certain respect. Un homme qui a l'habitude d'en diriger d'autre, qui a de l'autorité par nature, et par son rang, et par son charisme. L'armée, peut-être? la politique, ou la police. Vu son âge, je pencherai pour la politique, car son aura ne dégage en rien une aura semblables à celle des shinobis. Mais les Anbus savent se dissimuler, donc s'en ai peut-être un. Si c'est le cas, s'en ai pas un des moindres. À prendre en considération.
Mise à part ça, c'est lui qui est venu entamer la conversation. Me vient une possibilité que je n'avais pas envisagée: je suis nouveau, je suis jeune, aveugle, et ne porte pas les armoiries de mon clan, aussi pour lui, il est légitime de me soupçonner. Deux choix: le mensonge, pour détourner les soupçons, mais qui peut me faire perdre sa confiance s'il s'aperçoit de la supercherie, ou la vérité, mais il sera à son tour soupçonné, et risque par conséquent de "modifier" sont témoignage afin d'écarter les soupçons. Seulement attaquer, tel quel, dans le vif du sujet, j'obtiendrai les même résultat que la police de base, et je ne le suis pas.
Cependant, je me laverai de tout soupçons après qu'il se soit montrer clairement soupçonneux à mon égard, afin de le lui faire remarquer, et en lui annonçant mon nom, sans pour autant paraître impoli, me laver de tout soupçon. Il sera donc obliger de m'expliquer, par politesse, et si mes prévisions sur son respect de l'éducation s'avère juste, l'enquête aura déjà avancé de quelques pas. Je dois donc me montrer fuyant, mais pas trop, pour qu'il n'hésite pas à me rattraper. Je ne le vois que depuis quelques temps, que j'interprète ses actes et agis en conséquence. En fait, c'est de la manipulation. Personne ne m'en voudra, si personne ne s'en aperçoit.
J'adopte une attitude d'enfant pris en train de faire une bêtise, mais pas trop quand même, que ce ne soit pas trop flagrant. De plus, la possibilité qu'il fasse parti des Anbus ne me quitte pas, je me mets donc sur mes gardes. S'il en est un, il le sentira, et saura immédiatement à quoi s'en tenir. Si ce n'est pas le cas, c'est son instinct qui va lui susurrer de se méfier de moi. Dans les deux cas, je suis gagnant.
[Jin] - C'est la première fois que je viens, j'avais l'habitude d'aller au temple du quartier ouest. Mais celui-ci est plus près. Je me présente, Sinjin Hyuuga.
Mon nom rime avec "soupçons envolés", et la brève révérence que j'ai faîte en me présentant montre que je suis bien éduqué, et que mon rang de me gonfle pas d'orgueil. Parfait, l'interrogatoire peut commencer, mais je dois tout de même rester dans le domaines des échanges de civilité, continuer de lui faire croire qu'on parle de la pluie et du beau temps.
[Inconnu] - Ha... vous devez être le shinobi en herbe envoyé pour enquêter sur le vol du Shôgi-ban.
[Jin'] - Exact.
À quoi cela peut servir de nier l'évidence? Un nouveau, jeune, apte à exécuter une mission D, le lien est vite fait, en fait. Et je ne vois pas ce qui sert de nier, je ne suis pas bête au point de vouloir continuer à me cacher, et je n'ai reçu aucun ordre de me dire de faire cette mission incognito.
[Jin'] - Vous savez quelque chose à propos de cela? Je viens d'arriver, et je dois dire que je ne suis pas très à l'aise, tout comme le domaine dans lequel je vais évoluer j'ai l'impression.
Il ne prit même pas le temps de réfléchir avant de répondre, et au tac au tac:
[Inconnu] - Ne vous faîtes pas plus bête que vous ne l'êtes. Peut-être que ça vous conforte, mais à votre avis, Hoï-Kaï vous a-t-il donné cette clé parce qu'il vous trouve mignon? VOus êtes intelligent, et j'ai le regret de vous dire que ça se voit. Je ne prote aucun jugement personnel, mais je peux cependant vous renseignez sur les rumeurs, car elles vont bon train, et vous allez avoir du mal avant d'y avoir accès. Tout le monde semble d'avis que la thèse du vagabond ne tient pas la route, et suspecte un dénommé Hazu.
En replongeant dans le domaine de la réflexion, lui n'y croit pas non plus, à la thèse du vagabond, et je ne pense pas qu'il croit à la culpabilité de Hazu. Un peu facile, si "tout le monde" le soupçonne, c'est qu'il doit y avoir des raisons d'agir en tant que tel, et il doit en être le premier averti. Après un bref salut, prétextant les affaires, mon pieux inconnu se défile, me laissant seul face au temple. Je n'ai pas trop le choix quant à le suite des événements.
Dernière édition par Shinjin Hyuuga le Sam 10 Avr - 19:03, édité 1 fois |
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Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Hazu Sam 10 Avr - 19:02 | |
| Comme il me l’avait conseillé, je suis allé voir ce fameux Hazu, aux « allures louches ». Il habitait un bâtiment qui faisait office d’immeuble, ceux qui avait été principalement touchées lors de l’épidémie. Aujourd’hui, on n’en percevait plus aucun signe, et la vie avait repris son cours. Une dame, d’âge avancée, balayait à l’entrée, ce devait être la concierge, en mesure de m’aider. Après les formules de politesses, ma concentration accrue sur ses réactions, je demandais où je pouvais trouver Hazu. Son sourire devant la politesse de cette nouvelle jeunesse s’estompa, et toute joie s’en alla. - Qu’est-ce que tu peux bien lui vouloir à Hazu ? Autant de prévention dans sa voix était touchant, mais cela me renseignait déjà sur ses antécédents peu recommandables : une concierge sait, observe, connait. En effet, je lui dis qu’il pouvait me renseigner sur un vol, dans un temple, et elle me cracha carrément que c’était sans doute lui qui avait fait le coup, avant de m’indiquer qu’il logeait au 3 étage, appartement 45a.
