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 [Domaine Hyuuga] Jin'

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Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyVen 23 Oct - 20:28

Rappel du premier message :

Jin’ était assis dans sa chambre. Chambre qui devait reflétait le vide profond qu’il ressentait. La pièce avait des dimensions gigantesques. Mais à part une petite table, un meuble sobre qui devait contenir ses effets personnels réduits, et un lit posé par terre. Le Hyuuga, assis en tailleur, trônait sur des draps, au milieu de ce vide. S’il n’avait pas été aussi jeune, on aurait presque pu le prendre pour un érudit en plaine méditation.

Un mois. Un mois cela m’a pris pour pouvoir à peu près guéri de mes diverses fractures. Un long, durant lesquels, faute de pouvoir m’entraîner, j’avais pensé, réfléchi aux conséquences de mes actes, de mon comportement. J’ai établi une sorte de programme. Il a falloir que je m’améliore. Mais s’améliorer, c’est trop vaste. Les prochains entraînements conduiraient à mon maximum. Explorer jusqu’où je peux aller, connaître mes limites, et les repousser. Toujours plus loin, jusqu’à que je ne puisse plus avancer. Ce dernier point, j’aurais toute ma vie pour le travailler.

Il faut aussi que j’agrandisse mon panel de connaissances. C’est donc ce que j’ai commencé à faire durant ma période de repos. Lire. Et j’ai vite compris que lire m’empêcher de penser. Il y a la bonne pensée, et la mauvaise pensée : défaitiste, qui mine le morale et nous fait perdre notre confiance en soi. J’ai appris beaucoup durant ce mois, que ce soit par les livres, ou par l’expérience. Ce Uchiha m’a ouvert les yeux sur ma médiocrité, ma passivité vis-à-vis de mon clan et de mon entraînement et mon incapacité à gérer des situations qui m’échappent.

Je sais que les prochains mois vont être durs. Mais c’est aujourd’hui que ça commence. Mon premier objectif et de réussir ma rééducation en un minimum de temps sans tout foutre en l’air. Et pour cela, j’ai du lire beaucoup de livres sur le corps humain. Mes os seront plus forts là où ils se sont brisés, mais pour l’instant, ils sont fragiles, alors il ne faudra pas brusquer mon corps. L’exploration de mon corps et de ses limites sera donc repoussée. Le ninjutsu remplacera ce jeu d’endurance le temps que je sois remonté à bloc.

Le Hyuuga se leva tranquillement et sortit de sa chambre. Il traversa différents appartements des différentes branches du clan, pour finir dans le jardin de sa prestigieuse demeure. Cet immense jardin de la demeure du clan Hyuuga était destiné, semble-t-il, à l’entraînement au combat comme à la méditation. La fontaine japonaise occupait un large espace, et le plan d’eau recouvrait un tiers de l’espace disponible. Dans un coin, un début de lisière, qui faisait office de mini bois. À côté de l’édifice, un attirail d’armes de jet et d’armes de points étaient arrangés très minutieusement sur ne grande table, au dessous de laquelle on pouvait se servir d’un assortiment de fils, cibles, et autres accessoires servant au combat.
Le Hyuuga s’avança jusqu’au bord de l’eau, et s’y mit en tailleurs, songeur…


La maîtrise du Byakugan passerait forcément par la maîtrise précise et complète de mon chakra, il va donc falloir exercer un certain nombre d’exercices. Le premier, qui me semble le plus faisable au niveau actuel des choses, et de marcher sur l’eau. Cela demandez une grande maîtrise du chakra, le condenser et le maîtriser au niveau des pieds. Si j’arrive à le faire avec eux, je devrais réussir à recommencer avec mes yeux. Il faut que je dose précisément le chakra dans mes pieds, de façon, dans un premier temps, à pourvoir adhérer à n’importe quelle surface.

Un rapide calcul entre mes réserves actuelle de chakra et ma capacité à le maîtriser, et j’aboutis à une période d’apprentissage d’environ quatre jours. Je passerai le premier jour à doser sans arrêt le chakra dans la plante de mes pieds, jusqu’à ne plus en avoir. Le deuxième sera consacré à la pratique. Atteindre le sommet d’un arbre me paraît un objectif faisable et assez élevé. Les deux derniers jours seront consacrés à la marche sur l’eau. Le fait est qu’il n’est pas envisageable que j’échoue.

Je commence par me concentrer pour malaxer mon chakra à mon bon vouloir dans mon corps, puis je le dirige vers mes pieds. La sensation est assez nouvelle, mais il faut pas mal de concentration pour maintenir le chakra dans ses pieds. Il a une grande envie de se répartir également le long de ma jambe.

