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 [Domaine Hyuuga] Jin'

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Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyVen 23 Oct - 20:28

Rappel du premier message :

Jin’ était assis dans sa chambre. Chambre qui devait reflétait le vide profond qu’il ressentait. La pièce avait des dimensions gigantesques. Mais à part une petite table, un meuble sobre qui devait contenir ses effets personnels réduits, et un lit posé par terre. Le Hyuuga, assis en tailleur, trônait sur des draps, au milieu de ce vide. S’il n’avait pas été aussi jeune, on aurait presque pu le prendre pour un érudit en plaine méditation.

Un mois. Un mois cela m’a pris pour pouvoir à peu près guéri de mes diverses fractures. Un long, durant lesquels, faute de pouvoir m’entraîner, j’avais pensé, réfléchi aux conséquences de mes actes, de mon comportement. J’ai établi une sorte de programme. Il a falloir que je m’améliore. Mais s’améliorer, c’est trop vaste. Les prochains entraînements conduiraient à mon maximum. Explorer jusqu’où je peux aller, connaître mes limites, et les repousser. Toujours plus loin, jusqu’à que je ne puisse plus avancer. Ce dernier point, j’aurais toute ma vie pour le travailler.

Il faut aussi que j’agrandisse mon panel de connaissances. C’est donc ce que j’ai commencé à faire durant ma période de repos. Lire. Et j’ai vite compris que lire m’empêcher de penser. Il y a la bonne pensée, et la mauvaise pensée : défaitiste, qui mine le morale et nous fait perdre notre confiance en soi. J’ai appris beaucoup durant ce mois, que ce soit par les livres, ou par l’expérience. Ce Uchiha m’a ouvert les yeux sur ma médiocrité, ma passivité vis-à-vis de mon clan et de mon entraînement et mon incapacité à gérer des situations qui m’échappent.

Je sais que les prochains mois vont être durs. Mais c’est aujourd’hui que ça commence. Mon premier objectif et de réussir ma rééducation en un minimum de temps sans tout foutre en l’air. Et pour cela, j’ai du lire beaucoup de livres sur le corps humain. Mes os seront plus forts là où ils se sont brisés, mais pour l’instant, ils sont fragiles, alors il ne faudra pas brusquer mon corps. L’exploration de mon corps et de ses limites sera donc repoussée. Le ninjutsu remplacera ce jeu d’endurance le temps que je sois remonté à bloc.

Le Hyuuga se leva tranquillement et sortit de sa chambre. Il traversa différents appartements des différentes branches du clan, pour finir dans le jardin de sa prestigieuse demeure. Cet immense jardin de la demeure du clan Hyuuga était destiné, semble-t-il, à l’entraînement au combat comme à la méditation. La fontaine japonaise occupait un large espace, et le plan d’eau recouvrait un tiers de l’espace disponible. Dans un coin, un début de lisière, qui faisait office de mini bois. À côté de l’édifice, un attirail d’armes de jet et d’armes de points étaient arrangés très minutieusement sur ne grande table, au dessous de laquelle on pouvait se servir d’un assortiment de fils, cibles, et autres accessoires servant au combat.
Le Hyuuga s’avança jusqu’au bord de l’eau, et s’y mit en tailleurs, songeur…


La maîtrise du Byakugan passerait forcément par la maîtrise précise et complète de mon chakra, il va donc falloir exercer un certain nombre d’exercices. Le premier, qui me semble le plus faisable au niveau actuel des choses, et de marcher sur l’eau. Cela demandez une grande maîtrise du chakra, le condenser et le maîtriser au niveau des pieds. Si j’arrive à le faire avec eux, je devrais réussir à recommencer avec mes yeux. Il faut que je dose précisément le chakra dans mes pieds, de façon, dans un premier temps, à pourvoir adhérer à n’importe quelle surface.

Un rapide calcul entre mes réserves actuelle de chakra et ma capacité à le maîtriser, et j’aboutis à une période d’apprentissage d’environ quatre jours. Je passerai le premier jour à doser sans arrêt le chakra dans la plante de mes pieds, jusqu’à ne plus en avoir. Le deuxième sera consacré à la pratique. Atteindre le sommet d’un arbre me paraît un objectif faisable et assez élevé. Les deux derniers jours seront consacrés à la marche sur l’eau. Le fait est qu’il n’est pas envisageable que j’échoue.

Je commence par me concentrer pour malaxer mon chakra à mon bon vouloir dans mon corps, puis je le dirige vers mes pieds. La sensation est assez nouvelle, mais il faut pas mal de concentration pour maintenir le chakra dans ses pieds. Il a une grande envie de se répartir également le long de ma jambe.

Jin resta dans cette position tout le reste de la journée, jusqu’à que la lune ait atteint son zénith. De temps à autres, le chakra, mal dosé, se montrait au niveau de ses membres inférieurs. Il finit par se lever, à bout de force et alla se caller en position du tailleur contre un mur, où il se reposa jusqu’à l’aube. Le soleil se faisant sentir, il changea de bâtisse, se restaura brièvement et se remit dans la même position que la veille. Ce jour là, on ne vit pas de chakra, et Jin se leva vers midi, et se précipita sur l’arbre. Il le gravit de quelques mètres, puis retomba souplement.

Ma montée n’est due qu’à ma force d’inertie. Le chakra n’y est en rien responsable. J’ai mis un jour et demi pour arriver à doser correctement le chakra dans mes pieds. Du moins tu le croyais. Je recommence encore une fois. L’arbre se rapproche. Je concentre mon chakra. Je sens que j’adhère un peu plus au sol. Il ne faut pas baisser ma concentration. Continuons. Un pas sur l’arbre. Le chakra doit être contrôlé minutieusement, très précisément. J’ai l’impression que mon pied ne fait qu’un avec l’arbre. Je peux prendre appuie sur lui, comme s’il y été cloué. Non, comme si l’arbre était le prolongement de mon corps. Le pied droit maintenant. Je re-dose précisément le chakra, je prends appuie. Je ne sens qu’une légère adhérence. Mon pied droit vient vite continuer le trajet pour éviter que je ne chute. Pied gauche, pied droit, pied gauche. Plus le temps de me concentrer.

C’est pas vrai ! Je retombe. Mais je rage. Pourquoi ça n’a pas marché avec l’autre pied. J’ai tout fait avec minutie. J’ai encore calculé la dose précise qu’il fallait que je mette dans mes pieds pour y arriver. Tout concordait. Réessayons.