L’endroit, malgré sa simplicité, et la pauvreté de la plupart des résidents, aurait pu être vétuste, mais il était bien entretenu, ce qui lui donnait presque une dimension familière et chaleureuse qu’on retrouvait dans l’humeur des quartiers populaires. Le travail d’une concierge peut faire beaucoup pour l’ambiance d’un logement. La porte du 45a me regardait, et je me demandais quelle stratégie j’allai adopter. M’annoncer, avec le but de ma visite, au risque de le rétracter… je n’avais pas vraiment le choix. Je pouvais difficilement me faire passer pour quelqu’un d’autre, tout en essayant de lui tirer des informations sur le temple. Il fallait que j’ai l’air amical, et pour cela, il ne fallait qu’une chose.
Je toque. Après quelques minutes, la porte s’ouvre, et un homme avec une aura des plus communes, m’ouvre. Je devine un appartement rangé : peu d’odeurs traînent, et du pas de la porte, je peux sentir la chaleur du soleil qui inonde la pièce. D’après la typologie de ce genre d’immeubles, les appartements sont généralement constitués de deux pièces, qu’on peut transformer en une avec les traditionnels panneaux rétractables. Une pièce pour accueillir, vivre, cuisiner, une pour dormir, et une pour se laver. Ce qui ne fait pas grand. Mais ici, la lumière a une grande importance dans la pièce à vivre.
[Jin’] – Bonjour, je me nomme Shinjin, et je viens dans le cadre d’une enquête sur un vol qui s’est déroulé dans le temple nord. J’aimerai, si vous me le permettez, vous posez quelques questions.
Il peut difficilement refuser sans paraître suspect. D’autant qu’il a été cité comme étant présent au moment du vol. Une personne intelligente n’aurait aucun mal à établir que venant chez elle, j’étais au courant. Il me fait entrer, et, dans les règles de l’art, me demande s’il peut m’offrir du thé. Je réponds par l’affirmative, et attends sagement pendant qu’il prépare l’infusion. Toutes les cloisons étaient retirées pour laisser les plus grandes ouvertures possibles, et l’appartement était très habilement ensoleillé. On s’y sentait bien, ce qui ne collait pas avec la description qu’on m’avait faîte du personnage.
Le plateau se pose sur la table, et il me sert, avant de s’assoir en face de moi. Par où je peux commencer ? Ce qu’il avait vu, entendu, des choses basiques… cela virerait trop à l’interrogatoire. Autant passer à la tactique dès l’entrée de jeu. Être franc, en espérant que le personnage saurait l’apprécier à sa juste valeur. Le laisser croire que je prends son parti n’est qu’un petit plus pour délier sa langue, qui pourrait se bloquer devant un enquêteur, avec du mépris si ce dernier est en plus un enfant. Je ne lui avais pas dit mon nom de famille pour une seule raison : endormir sa méfiance.
[Jin’] – Je ne vais pas passer par quatre chemins : il y a, je ne sais pas si vous le savez, un shôgi-ban d’une grande valeur, au temple nord, et ce dernier a disparu avant-hier. Je crois savoir que vous êtes allé ce temple ce jour là. Je voudrais savoir si vous n’avez rien remarqué de particulier. Un rôdeur, une personne inhabituelle, quelque chose de ce genre l …
L’idée du rôdeur était pas mal, mais il faut savoir ensuite interpréter ses réactions. Il vit seul, c’est la concierge qui me l’a dit. Aussi l’intelligence de l’agencement de la pièce me laisse penser qu’il est lui-même assez astucieux. Donc s’il réfute l’idée du rôdeur, cela aura tendance à plus aller vers sa défense que s’il l’approuve. Je suis aux aguets, et en train de tenter de déceler un petit mouvement nerveux, un tic, n’importe quoi qui ne collait pas avec ce personnage qu’il allait peut-être essayer de me jouer. Il boit son thé vert lentement, et j’entends le bruit du breuvage qui s’écoule, tendis que lui avale. La tasse fait un bruit lorsqu’il la pose sur la plateau, puis il me répond.
[Hazu]- Je ne pense pas que ce soit un voleur… ce shôgi-ban, peu de gens le connaissaient. J’ai ce plaisir car j’y ai déjà joué avec Hoï-Kaï, et il est vrai qu’il est spécial. Mais il fallait non seulement savoir où il se trouvait, et de quelle manière le sortir. Aussi l’hypothèse du vagabond me paraît très improbable.
Les probabilités en sa faveur viennent de faire un bon. De plus, j’ai du mal à comprendre ou se trouve l’étrangeté du personnage, qui lui valait autant de mépris devant les personnes qui m’en ont parlé. Une pièce rangée, éclairée, méthodique. Il ne se perd pas en civilités, et vient tout de suite au but de la conversation, ne s’offusquant même pas de mes questions. C’est un peu trop beau pour être vrai… tellement beau que je doute de cette beauté. Quand c’est trop beau, c’est que ça ne l’est pas. Autant demander, au risque de faire virer la conversation à l’étrange.
[Jin’] – Pourquoi pensez que les gens vous accusent ?
Dans la promptitude, il ne risque pas d’être déçu par ma performance. J’aurais tout d’abord pu m’enquérir de ses savoirs, de son travail et de son quotidien, mais je ne vois pas en quoi ces informations pourraient me servir. J’enquête sur un vol, je ne fais pas un sondage à domicile. C’est la réponse que je veux. Au vu de sa réaction, pas très surprise, un tantinet déstabilisé mais pas trop, il le savait déjà, que peu de gens l’aiment. Il y a un petit silence, que je ne compte pas briser. Lors de blanc, les gens révèlent tous leurs tiques, qu’ils prennent lorsqu’ils sont mal à l’aise, ce qui peut être utile par la suite, quand je les reverrais au devant d’une réponse qui a toutes les chances d’êtres fausses.
[Hazu] – Hé bien, en voilà une question. Je crois que les gens n’aiment pas ceux, comme moi, qui ne préfèrent pas tisser de lien avec d’autres. Le fait que je sois embaumeur, et que je me plais plus avec les morts qu’avec les vivants doit effectivement alimenter beaucoup de préjugés.
Bon, la lumière est faîte sur l’attitude des personnes qui m’ont parlé de lui. Pour la concierge, déjà vieille, les superstitions liées à la mort jouent en la défaveur d’Hazu. Pour l’homme que je soupçonne d’être un peu plus que ce qu’il cache, le manque de conversation. Mon enquête vient de retomber au point mort, bien que je n’aie toujours pas exclu la possibilité que Hazu soit coupable. Il reste suspect, mais un petit suspect. Dans une affaire où c’est le seul, il va falloir que je m’attelle à en trouver de nouveaux si je ne veux pas décevoir … et je ne peux plus me permettre de décevoir, pas avec le chemin que j’ai décidé de prendre, évidemment. Puisque je suis ici, autant en profiter, maintenant qu’une partie du mystère sur le « louche » Hazu s’est levé, pour en tirer le plus d’informations possibles. Qu’elles me servent ou pas…
[Jin’] – Vous êtes resté longtemps au temple, le jour de l’incident ?