Jin resta dans cette position tout le reste de la journée, jusqu’à que la lune ait atteint son zénith. De temps à autres, le chakra, mal dosé, se montrait au niveau de ses membres inférieurs. Il finit par se lever, à bout de force et alla se caller en position du tailleur contre un mur, où il se reposa jusqu’à l’aube. Le soleil se faisant sentir, il changea de bâtisse, se restaura brièvement et se remit dans la même position que la veille. Ce jour là, on ne vit pas de chakra, et Jin se leva vers midi, et se précipita sur l’arbre. Il le gravit de quelques mètres, puis retomba souplement.

Ma montée n’est due qu’à ma force d’inertie. Le chakra n’y est en rien responsable. J’ai mis un jour et demi pour arriver à doser correctement le chakra dans mes pieds. Du moins tu le croyais. Je recommence encore une fois. L’arbre se rapproche. Je concentre mon chakra. Je sens que j’adhère un peu plus au sol. Il ne faut pas baisser ma concentration. Continuons. Un pas sur l’arbre. Le chakra doit être contrôlé minutieusement, très précisément. J’ai l’impression que mon pied ne fait qu’un avec l’arbre. Je peux prendre appuie sur lui, comme s’il y été cloué. Non, comme si l’arbre était le prolongement de mon corps. Le pied droit maintenant. Je re-dose précisément le chakra, je prends appuie. Je ne sens qu’une légère adhérence. Mon pied droit vient vite continuer le trajet pour éviter que je ne chute. Pied gauche, pied droit, pied gauche. Plus le temps de me concentrer.

C’est pas vrai ! Je retombe. Mais je rage. Pourquoi ça n’a pas marché avec l’autre pied. J’ai tout fait avec minutie. J’ai encore calculé la dose précise qu’il fallait que je mette dans mes pieds pour y arriver. Tout concordait. Réessayons.

Je me relance. Le pied gauche, chargé de chakra. Je communique parfaitement avec l’arbre. Maintenant le pied droit. Je change tout de même mon chakra, au dernier moment. Si ça n’a pas marché avant, c’est qu’il doit y avoir une bonne raison. Mon pied adhère. Ne pas perdre sa concentration, et garder la même intensité de chakra dans les deux membres. Un pas. Deux pas. C’est comme si l’arbre était recouvert de colle instantanée. Et j’arrive à garder parfaitement cette concentration. Celle que j’ai encore travaillée à l’instant. J’arrive en haut, et me perche sur sa plus haute branche. Je n’étais jamais monté aussi haut, et d’ici, je peux voir tout le domaine Hyuuga, et, au loin, les maisons de Konoha. Le quartier riche. Tout est clame. Je n’ai pas le temps pour admirer le paysage.

Jin atterrit pour la troisième fois sur le sol. Il a l’air plutôt content de lui, et ce n’est que le milieu de la journée. Il plie soigneusement le haut de son kimono et avance vers le plan d’eau d’environ 20 mètres sur 30. Il pose un pied à la surface de l’eau, qui s’enfonce. Après une énième tentative, il sort de l’eau.

J’ai peut-être voulu griller des étapes. Ma rapide victoire pour l’arbre, c’est bien. Mais ça ne veut pas dire que la partie est gagnée.

[Shizaké] – Jin’, tu viens manger ?

Pourquoi faut-il que ma mère soit aussi furtive. Je ne l’ai pas entendu approchée, ni même repérée ou sentie. Ce n’est pas normal. C’est un tout autre niveau. Elle aussi a été shinobi, un jour. Elle ne me l’a jamais dit, mais c’est fort probable. Personne ne peut apprendre à être aussi « passe-partout » sans avoir embrassé la voix du ninja.

[Jin’] – Je me rattraperai ce soir. Pour l’instant ça ira. Merci.

[Shizaké] – Je te laisse à manger là alors.

Elle avait en effet rapporté de quoi me restauré sommairement. Elle sait toujours quoi faire au bon moment… mais elle me quitte déjà. Encore une fois, elle a deviné que je voulais être seul. Durant mon état de convalescence, c’est elle qui s’est occupée de moi. Elle faisait tout ce qui était nécessaire, sans plus. Ne me blessant pas, jamais un mot de trop. Jamais elle ne m’a demandé ce qui s’était passé, comment je l’avais ressenti. Je l’ai fait, c’est tout. Et si elle me juge au fond d’elle, elle ne le montre pas. Ses boulettes de riz sont bonnes, et j’aime sentit leur contenu qui se repend en mois, pour aller nourrir mes muscles, friand de nutriments. Aussi je les mange doucement, sans me presser. J’apprécie cela. Les choses simples restent les meilleures.