Je me relance. Le pied gauche, chargé de chakra. Je communique parfaitement avec l’arbre. Maintenant le pied droit. Je change tout de même mon chakra, au dernier moment. Si ça n’a pas marché avant, c’est qu’il doit y avoir une bonne raison. Mon pied adhère. Ne pas perdre sa concentration, et garder la même intensité de chakra dans les deux membres. Un pas. Deux pas. C’est comme si l’arbre était recouvert de colle instantanée. Et j’arrive à garder parfaitement cette concentration. Celle que j’ai encore travaillée à l’instant. J’arrive en haut, et me perche sur sa plus haute branche. Je n’étais jamais monté aussi haut, et d’ici, je peux voir tout le domaine Hyuuga, et, au loin, les maisons de Konoha. Le quartier riche. Tout est clame. Je n’ai pas le temps pour admirer le paysage.

Jin atterrit pour la troisième fois sur le sol. Il a l’air plutôt content de lui, et ce n’est que le milieu de la journée. Il plie soigneusement le haut de son kimono et avance vers le plan d’eau d’environ 20 mètres sur 30. Il pose un pied à la surface de l’eau, qui s’enfonce. Après une énième tentative, il sort de l’eau.

J’ai peut-être voulu griller des étapes. Ma rapide victoire pour l’arbre, c’est bien. Mais ça ne veut pas dire que la partie est gagnée.

[Shizaké] – Jin’, tu viens manger ?

Pourquoi faut-il que ma mère soit aussi furtive. Je ne l’ai pas entendu approchée, ni même repérée ou sentie. Ce n’est pas normal. C’est un tout autre niveau. Elle aussi a été shinobi, un jour. Elle ne me l’a jamais dit, mais c’est fort probable. Personne ne peut apprendre à être aussi « passe-partout » sans avoir embrassé la voix du ninja.

[Jin’] – Je me rattraperai ce soir. Pour l’instant ça ira. Merci.

[Shizaké] – Je te laisse à manger là alors.

Elle avait en effet rapporté de quoi me restauré sommairement. Elle sait toujours quoi faire au bon moment… mais elle me quitte déjà. Encore une fois, elle a deviné que je voulais être seul. Durant mon état de convalescence, c’est elle qui s’est occupée de moi. Elle faisait tout ce qui était nécessaire, sans plus. Ne me blessant pas, jamais un mot de trop. Jamais elle ne m’a demandé ce qui s’était passé, comment je l’avais ressenti. Je l’ai fait, c’est tout. Et si elle me juge au fond d’elle, elle ne le montre pas. Ses boulettes de riz sont bonnes, et j’aime sentit leur contenu qui se repend en mois, pour aller nourrir mes muscles, friand de nutriments. Aussi je les mange doucement, sans me presser. J’apprécie cela. Les choses simples restent les meilleures.

Maintenant, on va se concentrer sur toi mon bonhomme. Encore toi. Je vais monter à ton sommet non plus avec les pieds, mais avec les mains à plat. C’est parti. Le dosage dans mes mains est plus complexe que dans mes pieds, mais j’ai le plaisir de voir que ma journée d’hier n’a pas été perdue. J’arrive très facilement à doser le chakra, et je me lance en avant. Mes mains n’adhèrent pas à l’écorce noueuse de l’arbre de la même manière. Je change vite, le temps que ma main gauche met pour toucher elle aussi le bois. Là, j’adhère, mais pas longtemps.

La chute est aussi dure qu’inattendue. Avec les pieds, j’avais l’habitude, comme sur la terre, de mettre un pied devant l’autre. C’est instinctif, donc plus rapide si je décide d’accentuer la vitesse de déplacement. Ici, non. Je ne marche pas sur les mains. Faut-il que je me familiarise avec cette méthode… non, je ne crois pas. Je n’ai jamais entendu mentionner ni vu nulle part un ninja marchant sur les mains pour son entraînement. Je dois retenter. La concentration doit être accentué sur le maintient du chakra sur tous les niveaux de ma main.

Cette fois, foncer dessus en partant du principe que je vais réussir du premier coup n’est pas conseillé. Je me poste au pied du feuillus, et je poser mes deux mains à plat sur les nœuds qui font son écorce. Je concentre mon chakra. Une impulsion. Un saut. On recommence. Ce n’était qu’une question de dosage, j’arrive à me mouvoir autour de l’arbre. La sensation est agréable. C’est comme pour mes pieds, je ne fais plus qu’un avec l’arbre. Je le perçois entièrement, et l’arpente comme s’il était mon territoire depuis toujours…

Jin’ se posta sur la première branche, et continua de se déplacer avec l’aide des mains sur l’arbre. Au bout d’un quart d’heure, il alterna, d’abord lentement, puis plus rapidement, jusqu’à atteindre une vitesse de déplacement non négligeable, entre ses mains et ses pieds. Puis il enchaîna des exercices ou d’autres parties du corps entraient en contact avec l’écorce et devaient le maintenir. Il était fier de lui, et se déplaçait comme un singe dons son arbre, sautant, se suspendant à l’aide des mains, des cuisses, de son dos, sautant, se rattrapant in extremis, recommençant, enroulant ses jambes autour d’une branche. Son père, assis en tailleur sur le toit, regardait son fils s’amuser dans l’arbre, et peut-être repensa-t-il aux moments ou lui aussi avait choisi la dure voix du ninja.

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Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyDim 13 Juin - 0:37

[Séji] "Tu trouves ?! Je ne peux pas le nier, c’est vrai, c’était osé. Au fait, moi c’est Séji, seulement Séji. Je devrais te remercier pour être intervenu. Malheureusement, je n’ai rien d’autre à t’offrir que ma gratitude et une bouteille de sake. Si ça te tente."

Elle me gratifie? Du saké. Je regarde autour de nous... personne ne semble avoir remarqué la proposition plutôt incongrue. Si je refuse, qu'est-ce qui va se passer. Elle n'a pas l'air de se préoccuper de ma réponse. Mais ça pourrait la vexer? Ou bien elle le prendrait mal. Comment savoir? Je regarde encore autour de moi. Les gens se disperse. Mon petit numéro semble les avoir calmé, et ils ne s'attardent pas. Tant mieux. Je me gratte la nuque. Elle me regarde, mais plus un regard vitreux qu'un regard dévisageant.

[Jin'] - Heeuu... On pourrait aller chez moi... pour boire le... Pour boire le saké.

