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| | Sujet: |Classe| Salle E-9 Mer 4 Nov - 23:51 | |
| [RP à replacer trois mois après la crise biologique à Konoha] Iki ouvrit doucement les yeux. La lumière était aveuglante, agressive et d’un blanc tiède désagréable. Ses paupières clignèrent nerveusement, comme pour s’acclimater aux rayons percutants du soleil. Sa main se balada le long du drap blanc. Une douce odeur féminine s’en échappait. Ses doigts rencontrèrent enfin la peau douce et ferme de Yasu. La jeune femme dormait encore, il pouvait entendre le souffle paisible de sa respiration rebondir avec régularité sur la taie de l’oreiller. Il se tourna lentement de sorte que le mouvement de son bras coincé sous la tête de la jeune femme ne la réveille pas. D’un autre côté, s’il voulait sortir, il faudrait bien qu’à un moment où à un autre … elle arrête de prendre sa main comme un traversin de luxe. Néanmoins il ne ronchonna pas. Iki serait en retard, c’était maintenant clairement établi, mais après tout … Ne méritait-il pas quelques nuits pour lui ? Pour eux ? Ce « eux » n’existait pas vraiment pas. Pas encore, en tout cas. A vrai dire, ils n’avaient jamais eu l’occasion d’en parler. Iki était rentré de Shimenu cinq ou six jours auparavant. Il avait trouvé Yasu postée devant les portes, là, son masque d’Anbu fermement attaché à son visage, un peu sur le côté comme si elle avait peur qu’il ne le reconnaisse pas. C’était le prendre pour un idiot. Mais c’était, d’un autre côté, si délicat de sa part. Lorsqu’il la vit, là, debout, droite devant lui, la mine joyeusement triste, détachée du monde réelle, comme amoureuse, Iki regretta d’avoir envoyé un mot au Haut Conseil quelques jours avant son arrivée. Mais comment aurait-il pu prévoir ? Il avait passé trois mois loin de toutes les personnes qu’il n’avait jamais lâchées d’une seconde en trois ans. Il s’était posté devant elle, puis il n’avait pas bougé, il n’avait rien dit. Ensuite, le grand trou noir. Iki se souvenait d’un « tu m’as manqué » ou d’une sottise dans le genre. Il se souvenait aussi avoir cassé son masque d’une seule main, de colère, ou de plaisir. Non, il ne se souvenait plus. Peut-être bien avait-il plus dormi qu’il n’avait fait l’amour. Mais une chose était sûre : il n’était pas sorti de sa piaule depuis son retour. Et il lui semblait bien qu’il y avait toujours quelqu’un à côté de lui. Yasu gémit quelque chose qui ressemblait à un miaulement plaintif et plaisant à la fois. Comme un chat. On a envie de l’aimer. On l’aime. Et puis on doit lui donner à manger, un jour ou l’autre. La jeune femme remonta sa main le long du bras d’Iki, ce jusqu’à ce ses lèvres et refit finalement ses cheveux noirs en bataille. Elle enroula ses longues jambes autour de celles du juunin et se retourna. [Yasu] – Bonjour.Iki cligna à nouveau des yeux, étonnés. Il n’avait jamais remarqué … Mon dieu, elle était encore plus belle vu d’ici. Il posa ses mains sur ses hanches et passa juste au dessus d’elle. Lentement il l’embrassa puis se défit de l’empreinte de ses lèvres et inspira silencieusement. [Iki] – Je vais être en retard … Très, en retard …[Yasu] – C’est un problème ?Iki sourit. [Iki] – T’es dingue ?*** Iki zippa son briquet le long de son pantalon. Le mouvement provoqua une étincelle que le gaz s’empressa d’allumer. Il allumait une cigarette, serein, assis sur le bord de son matelas. Il tira généreusement dessus et expulsa consécutivement toute la fumée de ses poumons. Deux de ses doigts vinrent s’enfoncer dans ses yeux encore fatigués. Plus par les nuits qu’il passait que par un réel effort. Il n’empêchait, la guerre au Pays du Thé lui avait mis un sacré coup de poing dans l’estomac et il ne s’en remettait que maintenant. Kawazi l’avait charrié, ce bel enfoiré, mais les souvenirs que le juunin en gardait l’avait marqué, à vie très certainement. Mais comme tous les autres petits êtres humains, Iki apprit à oublier. Pas nécessairement parce qu’il ne pourrait pas vivre avec mais parce que, paradoxalement, il s’en fichait pas mal. Ce qui l’inquiétait réellement, c’était la tournure qu’avait pris son voyage. Il était parti de Konoha purgé, vidé, complètement lavé de son passé mais à la fois absent d’une certaine forme de conscience. Il était parti de Konoha dans l’espoir de se reposer, d’évoluer, de retrouver certaines personnes qui lui manquaient et surtout afin de trouver des réponses à des questions que le juunin avait été en droit de se poser après sa promotion et la fin de la crise biologique à Konoha. Et seules ces personnes-là étaient à même d’apporter ces réponses-ci, parce que si le village représentait alors sa fibre, elle n’avait à son actif qu’une petite semaine et qu’en si peu de temps, Iki n’avait rien eu le temps de faire, sinon se faire méchamment larguer et dormir dans une vieille ruelle de Konoha, quelque part dans les quartiers populaires. Il était parti également pour résoudre quelques anciennes rancœurs et pour permettre à sa conscience de retrouver un semblant de consistance. Et puis, rendre justice était quelque chose qu’il prenait particulièrement à cœur. Iki ne se considérait pas comme un de ces faux justiciers qui crient sur les toits la dure réalité du monde. Tout le monde connait la dure réalité du monde, eux, ils prennent les gens pour des cons. Mais il y a certaines choses qui sont mieux ainsi résolues qu’elles ne l’étaient auparavant. Enfin, il avait l’espoir de poursuivre son enseignement. Tout cela, Iki l’avait résolu. Il s’était reposé, il s’était endurci. Le combattant qu’il était aujourd’hui n’avait strictement plus grand-chose à voir avec ce qu’il était quelques mois auparavant. Il avait renoué avec les figures de son passé et leur avait promis qu’il reviendrait les voir. S’il n’avait pas tué Kane, il avait fait de sa vie un cauchemar. Jamais plus le lion ne reviendrait à Shimenu, jamais plus il n’exercerait sous l’égide d’un village caché. C’était une première victoire, il attendait simplement l’occasion de porter le coup final. En toute officialité. Iki regarda ses mains et la cigarette qui se consumait entre son index et son majeur. Elles étaient devenues si belles, ses mains. Elles s’étaient finalement construites, taillées dans le sang, dans les coups, dans la répétition des mouvements. Il sentait l’air qui coulait entre ses doigts, il sentait la pression que subissait son contraire. Elles étaient