[Hazu] – Toute l’après midi, oui.
Si je couple cela avec les informations du prêtre, il y a des grandes chances pour que le shogi-ban se soit fait volé durant cette même après midi, ce qui, en plus d’être un suspect, le fait témoin. Raison de plus pour voir avec lui tout ce qui a pu se passer cette fameuse après midi. Mais je ne vois pas encore comment les choses ont pu se dérouler. Pour l’instant, la présentation des choses, c’est que le jeu de shôgi a probablement disparu cette fameuse après-midi, devant quatre personnes : Hazu, le vieux, le moine Hoï-Kaï et un troisième homme que je dois encore aller interroger. Trois hommes, si on part du principe que le moine ne se volerait pas lui-même. La question réside dans la possibilité que l’un de ces trois soient coupables, et dans ce cas, comment a-t-il procédé.
[Jin’] – C’est-il passé quelque chose d’inhabituel ?
[Hazu] – Hé bien, mise à part la découverte du vol du shôgi ban, non, je ne vois vraiment pas.
[Jin’] – Oui. Pouvez vous me dire comme s’est déroulée l’après midi ?
[Hazu] – Cela va de soit… cela va de soit. Oui. Très bien. Hé bien, nous étions tous en train de méditer, avec le prêtre qui nous surveillait, quand nous entendîmes un bruit. Lorsque j’ai ouvert les yeux, j’ai vu la lumière de la barrière spirituelle… tu n’es pas sans savoir que l’originalité de ce shôgi-ban, c’est que non seulement chaque pièce est doté de son propre chakra, mais il est également scellé de pair avec la surface du temple, de sorte qu’on ne peut l’en sortir. Nous avons donc tout naturellement pensé que quelqu’un essayait de sortir le jeu de shôgi, et sommes immédiatement allés dans la réserve afin de vérifier s’il s’y trouvait. Il n’y était plus.
Voilà une information intéressante. Le jeu de shôgi est scellé, et n’est pas censé pouvoir sortir du temple. Le premier homme qui me vient à l’esprit et celui qui me donnait l’impression d’appartenir aux forces d’élite de Konoha, c’est sans doute le seul à en avoir les aptitudes. Brisez un sceau… je ne m’intéresse pas assez aux sceaux, après cette mission, il faudra lire, bouquiner. Le retrait de ce bandeau se fait de plus en plus imminent. Cela dit, cette information ne doit pas me déstabiliser, et je dois continuer « l’interrogatoire » comme si de rien n’était, en régissant comme j’aurais réagis si je le savais déjà. Mon esprit d’analyse ne doit pas être perturbé, ni inhibé par cette information.
[Jin] – Vous suspectez quelqu’un en particulier ? Je veux dire, selon vous, qui aurez pu faire ça ?
[Hazu]- [color=green] C’est à dire que…. Hé bien je ne devrais pas suspecter cette personne, donc non, on va dire que je ne pense pas que ce soit quelqu’un que je côtoie qui ait volé le jeu.
Il soupçonne donc le prêtre. C’est le seul, à priori, qu’on ne peut pas se permettre de suspecter, ce qui lui sert de couverture. Mais si je me mets à émettre des soupçons à son égard, c’est un terrain glissant pour moi. On ne compromet pas ce genre de personne sans prendre le risque du scandale. Les rumeurs vont bon train à Konoha. |
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Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Perquisition Sam 24 Avr - 15:43 | |
| C'est un dédale, où tout le monde soupçonne n'importe qui selon ses propres affinités. Aussi savoir qui entretient de l'animosité envers qui est une bonne chose, mais je ne dois pas pour autant prendre parti, mais me faire ma propre idée. Les apparences sont parfois trompeuses. Bon, c'est pas encore le soir, et il reste des tas de trucs à faire. Comme aucun "témoins" vraiment probant se présentent à moi, autant faire d'une pierre deux coups, direction le temple. Si Hoï-Kaï s'y trouve, il pourra m'apprendre des choses, sinon, et je pourrais faire un petit repérage. La topographie des lieux doit permettre de comprendre comment le shôgi a pu quitter le temple. Une fois que ce sera établi, la liste des suspects devraient normalement se raccourcir. Me reste à établir le degrés de ma perquisition. Soit très fine, à peine visible, en respectant le lieu de culte, ce qui est assez astucieux et minutieux, quand on sait ce qu'on cherche. Ou alors, toujours en essayant d'être minutieux et méthodique - sinon, d'ailleurs, ça ne servirait pas à grand chose - tout retourner. C'est la meilleure chose à adopter quand on ne sait pas ce qu'on cherche, comme moi. J'ai le clés, ce serait malsain et inutile que je ne m'en serve pas. Les salles du temples sont nombreuses, mais l'endroit où se trouvait le jeu de shôgi n'est pas très dur à trouver. Deux coussins, autour de là où se trouvait le plateau et ce qui maintenant n'est plus qu'un ensemble vide.
Je n'ai pas trop le choix, quand ils 'agit d'observer, j'ôte mon bandeau pour renouer avec le monde des voyants. La salle sent le renfermé, la poussière, et les murs, sans fenêtres, sont couverts d'étagères, avec soit des objets diverses et variés accumulés par les moines (don, trouvaille, création), ou bien des rouleaux de parchemins, écrits, philosophie, bout de l'histoire, prières... tout un tas de chose qui ne seront sans doute plus lues et utilisées. Mais qui sait?
Ce qui choque, c'est la disposition des lieux. Cette salle n'a aucune autre sortie que le panneau qui donne sur une salle autre salle de dépôt, puis sur le pallier d'entrée, aussi pour voler le shôgi qui s'y trouvait, le voleur doit forcément passer par la salle où sont présents les adeptes, et être vu... Par conséquent, ça me fait deux salles à fouiller pour trouver des indices. Ce n'est pas possible de ne pas en laisser... à moins que le voleur soit vraiment un pro. Si c'était le cas, il se serait renseigner sur la nature du sceau qui attachait le shôgi au temple, et personne n'aurait remarquer l'activation du sceau. Au pire, la chance fera le reste.