Je marmonne, bredouille, chuchote. C'est même inaudible. Elle s'est tournée, n'ayant même pas remarqué que j'avais ouvert le bouche. Ce qui est bien, ce qu'elle ne s'aperçoit pas non plus de mon attitude gauche. Elle se dirige presque machinalement vers le domaine. Pourquoi pas? Je me ramène à son niveau. Elle marche distraitement. Bon, toute façon, la conversation, ce n'est pas trop mon domaine. Elle m'intrique, mais elle m'inspire une peu méfiance. Peut-être qu'elle est trop sauvage. Indomptable, donc imprévisible, dans le sens dangereux du terme? Destructrice? Non. On verra.
Une question vient... une fois là-bas, que va-t-on faire? Elle je ne sais pas. Moi, j'ai la dalle. Du coup, la politesse voudra que je fasse à manger. Elle désaltère, je nourris. Ça me semble être un bon compromis. Finalement, elle semble remarquer qu'elle avait pris la direction de ma maison... quoique au bout d'un petit temps, on ne savait plus vraiment qui marcher vers où, ou qui suivait l'autre.

Les grande portes du domaines sont fermée, comme à l'accoutumée. Mais une porte dans la porte est ouverte, et non gardée. Non pas que nous n'avons rien à cacher, mais c'est le dojo qui est en première ligne, et des gens, qui ne sont pas forcément du clan, viennent apprendre et pratiquer en permanence. Ils rentrent, ils sortent, et par la même occasion, préserve le domaine des indésirables.

[Séji] "Alors ici c’est chez toi, hein ? Ca m’a l’air joli."

[Jin'] - Merci.

C'est gentil. C'est un peu fait pour. J'aime bien quand c'est beau, harmonieux, et non pas que "fonctionnel" (ce qui suffit à certains). On prend à droite, et elle me suit. Ce n'est pas mon premier invité, et elle ne représente pas une réelle menace. On doit avoir le droit. Je prends à droite, direction chez moi. Je lui ferais la visite plus tard. Il y a le dojo à voir, le terrain d'entraînement, les jardins... à part ça, je ne vois pas trop ce qui pourrait l'intéresser ici.

J'ouvre le premier batant de la porte, qui donne sur la salle de séjour. Le lof, qui rassemble la salle à manger à la cuisine. Une table trône, à 50 centimètres du sol, avec des coussins disposés autour. Le plan de travail, qui fait session entre le living et la cuisine, fait aussi parfois aussi offic ede table. Trois chaises hautes y sont placées, côté living. En tout, cinq fenêtres éclairent très largement la salle. Eclairée et fraîche. Parfait. Je pose mon sac en bandoulière à l'entrée, et referme la panneau derrière Séji. Je ne suis pas pressé que la chaleur entre. Après avoir sorti deux coupoles à saké, j'ouvre le frigo.

[Jin'] - Tu manges des makis?

Pour moi, c'est une question rhétorique. Qui n'en mangent pas? Je sors le poisson, et commence à infuser le riz. Au dessus de plan de travail, les alges, et dans l'immense tiroir je sors un couteau. Quand je me retourne, Séji a pris place. Vu comme ça, mon plan de travail me fait plus penser à un bar. Sa coupe est vide, mais la bouteille est déjà presque vide, au poids. Je m'en sers une, petite, et le bois. Il est passable. Tant pis.

Après quelques paroles, le riz et son assaisonnement commence à répandre ses saveurs. Je le sors, l'égoutte, et commence à préparer les makis. Le poisson est frais de ce matin, je suis allé le chercher moi même. Un p'tit marchand, qui le pêche dans une rivière, je ne sais plus où. On n'a jamais eu de problème, son poisson est frais. C'est assez dur, dans un territoire aussi loin des océans que le pays du feu, de trouver un bon poissonnier.
J'ai enroulé le poisson cru dans du riz, le tout dans l'algue. Couper. Les quatre premiers sont prêts. Je les mets debout sur une assiette, et pose le tout devant Séji, avec deux baguettes. Puis je recommence. Pour moi cette fois. En silence... je ne suis vraiment pas doué pour les relations sociales.

Le panneau de l'entrée s'ouvre et se referme précipitamment. C'est toujours une surprise quand Kanzaki arrive. Enfin à force d'arriver sans crier gare, ça ne devrait plus l'être. Mais ça reste toujours incongru. Elle vient et se pose souplement à côté de Séji. Au moins c'est admis, derrière mon buffet, à faire des maki, c'est le premier restaurant Hyuuga du village. Kanzaki dévisage Séji, et semble assez surprise. Je suis assez bien son raisonnement. Trop jeune pour être une professeur de l'académie, pas d'œil sans pupille, ce n'est donc pas une Hyuuga. Grosse poitrine, un peu trop jolie... J'aurais donc réussi à me faire une copine? À force de côtoiement, je commence à bien la comprendre.

[Kanzaki] - Salut. Moi c'est Kanzaki. Tu es venue ici de ton plein gré?

Après cette note sarcastique, elle décoche un sourire complice à Séji, et prend les baguettes et l'assiette tendue. C'est moi qui régale, mais demain matin, ça va être le jour des course. Mais Kanzaki est là, donc ça devrait animer la conversation, elle sait toujours quoi dire en société, quand il ne s'agit pas de stratégie ou de politique.
Après que Séji se soit présenté, elle met tout de suite les choses au clair, ce qui me laisse étrangement de marbre.

[Kanzaki] - Non, je ne suis pas sa copine. Je suis une amie. Puis, prenant un maki, qu'est-ce qui t'amène dans le domaine des Hyuuga?
Séji Saama

Séji Saama


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptySam 19 Juin - 20:22

Le domaine Hyuuga était très impressionnant. Grand, luxueux, et tellement mystérieux. C’était la première fois qu’elle pénétrait dans l’antre de certains des meilleurs combattants de Konoha. Ces grands espaces étaient parfaitement étudiés pour accueillir une grande concentration de shinobi. Les dimensions du domaine, savamment calculées évidemment, correspondaient bien à un style de combat dévastateur.
Direction l’appartement de Jin. Un petit habitat très coquet en somme. Une petite table basse agrémentée de coussins était installée au centre de la pièce, un plan de travail, rien de très original, mais tout était bien assorti.
Directement, le jeune Hyuuga mit la main à la tâche. D’abord les coupelles à sake, puis la nourriture.

[Jin] "Tu manges des makis ?"

Evidemment qu’elle mange des makis ! La jeune fille acquiesça grand d’un mouvement de tête. Elle si dirigea par la suite vers une des trois grandes chaises qui entouraient le plan de travail.
Le panneau de l’entrée s’ouvrit précipitamment. Une jeune fille fit son apparition dans la pièce. Elle était très jeune, mais en même temps très grandes. Ses grands yeux bleus et ses longs cheveux blonds auraient pu lui donner un air angélique, mais un sentiment de désinvolture émanait de ce petit corps. Elle s’assit confortablement aux coté de Séji, avant de l’étudier fixement, sans gêne. De son côté, la jeune femme n’était pas très a l’aise. Premièrement, elle était dans un lieu inconnu, avec des gens qu’elle ne connaissait pas plus. Ensuite, une petite jeunette avait fait irruption dans la pièce, et la dévisageait sans se soucier de son manque de discrétion. Etait-elle jalouse des formes de la jeune femme ? Nan, pas a son âge, elle avait encore bien le temps de se développer, et devait certainement le savoir. Bon, au moins, elle mettrait de l’ambiance.