Maintenant, on va se concentrer sur toi mon bonhomme. Encore toi. Je vais monter à ton sommet non plus avec les pieds, mais avec les mains à plat. C’est parti. Le dosage dans mes mains est plus complexe que dans mes pieds, mais j’ai le plaisir de voir que ma journée d’hier n’a pas été perdue. J’arrive très facilement à doser le chakra, et je me lance en avant. Mes mains n’adhèrent pas à l’écorce noueuse de l’arbre de la même manière. Je change vite, le temps que ma main gauche met pour toucher elle aussi le bois. Là, j’adhère, mais pas longtemps.

La chute est aussi dure qu’inattendue. Avec les pieds, j’avais l’habitude, comme sur la terre, de mettre un pied devant l’autre. C’est instinctif, donc plus rapide si je décide d’accentuer la vitesse de déplacement. Ici, non. Je ne marche pas sur les mains. Faut-il que je me familiarise avec cette méthode… non, je ne crois pas. Je n’ai jamais entendu mentionner ni vu nulle part un ninja marchant sur les mains pour son entraînement. Je dois retenter. La concentration doit être accentué sur le maintient du chakra sur tous les niveaux de ma main.

Cette fois, foncer dessus en partant du principe que je vais réussir du premier coup n’est pas conseillé. Je me poste au pied du feuillus, et je poser mes deux mains à plat sur les nœuds qui font son écorce. Je concentre mon chakra. Une impulsion. Un saut. On recommence. Ce n’était qu’une question de dosage, j’arrive à me mouvoir autour de l’arbre. La sensation est agréable. C’est comme pour mes pieds, je ne fais plus qu’un avec l’arbre. Je le perçois entièrement, et l’arpente comme s’il était mon territoire depuis toujours…

Jin’ se posta sur la première branche, et continua de se déplacer avec l’aide des mains sur l’arbre. Au bout d’un quart d’heure, il alterna, d’abord lentement, puis plus rapidement, jusqu’à atteindre une vitesse de déplacement non négligeable, entre ses mains et ses pieds. Puis il enchaîna des exercices ou d’autres parties du corps entraient en contact avec l’écorce et devaient le maintenir. Il était fier de lui, et se déplaçait comme un singe dons son arbre, sautant, se suspendant à l’aide des mains, des cuisses, de son dos, sautant, se rattrapant in extremis, recommençant, enroulant ses jambes autour d’une branche. Son père, assis en tailleur sur le toit, regardait son fils s’amuser dans l’arbre, et peut-être repensa-t-il aux moments ou lui aussi avait choisi la dure voix du ninja.

AuteurMessage
Azumi

Azumi


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptySam 10 Sep - 0:41

Jin' :
: + 16XP
: 30% bonus inclus
: Technique validée.

: Désolé pour l'attente. Voilà 16 XP bien mérités. =)
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyMar 25 Oct - 18:51

La rate, qui s'appelait maintenant Emmy, tourna plusieurs fois autour, puis vint manger la miette de tofu en centre du cercle. Et non, ce n'était pas encore ça! Elle n'est pas censée y aller, c'est un sceau qui devrait l'empêcher d'y aller. Mais il y va quand même. Encore du travail. Troisième essai : avorté. J'en avais discuté avec maître Ginmata, et c'est un sceau que je dois absolument maîtriser pour pouvoir accéder à d'autres, plus utiles et destructeurs. Je les connais, le plus difficile une fois que je les maîtriserai, ce sera d'amener l'ennemi sur mon terrain, soigneusement préparé, minutieusement calculé. Un jeu d'échecs, oui. Un bon combat, une bonne partie. Foncer tête baiser, c'est un jeu de hasard, et le hasard ne se maîtrise pas. Du moins pas encore. Mais je m'égare. Le sceau n'est pas très dur en soi, c'est juste du perfectionnisme. Travailler les traits, le chakra que l'on distord, qu'on emprisonne. Car dans le fond, un sceau de préservation, c'est cela. Emprisonner du chakra dans des écrits, afin qu'ils vivent pour nous protéger, nous préserver. Qu'il ait sa volonté propre.
J'efface, puis je reconstitue les points hasardeux. Je le sens, ce sceau, qui vit, qui bat, qui ne demande que ma compétence pour s'exprimer pleinement. Emmy est libérée, et cette fois : ça marche. Elle tourne, elle veut y aller, puis change d'avis, et ne s'arrête plus, à en devenir folle. À chaque essai, je sens le sceau qui s'anime, comme une petite partie de mon chakra, et qui dévie la souris. C'est infime, mais tout de même présent. C'est la onzième fois déjà. Elle n'arrive pas à ses fin (à ses faims, pense-je en souriant), et ne comprend pas pourquoi. Je la sens même s'énerver. Je la remets dans sa cage et lui donne son du. Moi, mon sceau fonctionne, je suis content. L'étape supérieure, maintenant...