J'ôte, avec autant de soin que je peux, les rouleaux de leur casiers, et scrute ces espaces cubiques un à un, en toquant, à la recherche d'un espace creux derrière, une quelconque cache qui puisse m'aider. Tout doit être observer. Après un bref sondage, aucune personne dans les environs, ce qui ne prouve rien. Bon, on va essayer de diviser le temps que je vais mettre à tout sonder. J'invoque un bunshin, qui commence à explorer l'autre côté de la salle. Au bout de deux heures, la moitié de la première salle restait encore dans l'inconnu. Et le soleil commençait à décliner. Comme le travail doit être bien fait, le clone est allé nous chercher un jeu de chandelles, avec deux lampes torches, pour ne pas s'arrêter en chemin.
Après m'être attardé, d'abord sur la lecture en diagonale de certain parchemins, puis en approfondissant sur des parchemins qui parlaient de l'utilisation des sceaux de préservation, pendant que le bunshin, fidèle à sa tâche, continuait son travail précis. Jaune, c'est la couleur qui est associé à ce type de sceaux. Ils parlent d'un sceaux de dissimulation, avec des croquis précis, selon différents point de vues. Il se place généralement sur un corps, et il n'est pas dit ce qu'il se passerait si jamais on le posait sur un objet. Mais c'est intéressant. Le parchemin est bien foutu, et les suivant également. Même si j'aurais mis le mode d'emploi sur le même rouleau que sur les conseils.
Pour le sceau en lui même, il est utilisable en situation de combat, et ne s'applique que sur celui qui le détient. Je suppose que si je tiens quelqu'un, celle ci resterait visible. La bon point, c'est que mon chakra est dissimulé, aussi contre un autre membre du clan Hyuuga, ou un Uchiha, la cible est indétectable. il faudrait donc que j'apprenne à le casser. Au moins, se rendre invisible est possible. Je n'ai aucun ma à trouvé un bout de craie, et retrace le sceau par terre, en grand, en faisant bien attention de tracer tous les détails qui apparaissent sur le parchemin. Je trace le demi-cercle en ayant fixé la craie sur une ficelle et la faisant tourner autour... C'est ça. Par contre, je ne sais pas si je dois respecter l'échelle. Dans le doute, je la calcule à côté, en utilisant la craie et le sol comme support. En agrandissant les traits, puis le point, c'est dimorphe. Normal, en général, notre cerveau ne passe pas par les échelles, mais par une approximation relative.
Dans les consignes, l'érudit a écrit qu'il même si les sceaux présentent de nombreux avantages pour peu, voire aucun inconvénient, il peine à croire qu'un tel système n'est aucun contre coup, et donc il s'en méfie. Après, une théorie est avancée selon laquelle les sceaux prendraient racine dans le chakra de sa cible, aussi cela le fragiliserait. Le corps et l'âme se s'accoutumant pas la constante perturbation de leur chakra, il cite ensuite plusieurs cas observé: folie, légume, faiblesse physique, sommeil... Sans oublier de mentionner que les sujets avaient été soumis à beaucoup de sceaux à la fois, et pas des moindres. Ces sceaux-là devraient être intéressant à étudier, et à utiliser. Mais la théorie se tient, puisque le sol sur lequel le sceau de craie est apposé n'a pas disparu. C'est donc qu'il ne fonctionne pas sans chakra. Après une recherche d'un parchemin stipulant un moyen de sceller un peu de son charkra dans un objet infructueuse, je me remets au travail.
La lumière de la lune éclairer la salle lorsque j'ai commencé à ouvrir et à sortir ce qu'il y avait dans les boîtes, sur, dans et sous les étagères de la deuxième salle. Ici, peu de parchemins: des registres d'État-Civil, qui ne mentionne que les naissances, les morts, les disparitions, les différents moines affectés aux temples de Konoha, les Hokage ainsi que les Kagé des autres villages. Beaucoup d'informations historiques et administratives. Toujours bon à prendre, et utile de savoir où on peut trouver ce genre d'informations.
Pour ce qui est des boîtes, des caisses, des malles, on n'y trouve des bibelots, des représentations de Bouddha, des bâtons, des tenues de cérémonies parfois miteuses, des coussins en voix de décomposition. Il est clair que les parchemins sont beaucoup plus entretenus que les objets purement matériels.
[Jin' 1] - Hep!
Effectivement, ça vaut le coup d'œil. Une grosse malle en bois renforcé tous les dix centimètres et aux arrêtes par une armature en métal, fermée, et scellée, d'après le parchemin au dessus de son verrou. Evidemment, aucune des clés que Hoï-Kaï ne m'a donné ne permet de l'ouvrir. Après un quart d'heure de réflexion, je tente de crocheter la serrure avec deux, puis trois, puis quatre, à l'aide du Bunshin, aiguilles. Il n'y a pas moyen. Vraiment pas moyen. A force d'acharnement, je réussi même à en casser une, dont le bout reste dans la serrure! Merde! Bon, on va partir du principe que si c'était quelque chose de banal, la clé aurait pu l'ouvrir, donc je présenterai cet argument quand on me demandera pourquoi elle est complétement défoncée. Pour faire les choses proprement, mon bunshin et moi commençons à la déplacer vers la sortie. Si je veux utiliser une lame de chakra, je préfère le faire dehors, question de ricochet, et par respect pour le bâtiment, ce qu'il représente, et ce qu'il contient.
Blam!
J'ai un peu de mal à comprendre ce qui s'est passé, mais mon bunshin en a profité pour disparaîte. Le bout de la malle qu'il tenait à donc rencontré le sol avec fracas. Ce que je n'explique pas, c'est que j'ai été projeté à 4m de la malle, avec une hauteur approchant les 2m, alors qu'un mur rouge apparaissait devant la sortie. Les probabilités pour que je vienne de finir ma mission sont assez élevées, mois élevée, cependant, que la probabilité qu'une pièce, voire le jeu entier, se trouve dans cette malle. Si c'est le cas, ça veut dire qu'il n'a pas été volé. Mais s'il n'a pas été volé, ma mission n'a pas lieu d'être. C'est peut-être mauvais pour mon salaire, mais ça pose un problème. J'aime ce genre de problème. Je pousse une très petite partie de la malle dehors...