devenues plus que des outils de travail ; c’étaient de véritables yeux, décrivant le monde à leur image. Kawazi l’avait une nouvelle fois énormément aidé, plus qu’il ne l’avait jamais fait avant. Iki avait découvert des techniques qu’il ne connaissait pas, des enchaînements qu’il n’imaginait même pas possible. C’était grâce à ça, et grâce à ça seulement – Kawazi dirait le contraire, certes – qu’il s’était sorti du guet-append du Pays du Thé, grâce à ça également qu’il portait un numéro à un seul chiffre. Un seul chiffre. Il y a quelques années, cela lui paraissait si loin, si inaccessible qu’il s’interdisait même d’en rêver. Il sourit à cette idée. Numéro 9. Yasu s’était rendormie, exténuée. La tête du shinobi pivota et sourit en décrivant sa colonne, nue, étendue de part en part dans son lit. Décidément, ils ne parleraient pas aujourd’hui non plus. Tant pis. Il était grandement l’heure du thé. Il alluma la gazinière et fit chauffer la petite casserole d’eau. L’infusion envahit la petite pièce. Iki tira sur sa cigarette et se posa sur le balcon de son nouvel appartement. Celui de Yasu, apparemment. Il ne savait pas trop, on ne lui avait rien dit. Il l’avait suit. Qui ne l’aurait pas suivi ? Hakuba, sûrement. Mais Hakuba était gay, c’était trop lui en demander. Iki versa le thé dans un petit verre. Il l’avala aussi sec et écrasa sa cigarette dedans. Il s’étira de tout son long et sentit ses muscles craquer puis se détendre. Il enfila un haut et passa les manches de sa veste. Lentement, il serra son bandeau autour de ses mèches rouges et posa son casque sur ses oreilles. Sa main effleura la poignée lorsqu’il se rendit compte qu’il serait bien plus agréable de passer par le toit. Il ouvrit silencieusement la porte vitrée et sauta sur l’immeuble juste en face de l’appartement. Laissant ses jambes se balancer de droite à gauche dans le vide, il s’assit le long de la gouttière et s’alluma une clope. Son doigt appuya sur le bouton de son lecteur et la musique jaillit dans ses oreilles. Ses pieds se mirent à courir. Iki était perdu dans un monde étanche, rendu imperméable par l’air encore frais qui fouettait son visage et la musique qui le coupait de tous les autres sons environnant. Le toit de l’académie était là-bas, bien rouge, bien rond. Bien académique. *** - Citation :
- Salle E-9
Votre professeur n’est pas encore présent. Selon sa volonté, veuillez prendre position dans la salle et attendre son arrivée. N’accepte que les aspirants shinobi et les genin. Les autres peuvent aller « se faire voire au Carré Bleu si j’y suis ». Iki Namikaze, Juunin La classe se situe au fond de l’Académie de Konoha. C’est une petite salle de cours, tout ce qu’il y a de plus normal, contenant une vingtaine de tables personnelles et de chaises, un tableau d’ardoise et d’un bureau plus grand juste devant. Une machine à café semble allumée, un liquide brun foncé en coule tranquillement. Puis s’arrête, le café encore fumant. Un cendrier propre est posé sur le coin du bureau. De grandes vitres donnent sur les jardins de l’académie et une petite porte juste à côté du tableau donne probablement accès à une cours annexe. Il n’y a personne, ni dans le couloir, ni dans la salle. La salle se situe dans une partie calme de l’Académie, personne ne risque vous déranger. La porte est naturellement ouverte, le mot scotché plusieurs fois et sur le mur, et sur la porte, et sur le bureau et dans un coin du tableau. |
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Hakai ToshiyaAspirant de Konoha | Sujet: Re: |Classe| Salle E-9 Jeu 5 Nov - 22:35 | |
| Le noir. Tout était sombre. Depuis combien de temps ? Aucune idée. Mais ça fait un bout de temps quand même. Peut être même le plus long sommeil de sa vie. Mais pour autant il n’avait envie dans sortir. Il était si bien au chaud sous ses couvertures. Par moment un cauchemar venait le troubler. Il revoyait, ressentait son affrontement contre Teshi. Ses muscles se contractèrent et des crampes ne tardèrent à le faire souffrir. Heureusement pour lui Hakai avait des gens bien veillant dans sa vie. Quand cette douleur atteignait son paroxysme, l’image de Taka ou d’un membre de sa famille apparaissait aussi tôt et presque immédiatement, comme si un médicament lui était injecté, les crampes cessèrent.
En faite, c’était vrai. Un médicament lui était bien injecté. Cela faisait maintenant trois jours qu’Hakai dormait. Son combat contre Teshi plus l’ouverture de la première porte l’avait intégralement vidé de son énergie. Depuis lors, un membre de la famille veillait à tour de rôle le jeune homme. Le pauvre souffrait de crampe presque toutes les quatre heures. Généralement, c’était Tina qui veillait pendant la journée et lorsque enfin Naka rentrait des cours il se faisait un plaisir de surveiller son grand frère et allait chercher sa mère en hurlant lorsque les crampes apparaissaient. Le soir c’était au tour de la petite sœur. N’ayant plus d’obligation, elle pouvait se permettre de veiller sur son grand frère. Par moment, Hakai entendait des chuchotements à son oreille mais rien de perceptible.
Puis petit à petit, le noir laissé sa place à une lumière blanche aveuglante. Celle-ci réchauffait Hakai comme une douce caresse d’une femme. Cette caresse, tiède au départ mais qui se réchauffait plus le contact duré. Hakai se trémoussait de cette délicieuse sensation. Il n’avait peut être rien senti d’aussi agréable. A peut être que si… Le délicieux baisé avec Taka. Bon certes, le second il lui avait un peu volé mais c’était surtout le premier. Une minuscule goûte de sang aspiré par un sublime baisé. Hakai avait été prit au dépourvu et c’est sans doute pour cela qu’il l’aimait autant.
Alors qu’il quittait doucement son repos. La porte s’ouvra violemment, des pas lourds se firent entendre se dirigeant peu à peu vers la fenêtre et d’un coup sec, les rideaux se plièrent chacun de leurs côtés pour laisser place à une lumière vive insupportable pour les yeux matinaux d’Hakai. Mais qui était donc l’affreux qui osait le réveiller ainsi ?
[Nora] « Allait debout fainéant. Tu ne vas pas passer quatre jours dans ton lit. Juste pour une maudite porte céleste d’ailleurs. »
[Hakai] « Nora…. Soit maudit… »
Alors qu’Hakai passait les couvertures au dessus de sa tête elle se jeta sur son lit pour le stimuler. Elle le secoua de droite à gauche puis de gauche à droite comme si le pauvre n’était qu’une peluche.