[Kanzaki] "Salut. Moi c'est Kanzaki. Tu es venue ici de ton plein gré?"

Elle avait beau être jeune, elle avait l’air d’être déjà sure d’elle. Sa petite plaisanterie fit sourire Séji. C’était donc à elle de se présenter, chose qu’elle n’aimait pas faire. Il n’y avait pas de raison particulière a cela, juste qu’elle trouvait ridicule le fait de dire son nom. Elle songeait même à porter un collier gravé, comme les chiens. Elle aimait beaucoup les chiens.
La petite était assez mignonne, pour ne pas dire jolie. De plus, elle était entrée sans problème dans cette propriété. Etait-elle une habituée? A cet âge là, les hormones comment sérieusement à travailler, peut alors que...

[Séji] "Et bien moi c’est Séji. Ravie de te faire va connaissance."

[Kanzaki] "Non, je ne suis pas sa copine. Je suis une amie. Qu'est-ce qui t'amène dans le domaine des Hyuuga?"

Erf… A cet instant, la jeune femme n’aurait pas apprécié être à la place du petit Hyuuga. La froideur avec laquelle la dénommée Kanzaki avait prononcé cette phrase avait quelque chose de déplaisant. Ok, ils étaient juste amis, mais était-elle obligée de l’annoncer aussi sèchement ?
Avant de répondre, Séji prit elle aussi un maki. Oh, et puis d’ailleurs, ils étaient trois à présent. Une demi-bouteille de sake ne suffirait pas. Lentement, elle sorti une nouvelle bouteille d’alcool de son sac, puis la déposa sur la table. Mais peut-être que Kanzaki ne buvait pas. Qu’importe, de toute façon elle était sûre de finir elle-même la bouteille entamée, et peut-être que les jeunes avaient soif, qui sait.

[Séji] "Pourquoi je suis là, et bien… Je suis allée faire quelques courses au marché, et sur le chemin du retour je suis tombée sur un groupe d’abrutis. J’ai voulu leur faire cesser de combattre, mais visiblement ils n’étaient pas d’accord avec moi. C’est a ce moment là que Chin, nan, Jin, pardon, est intervenu. Direct, il a fait dégager les hommes qui gênaient. Pour le remercier, je lui ai proposé de lui offrir du sake. Et voila comment je me suis retrouvée ici.
Et toi, tu as l’habitude de venir ici alors ?"


Au prix d’un énorme effort, Séji réussit à parler a la jeune fille à ses côté. Décidément, elle n’appréciait pas la compagnie. Il n’y avait pas tant de raison à cela, elle était un brin solitaire, tout simplement.
La jeune femme remplit la coupelle a sake que Jin venait de sortir pour son amie, ainsi que celle du jeune Hyuuga, et la sienne. Et de deux ! Encore une troisième pour la route. Elle avalait ce liquide avec plaisir, cul sec, en bonne alcoolique. Voila, à présent sa boisson allait faire effet dans son organisme, elle allait se détendre.
Fait étrange, Séji semblait se détacher de la réalité, et s’amuser à faire s’entrechoquer les deux protections métalliques accrochées a ses avant bras. Ce concert métallique ne semblait pas l’embêter. Mais visiblement, ses deux petits camarades étaient pour le moins surpris par son attitude. Ils ne parlaient plus, fixant la jeune femme comme on fixerait un fou. Cette dernière balaya la pièce du regard, une lueur d’incompréhension dans les yeux.
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyVen 25 Juin - 18:17

[Séji] -Pourquoi je suis là, et bien… Je suis allée faire quelques courses au marché, et sur le chemin du retour je suis tombée sur un groupe d’abrutis. J’ai voulu leur faire cesser de combattre, mais visiblement ils n’étaient pas d’accord avec moi. C’est a ce moment là que Chin, nan, Jin, pardon, est intervenu. Direct, il a fait dégager les hommes qui gênaient. Pour le remercier, je lui ai proposé de lui offrir du sake. Et voila comment je me suis retrouvée ici.
Et toi, tu as l’habitude de venir ici alors ?


La situation était résumée. Même si elle a tendance à me mettre sur une sorte de piédestal. J'observais les deux filles: Séji, bien imbibée, semblait un peu trop détachée de son environnement, et Kanzaki était assez curieuse, toujours de façon maligne, de savoir pourquoi je l'avais ramener chez moi. Je la soupçonne même de juger mes intentions assez tendancieusement.
Niveau alcool, il semble même que Séji n'en ait pas assez, vu comment elle enchaîne les verres. Et les bouteilles. Kanzaki, au début un peu surprise, s'y habitue. Je n'ai pas le mérite de savoir comment les "jeunes de mon âge" s'amusent, si c'est en buvant comme la fait Séji, ou en s'entraînant sur son nindo dans le cas de futurs ninjas.

[Kanzaki] -Oui. Jin', c'est un peu comme un frère, et ici comme un second chez moi.

Elle n'a pas tord. Bien qu'en général, le temps qu'elle passe ici, Fen est également présent. On s'entraîne, on parle, je lis.

[Kanzaki] - Jin' n'est pas à proprement parler quelqu'un de très sociable. Il se focalise beaucoup sur... hum... les livres. En accompagnant les paroles, elle ouvre un pan du mur. C'est ma chambre. Mais d'ici, on voit très bien qu'on peine à voir le sol sous la masse de parchemin, d'essais de sceaux, de livres, et de feuilles froissées. Mais j'ai l'impression que son subconscient fait en sorte qu'il se socialise un minimum.

Effectivement. Sauf que le subconscient en soi n'est pas prouvé, et souvent réfuté. Beaucoup se disputent sur le fait de le prendre en considération ou non lors d'un combat, d'une mission, où on se retrouve face à des situations traumatisantes. Inutile que je le lui signifie de suite ("Parler pour échanger, non pour briller."), mais il faudra qu'on en reparle, et qu'on en discute. Elle a toujours un point de vue assez divergent du mien, et trouve des arguments là où je ne les vois pas, en faveur de son point de vue.
Il est vrai que j'ai du mal à comprendre les processus qui sont rentrés en action de façon à ce que Séji se retrouve à manger avec moi. C'est un concours de circonstances et de bonnes manières. Elle était assez choquée de s'être mise en avant, et après que je les ai dispersé, m'a offert du saké. Je n'avais rien en échange à proposer, si ce n'est de lui offrir l'hospitalité. Cela m'est quand même venu assez rapidement à l'esprit, de l'inviter chez moi, alors que j'aurais pu proposer une simple esplanade, voire un bar à suchis. C'est d'ailleurs elle qui répond en ma faveur.