Rien.
Si ce n'est pas la malle, c'est ce qu'elle contient. Encore des probabilités. Quel est l'intérêt de cacher un jeu de shôgi? J'enchaîne les taos, je concentre mon chakra dans ma jambe, et le coup de pied part aussi rapidement que je le peux. La malle, après s'être levée dans les airs, ricoche contre le barrière du sceau, puis retombe en faisant du bruit. Chakra... Pourquoi je sens le chakra du shôgi-ban à la fois vers la malle, et à la fois derrière? Si c'était le sceau, la sensation serait unilatérale. Ce n'est pas le cas. En me retournant, je vois la main de Bouddha qui brille.
Intéressant. Farfouillage dans les offrandes, mélange de cendres d'encens, de pétale et d'autres végétaux fanés. La main est lisse, mais ça brille. En montant sur le piédestal, j'arrive à voir une pièce de bois coincée dans une fente. Il s'avère que c'est une pièce, un pion, plus précisément, de shôgi. Pour voir si c'est la pièce de mon jeu, elle se retrouve dans en vol, direction la sortie à une vitesse qu'elle n'a sans doute jamais encore atteinte. Eclair rouge: c'est bien une des pièces qui m'intéresse. Qu'est-ce qu'elle faisait là? Un problème après l'autre, surtout qu'il commence à se faire tard/tôt. La malle.
Je recommence deux ou trois lames de chakra pour venir à bout, et du sceau, et du verrou. Ouverture de la caisse, le jeu s'y trouve bien. Les pièces sont sorties de leur rangement. Ce qui chiffonne, c'est la croûte sombre qui est étalé sur le bois, le rendant encore plus rugueux, du fond. Est-ce de la conviction ou de la crainte que ce soit du sang? Si ce le cas, ce n'est plus de mon ressort, mais celle de la police, et je crains que ce soit le cas. Je sors le jeu de shôgi, le range dans un sac en velour, que je dispose dans le première pièce, avec tous les objets matériels. Mon bunshin ré-invoqué m'aide à replacer la malle, puis à nettoyer mes dessins, mes calculs et les restes de ma perquisition. Je remets de l'encens à bruler par dessus une pièce de bois faisant pensant à un pion, puis un tour de lieux pour voir si rien d'autre n'est dérangé. La malle était sous un drap poussiéreux, que je remets par dessus. Je compte faire secouer un ou deux tapis par dessus pour lui redonner son vieil aspect, mais il s'avère que deux tapis, sur les quatre roulés, sont sans poussière. Une information de plus sur comment on s'y est prit pour cette machination.
Je ferme derrière moi, là où c'était fermé, et je rentre. J'ai la plupart des pièces du puzzle, avec les coins, les bordures. Il ne me reste plus qu'à assembler et chercher les dernières pièces, et pourtant, à chaque fois que j'imagine le dessin qu'il représente, l'image se défile.
La nuit porte conseil.
Dernière édition par Shinjin Hyuuga le Dim 25 Avr - 17:01, édité 1 fois |
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Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Hoï-Kaï - Précisions Dim 25 Avr - 16:59 | |
| En fait, il est dur de dormir avec un énigme en tête. Même si je croyais que le fait d'avoir abattu un travail et une réflexion peu commune la moyenne des personnes allait m'aider, trop de possibilités, d'hypothèse, de suspects... Me tête pleine de questions ne peut pas s'endormir, ça cogite trop. Aussi, j'ai passé la nuit à apprendre à jouer au shôgi, puis à jouer et trouver des formations simples et efficaces. Ce qui s'avère tout aussi dur que dormir avec les péripéties de la veille.
La bibliothèque des Hyuuga regroupe des ouvrages tout aussi diverse les uns que les autres. J'en ai quatre étalé devant moi, des livre de la voix de la médecine: Eisei. Sur la quantité de sang dans l'organisme, et la quantité que l'ont peut perdre sans décéder. Puis mes calculs sur une feuille de papier, mais ces calculs ne sont pas juste, tout simplement parce que les données des livres se contredisent. Ils ne donnent pas de chiffres exactes, mais les quantités évoquées, après calcul et conversion, ne concordent pas avec celle des autres livres, et ceci à un 1/2 litres prêt. Je n'ai pas encore trouvé de livres sur la mécanique des fluides, ou la décomposition de flux corporels, sur ce point là, il n'y a pas beaucoup d'ouvrages, voir quasi aucun. Les seuls qu'on trouve sont sur la mécanique des barrages, ou des moulins à eau. La façon de jouer avec les forces de la rivière pour les utiliser pour de maintes tâches.
La fin de la nuit a été dédiée à la bibliothèque, et à 1/4 L de sang prêt, je sais à peu près qu'avec ce qui apparaissait au fond de la malle morbide, ce n'est pas possible, il y aurait donc eu un homicide. Me reste une question, c'est la confirmations que ce sang appartient bien à un humain. Mais je n'ai ni les compétences, ni la matériel pour... En envisageant que cela soit possible. Il faut donc que je confonde l'assassin potentiel, qui du coup, se retrouve être le voleur du jeu de shôgi. Ma mission serait réussie. Il ne faut pas que j'y aille seul, mais avec un représentant de la police, que je lui explique la situation, et qu'il m'aide. Il faut être con pour vouloir jouer au héros dans ce genre de situation. Il y a pas de monde qui puissent répondre à ce besoin: des Hyuuga plus importants que moi, Kenji-senseï, ou tout simplement la police de Konoha, tenue par les Uchiha. Mais ce serait mal jouer, politiquement parlant, de faire entrer des Uchiha dans une affaire où les Hyuuga peuvent avoir la possibilité de gagner de l'estime. Dommage que Kenji-senseï en soit un, mon professeur aurait pu être un bon compromis.
Mais remettons cette question à plus tard, il me reste quelques informations à glaner pour étayer une théorie. C'est pas forcément la bonne solution, de formuler une hypothèse et de chercher à la prouver, au risque de passer à côté de détails qui justement, la révoqueraient. Mais je n'ai pas trop le choix, et je n'ai pas envie de m'attarder sur cette mission. Je n'ai pas beaucoup de choix. Je n'ai l'adresse que de deux témoins: Hazu, et Hoï-Kaï. En partant du principe que Hazu travail, il ne reste que Hoï-Kaï.