[Nora] « Allez debout ! »
[Hakai] « Arrête de me bouger ! J’suis nu bordel. Sors de ma chambre. »
[Nora] « Euh… Désolé. »
La jeune femme sortit alors embarrassé de la pièce. Bon sang, encore une sale journée qui commence. Hakai la regarda fermer la porte avant de se claquer la tête sur le coussin. Une main sur le front, il soufflait. Pourquoi était il si crevé alors qu’il venait de dormir trois jours ? La fin peut être. Il sorti donc du lit, enfila les fringues qui se trouvaient à même sur le sol et descendit dans la cuisine. Il jeta un petit coup d’œil à Nora au passage un sourire au coin, la fille avait pensé le mettre mal à l’aise mais c’était tout le contraire. Pas qu’Hakai pensait qu’elle n’avait jamais d’aventure mais elle n’avait certainement pas pensé se retrouver sur le corps nu de son frère. Il n’était que dix heures mais Hakai se servi tout de même en boulette de riz et jus de ragoût préparait avec délicatesse par la femme de maison. Il en dévora le contenu en deux minutes montre en main. Et comme si cela ne lui suffisait pas, il se reversa un second bol qui ne dura pas plus de temps que son aîné.
Pendant qu’Hakai digéré, allongé dans le salon à se tenir le ventre, Sakeshi fit son entrer dans la pièce. Il fut d’abord surprit de voir Hakai debout, et encore plus avec deux bols sur la table et les reste du repas sur ces joues.
[Sakeshi] « Et bien. Voila un jeune homme avec l’estomac bien rempli. »
[Hakai] « Bonjour père. J’avais une faim de loup. A oui, il faut que je remercie la famille d’avoir prit soin de moi. »
Aussi tôt dit, aussi tôt fait. Hakai se leva d’un saut carpé et alla discrètement rejoindre Tina dans la cuisine. Doucement, il s’approcha et déposa un baisé sur la joue de la femme avec un grand sourire. Un peu surprit au départ, elle afficha après un sourire timide à ce soudain remerciement. Puis vint le tour du petit frère qui lui se jeta dans les bras d’Hakai avant même que celui-ci pu l’approcher. Et enfin… La plus gentille, belle mais à la fois la plus strict des sœurs. Elle profitait de cette belle matinée. Assise dans l’herbe sèche, elle lisait une incantation à voix haute ce qui permit à Hakai d’approcher sans un bruit. Il lui cacha les yeux avec ses mains et l’embrassa également sur la joue.
[Hakai] « C’est qui ? »
[Nora] «Idiot. Je t’ai senti approcher. Mais je ne faisais attention par peur que tu sois encore nu. »
[Hakai] « Soeurette. Faudrait que tu apprennes que les hommes aiment dormir nu. Nous sommes plus à l’aise ainsi. »
Un sourire puis ce fut le retour dans le salon. Hakai remercia Tina d’avoir servi le thé avant de prendre place en face de son père. Celui-ci semblait lire le journal tout en radotant. C’est vrai qu’il commençait à se vieillir. Hakai ne fit plus attention à son père et se contenta d’avaler le liquide encore bouillant.
[Sakeshi] « Tiens, il parait que les équipes on étaient reformé. Certaine classe son déj ouverte à ce qu’il parait. »
A cette déclaration. Hakai avala cul sec son thé malgré les brûlures que cela causé au passage dans la gorge avant d’aller vers la sortie. Il enfilait une par une ses chaussettes puis ses basket.
[Sakeshi] « Mais ou vas-tu ? »
[Hakai] « Je vais prouver que je ne suis plus un simple genin… Je vais intégrer une équipe. »
[Sakeshi] « Je ne vais pas t’en empêcher. Tu as suivi mes instructions à la lettre ces dernières semaines, je ne vais donc te laisser agir à ta guise pour une fois. »
Hakai fit un rapide signe de la main et il s’élança dans les rues de Konoha. Ces yeux étaient parfaitement acclimatés à la lumière du jour. Il zigzaguait parfaitement entre les passants et se déplacé avec aisance. Il ne ressentait à première vu aucune séquelle jusqu'à… Une crampe à son mollet le fit chuter et il s’étale comme un pauvre type au sol. Il avala même de la poussière et fut contraint de tousser pour évacuer tout cela. Tant bien que mal, il se releva s’aidant avec le rebord d’un étalage.
[Marchand] « Et bin mon gars… Tu n’as pas l’air d’aller bien. »
[Hakai] « Sa va aller… Juste une crampe passagère. Tenez. Une pièce je vous prends une pomme. »
C’est donc en boitant d’un jambe et en mordant comme si rien n’était dans un pomme qu’Hakai pénétra dans le hall de l’académie. Sans même regarder la secrétaire qu’il savait ronchonneuse et surtout mal élevé, il alla regardait l’affiche présentait sur un tableau en bois.
*Alors… Kenji ? Lui prof ? J’aurais bien aimé assister à son premier cour mais à quoi bon… Et l’autre c’est… Iki ? Oula. Je le connais aussi celui la. Enfin bon, je ne vais pas le juger. Je ne connais pratiquement rien de lui mais son grade… C’est probablement à lui que je dois prouver se que je vaux.*
C’est en finissant sa pomme qu’Hakai montait ne à une es marches de l’escalier menant à cette salle E-9. Sa jambe allait un peu mieux. Parfait, il ne fera mauvaise impression comme cela. Il était enfin devant la salle. Tout en regardant une nouvelle fois cette affiche scotchée. A première vue, il n’y avait personne dans la salle. Bon parfait… Hakai connaissait un peu le juunin et ce retard ne l’étonna guère. Il rentra donc dans la pièce vide et alla s’installer, le dos contre le mur. Finissant de croquer dans cette pomme verte. Pourquoi verte ? Parce qu’elle était acide, les préféraient d’Hakai. |
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| Sujet: Re: |Classe| Salle E-9 Sam 7 Nov - 23:07 | |
| Nara était assise sur l'une des chaises qui encadrait la table de la cuisine, une lettre entre les mains. Elle hésitait à l'ouvrir, redoutant ce qu'elle y trouverait. Takame était partie en mission depuis presque deux mois maintenant et plus les jours passaient et plus Nara doutais de la revoir. Il était rare que Takame s'absente aussi longtemps sans lui envoyer un message et se surtout lors d'une mission qui devait à la base duré quelques semaines au maximum. Un léger vent pénétra doucement dans la cuisine, venant caressé le visage de Nara et danser les mèches qui ornaient son front. Prenant son courage, la Kunoichi décacheta enfin l'enveloppe avant de prendre une grande inspiration et d'ouvrir enfin la lettre. Un soupir de soulagement quitta les poumons de Nara tandis qu'elle lisait les symboles qui s'alignaient sur le bout de papier. - Citation :
- Nara,
Je m'excuse de ne pas avoir envoyé de message avant, mais j'ai rencontré quelques problèmes lors de ma mission. Je ne serais malheureusement pas de retour avant encore quelques mois. Je te conseille de te joindre à une équipe afin de continuer ton apprentissage malgré mon absence.