La porte s'ouvre, maître Higaï passe le pas. Il ne va peut-être pas apprécier que j'utilise son dojo comme laboratoire. Mais après-tout. Nous ne sommes que deux dans ce dojo, alors autant le rentabiliser. C'est un nouveau mode de pensée. En ce moment, je pense souvent aux rendements des choses. Il y a tellement de façon de faire qui ne demandent qu'à être optimiser. Et pourtant? Si on optimise chaque chose, l'art se perd. Et l'art, c'est ce qu'il y a de beau. Le rendement, oui, mais pas au détriment de la beauté. L'exemple du katana. Industriel, son tranchant reste attirant, mais on le voit plus comme un instrument. Artisanal, il y ce petit quelque chose en plus. En plus de briller, de séduire, il vit. C'est pour ça que les gens adoptent une arme artisanale, lui donne souvent un nom. C'est irréel, mais c'est vrai, car à l'intérieur de cette lame, quelle qu'elle soit, il y l'effort et tout le savoir faire de l'artisan qui l'a conçu. Une chose que les shinobis ont tendance à oublier. Aujourd'hui, on veut des armes fiables, peu chères, en grand nombre, pour faire la guerre, faire peur, détruire. On oublie la beauté dans la mort. La beauté de la mort.
Maître Higaï avance, regarde le sceau, et ricane. Il en fait un autre par dessus, et les deux s'effacent. Le sien, de sceau, j'ai mobilisé toute mon attention sur lui pour le retenir, mais ce n'était pas utile. Je ne l'oublierai pas, et ce pour une simple raison : l'aura qu'il dégageait. Un chakra violacée, qui met mal à l'aise. Une sensation de mal être, qu'un évènement malsain va arriver, ou bien qu'on a réveillé un démon. Puis, il va s’asseoir au bout du dojo, derrière sa petit table, et commence déjà à préparer de quoi fumer son opium en me faisant signe d'approcher. J'y vais, et m'assois en face de lui.

[Higaï] - Le Fuinjutsu est un art que peu de gens maîtrisent. Un art de calculateur, un art qui peut s'avérer tout aussi puissant qu'auto-destructeur.

Il fait référence aux sceaux de destruction. C'est ceux qui sont sous scellé, à la fois à la bibliothèque (mais auxquels j'ai maintenant accès en tant que Chuunin) et au temple du Châtaigner. Même maître Ginmata n'a pas voulu m'en dire quoi que ce soit. Maître Higaï est le premier à m'en parler, à croire que la destruction est un sujet tabou. Je vois dans ces yeux qu'il lit comme dans un livre ouvert, suivant le cours de mes pensées. Il me connaît mieux que je ne me connais moi même.

[Higaï] - Les sceaux de destructions sont tabous. On dit qu'ils pervertissent le coeur de l'homme le plus pur.

[Jin'] - Pourtant, si l'homme était bien si pur, l'équilibre veut qu'il retombe indéniablement dans l'impureté.

[Higaï] - Sauf si pour un tel homme, tu en trouves un autre qui ne fait que détruire.

[Jin'] - ]Peut-on penser alors, qu'un homme vouant sa vie à la destruction, ayant comme rival naturel un homme pur, en le voyant sombrer de son côté, réalise certaine chose et conduise son mode de vie en tant que tel?

[Higaï] Faisant un geste de la main pour chasser le sujet de la conversation L'équilibre, avec un grand E. Cela a toujours plus été un mode de pratique qu'une théorie. Et le mode de vie affirme la théorie. Elle n'a jamais été prouvé.

[Jin'] - Le monde est harmonie. Et dans l'harmonie, il y des équilibres, et des déséquilibres.

Il fume son psychotrope. Attends quelques secondes, réfléchissant sans doute à sa prochaine réplique. Même s'il ne le dit pas, je pense qu'il aime ces petites discussions que nous avons, parfois, ensembles.

[Hihaï] - Des déséquilibres... tout comme des gens sont plus sensibles à la destruction qu'entraînent les sceaux violets. Qu'en penses-tu? Te sentirais-tu capables de les gérer?