Le temple est ouvert, et de l'encens brule à différents endroits, diffusant son odeur à travers tout le temple, et faisant doucement tourner la tête. Comme je ne m'y attendais, Hoï-Kaï est impossible à repérer. Je prend la position de Bouddha dans une des travée, et attend. Puis je l'entends se déplacer, et se placer à côté de moi.
[Hoï Kaï] - L'enquête avance-t-elle?
Poli, respectueux, sans chuchoter, mais en parlant plus bas qu'à l'accoutumé.
[Jin'] - - En fait, j'aurais quelques question à vous posez, si cela ne vous ennuie pas.
Ces paroles son chuchotées fort. Je n'ai pas la talent de mon interlocuteur pour les différents timbres de ma voix, aussi je ne prendrai pas la risque de déranger les deux personnes qui méditent dans le temple. D'après le bruit que je peux en entendre, il a acquiescé. Parfaitement au courant de mes capacités de détections, ou peut-être se dit-il tout simplement que mon Byakugan est activé en permanence. Ce qui ne me déplairait pas.
[Jin'] - J'aimerai que vous me communiquiez qui était présent le jour du vol, et ensuite, ce qu'il s'est passé exactement.
[Hoï-Kaï] - Ce n'est pas l'endroit adéquat pour en parler. Allons dans la jardin.
Nous nous déplaçons donc en direction du jardin zen, tout de même assez cloisonner, selon les sons qui en émanent et qui raisonnent sur les puissant murs adjacents au territoire du lieu de culte. Il reste debout, ce que je suis.
[Hoï-Kaï] - Je ne connais pas tous les noms. Mais je sais que Hazu était présent, nous venions de finir une partie d'échec. Le monsieur qui vous a parlé, et dont je ne connais pas le nom, moi même, un autre moine. Et un homme que je n'avais jamais vu auparavant, qui ne me semblait pas venir d'ici.
Un étranger donc. Il est étrange que Hazu ne me l'ai pas mentionné. Soit il ne l'a pas remarqué, n'a pas jugé bon de m'en informé, ou alors il l'a fait délibérément. Ou alors il était déjà venu quand Hazu était présent, et Hoï-Kaï non. Trop de possibilités, c'est un élément à prendre en compte pour la suite. Je ne dois pas m'éloigner de ce pourquoi je suis venu.
[Jin'] - Ensuite, il me faudrait certaines information topographiques, pour une éventuelle reconstitution. Si vous pouviez m'indiquez où elles se trouvaient le plus exactement possible...
Cela me paraît assez précis comme question, envisageant une réponse toute aussi précise, et donc difficile de formulation.
[Hoï-Kaï] - Hazu était en train de prier à l'endroit où nous nous trouvions il y a quelques instants. Le moine entretenait le jardin, tandis que la personne dont je ne connais pas le nom se trouvait dans une salle adjacente, à l'opposé des deux réserves. L'étranger était prêt de la réserve, mais ne priait pas, et regardait ce qu'il se passait autour de lui, comme si c'était la première fois qu'il venait dans ce genre d'endroit.
[Jin'] - Et vous? pour voir tout cela, il fallait que vous vous trouviez... dans la salle de médiation?
[Hoï-Kaï] - J'étais en train d'organiser les offrandes à Bouddha, et avant cela, j'ai rangé le jeu de shôgi dans la réserve, et replacé les pièces.
[Jin'] - À quel moment la sceau s'est-il brisé?
[Hoï_Kaï] - Cela devait faire quelques minutes que j'arrangeais les offrandes.
[Jin'] - Et que s'est-il passé après?
[Hoï-KaÏ] - Nous avons tous été surpris par cette éclair rouge. Pour ma part, j'ai tout de suite penser au jeu de shôgi, et je suis allé dans la réserve. Il n'y était plus. Ensuite, l'homme à qui vous avez déjà parlé est arrivé, et il a constaté qu'on l'avait sans doute volé. Quand nous sommes retourné en salle de médiation, je n'ai pas vu l'étranger, Hazu et le Vinda (le moine) étaient rentrés et nous demandèrent ce qu'il s'était passé.
J'ai donc maintenant une idée un peu plus précise de comment se sont déroulés les événements. Ce qui, entre nous, n'étaye, ni n'appuie ma théorie. Je la mets de côté pour le moment. À l'aveuglette, c'est tout de suite plus dur de trouver des questions adéquates. Ou des questions tout court. Je ne peux pas lui faire l'impolitesse de lui demander qui il soupçonne. Je pense que je vais donc écourter notre discussion, et continuer sur mes recherches de la nuit, ou tout bonnement partit en quête d'informations, au sens propre du terme.
[Jin'] - Je vous remercie.