Takame. Nara était déçu par le fait que Takame serait encore absente durant quelques mois, mais elle ne pouvait cacher son soulagement de la savoir encore bien vivante et qu'il ne lui était arrivé rien de grave. D'une main, elle plia la lettre et la glissa dans l'une de ses poches avant de se lever lentement, faisant craquer ses articulations trop longtemps restées immobiles. Puis, la kunoichi, de sa démarche souple, quitta la maison. Une fois de plus, elle allait écouter les sages conseils de Takame et rejoindre une équipe. ----------------------------------------------------------------------------- Les rayons du soleil levant éclairèrent enfin le toit rougeâtre de l'académie et Nara, pressé d'arriver à l'académie, accéléra le pas et bientôt elle se retrouva a poussé les imposantes portes de cette dernière. Un courant d'air vint faire ondulé les feuilles accrochées au babillard. Nara lut rapidement les dizaines de feuilles qui s'y trouvaient, la plupart étant des ordres de mission, enfin son regard accrocha la feuille qu'elle cherchait. La kunoichi se rapprocha et lut les noms qui y étaient inscrit ainsi que la brève description qui suivait. - Citation :
- Salle E-9
Votre professeur n'est pas encore présent. Selon sa volonté, veuillez prendre position dans la salle et attendre son arrivée. N'accepte que les aspirants shinobi et les genin. Les autres peuvent aller « se faire voir au Carré Bleu si j'y suis ».
Iki Namikaze, Juunin Nara pris donc la direction de la salle E-9 et en quelques minutes elle arriva devant la porte ouverte de cette dernière. La kunoichi y entra, découvrant avec un certain étonnement un genin qu'elle n'avait pas vu depuis plusieurs mois. En fait, elle ne se souvenait même plus de son prénom. Nara- Bonjour, ça fait longtemps. La kunoichi alla s'installer prêt du genin. Attendant que ce dernier lui répondre ou que les autres membres de l'équipe arrive. [désolé un peu cours] |
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| Sujet: Re: |Classe| Salle E-9 Sam 7 Nov - 23:43 | |
| La larme coulait doucement le long de sa joue, suivi d’une deuxième puis d’une troisième. Il baissa les yeux, ses mèches blanches tombant devant son visage. Il avait les jambes pendues dans le vide, au-dessus des têtes des Hokage sculptées dans la falaise. Il regarda Konoha, en contrebas, alors que le jour venait à peine de se lever. Tout comme lui. Habillé d’une simple tunique, il revêtirait bientôt sa nouvelle tenue ninja, qu’il avait acheté avant sa précédente mission, pour se présenter à l’Académie et espérer entrer dans une équipe. Il se redressa, et passa la main sur son visage, humidifiant sa peau des larmes qui s’y trouvaient. Il inspira, soupira longuement, grogna, et se maudit. Il cligna plusieurs fois des paupières, ces dernières légèrement plissées, fixant l’horizon :
“- Quelle idée de regarder le soleil directement, aussi...”
Il tendit les bras au-dessus de sa tête et bailla ensuite en s’étirant de tout son long, manquant par la même occasion de tomber dans le vide. Bien entendu, il n’y avait pas de risques, mais l’idée lui effleura l’esprit pendant un instant. Il posa une main au sol, et d’un petit saut, se retrouva debout, les bras croisés sur sa poitrine à observer la canopée. Puis, il éclata d’un rire sonore, repensant à son crétinisme. Pourquoi avait-il ne serait-ce que songer à regarder l’astre du jour dans les yeux ? Résultat, il s’était un peu brûlé et en avait presque pleuré. Il essuya d’autres larmes, celles-là dû au rire, et se retourna pour regarder sa tente de fortune. Étonnamment, nuit après nuit, elle tenait bon. Malgré le vent ou les intempéries, voire les bêtes sauvages qui traînaient dans les parages de temps à autre, elle était toujours debout. Il sourit doucement. Il n’avait toujours aucun revenu fixe, et ne pouvait prendre le temps d’économiser pour acheter ou même juste louer un appartement. Mais il était bien ici. Et puis, les nuits passées à dormir à la belle étoile lui rappelaient sa forêt natale. Il eut une pensée pour les Hayasa : que faisaient-ils, où était son père, ses amis, les enfants avec lesquels il adorait jouer, et le vieux Yamamoto, le chef du conseil, avec qui il aimait converser ? Un cri lui fit lever la tête. Un faucon descendait en piquer sur sa position. Le rapace semblait appartenir à la volière de Konoha, et le jeune homme, en plissant les yeux, put voir que l’oiseau tenait un message accroché à la patte. Peut-être avaient-ils reçu là-bas une lettre à lui transmettre ? Ou une missive administrative, ce qui semblait plus probable...
Le volatile se posa sur la toile au sommet de sa tente, et Akizuchi courut vers lui, inquiet. Il s’arrête à un mètre et avança prudemment, tendant les mains devant lui.
“- S’il-te-plaît, Faucon, ne lacère pas la toile... J’en ai assez de coudre pour la réparer...”
Pas à pas, il réduisit la distance entre le rapace et lui. Il se pencha pour saisir et détacher le petit message, et sourit au faucon qui s’envola directement. Il perdit son entrain lorsqu’il constata deux grandes traces de serres transperçant la toile. Il jura tout haut, puis inspira. La journée commençait mal, mais cela finirait sûrement par s’améliorer.
Il jeta un oeil au papier qu’il tenait dans sa main, et écarquilla les yeux de surprise en voyant le nom de l’expéditeur affiché dessus. Et l’entête du message “À mon fils, Akizuchi Hayasa,”. Son père ? Pourquoi avait-il envoyé un message ? Curieux, il déplia la petite missive rapidement, et, enjoué, il se mit à lire.
À mesure que ses yeux parcouraient les lignes tracées d’une écriture rapide et concise, sa joie s’atténua doucement. Et lorsqu’il parvint au point final, c’est la mine basse qu’il froissa le papier et le glissa dans une de ses poches. Il resta immobile un moment, la tête baissée. Puis, comme peut-être un appel ou une envie, il leva les yeux et chercha du regard autour de lui. Personne. Même le faucon était reparti. Un souffle de vent fit virevolter sa chevelure, tandis qu’il agrippa ses épaules doucement. Serrant doucement, soupirant longuement. Un ninja était-il censé être constamment seul ?
Il ne put répondre à cette question, et elle resta en suspens dans son esprit. Se réveiller et ouvrir les yeux sur un visage amical, familier, aimant. C’était peut-être juste cela qui lui manquait finalement. La solitude pesait sur ses épaules, qui semblèrent s’affaisser un instant. Il repensa à la lettre de son père. Si impersonnelle. Aucun mot d’encouragement, aucune marque d’affection. Rien de tout ce que pouvait attendre un fils de son géniteur. Juste des ordres et des demandes. À peine une signature. Il haussa doucement les épaules. Il n’était pas l’heure pour accabler plus son esprit. D’autant plus qu’il allait être en retard à l’Académie, s’il ne se dépêchait pas.
Il lâcha ses épaules et se changea rapidement, endossant son rôle de ninja, délaissant celui d’un fils non-reconnu par son père. Il fourra une bourse de pièces dans la poche de son vêtement renforcé, et se dirigea vers Konoha.