[Jin'] - Le choix ne me revient pas. Je ne m'estime pas assez compétent pour savoir si je suis en mesure de maîtriser un domaine aussi instable.

Il attend. Effectivement, je n'ai pas répondu à sa première question : qu'est-ce que j'en pense?

[Jin'] - Avec cet esprit d'équilibre, il faudra que j'accepte que les sceaux de destruction peuvent avoir une influence sur moi. Ce qui veut aussi dire que j'ai une influence sur eux. De même, mon affinité avec mes sceaux de préservation devrait me fournir une défense efficace. En contrepartie de toute cette agitation, le fuinjutsu violet fournit des pouvoirs destructeurs, qui peuvent m’empêcher d’être une cible trop facile de notre clan.

[Higaï] – Tu les utiliserais donc seulement pour protéger le clan ?

La question est un piège, dans lequel il ne faut pas tomber. Mais pas seulement avec une réponse, la conduite doit obligatoirement suivre. Et je viens là de comprendre un des dangers du fuinjutsu violet. A force d’utiliser ce sceau pour protéger, et justement de démystifier de son mal, on ne fait qu’empirer les choses. Il ne peut s’exprimer, et s’agglutine pour manger son utilisateur de l’intérieur.

[Jin’] – Le clan, Konoha. Mais aussi pour détruire, car c’est là le but de ces sceaux. Et ce n’est qu’à ça qu’ils devraient servir… on peut difficilement provoquer une destruction avec un sceau de guérison, il est plus aisé de protéger avec un sceau de destruction.

[Higaï] – Un domaine fait pour détruire est foncièrement mauvais. Et tu dois être capable de le gérer. C’est plus une nécessité, puisque je vais te les apprendre.

Les apprendre. Encore et toujours apprendre, se perfectionner. Telle est ma voix depuis que je suis shinobi. Un nindô, peut-être. Le mien, mon indô, la recherche de la perfection, du surpassement de soi même. C’est une idée qui me plaît.
Higaï me sort de mes pensées.

[Higaï] – Refais ton propre sceau, celui de la répugnance animale. Et fais ensuite le mien par-dessus.

Je m’exécute. J’étale un parchemin par terre, et commence à dessiner. Mon sceau, qui vit, à nouveau. Puis le sceau du maître. Dans les mêmes proportions. Ce n’est pas un rang élevé, aussi il s’impose à moi. Mais il m’oblige. Je suis en train de le tracer, et c’est comme une force qui pousse à continuer, qui veut que je continue de le tracer. Et tout en exerçant cette force, il pompe l’énergie de l’autre sceau, comme si j’avais une bête avide de destruction qui sommeillait en mon moi intérieur, et qui réclamait. Une fois le sceau placé, c’est comme si je m’étais exorcisé cette bête, que je l’avais transféré dans ce sceau. Je vis mon premier sceau disparaître, et le deuxième se consumer dans un plaisir destructeur. La fable du scorpion et de la grenouille…

[Higaï] – Du premier coup. Il dut voir que quelque chose n’allait pas, de mon côté, je m’en veux d’avoir été aussi transparent.Que s’est-il passé ?

[Jin’] – C’est le sceau qui a presque tout fait…

[Higaï] – Tu appréhendes mieux le risque, maintenant.

Il fume quelques temps ses opiacées, songeur.

[Higaï] – Ton prochain devoir sera d’arriver à maîtriser le fuinjutsu violet. Pas dans le sens à en apprendre toutes les techniques. Dans celui drastique de le maîtriser. Il ne doit pas avoir la moindre emprise sur toi.

Demande de validation :
Kemonokeno Fuuin : sceau de répugnance animale


Dernière édition par Jin' le Ven 3 Fév - 22:17, édité 1 fois
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptySam 5 Nov - 4:21

[Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 Picto_cat4
déconseillé au moins de 16 ans

Comprendre les tenants et les aboutissants du danger que représente la maîtrise des sceaux violets, c’est de cette manière que je vois les choses. Malheureusement, compte tenu du tabou qui entoure ce domaine, ce n’est pas gagné. Et il le faut, je ne peux pas m’en passer. Mais d’un autre côté, je n’aime pas être sur la corde raide. C’est un fil sur lequel je vais marcher pouvant basculer à n’importe quel moment. Si c’est le prix à payer pour pouvoir devenir encore plus fort, alors je le payerai. Il ne reste donc plus qu’à espérer que mon éducation aura suffisamment consolidé mon mental face aux menaces.
Je range soigneusement les quelques livres qui trônent sur mon bureau dans leurs étagères, en m’arrêtant quelques secondes pour la contempler. Je commence à avoir une petite collection de livres importantes. Rat de bibliothèque, ou étape obligatoire dans la construction d’un shinobi ? Emmy grogne dans sa cage. Oui, rat de bibliothèque, c’est un peu péjoratif.