[Séji] - Nan, mais tu sais, ce n'est pas un mal que de vouloir se cultiver! On devrait tous lire, c'est important. L'argument est basique, mais j'apprécie le geste. Et en ce qui concerne la socialisation du petit Hyuuga, je peux toujours l'accompagner avec moi quand je sors dans les bars.

[Kanzaki] - Alors, ça, c'est une bonne idée: ça ne peut pas lui faire de mal de sortir un peu.

Petit Hyuuga? Sortir dans les bars? C'est une blague. Après m'être assis sur une chaise haute, je regarde le vide. Ma vie est sans doute en train de prendre un tournant, et je n'ai même pas mon mot à dire. Kanzaki et Séji se dispute la façon de me socialiser le mieux possible. Mais se socialiser, ce n'est pas forcément s'intégrer. Elles confondent les deux.
Cependant, Séji a tout de même prise ma défense. Par gratitude, ou parce qu'elle m'apprécie? Question intéressante. Je n'ai presque rien fait, ou plutôt rien dit qui ait pu faire en sorte qu'elle "m'apprécie", et c'est peut-être ce pourquoi elle m'apprécie. Ou par simple respect envers son hôte, mais ce n'est pas le genre. Si je commence à m'intéresser à ce genre de choses, il ne faut pas que ça me dissipe. J'en parlerai avec un maître. J'irai avec elle, si elle m'invite effectivement dans un bar. C'est nouveau, il faut essayer. Et je commence à apprécier sa compagnie.

[Séji] - Et puis, tout est relatif dans un sens. On peut s'ouvrir a des gens, alors qu'on n'adresse même pas la parole à d'autre!

Un autre verre. Je suis. C'est mon deuxième. Elle, c'est son neuvième. Elle a une sacré descente, depuis le début, c'est pour ça que ça choque moi. Et l'alcool commence peut-être à attaquer mon sens du jugement. Mais ça maxime est intéressante. S'ensuit d'ailleurs un petit silence, sur lequel Kanzaki et moi entamons une légère réflexion. C'est vrai qu'avec Fen et Kanzaki, ce sont surtout eux qui parlent. Et pourtant ils ne cessent de me côtoyer. Une sorte de preuve à ce que vient de dire Séji.

[Kanzaki] - [coloe=blue]Ben ce soir, avec Fen, on avait prévu de sortir, donc si ça vous tente de venir... Comme je viens de trouver une partenaire féminine, on pourrait aller aux sources chaudes avant.[/color]
Séji Saama

Séji Saama


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyDim 4 Juil - 18:53

[Kanzaki] "Ben ce soir, avec Fen, on avait prévu de sortir, donc si ca vous tente de venir… Comme je viens de trouver une partenaire féminine, on pourrait aller aux sources chaudes avant. "

Les sources chaudes ? Pas mal, c’était une bonne idée. Mais avant de penser a de telles réjouissances, il fallait penser argent. Car pour payer sa part, Séji devait rendre des comptes avec sa mère. Avec un peu de chance, peut être un homme galant lui paierait-il son entée. Pas sur, il valait mieux assurer et préparer de quoi payer.

[Séji] "Eh bien pour moi c’est okey. Je peux venir vous accompagner ce soir, ou du moins une partie de la soirée. Par contre je dois d’abord passer chez moi récupérer mon argent."

Les deux jeunes comprirent. Tout trois se levèrent donc ensemble de table, et se dirigèrent vers la sortie du domaine. Il fut donc conclu que Séji devait retrouver ses compagnons vers dix-neuf heures, devant les sources chaudes. La petite blonde quitta donc Jin et Kanzaki, et se dirigea tranquillement vers chez elle.
Lorsqu’elle fit part à sa mère de ses intentions pour la première partie de sa soirée, cette dernière en fut ravie et satisfaite, alors elle donna même spontanément un peu plus d’argent a sa fille, pour récompenser un comportement si sage. Evidement, elle n’était pas au courant de l’implication de Séji dans l’altercation qui précéda son entré dans le domaine Hyuuga. Le jet de bouteille de sake resterait donc un secret. Dans un même temps, Megumi espérait que le contact des shinobis du village donnerait à sa petite blonde un gout pour l’art ninja. Elle avait beaucoup d’espoir, il faut le dire.
La soirée s’annonçait chargée. D’abord la belle Saama allait pendre du bon temps dans des bains brûlants, et elle irait par la suite rejoindre les habitués de ses bars préférés. C’était agréable en somme. Pas d’obligations, pas de limite, elle était libre.
C’est donc vers dix-neuf heures que la jeune femme s’approchait des sources chaudes.




[Petite cession au Domaine Hyuuga terminé, la suite aux sources chaudes, après mon retour de vancances ^^']
Oroken

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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyJeu 29 Juil - 12:38

'Jin - 90 XP
Séji - 36 XP

// J'ai... beaucoup aimé! Vos personnages ont leur petit côté fascinant je trouve et la façon dont vous narrez les choses rend une charmante impression.

Très bel échange à mon goût.

'Jin, j'sais pas ce qui était prévu, mais j'ai vraiment eu l'impression de voir Hitsugaya de dos quand ton personnage a sauté du toit Very Happy. Un surplus de classe qui n'est pas surfait. Je trouve que tu utilises super bien la première personne.

Séji, ton perso m'a fait délirer. Le côté libertine m'enchante vraiment. Juste une chose, je pense qu'il s'agit de ton correcteur d'orthographe, mais tu as écrit "vielle" à la place de "vieille" à chaque fois. Penses y à l'occasion mais te turlupine pas. Les fautes sont quasi absentes dans tous vos posts et un peu d'inattention ne dérange pas.

Félicitations à vous pour cette session, j'espère qu'elle en divertira (ou en a diverti) plus d'un. \\
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyMar 1 Mar - 19:32

La voix d'Higaï
Chapitre 1

Debout tôt aujourd'hui. Une douche rapide après des étirements sommaires. Higaï-sama veut me voir. C'est ce qui va sans doute être ma première journée d'enseignement avec mon nouveau précepteur, ou entraîneur. Je traverse donc une partie du domaine. Il n'y a jamais beaucoup de monde au domaine. La plupart des Hyuugas sont en mission, ou bien affairés ailleurs, à des choses plus importantes que me croiser.
J'arrive au dojo. Higaï-sama a un dojo pour lui tout seul, mais apparemment, ça fait longtemps que plus personne ne le fréquente. Pour l'instant, aucune idée sur ce qui m'attend. Encore des échecs, du combat, un entraînement? On verra bien. J'ouvre la porte du dojo, il est déjà là, assis en tailleur, à la place du maître, en train de fumer une longue pipe, qui me fait un peu penser aux calumets de la paix dessinés dans les livres.