Il arriva à l’Académie après une dizaine de minutes. Il avait été ralenti par la faim, et il s’était donc acheté un croissant sur le passage, qu’il mâchouillait doucement en en appréciant toutes les saveurs. Il entra dans le grand bâtiment. Puis, directement, se rendit au panneau d’affichage sans s’adresser à a secrétaire toujours en poste. Il chercha un instant ce qui l’intéressait, et tomba sur l’affiche indiquant la salle E-9. Avisant un instant le nom de l’instructeur, qu’il ne connaissait évidemment pas, il se décida et se dirigea rapidement vers ladite salle.
Lorsqu’il y parvint, la porte était déjà ouverte. Il passa la tête dans l’ouverture, et constata la présence de deux ninjas. Un qu’il connaissait, pour avoir été mis en duo avec lui lors de l’épidémie qui avait frappé Konoha quelques mois plus tôt. Un Uchiha, d’après ses souvenirs. Il s’appelait Hakai, ça, il s’en rappelait parfaitement. Il grimaça un instant à cette pensée. Il n’aimait pas ce nom. Il sonnait comme une onomatopée, étrangement, et le prononcer était à son goût ridicule. Mais après tout, on ne choisissait pas son prénom, et il aurait été stupide de la part d’Akizuchi de juger l’homme par la manière dont il avait été nommé. Il inclina la tête pour le saluer lorsque ce dernier croisa son regard, puis il s’intéressa ensuite à la personne à côté de lui.
Une jeune fille. Plutôt mignonne, de longs cheveux noirs encadrant son visage de poupée de porcelaine presque parfait. Ses yeux étaient presque hypnotiques, mais cela venait de son ascendance. Une Hyuuga. Ce serait une équipe très hétéroclite. Intéressante, aussi. Il sourit doucement, saluant la kunoichi de la même manière qu’Hakai lorsqu’il croisa ses yeux. Un instant. Puis, il entra dans la salle, allant s’asseoir à une table du premier rang, non loin des deux Genins. Il était le seul aspirant, mais il ne fit pas attention à cette remarque de son esprit. Il se contenta de poser les coudes sur la table et de joindre ses mains en attendant le professeur. |
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| Sujet: Re: |Classe| Salle E-9 Mar 10 Nov - 19:43 | |
| Finalement, il décida qu’il était encore temps de remplir son estomac. Celui-ci le tiraillait de multiples contractions depuis qu’il avait mis les pieds sur les toits des grands immeubles du centre-ville de Konoha. Il s’était presque enfui de l’appartement de Yasu, et il ne lui avait pas dit au revoir. Mais finalement cela n’avait pas beaucoup d’importances, parce qu’ils avaient à parler tous deux, ensembles. D’un même concert, d’une même voix. Et là, il se rattraperait peut-être. Iki s’arrêta sur une rangée de petites tuiles qui l’entraîneraient inévitablement vers la ruelle, tout en bas, s’il venait à chanceler. Mais il avait déjà trop vécu à Konoha, trop parcouru ces chemins si paisibles et rapides pour être trompé par un quelconque piège. Il y avait des moments comme ceux-là où le juunin préférait marcher seul. Cette sensation, il ne pouvait la retrouver que très rarement dans les rues du village, chaque heure de la journée ayant son lot de personnalités déambulant en son sein. Très tôt les marchands, la journée les passants, aux heures de repas ceux qui, comme lui, n’avaient pas eu le courage de se faire leur propre nourriture. Mais ce n’était pas réellement le cas aujourd’hui, parce qu’il était certainement très tôt encore – mais sûrement pas assez pour se considérer à l’heure. Il jeta un coup d’œil rapide au toit de l’Académie qui s’était légèrement grossi depuis son départ puis doucement il leva la tête et s’imprégna des odeurs qui remontaient du contrebas.
Il sauta. Son estomac lui faisait presque mal, et même si la douleur était quelque peu atténuée par le repos bien mérité dont il avait fait les frais durant presque toute la semaine, elle était bien là, présente. De toute manière, Iki n’aimait pas avoir le ventre vide. On ne savait jamais, un gros bonhomme plein de muscles et plein de mauvaises idées pourrait tomber du ciel et décider unilatéralement d’entamer le combat contre un le premier passant qu’il trouverait. Iki sourit à cette idée. Il aimerait bien être sa première victime, cela lui donnerait l’occasion de se défouler un bon coup, de prendre son petit-déjeuner l’esprit tranquille et de trouver une excuse crédible pour son retard.
Mais ses poings avaient déjà trop tué ces temps-ci. Oh, il n’aurait certainement pas mis fin aux jours d’un homme qui n’avait rien dans le ciboulot sinon cette envie inéluctable de faire chier le monde et de réaliser tous les fantasmes d’Iki, mais tout de même.
Dans la rue, quelques commerces ouvraient lentement leurs portes. Quelques marchands mal réveillés profitaient encore des dernières minutes de calme pour terminer leur nuit et s’attaquer d’office à leur journée, comme toujours bien pleine et bien chargée. Iki s’avança jusqu’au petit restaurant qu’il fréquentait depuis son retour à Konoha. Il ne savait pas bien pourquoi lui, ni ce qui l’attirait vraiment, mais depuis six jours, il y retrouvait le jeune homme dont le visage ne disparaissait plus aussi vite chaque jour de sa mémoire. Peut-être était-ce son côté mignon, petite établie encastrée entre deux grands immeubles dans une rue des plus normales. Il s’asseyait sur les chaises que le cuisinier avait déposées sur le trottoir juste après l’ouverture et il attendant patiemment qu’il vienne à lui. Et comme tous les autres matins, se schéma se répéta. Lorsque l’homme découvrit avec un étonnement presque éteint le visage du juunin, il sourit à peine et hocha de la tête. Iki n’eut pas à dire un mot. Il ouvrit néanmoins ses lèvres sans qu’aucun son n’en sorte, et y déposa le bout d’une cigarette. Quelques minutes plus tard, il avalait un petit bol de pâtes et un morceau de pain blanc. Il écrasa machinalement sa cigarette dans le petit pot toujours posé au milieu de la table de métal argentée, et posa naturellement quelques pièces de monnaie. Il remonta la fermeture éclair de son manteau jusqu’à son menton et repartit vers l’académie, saluant poliment de la main le jeune homme qui répondit par un sourire presque amical et se dépêcha de s’emparer de son dû.
Passer les portes de l’académie n’est jamais quelque chose d’anodin. Chaque fois qu’il faisait ainsi, Iki vivait quelque chose d’assez particulier. Pas assez pour le mettre tellement mal qu’il en mourrait, mais juste ce qu’il fallait pour en sortir avec une moue dubitative.