Il est trois heures de matin, et je n’ai pas sommeil… c’est étrange, d’habitude mes cycles de sommeil sont bien définis, et j’arrive à les contrôler. Mais là, mon corps ne veut pas se reposer. Dehors, on devine la fin de la nuit : brume, humidité, un voile bleu entoure Konoha. Pourquoi pas ? Je sors dehors, puis du domaine. Les rues sont si calmes. En passant à côté des quartiers populaires, j’entends des bruits : les retardataires, le saoulards qui se décident enfin à rentrer chez eux. J’en croise un, même, qui zigzague dans la rue, mais avec le brouillard faiblement éclairé par un lampadaire, j’en viens à me demander s’il a pu croire que j’étais vraiment réelle. Les marches sont toujours là, et on arrive à distinguer assez loin pour les monter sans danger, bien que je pense que peu de gens s’aventurent sur les dessus de Konoha à une heure aussi tardive… ou aussi matinale. Arrivé en haut, j’enjambe la pseudo barrière de sécurité pour aller m’asseoir en tailleur sur la tête du Troisième. De temps en temps, une nappe de brouillard passe, et dévoile le chapeau de Konoha. La brume s’échappe de la terre, puis y reste, c’est pour cela que ça me permet d’apercevoir les toits des bâtisses.
En tailleur, j’entame les premiers petits exercices censés m’aider à méditer. Contrôle et concentration sur la respiration (le trait d’union entre le conscient et le subconscient, en psychologie). Puis, tout doucement j’essaie de délaisser mes pensées. Au fur et à mesure de mon avancée sur les terrains de la sérénité, je sens comme une amplification de l’humidité. Quand mes yeux s’ouvrent, c’est pour voir l’obscurité brumeuse. Konoha n’est plus visible, plus aucune forme n’est discernable, c’est une obscurité fantomatique totale. Puis un tintement, comme si une goutte tombait à l’emplacement où je suis assis, le sol se met à propager l’onde de l’impact. Puis une deuxième, et une troisième, dans un très léger bruit mat.

Maintenant, je le sais. J’ai atteint le seuil, et pénètre dans mon monde mental. Tout en étant ici, je me sens, comme dans une position très éloignée, sur le crâne du Troisième en train de méditer. Tout en me levant, je reste assis. Une autre onde se matérialise à côté de moi, comme si le support des pieds était un liquide, alors que pourtant, il est aussi dur que du diamant. Un bol, d’abord, puis, continuant d’en sortir, la tête de la grenouille que j’ai maintenant déjà vu une fois. Kappa.

[Kappa] – Bienvenue, Jin’.

Futsunuchi, lui, choisi une manière beaucoup plus rapide d’arriver. Un éclair, purement et simplement, pour se matérialiser devant moi. Alors qu’il est entier, beau dragon bleuté aux écailles lunaires, les bouts des ses membres continuent de crépiter de foudre, laissant finalement une lumière surnaturelle.

[Futsunuchi] – Salutations, Sjinjin Hyuuga. Que nous vaut l’honneur de ta présence ?

Je ne peux tout de même pas leur dire que je les dérange à cause de mes insomnies.

[Kappa] – Tu sais, comme techniquement parlant, nous sommes toi…

[Futsunuchi] – Ou nous faisons parti de toi, plutôt.

[Kappa] – Oui, donc, comme je disais, tu ne peux pas te déranger toi-même.

J’avais oublié qu’il fallait que je me concentre pour éviter qu’ils entendent ce que je pense. Une petite rectification, et ça devrait être bon. C’est impoli de lire dans les pensées de gens.

[Futsunuchi] – Tu as une capacité à protéger des pensées assez poussée. A nous les cacher, aussi. Ce qui n’est pas vraiment nécessaire.

Sauf s’il n’est plus tout à fait seul.