[Higaï] – Ah, Shinjin, tu es ponctuel. Viens t'assoir.

Il me désigne la place devant lui. Cette fois, aucun jeu pour nous séparer. Il fume tranquillement, en expirant des ronds de fumée, puis me regarde attentivement.

[Higaï] – Tu sais ce que je faisais en tant que shinobi?

Je hausse les épaules.

[Jin'] – Non.

[Higaï] – J'étais dans les forces spéciales.

Il tire un peu plus sur sa pipe, enfumant le coin du dojo dans lequel nous sommes assis. C'est de la fumée légèrement aromatisée, à l'orange, et au citron.

[Higaï] – Tu sais ce que c'est?

[Jin'] – J'en ai entendu parler, mais on ne m'en a pas dit plus.

[Higaï] – Et bien... les meilleurs vont chez les ANBU, les dures vont dans les forces spéciales.

[Jin'] – Le sale boulot?

[Higaï] – Tu comprends vite. Même si pour être poli, on dira que ce sont les missions trop dures pour une simple équipe, mais pas assez importantes pour mobiliser l'ANBU.

Et?

[Higaï] – Juste pour te donner une idée de la couleur de ton entraînement.

Voilà. C'est ce qui s'appelle une belle rentrée en matière.

[Higaï] – Pour commencer, le dojo, il n'est pas bien entretenu, il faut dire qu'à part toi, je n'ai aucun autre élève. Enlève ton kimono et fais un clone.

Je n'aime pas trop ce qui va suivre. C'est un peu trop simple pour la discussion qu'on vient d'avoir. Mais c'est lui le maître, donc je m'exécute. Une série de taos, un clone. Puis j'enlève le haut de mon kimono. Higaï-sama me montre quatre piquets, qui sont élevés d'environ quinze centimètres au dessus du sol, avec des bougies éteintes en dessous.

[Higaï] – Voilà ce qu'on va faire. Toi, tu vas allumer les bougies, et tu vas faire des pompes sur ces piquets, jusqu'à ce que ton clone ait fini de rénover le dojo.

En disant cela, il m'envoie une boîte d'allumettes. Une brève analyse me renseigne sur le temps que ça va prendre : le dojo a l'air pitoyable, mais dans l'ensemble, il avait l'air potable, si on le retouche. Je dirais environ deux heures pour les premiers soins... un heure et demi, même, avec de la chance. À raison d'une pompe toutes les... mettons six secondes, pour trouver un bon intervalle entre respiration et effort, ça me donne mille deux cents pompes au total. Aïe. Les taos s'enchaînent, et je fais apparaître un deuxième clone. Je viens de diviser mon potentiel de pompes par deux, et ça me semble encore gigantesque. Sauf que le nouveau clone ne dure pas longtemps, un kunaï (enfin j'ai su que c'était un kunaï quand je l'ai vu se planter dans le mur car sa vitesse m'a empêchée de le voir) vient l'occire.

[Higaï] – Je ne t'ai pas demandé de faire deux clones.

Et dire que lui, je ne l'ai même pas vu bouger. Je regarde mon clone, et lui me regarde. Bien qu'il ne soit pas aussi évolué que les Kage Bunshin, je crois déceler une pointe de pitié dans ses yeux, qui dirait C'est pas moi qui ait la plus grosse corvée. Une fois n'est pas coutume. Même mon ironie déteint sur mes création. Après avoir allumer les bougies, j'essaie tant bien que mal de me mettre en position. Les piliers de ma pénitence ont été prévu pour une taille standard, soit dix centimètres de plus que moi. J'aurais mieux fait de rester au lit. Mon clone ne se fait pas prier, p'tet parce qu'il sait que de sa rapidité aux corvées dépend mon salut, et le sien, par chaîne de cause à effet.

Le calvaire en prévision a mal été jaugé. D'abord, je ne vois même plus mon clone, il a commencé par l'extérieur de la bâtisse. Ensuite, les bougies chauffent, et brulent. Enfin non, chauffent très fort plutôt. Au bout d'un quart d'heure, je ne sens plus rien, mais je suis en sueur, et peut encore tenir comme ça un quart d'heure avant d'arriver au bout de mes forces habituelles. Je crache mes boyaux aussi. La chaleur de mes poumons doivent dilater l'air, du coup, j'en prend moins. En plus de l'exercice, ce sont les bougies qui doivent faire monter la température de mon corps de un, voire trois degrés de plus que la normal. Quarante degrés, contre les vingt-sept ambiant, c'est pas négligeable comme effet de dilatation. Et Higaï-sama continue de fumer.
J'avais une alternative, le Henge, pour faire semblant de pomper alors que je ne bouge pas, mais j'ai le souvenir de mon deuxième clone, et pour le moment, qui sait ce qu'Higaï-sama peut ou ne peut pas me faire.

Je compte les pompes, et le secondes, par la même occasion. J'en suis bientôt à cent. Un dixième, un peu moins même. Merde. Mes muscles vont commencer à me faire souffrir passée la première centaine. Ça sent l'état de tétanie dans pas longtemps. Un mouvement. C'est Higaï-sama qui vient de s'assoir en face de moi. Il a également laissé sa pipe.

La douleur de mes triceps est insupportable. J'en peux plus, j'arrête et m'envoie sur le côté pour éviter de tomber sur les bougies, à bout souffle. Mes bras tremblent, mais aussi mon torse, un peu... évidemment, il n'y a pas que les triceps que je viens de pousser à bout.

[Higaï] – Tu as bien raison, il faut savoir varier les plaisirs. Viens voir.

Il m'amène à un bidon. Ma petite taille m'empêche de voir ce qu'il y a dedans.

[Higaï] – Le principe de celui là, c'est de t'accrocher avec tes jambes et de faire des abdos.