Keira avait été plutôt étonnée de sa requête. Il faut dire, elle l’avait envoyé là où il n’avait encore jamais mis les pieds, dans des situations plus que dangereuses et par de nombreuses fois il avait failli trouver la mort. Mais il n’avait jamais perdu la vie et c’était très certainement ce qu’espérait la conseillère, même si le cas échéant, elle aurait peut-être versé une petite larme insensible et l’aurait très vite remplacé par quelqu’un de plus fort, ou non. La différence, c’était juste le temps qu’il leur restait à vivre. Bref, ces derniers mois il avait franchi sa limite à la fois physiquement et mentalement. Physiquement, parce que son corps l’avait inévitablement lâché à un moment ou à un autre et que seul son mental avait finalement fait qu’il était encore en vie – et peut-être les gens qui l’entouraient à ce moment-là, mais c’était relativement insignifiant. Et aujourd’hui qu’il était en vie, il avait épuisé tout le courage qu’il s’était forgé durant toutes ces années. Iki avait proposé presque logiquement à Keira de prendre une équipe sous son aile. Elle aurait très certainement dit non si elle n’avait eu de lui que quelques uniques lignes dressées dans son dossier. Mais elle connaissait bien plus le shinobi, un peu trop à son gout même. Malgré ce masque de concentration et de terreur que la lionne agitait sous les yeux de ses commanditaires et de ses subordonnés, il y avait un petit quelque chose de sensible en elle. Ou alors elle s’en fichait royalement. Le résultat était catégoriquement le même. Iki avait eu l’autorisation d’ouvrir sa classe. Et il était en retard.
Lentement, il se pressa. C’était une vision assez étrange et paradoxale de la chose. Elle s’expliquait par le simple fait qu’Iki marchait plutôt activement, mais qu’il marchait tout de même et que, dans sa tête, il était pleinement concentré sur ce qu’il avait à faire et ce qu’il ferait. Et un peu aussi sur le visage de Yasu qui ne lui exprimait presque rien, sinon un peu d’affection, une amitié déchue qui s’était transformée en quelque chose de physique. Cela ne pouvait pas continuer ainsi, pensa-t-il tristement, même s’il n’avait aucune envie d’être triste. Et il ne l’était pas. Le soleil qui grimpait doucement dans le ciel, l’ombre qui s’étendait jusqu’à ses pied, la brise fraiche qui pénétrait dans l’étroitesse des ruelles du village et ce mélange de fumés qui s’y mêlait ; rien ne pouvait être réellement mieux. Il aurait pu être plus en forme, mais même les puissances comme lui – car il en était une, c’était certain aujourd’hui, même si personne se retournait sur son passage et qu’on ne l’adulait pas avec ferveur comme on pouvait aduler Akogare, le masque tombé – avaient leurs petits moments de latence durant lesquels ils se ressourçaient. L’entreprise de l’équipe était un exercice plutôt intriguant qui méritait d’être essayer. Si cela l’embêterait … il l’enverrait bouler, comme tout le reste.
Sa grande main se posa sur le petit écriteau sur lequel il était écrit en rouge et en gras qu’il était interdit de fumer, et alluma une cigarette, presque provoquant. Il pénétra dans le hall de l’académie et s’enfonça dans les méandres des couloirs. Là il traversa les deux premiers bâtiments et continua son chemin jusqu’à son bout, où on lui avait bien généreusement cédé une salle. Il s’arrêta une seconde devant la porte et s’y engouffra sans plus de désintérêt que de motivation.
Du bout des doigts, il tapota le bout de sa cigarette et fit tomber un morceau de tabac cendré sur le sol. Iki balaya l’amas du pied, amas qui disparut dans l’air. Il s’assit tranquillement jusqu’à son bureau, sans prendre attention aux trois éléments qui, eux, buvaient plus ou moins son arrivée du regard. Il soupira et s’installa sur la chaise. Son regard se porta sur l’ensemble, toisant plus le fond de la salle que les visages qui se décomposaient devant lui.
[Iki] – Salut les jeunes.
Il croisa le regard du plus grand dont il se souvenait avoir déjà croisé le chemin. Il sourit et ajouta.
[Iki] – Salut à Hakai aussi, moins jeune mais bien présent. Salut Hakai, donc.
Iki tira généreusement sur sa cigarette et en échappa une longue cheminée de fumée qui se dissipa rapidement dans toute la pièce.
[Iki] – Je m’appelle Iki Namikaze, je suis juunin, je ne suis pas célibataire et … et je fume. Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire, mais si vous avez des questions sur moi, je peux peut-être essayer d’y répondre. En attendant, dites-moi simplement ce qui vous a poussé à franchir cette porte.
Il leva les yeux aux ciels l’espace d’un instant.
[Iki] – Ca ne m'intéresse pas tellement mais ne sait-on jamais. |
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Hakai ToshiyaAspirant de Konoha | Sujet: Re: |Classe| Salle E-9 Mer 11 Nov - 5:00 | |
| Il ne restait à présent que le centre de cette pomme. La zone à laquelle on ne touche pas. Celle que les dents ne dévoraient pas par appétit ou par gourmandise. Cette pomme avait été délicieuse. Rarement Hakai n’avait prit autant de plaisir à manger un fruit ? Peut être devait il laisser de côté les croissants pour manger plus de ces choses si délicieuse mais également si bonne pour la santé de l’Homme. Il avait un certain mal être de jeter se qu’il restait de ce fruit succulent dans la poubelle. Il posa alors sa main gantée sur la poignée de fenêtre, tourna et tira pour laisser l’air frais pénétrer dans la pièce. Il balança alors les restes dehors certain que les oiseaux se régaleraient. Au pire cela ferait un excellent engrais pour les végétaux.
Hakai regardait la pendule. Cela faisait déjà cinq minutes qu’il attendait. Pas la moindre âme s’était présenté. Il avait tous peur d’Iki ou quoi ? Certes ceux qui l’avaient côtoyé pouvaient ressentir une certaine méfiance à son égard. Hakai ne pensait cela d’Iki. L’homme avait ses idées sur ce qu’était être prof et s’était tout à son honneur. Chacun avait encore le droit de dire et penser ce qu’il souhaitait du moment que cela ne portait préjudice. Le point de vue qu’Hakai avait de l’éducation était totalement différent mais cela ne voulait pas dire qu’il n’avait aucun respect pour le Juunin. Un certain respect régnait entre deux spécialiste en taijutsu de plus le rang que portait l’homme au cheveux rouge forçait le respect surtout lorsque l’on était qu’un simple genin.
Sept minutes à présent, toujours personne. Hakai commençait à s’impatienter. Qu’Iki soit en retard soit. Mais que personne d’autre ne soit rentré dans la salle… Cela avait le don d’énerver un peu Hakai. Pas que la solitude l’énervait mais c’était plutôt un manque de politesse. Comme pour vérifier, Hakai pencha la tête en dehors de la salle et fixa l’étiquette. Aucun doute c’était bien ici. Hakai croisa les bras et commença se qui semblait être une grimace. Un petit sourire vint se graver sur les coins de ses lèvres. Faire une telle grimace le faisait repenser à Soyate, la boudeuse de service. Qu’elle était drôle cette fille.