Cela, je ne viens pas de l’entendre, je l’ai ressenti. Et tout comme moi, Futsunuchi et Kappa l’ont également ressenti. Ce sont donc des pensées – non protégées - que nous avons perçues. Mais qui, à part nous trois, peut-il se permettre de penser dans mon esprit. La réponse ne se fait pas tarder, et je sors de l’ombre… en « je ». C’est un autre moi, qui a tous mes traits, avec quelques différences : sa peaux est complètement noire, comme du charbon, lisse et poli. Le blanc de ses yeux est remplacé par une couleur grise, et son byakugan reste dans sa couleur originale, ainsi que sa tignasse blanche. Sa bouche est ponctuée d’un petit rictus de satisfaction et de la folie se lit sur ses expressions et sur sa manière d’être. Une sorte de moi, en pire. C’est exactement ça. De même, il porte non pas un kimono noir, mais un kimono blanc contrastant avec sa peau noire de jais, débraillé au col, à tel point qu’on voit jusqu’à son nombril. Qu’est-ce ce que c’est que ça. Mes pensées se verrouillent, je ne veux pas que… cet alter égo en particulier puisse lire dans mes pensées.

[Jin] –Qu’est-ce que tu es ?

[Black Shinjin] – Déjà, tu pourrais me demander qui, et pas quoi… c’est un flagrant manque de respect, ça.

Il tourne sur lui-même, pour bien signifier qu’il s’adresse à un public, composé du dragon et la grenouille, les deux esprits de mon esprit.

[Black Shinjin] – J’attends!

[Jin’] – Excuse moi. Qui est-tu?

[Black Shinjin] – Je suis toi.

[Jin’] – On ne peut pas dire que ça m’aide beaucoup.

Comme s’il était vraiment moi… enfin… s’il jouissait, mais puisqu’il le fait, c’est que… non. Un divan douillet apparaît, avec une table et un nécessaire à opium. Il se vautre sur le divan, et commence à se préparer deux pipes. Il les allume, et tire sur les deux. T’en veux une ?. Ah ! Ce que c’est désagréable d’entendre la pensée de quelqu’un qui vient s’incruster dans les nôtres. J’ai beau essayer de me concentrer pour essayer de faire disparaître tout ce qui est apparu, mais rien n’y fait. Je n’arrive ni à me concentrer, ni à les faire disparaître. Les deux esprits, eux, regardent la scène. Kappa est impassible, mais Futsunuchi a l’air légèrement amusé par mon nouveau moi. Ou alors, c’est parce qu’il lit clairement que je suis dépassé par la situation. D’autant que je ne m’arrête pas là. Fumer et me vautre ne suffit pas, du saké apparaît, puis des geishas… ou plutôt deus femmes nues, une à sa droite, une à sa gauche. Leur pubis dévoilé ainsi que leur sein me déclenchent une érection, et il semble en rire. Ce qui est étrange, c’est qu’il arrive à clairement me faire ressentir son sens du toucher au moment où une des ses mains vient passer sur l’entre-jambe de l’une d’elle, puis deux de ses doigts la pénétrer, son autre main sur le sein la deuxième femme, et sa pipe calé entre ses dents.

[Black Shinjin] – Héhé, t’es pas indifférent non plus. Je, et tu peux en faire apparaître d’autre. En attendant que je sorte, c’est presque le paradis ici.

Sous mon impulsion, un coussin se matérialise, et je m’assieds en tailleur dessus. Le vide dans mon esprit, pendant qu’il jouit de plaisirs hédonistes à la limite du regardable avec ses deux muses. Puis je le sens, j’arrive de nouveau à me concentrer. Je ressens ce pouvoir de total contrôle, de création et de destruction sur tout ce qui m’entoure. Nous sommes dans mon moi, c’est donc moi qui construit ce que j’y veux.

[Jin’] – Comment t’appelles-tu ?

[Black Shinjin] – Si toi tu es Jin’… il fume, boit, va mordiller un téton,On va dire que moi, je suis Shin’.

Au moment où je vais poser ma seconde question, il baisse la bas de son kimono, et une des deux femmes, tournant ses fesses vers moi, et se permettant de les remuer en me lançant un regard d’invitation, les baisse finalement, avec la ferme intention de prendre en bouche le sexe de "Shin'". Les deux femmes disparaissent. Je les ai fais disparaître, supprimé. Le regard que me lance Shin’ est rempli de hargne et de mépris. Je le sens essayer de les matérialiser, mais en restant concentré, l’en empêche. Il remet son pantalon comme il se doit, et se ressert un verre de saké. Puis se lève, et tout en buvant à intervalle régulier, commence son speach, complètement imbu de lui, il s’écoute parler. On se croirait dans un théâtre grossier durant le monologue du dandi.