Sans échanger un mot, ou une formule de politesse, je l'entends s'en aller. Peut-être qu'il méritait d'être informé de mes trouvailles de la veille, mais je ne veux pas que cette histoire me glisse à travers les doigts tant que je n'ai pas compris ce qui s'est précisément passé. |
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Shinjin IsatsuAspirant de Konoha | Sujet: Vérité Dim 25 Avr - 18:27 | |
| La maison d'Haraguoi n'est pas très proche de la mienne. Elle se trouve dans les quartier de la seconde branche, à la périphérie, à la limite du centre administratif de Konoha. Je l'ai choisi lui en raison de plusieurs éléments. Politiquement, si un membre de la seconde branche vient m'aider, moi, de la principale, cela ne peut pas leur porter préjudice. De plus, c'est un de ceux dont le temps est le moins précieux si je puis dire. Et il existe tout de même une certaine forme de respect, reste des castes, envers la classe principale. Je compte donc lui demander de m'accompagner, après avoir pris le temps de lui exposer tout ce qui peut me faire croire que j'ai raison. La maison est vide, et je ne sens qu'une présence, qui doit être celle d'Haraguoi. Après, avoir toqué, il vient m'ouvrir. Je ne peux pas le voir, mais je sens qu'il est puissant, pour quelqu'un de la branche secondaire. Il doit me dévisager, et ne mettra pas trop de temps à comprendre qui je suis. Un Hyuuga qui décide de se séparer de sa vue, ça fait vite le tour de tous les Hyuuga. [Haraguoi] Qu'est-ce que je peux faire pour toi? [Jin'] - Est-ce que vous pourriez m'accorder un peu de votre temps. Il se trouve que je suis face à un problème que je ne peux pas résoudre seul. [Haraguoi] - [color:0dd8=#8D033A[/color]Vas-y, entre. Il me laisse rentré, et après quelques civilités, qui vont du "comment vont tes parents?" aux "Quelles sont les nouvelles?", il pousse même la politesse à servir le thé. Je ne sais même pas s'il est marié. Viens le moment où on décide de mettre carte sur table. Pour ça, je lui dis qu'il faut que je lui expose tout ce que j'ai pu reconstituer, tirer des différents protagonistes. Il a l'air intéressé, et je me sens étrangement à l'aise avec lui. Quand j'ai fini, alors que je me même à enfin vouloir lui exposer ma libre interprétation des choses, il me pose un question pour le moins inattendue. [Haraguoi] - Tu as donc du enlever ton bandeau pour faire la moitié des choses que tu m'as dit. Effectivement. Mais pour moi, c'est un question rhétorique. Je réfléchis un instant à comment je peux lui présenter les choses, le plus concis, sans pour autant omettre de lui soumettre les arguments en faveur de ce que je pense. La raisonnement se fait rapidement dans ma tête, et il attend patiemment de savoir ce que j'en pense. [Jin'] - Commençons par ce qui s'est réellement déroulé lors du prétendu vol. Voilà comment je vois les choses. Hoï-Kaï, après avoir fini sa partie de shôgi, se dépêche de déplacer le jeu de shôgi, pour mettre la malle au milieu de la pièce. Ce que j'ai fait. On ne peut pas l'ouvrir telle quelle, puisqu'elle est placée sous une étagère. Il sort le corps, qui, à mon avis, ne doit pas être totalement mort, et lui appose un sceau d'invisibilité, plus un sceau pour le rendre indétectable. Seulement une pièce se coince par inadvertance dans le corps de l'inconnu. Une fois que tout est remis en place, en utilisant la feinte des tapis avec un tapis pour y remettre de la poussière, il prend le corps, et compte l'évacuer du temple par la porte principale, aux yeux et vues de tous. C'est là que la pièce de shôgi intervient. Glissée dans le corps, celle-ci réagit au sceau. À cause du sceau, la pièce se rend visible, comme j'ai pu en faire l'expérience. Il se retrouve pris au piège, et cache en vitesse la pièce dans la main de Bouddha. Puis, il s'empresse de retourner dans la salle du shôgi, et de mettre le jeu dans la malle pour faire croire à un vol. Au moment où il pensé à secouer le deuxième tapis par dessus, il est dérangé, et fait mine de constater la disparition du jeu de shôgi. Plus tard, il a donc le temps d'évacuer le corps, puis de régulariser la scène de crime.C'était un discours de longue haleine, mais à moi, il me paraît probant, j'ai peut-être oublié de mentionner deux ou trois précisions, mais le fond y est. La difficulté réside dans le fait de soupçonner un prêtre, c'est pourquoi je demande assistance à Horguai-sama. [Haraguoi] - Si le sceau a réagi, pourquoi Hoï-Kaï ne s'est pas, comme toi, retrouvé projeté à traver la salle?[Jin'] - La pièce était sur le corps qu'il transportait. De la même façon que mon expérience avec la malle,, il n'avait donc pas à se retrouver pleinement projeté, et le corps qu'il transportait a du absorber une partie du choc. Puis ce matin, quand il m'a vu un peu trop insistant, il a inventé l'étranger, allant au devant de la prochaine question. Après quelques autres question subsidiaires, il se trouve être d'accord avec moi. Ma théorie ne présente aucun aléa pour la chance, et rentre en accord avec toutes les données, si on la prend en compte. Statistiquement, au niveau de l'agencement des personnes, et de leur ordre, c'est effectivement Hoï-Kaï qui avait le plus de chances d'être le voleur. [Haraguoi] - Si je comprends bien, tu as l'intention d'aller confondre le prête, mais tu n'est pas sure de pouvoir te défendre face à lui, et tu me sollicites? Je n'aurais pas pu énoncer plis clairement la situation. Et il n'y voit pas d'objection, n'ayant rien à faire pour l'instant, assister au dénouement de ma petite enquête semble l'intéresser au plus au point. Il me suit jusqu'au temple, comme si c'était une petit balade. Il propose même que l'ont y entre séparément, pour que Hoï-Kaï ne s'aperçoive de rien. J'entre donc en premier, direction la réserve, ou mon sac de velours est toujours au même endroit, le jeu dedans. Je le prend, puis arrive dans la salle de médiation, et me pose assez prêt pour que Haraguoi puisse entendre, mais pas assez pour que j'empiète sur son espace de méditation. Hoï-Kaï revient me voir, et je lui tend le jeu de shogi. Je pense que c'est Haraguoi, selon nos position respectives et mon handicap, qui sera le plus à même de décrire quel sentiment peut se lire sur le visage du prêtre. [Hoï-Kaï] - Je n'apprécie pas ce genre de supercherie. Ce n'est pas le jeu de shôgi avec lequel j'ai pour habitude d'étayer mon jeu.Plusieurs personnes autour de nous, dont Hazu, et l'homme qui m'a parlé hier, se tendent l'oreille à notre discussion. Hazu pousse même jusqu'à se lever pour venir nous observer avec un sans-gêne peu commun. [Jin'] - Pourtant, il me