J'ai du mal à me hisser sur le dessus, mais mes jambes continuent de fonctionner. À l'intérieur du bidon se trouve de l'eau, et des glaçons, juste assez pour que je sois bien immergé comme il faut. Les ordres sont les ordres, mais j'aurais pensé avoir quelques années de plus avant e subir ce genre d'entraînement. Je me mets en position et commence. Deux, tout de suite, la troisième suit. Il faut que ça devienne automatique, et surtout pas que je m'arrête face au froid. Mais ce n'est pas le froid le plus dur, le plus dur, c'est de trouver un rythme de respiration. On ne respire pas sous l'eau. Et cette fois, je n'ai plus la force de compter. Mes muscles, faute de se tétaniser, s'ankylosent... autour de moi, le décor défile de plus en plus lentement. Même si l'effort me fait chauffer, il y a quelques chose qui ne tourne pas rond. Mon corps ne réagit pas comme d'habitude, il est plus lent, et ne semble pas vouloir s'arrêter, même si je lui demande. C'est plus fort que moi, mes jambes se décontractent, et je tombe dans le fond, lentement. Plus d'effort, la fraîcheur du milieu me semble douce, agréable. Mes yeux se ferment. L'obscurité, le froid, la mort, ça doit ressembler à ça.

Mes yeux s'ouvrent. Où est-ce que je suis. Je ne peux pas respirer, j'en ai besoin, mais je sais que je ne dois pas. L'eau, le froid. Mon cerveau se réactive. Sortir de l'eau, vite. Une impulsion dans mes jambes, mais avec du chakra, je ne peux pas me permettre de louper mon coup, je ne suis pas sure de ne pas retomber dans les vapes en cas d'échec. Contraction, extension. Je bondis à l'extérieur. La température monte, l'air contre mon torse est glaciale, à cause de l'eau qui le recouvre. Aucune réception, c'est une chute en bonne est due forme, pile poil devant Higaï, vautré, fumant.

[Higaï] – Celle là, on ne me l'avait jamais faîte, figure toi.

Mon clone... il a du disparaître, et c'est ça qui m'a fait revenir. Plus besoin de l'entretenir, ça m'a sauvé.

[Higaï] – Fait intéressant, ton clone est toujours au boulot. Où t'es allé cherché cette force, petit?

C'est une bonne question. Je suis debout, tant bien que mal, tremblant à cause du froid, mais ça devrait se calmer dans peu de temps, quand mon corps s'apercevra qu'il ne fait plus aussi froid à l'extérieur.

[Higaï] – Je connais un bon moyen pour te réchauffer, fais donc des flexions.

Mon corps s'exécute : je m'exécute, et je ne sais même plus pourquoi. Cet homme me fait souffrir, il m'en fait bavé, et pourtant, je continue de lui obéir. C'est ma volonté qui est mise à l'épreuve, ou bien ma capacité à obéir aux ordres? Aucune idée, dans le doute, je suis les ordres, et les flexions se font.

[Higaï] – S'il y a bien une chose qui ne te trahira jamais, c'est l'entraînement. Tout le reste peut te trahir, mais pas lui. Regardons les choses de plus près : il est fiable, il te permet d'être de plus en plus efficace sur le terrain, etc. Tu dois être dépendant de lui : baisse de moral, quelque chose à fêter, coups durs, excès de joie, rien de tout cela ne doit te détourner de la seule chose en laquelle tu dois avoir confiance : ton entraînement, et bien fait.

Il y a des objections, un entraînement peut être bâclé, ou alors utilisé pour conditionné un sujet, comme obéir aux ordres (je me sens obligé de de souligner l'ironie de la situation). De plus, un mauvais entraînement peut faire en sorte que nous régissions mal en situation réelle. C'est pour ça qu'on ne doit pas le prendre à la légère... et voilà donc où mon nouveau senseï voulait que j'arrive. L'entraînement n'est pas une chose à prendre à la légère, il doit se travailler, s'élaborer, s'optimiser... et plus tard se transmettre : c'est un des rares moyens de transmettre une expérience propre à quelqu'un qui ne l'a pas.

[Higaï] – T'as l'air d'avoir compris. T'arrêtes pas dans des flexions. Petit, dans ta carrière, tu risques de te retrouver face à des situations qui éprouveront, et ton mental, et ton physique. Je ne t'apprendrais rien en te disant que les deux sont liés. En te forgeant un physique d'acier, le mental suit. Ça peut être également la cas pour l'inverse, mais c'est plus rare. À te voir, je peux dire que tu n'en as pas encore vu, de telles situations, alors il y a une question que tu dois te poser, là, tout de suite. C'est une question à laquelle chaque shinobi est arrivé un jour, malgré les structures qui n'autorisent pas une des réponses à celle-ci. Et c'est la réponse à cette question qui dictera ton mode de conduite en mission, et peut-être même ta vie.

Il se lève, me tournant le dos pour réapprovisionner sa pipe en tabac. De dos, il me fait part de cette question.

[Higaï] – Qu'est-ce qui occupe la première place dans ton code de conduite personnel : la vie, ou la mission? Je ne pourrais pas t'aider à répondre à ça, car il faut être en face de la réalité pour savoir. Ce que je peux, en revanche, c'est t'y préparer.

Il se retourne et s'assoit en tailleur, me regardant faire mes génuflexions. C'est la question dont je voulais une réponse. Elle se pose tout le temps, et est au centre de bons nombres de problèmes de stratégie. Aux échecs, je n'hésite pas à sacrifier une pièce pour le mat, mais dans la vie... tout se résume à ce mot, en fait : le vie. Cette chose sans laquelle rien ne serait possible, pas même la mission. Pourtant, il faut en supprimer, de temps en temps, pour que d'autres puissent exister, c'est la loi de la nature, la chaîne alimentaire. Une vie de perdue, pour une de trouvée.

L'effort... toujours l'effort. Si Higaï-sama voulait pousser mon corps à bout, je crois qu'il y est arrivé. Mon corps tout entier crie douleur, il ne peut plus continuer, et les flexions deviennent de plus en plus dures et lentes à réaliser. Mon clone débarque dans le dojo. L'extérieur est fini, et ça doit bien faire une heure, tout au plus, que je suis coincé ici. Mon corps l'emporte sur mon esprit, et je m'écroule.

[Higaï] – Ce sera tout pour aujourd'hui. Reviens demain matin.


Dernière édition par Jin' le Jeu 26 Mai - 14:55, édité 1 fois
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
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Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyMar 10 Mai - 17:25

La voie d'Higaï
Chapitre 2 : reconstruction

Du bois. Ou plus exactement, des poutres. La charpente du dojo menaçait de s'écrouler, et Higaï-sama semble beaucoup tenir à son dojo. Pour ma part, je savais où trouver ce qu'il me fallait. Dpeuis ma mission dans les quartiers pauvres de Konoha, après l'incendie, les gens que j'avais aidé (pour reconstruire une logement de fortune) cherchaient un moyen de me remercier. Étant dans le domaine de la construction pour la plupart, ils devaient savoir à quel charpentier on pouvait faire confiance. Pour ce qui était des fonds, c'est Higaï-sama qui s'occupait de tout. « Maintenant que j'ai un élève, le dojo se doit d'être en bon état de fonctionnement »... sauf que c'est ce même élève qui devra refaire le dojo, mais sur le coup, j'ai préféré me taire. Politesse, ou instinct de survie, à voir. Le quartier considéré comme pauvre de Konoha était doté d'une très forte activité. C'est la première fois que je l'arpentai avec la vue, et elle confirmait les impressions des autres sens : tous les gens s'activaient dans tous les coins, illustrant la grande population du village caché. Après quelques renseignements, on m'avait indiqué une entreprise de construction où travaillait.
Il y a effectivement un grand espace, où des hommes travaillaient et où plusieurs matériaux servant à la construction étaient entreposés. C'était à partir de là que le village continuait de se construire...