Se rapprochant de la fenêtre, il observait des élèves entrer dans l’un des amphi. Par curiosité, Hakai se jeta par la fenêtre, atterrit avec une grâce presque féline et suivit les mômes. Les mains dans les poches, il voulait se faire discret même si sa carrure l’en empêcherait. Il pénétrait donc dans le cylindre qu’était l’intérieur de l’amphi. Il resta cependant devant l’entrée pour pouvoir sortir à chaque instant. Après tout il ne fallait pas qu’il face la même erreur qu’il reprochait aux autres.
Manque de bol. Ce n’était pas Yasu le prof et ce n’était encore moins du taijutsu. C’était même tout le contraire. Du genjutsu. L’art que pratiquait la jeune sœur d’Hakai. Il ne connaissait rien de cet art sauf qu’il était difficile à maîtriser. SI souvent le jeune homme avait pu observer sa sœur se consacrer entièrement à un rouleau contenant des incantations de genjutsu. Tout cela n’était que mot sur papier pour Hakai. A ses yeux, rien ne valait mieux qu’une bonne séance d’exercice pour apprendre.Mais chacun avait sa méthode et Hakai les respectait. De toute façon si un jour celui-ci devenait prof, il écouterait, apprendrait et assimilerais chaque conseille et chaque reproche qu’on lui ferait. Un bon moyen d’apprendre vite.
Ne voulant rester plus longtemps dans cet endroit ou de toute façon il ne comprenait rien, il décida de retourner dans la salle de classe en ayant cette fois l’espoir de rencontrer âme qui vive. Il se courba et avec toute la puissance que ses cuisses lui offrait il bondit directement dans la classe. Cependant, ce bond intense fit réveiller une douleur qui n’avait que trop dormi. Dans un fracas, Hakai s’écroula au milieu de la pièce emportant avec lui les chaises et les tables qui se trouvaient la. Etant recroquevillait sur lui-même, il se tenait la jambe en émettant quelque bruit signifiant la douleur de l’homme. Probablement encore trop fragile, son corps n’avait su résister à ce malheureux bond. Personne bien sur ne pouvait voir les séquelles laissaient par l’ouverture de la porte. Les douleurs étaient d’origines musculaires, seul un eisei ou un shinobi confirmé pourrait remarquer la souffrance du jeune homme par les simples tremblements, sueur du front ou bien même le silence qu’il semblait enclin à respecter.
En s’appuyant sur le dossier d’une chaise, il réussi finalement à se relever. Il boitillait de la jambe mais cela n’avait aucune importance. Il entendait des pas monter l’escalier et la salle était dans dans un état… En quelques coups de main, il releva toutes les chaises et tables qu’il avait lui-même fait tomber. Une fois cela fait, il se dépêcha de reprendre sa place à côte de la fenêtre, les bras croisés et le regard sérieux. Ou tout du moins il essayait de dissimuler sa douleur. Tout se passait dans la tête.
C’est avec surprise qu’il découvrit une facette féminine qu’il connaissait fort bien. Nara… C’était cette fille qui l’avait aidé lorsque Hakai avait déprimé. Jamais il ne l’avait remercié d’ailleurs. Leurs yeux se fixèrent, l’un les yeux sombres, l’autre les yeux translucide, presque vide. Hakai trouvait ses yeux presque glauques à faire peur mais c’était sans connaître la jeune fille. C’est avec un naturel distrayant quelle vint à la rencontre du jeune homme. Celui-ci n’était qu’à moitié concentré sur les paroles de la jeune femme.
Nara- Bonjour, ça fait longtemps.
Un sourire difficilement montré, Hakai leva la main comme signe de salut. Il gardait une certaine distance avec la jeune femme. Pas qu’il ne l’appréciait, au contraire mais il ne voulait montrer sa faiblesse du moment. De plus un bandage était plus ou moins camouflé sous les habits du jeune homme. La lame d’énergie utilisé par Teshi avait fait pas mal de dégâts.
[Hakai] « Effectivement. Merci pour l’autre fois. »
Brève mais vrai. C’est comme cela qu’Hakai était. Il est vrai que d’ordinaire il aurait été un peu plus courtois surtout avec une femme. Mais la douleur peut changer le meilleur des hommes en salo. Ne faisant pas plus attention à Nara, il se tourna pour observer le paysage. IL n’osait aller s’asseoir. En faite il n’osait bouger. Faire montrer sa souffrance, c’est une chose qu’Hakai avait du mal à montrer. Peut être pensait il que c’était un signe de faiblesse ? Non plutôt pour sa fierté. Elle n’était pas démesurée mais suffisante.
Sans vraiment faire attention, la porte s’ouvra une nouvelle fois. Savant que ce n’était Iki qui venait d’arriver, Hakai jeta un unique regard au nouvel arrivant. Il reconnu cette chevelure blanche pour l’avoir vu toute une nuit. Il n’appréciait pas forcément ce gars mais il faut dire aussi qu’il ne connaissait rien de lui. Il s’était simplement opposé l’un l’autre pour une histoire de plan. Ils avaient finalement eu tort tous les deux et cela n’était pas plus mal. Comme cela ils partaient sous un pied d’égalité même si le manque de bandeau sur l’homme indiquait clairement qu’Hakai lui était supérieur.
Un échange, un rapide mouvement de la tête pour indiquer son respect et voila qu’Hakai gardait tout son attention sur cette jambe endolorit. Cette même jambe qui avait éclaté un clone de Teshi alors que la porte venait de s’activer. Peut être le surplus de mouvement à cet instant avait causé ces dégâts ? Aucune idée mais Hakai irait probablement se recoucher après cette réunion.
Enfin il était la, Hakai avait pu le sentir arriver par son aura mais surtout cette odeur de tabac qui déambulait du couloir. IL n’y avait qu’une personne présente aujourd’hui dans l’académie pour enfreindre les règles. Hakai s’en foutait. Après tout fumer était un plaisir comme l’alcool ou les femmes. Heureusement il n’était dépendant d’aucune de ces choses. Bien sur cela lui arrivait de vouloir se morfondre devant une bière et se laisser enivrer par les douces caresses d’une femme mais n’avez jamais eu recours à cela, en tout cas pour les femmes et ce n’était pas plus mal. Faire l’acte avec la personne chérie était toujours plus intense.
Mais Hakai quitta bien vite ses pensées pour revenir sur l’homme qui serait son sensei. Etrangement, aujourd’hui il l’acceptait. Pourtant deux ans auparavant il avait littéralement engueulé Iki. La maturité de l’homme ne fait aucun doute.
[Iki] – Salut les jeunes.
Hakai sourit. Comme prévu, l’homme n’avait point changé. Ce n’était pas plus mal. Au moins il s’avait à quoi s’attendre. Le regard pourpre et noir se croisa, Hakai eu envie de révéler son don, la couleur des yeux d’Iki lui rappelait vraiment celle du sharingan même si une touche de peur collait à ce dernier.