semble que le jeu de shôgi disparu était scellé au temple.J'accompagne mes paroles par le geste, et jette un pion par une ouverture du temple. Le chakra raisonne, et j'entends la pièce retomber... à l'intérieur. Confondu, je crois que ça s'appelle comme ça. Sauf qu'il a l'air de s'être aperçu que nous avons maintenant un petit auditoire. Mais sa réaction rentre parfaitement dans le cadre de ma théorie. Après, il a toujours pu se tromper, et c'est à mon avis le meilleur parti à adopter, vu la situation. Mais admettre que c'est le bon jeu de shôgi, c'est par la même savoir où je l'ai trouvé, et donc qu'il va devoir s'expliquer. [Hoï-Kaï] - C'est celui là. Vous avez été très efficace, pour un aspirant.Merci du compliment. Maintenant va venir le plus délicat. Faire comprendre que je sais à peu près ce qu'il s'est passé, sans pour autant manqué de tact, ce qui minimiserait l'impact de ma théorie aux yeux de mon auditoire. Un auditoire, ça se soigne, et je crois que je prends goût à ce petit manège. Je peux commencer par lui dire où je l'ai trouvé, dans une malle scellée et verrouillée. Pour cela, il faudrait que je trouve la clé... et si nous admettions qu'en bon tacticien, il s'en est débarrassé? Je ne pense pas, il lui en fallait l'accès. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer, d'où le sceau supplémentaire. Il l'a donc sur lui. Admettons. Non. Si ce n'est pas le cas, je vais perdre un peu trop de ma faible crédibilité. Commençons par suspendre mon auditoire. [Jin'] - Ce qui est amusant, c'est que j'ai trouvé ce jeu dans une malle de la réserve. J'avoue avoir eu un peu de mal à l'ouvrir, mais en fin de compte, le principal est d'avoir retrouvé le jeu.Suspens. Je laisse les personnes assistant à notre échange le temps d'accuser la révélation, et raisonner par suite: si le shôgi se trouvait encore dans le temple, pourquoi ont-ils tous vu le sceau s'animer? [Jin'] - Ce qui est drôle, c'est que si le jeu de shôgi se trouve ici, pourquoi le sceau s'est-il activé? À moins que quelqu'un n'ai voulu volé qu'une seule pièce...Là, je les aide un peu, et j'essaie de prendre un air embarrassé devant une question qui me laisse sans réponse, en me grattant la nuque. Mais ça, c'est parce que je ne sais pas quelle attitude adopter après. Sans son rôle, il ne peut pas en savoir plus que moi. Mais avec ce petit clin d'œil sur la pièce, je lui laisse présager que je suis au courant pour la pièce dans la main de Bouddha. Et que par conséquent, je suis à peu prêt au courant de tout, ce qui n'est pas le cas, mais c'est bon de lui laisser croire. [Inconnu] - Hoï-Kaï-sama? Est-ce que ça va? vous êtes tout en sueur...Je reconnais mon potentiel Anbu. À mon avis, il a compris mon petit manège et veut faire partie du jeu. Il est vif d'esprit, et ne se pose pas la question de savoir si je peux avoir raison, ou pas. Rajouter une couche, tout en réduisant la liste des suspects, dans laquelle il se trouve toujours, pour resserrer l'étau autour de lui. Je le pensai intelligent, c'est possible, vu qu'il a tout de même pas mal de réflexes intelligent lors de la supercherie, mais c'est un piètre acteur. Ou alors il joue depuis trop longtemps, et est las. [Jin'] - Ah mais non, ça ne peut pas marcher, sinon vous vous seriez aperçu qu'il manquait un pièce juste avant. Ou vous...[Inconnu] - Il n'en manquaient pas quand nous avons joué.À ce stade, je pense que l'ensemble de mon auditoire à compris. [Hoï-Kaï] - C'est une théorie bien pensée... bien pensée... mais quel est l'intérêt, pour moi, de voler une pièce? Personne n'a encore dit que c'eut pu être vous. [Jin'] - Peut-être que vous ne l'avez pas fait exprès?Il sait que je sais. Son attitude à changer à mon égard, et son aura devient agressive. Il est sur le point d'attaquer, mais il faut encore que je le titille un peu, car je n'ai aucune preuve de ce que j'avance. Je décide de jouer un effet de scène, en prévision de la suite, ce qui pourrait aussi valoir de m'en être sorti seul. Je passe derrière lui, et fait tomber un pion dans un pli de son manteau. Entre nous deux, il n'y a que Haraguoi qui ait pu voir le geste. Je me demande si cela le distrait? Je viens me mettre à l'abris dehors, dans le jardin, tous les regards tournés vers moi, quand ils ne sont pas sur Hoï-Kaï. Je lève la tête, offrant mon visage au soleil chaud d'une après midi de Konoha. Les oiseaux chantent, j'entends l'eau qui coule de la fontaine du jardin, le vent faire bruisser les brins d'herbe. Je vais l'achever, et sortir mon ultime atout, m'apprêtant à faire et mon masque, et le sien. Puis viendra la police, qui concrétisera l'affaire, et éclaircira les zones d'ombres d'une affaire trop grosse pour moi, mais dont j'en ai résolu ma partie. [Jin'] - On trouve des choses intéressantes dans les réserves. Notamment dans les papier administratifs. Les moines sont très studieux pour tout ce qui touche à ça. À tel point qu'on peut retrace tous les moines qui ont fait parti de ce temple jusqu'à quatre cents ans en arrière. Et ceux qui risquent de venir dans les 50 prochaines années. Sur ces listes, il y a bien un Hoï-Kaï. Le même qui écrit pas mal de documents, étant muet.Qui qu'il soit il est d'une rapidité sans précédent, et aurait sans doute réussi à s'échapper. Seulement le sceau fait son travail, puis Haraguoi et l'Anbu présumé. J'ai quand même eu chaud, vu la griffe de lame de chakra qu'il a sorti de nulle part avec la ferme intention de me faire taire. Après que la police de Konoha, que Haraguoi avait préalablement appelée, soit arrivée, je me retrouve seul avec Haraguoi. [Haraguoi] - Tu ne m'avais rien dit à propos des documents administratifs.[Jin'] - Vous m'auriez suivi sinon? Et puis, de cette manière, c'était plus distrayant. Et vous avez tout de même prévenu la police.[Haraguoi] - Il circule qu'un Hyuuga a décide de rompre avec sa vue, mais qu'il y pallie avec une intelligence peu commune.Demande de validation : Sceau : Kenshutsu Fuuin (Sceau Indétectable) |
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| Sujet: Re: [mission D] Le shogi-ban du temple nord Mer 23 Juin - 16:20 | |
| Jin : + 80 XP - Technique validée. +1 Réputation +25£ Mission ambitieuse, intéressante et bien menée. Haraguoi est intelligemment utilisé, sans excès. Juste une petite note sur les couleurs, le vert clair esquintait bien les yeux mais peut-être que cela passait mieux sur l'ancien skin. En tout cas si tu manques de couleur : HTLM color code. |
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| Sujet: Re: [mission D] Le shogi-ban du temple nord | |
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