[Black Shinjin] – Hé bien, très cher. Tu t’es récemment lancé dans ce que j’appellerai ma création, mais que dans ce que toi, tu appelles le fuinjutsu violet. Oh, on t’avait prévenu, les sceaux de destruction, c’est pas bien, ils font plus de bien que de mal… je n’irai pas jusque là. Seulement, ils ont tendance à catalyser les choses. Par exemple, prenons-moi. J’ai tous les vices, et j’en suis fier. Aucun honneur, des goûts pour la drogue, l’alcool, les femmes, la prostitution, les carnages, aussi, la mort, les suchis, etc. J’en passe. On pourrait donc croire, au premier abord, que je suis mauvais. C’est là que le bas blesse. Toutes mes émotions, tous mes goûts, mes mimiques, mes envies. Bref, moi tout entier, j’étais toi avant. Et le fuinjutsu de destruction, faute de les avoir amplifier – va savoir pourquoi, d’ailleurs, c’est comme ça que ça se produit habituellement – les a toutes matérialisé en quelqu’un. Ce quelqu’un, c’est moi, Shin (j’adore ce nom. Il claque. Encore plus que ton sobriquet : Jin’… il n’y a qu’une mère attendrie pour appeler son enfant comme ça. Mais les deux ont de la gueule). Le truc, c’est que ça ne te plaît pas. Et à vous aussi, le lézard et la grenouille. Mais si tu me supprimes… ben les sceaux violets, tu fais une Croix (avec un grand C) dessus ? Compris ? Je suis là, je suis indésirable, mais je suis né-ces-saire. J’aime ma vie, je m’aime. Aussi laisse moi un peu m’éclater quand t’es pas là. Tu peux bien faire ça…
J’ai d’ailleurs réfléchis à la chose. Il est clair que t’as… que vous – allez, je suis gentil, si le lézard et la grenouille s’y mettent, z’ont le droit de vote – avez pas très envie de me laisser là pendant que Jin’… on va dire Shinjin plutôt, hein ? Pendant que Shinjin vit. Alors voilà, donne-moi une zone. Tu la scelles, tu le contrôles, rien à foutre, mais à l’intérieur, je veux pouvoir faire apparaître tout ce dont j’ai envie, et m’adonner à tous les vices sans restriction, même familiale sans manquer de respect envers notre mère : elle est méga bonne pour une maman – et en échange, je te prête mes pouvoirs quand tu en as besoin.
Ce à quoi tu es en train de penser, c'estque la chose logique serait que je voudrais prendre ta place. Non… franchement, ça ne m’intéresse pas. Ici, j’ai tout ce que je veux, et même ce que je ne veux pas. Dehors… regarde-toi, maigre, petit. Peut-être beau… pour le femmes, c’est pas gagné. Une famille noble, éduquée : au revoir alcool, drogue et prostitution. En plus, si tu désertes, ton clan t’aime tellement qu’il te tuera. Il ne resterait que les suchis. Non. Très peu pour moi. Pour le moment, je me plais mieux ici.


Il a raison… je ne veux pas qu’il reste ici. Mais si je le supprime, je perds une voie que je ne veux pas perdre. Et comme le laisser vaquer ici à ses occupations comporte un énorme risque, il ne reste que sa zone. je lui délimite un cube dans mon esprit. De cinq cent mètre d’arrête, à l’intérieur duquel je lui érige une énorme maison, sur plusieurs étages. En fait, c’est un manoir, entouré un jardin. Seulement je le scelle. Le cube a des parois, et je ne laisse qu’une entrée, autour desquelles je matérialise de petit Kappa, et deux petits Futsunuchi, chargé de le surveillé. Le tout, j’essaie de l’encrer du mieux que je peux dans ma pensée, de façon à ce qu’il ne puisse en rien s’échapper, ne rien faire sortir, pas même un désir. Pis, une petite règle, toute simple, tout en dessous dans la hiérarchie des règles que j’ai dicté pour cet endroit : il a le droit de tout créer.

[Black Shinjin] – T’as du goût. J’aime.

Il entre, deux femmes, habillées, cette fois, mais toujours aussi magnifiques, apparaissent. Ce sont les deux mêmes qu’avant.

[Black Shinjin] – Je vais finir ce que j’ai commencé héhé. Ciao les gens !

Il va s’enfermer de lui-même. Je me retourne vers Kappa et Futsunuchi.

[Kappa] – On le surveille. Il va falloir. Mais méfie toit. Ce qu’il a dit est vrai, mais je doute qu’il veuille rester cloîtrer ici jusqu’à ta mort.

***

Mes yeux s’ouvrent sur Konoha. J’en avais juste marre d’être sur cette plate-forme qui sert à dialoguer avec toutes mes composantes. Et surtout, je suis fatigué. Ce qui est bonne chose, je vais pouvoir dormir quelques heures avant de reprendre l’entraînement.
Azumi

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