[Iki] – Salut à Hakai aussi, moins jeune mais bien présent. Salut Hakai, donc.
Toujours le dos coller contre la fenêtre, Hakai laissa un rictus apparaître. A vrai dire lui et Iki avait pratiquement le même age mais l’un n’avait progressé dans la société. Et ce n’était pas étonnant. Surtout en ce moment, Hakai était pommé. Il espérait que cette équipe lui apporte un minimum de stabilité dans sa vie. Et surtout côtoyé un juunin lui permettrait de gagner en expérience et qui sait, si Iki était en jour de grâce peut être serait il prêt à partager un peu de son savoir. Mais cela il fallait le mériter.
[Iki] – Je m’appelle Iki Namikaze, je suis juunin, je ne suis pas célibataire et … et je fume. Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire, mais si vous avez des questions sur moi, je peux peut-être essayer d’y répondre. En attendant, dites-moi simplement ce qui vous a poussé à franchir cette porte.
Tiens donc une chose avait changé depuis la dernière fois. Et puis il n’avait pas encore dit que sa présence ici le barbait. Hakai souriait à cela. L’homme qui était devant lui avait peut être changé sur certain point. On ne changeait pas un homme en quelques années mais on pouvait faire quelque modification. Iki avait il fait ce choix ?
[Iki] – Ca ne m'intéresse pas tellement mais ne sait-on jamais.
Voila ce qu’Hakai avait attendu. Et cela le ravi de l’entendre. D’un léger geste du poignet, il se décolla du mur. La douleur accabla son corps presque immédiatement. Malgré tout il avança. Seul quelques pas séparaient Hakai d’Iki mais il eut la plus grande peine du monde à l’effectuer. Ce n’est que lorsqu’un seul petit mètre séparait les deux hommes qu’Hakai arrêta l’agonie. Il plongea son regard dans celui de son sensei sans vraiment d’émotion.
[Hakai] « Vous savez qui je suis et ce que je veux. Mais au cas ou… Je veux simplement une clope pour l’heure et traîner avec un shinobi à qui je pourrais prouver mes capacités. »
Une clope… Hakai n’avait jamais fumé mais aujourd’hui était un jour spécial. Il souffrait le martyre rien qu’à rester debout. Alors peut être qu’une cigarette pourrait le détendre même que quelques minutes. Pour le reste il avait été franc et direct comme à son habitude. |
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| Sujet: Re: |Classe| Salle E-9 Mar 1 Déc - 7:25 | |
| Hakai répondit a la jeune femme d'une phrase brève avant de se retourné et d'ignorer complètement sa présence. Le genin ne voulait vraisemblablement pas faire durer une conversation qui promettait d'être inutile et ennuyante. Ainsi donc, la kunoichi se cala un peu plus confortablement sur sa chaise de bois, attendant l'arrivé des autres membres de l'équipe, ou tout simplement du sensei lui même, un certain Iki Namikaze d'après ce qu'avait lu Nara durant le bref moment qu'elle avait parcouru des yeux la description des équipes. Le troisième membre de l'équipe ne se fit pas attendre bien longtemps, et bientôt, un jeune homme entra dans la salle. Ce dernier, salua Nara avant d'allez s'asseoir non loin des deux genins qu'était Hakai et elle-même. Les nouveaux membres de l’équipe restèrent ainsi, jaugeant ses nouveaux coéquipiers. Les minutes s'écoulèrent longuement jusqu'à se qu'une odeur acre de tabac emplissent la salle et enfin, le dénommé Iki passa le cadre de la porte. D'un air décontracté, pour ne pas dire indifférent, le juunin tapota légèrement le bout de sa cigarette, faisant tomber sur le planché lustré de la classe un petit tas de cendre qui furent bien vite balayé par un pied. En quelque pas, le sensei arriva à son bureau, tirant la chaise avant de s'y asseoir nonchalamment, un soupir s'échappa des lèvres de ce dernier et enfin il daigna lever le regard sur ses trois élèves.
Iki- Salut les jeunes.
Le jounin souria légèrement en croisant le regard d'Hakai.
Iki- Salut à Hakai aussi, moins jeune mais bien présent. Salut Hakai, donc.
Ainsi donc, Hakai connaissait le juunin. La kunoichi ce demanda en quel circonstance ces derniers c'était rencontré, mais bien vite elle se rendit compte que cela lui était totalement indifférent et elle arrêta d'y pensé. Reportant son attention sur la voix de son sensei.
Iki- Je m’appelle Iki Namikaze, je suis juunin, je ne suis pas célibataire et … et je fume. Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire, mais si vous avez des questions sur moi, je peux peut-être essayer d’y répondre. En attendant, dites-moi simplement ce qui vous a poussé à franchir cette porte.
Le regard du juunin alla flirter quelques instants avec le plafond blanchâtre de la salle de classe.
Iki- Ca ne m'intéresse pas tellement mais ne sait-on jamais.
Nara rigola intérieurement, mais quel sensei avait-elle choisis?
Hakai se leva enfin, avançant d'une démarche difficile, était-il blessé? Nara n'en avait cure pour l'instant. La lettre que Takame lui avait envoyé ne cessait de venir hanter les quelques moments où elle ce plongeait dans ses pensées. Quel était cet imprévu qui avait fait passer une simple mission de routine à une mission de plusieurs mois?
Hakai- Vous savez qui je suis et ce que je veux. Mais au cas ou… Je veux simplement une clope pour l’heure et traîner avec un shinobi à qui je pourrais prouver mes capacités.
Depuis quand le genin fumais? Nara ne savais pas. En fait, si Iki n'avait pas cité le nom du genin, Nara ne saurait même pas le nom de se dernier. La kunoichi regarda d'un air délaissé ses deux compagnons avant de se levé a son tour et de s'avancé de quelques pas, de façon a être bien vu de pars son sensei.
Nara- Je m'appelle Nara, Je ne suis pas célibataire et je ne fume pas. Ce qui ma poussé a franchir cette porte? Je cherche quelqu'un de compétent pour m'aider a m'améliorer.
Nara adressa un léger clin d'œil à Iki avant d'aller se rasseoir sur sa chaise. Attendant que son dernier coéquipiers prennent la parole à son tour. Contrairement a son habitude, Nara avait été directe et sans détour dans ses paroles. Ayant facilement deviné que les longues phrases ennuyais aisément son nouveau sensei.
------------------------------------------------------------------------------------ [Hors rp: Désolé pour le court rp et pour le temps d'attente... j'ai eu... quelques imprévu.] |
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| Sujet: Re: |Classe| Salle E-9 Ven 26 Fév - 13:45 | |
| Iki : +25 XP Nara : +9 XP Hakai : +18 XP Akizuchi : +7 XP |
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| Sujet: Re: |Classe| Salle E-9 | |
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