[Chijô] – Hé! Toi, je te connais! Ouaip, salut Shinjin. Qu'est-ce qui t'amène ici?

C'était Chijô... les choses me revenaient maintenant, et lui n'avait pas changé. Une représentation fidèle de la force brut, et de la bonté, aussi, ce qui est plutôt rare.

[Jin'] – Bonjour Chijô. En fait je suis à la recherche d'un bon charpentier.

[Chijô] – J'en suis un. Avant d'être chef de chantier, je veux dire. Qu'est-ce que je peux faire pour toi?

[Jin'] – Il faut que j'achète de quoi reconstruire un dojo, dans le domaine Hyuuga.

[Chijô] – DAMATO!!

[Damata] – Ouais, ouais... quoi encore?!

[Chijô] – Shinjin, je te présente le plus mauvais caractère de toute mon entreprise. C'est aussi mon meilleure disciple. Emmène le, et il te fournira. Pour le prix, tu reviens me voir, Damato a un sens exacerbé des affaires.

[Damato] – Vous voulez pas filer ça à Shineï? Il a rien à foutre en ce moment, et ça nous fera des vacances.

[Chijô] – La maison qui héberge ta famille, c'est e bonhomme qui a fait en sorte qu'elle finisse de se construire.

[Damato] – Les ninjas font de bien piètres bâtisseurs. C'est où qu'on va?

Sans préambule, je lui fait signe de me suivre. Vers le centre du village, j'ai le droit à quelques remarque socialistes sur la richesse du quartier central, mais également à certains regards sur Damato, qui, je dois l'admettre, fait un peu tâche dans les kimonos immaculés des habitants. L'éternel fossé des classes. En entrant dans le domaine, j'ai la nette impression qu'il se sent un peu plus à l'aise, et j'ai bientôt la réponse : il trouve que l'architecture est beaucoup plus travaillée et traditionnelle que le reste des domaines qu'on a parcouru. Après quelques minutes, nous arrivons enfin devant le dojo. Il en fait le tour, puis examine l'intérieur.

[Damat] – C'est du bon travail au départ, même si ça a été rafistolé n'importe comment. Quelques poutres, ainsi que des pans de mur sont à refaire. Avec une main d'œuvre adapté, je devrais pouvoir le remettre à neuf en quelques jours.

[Jin'] – J'ai bien peur qu'il n'y est que moi qui ferait partie de votre main d'œuvre. Maître Higaï n'est disposé qu'à payer les matériaux, pas la construction.

[Damato] – Ça va rallonger le chantier...

[Jin'] – Donnez moi les plans et la matière première, je ferai le reste.

[Damato] ne semblant pas en être enchanté – Je peux faire ça... mais seulement parce que Maître Chijô me l'a demandé. Peu de gens ont ses faveurs. Il sourit. Avec du talent, tu pourrais même rattraper quelques poutres. Je vais te faire un protocole, et tu n'auras cas le suivre. Viens le chercher après-demain, j'ai un chantier à finir avant.

***

Damato, en plus du protocole, m'avait fourni l'adresse d'une scierie où je pourrais m'alimenter en bois. Le problème, c'est qu'il ne livrait pas. Soit je louais un transport, avec un cheval ou une mule, soit je faisais des allés retour avec les poutres. Sauf que les poutre sont déjà là... en effet, il y a un tas de bois à côté du dojo. Cela fait un problème de moins, et une question supplémentaire. J'y répondrait plus tard, pour l'instant, il faut s'atteler à la tâche.
Le « protocole », qui rassemble plans, ce qu'il faut faire, avec quoi comme matériaux, faisaient une dizaine de pages, et les travaux estimés à une dizaine de jours, ainsi que le coût, qui s'élevait à trois cents Ryos : cent pour les plans, le reste en matériel. Higaï-sama avait eu la gentillesse de me sortir tout les outils dont je pouvais avoir besoin : scies, règles, vérificateurs de niveau, etc... Et dire que je suis noble, membre d'une famille riche et réputée.

La première tâche est le formatage des premières poutres à remplacer, dans un ordre précis pour éviter que tout s'effondre. La journée s'est donc déroulée dans un brouhaha de bois poncé, et certains Hyuuga étaient venus voir ce qui était en train de se passer. D'ici demain, tout le monde saura que le dojo d'Higaï est en pleine rénovation, avec un seul ouvrier : moi. À la fin de la journée, à part poncer, couper, et découper, on en peut pas dire que j'avais fait grand chose, mais une chose est sure : je suis mort de fatigue. Heureusement que pour une fois, ma mère était là, elle m'avait acheter à manger, et après une bain dans lequel j'ai failli m'endormir, je suis allé fusionner de bon cœur avec ma couverture.

Les oiseaux chantaient, et pourtant, il fait encore entre chien et loup. Avec un chantier sur le feu, je n'ai pas le droit de perdre du temps. Un orage peut vite réduire mon travail à néant. Le petit déjeuner est sommaire, mais bien calorique. Les entraînements d'Higaï commencent à porter leur fruit : presque aucune courbature.
Au dojo, les poutres de la veille sont mises en places, et d'autres chutes de bois servent à renforcer celles du dojo qui dépérissent. La challenge, c'est le transport des plus grosses poutres. Je les mets sur des rondins pour les déplacer, et utilise un système de plusieurs poulies qui démultiplie la force pour les monter en hauteur. C'est moins éprouvant que le faire à mains nues (ce qui est impossible au vue de ma constitution actuelle), mais ça prend beaucoup plus de temps. Le chantier n'avance que peu...

En milieu de journée, alors que je prends une pause pour manger un bento, j'ai le droit à la visite de Damato, qui vient me saluer, un sandwich à la main, et vérifier mon travail. Il trouve que mon système de poulies est ingénieux, mais que ça irait quand même plus vite avec plus de main d'œuvre. Je lis également la curiosité dans son regard : il veut savoir si je m'en sors, et cherche à comprendre si je suis si exceptionnel que ça pour que Chijô me tienne estime. À la fin de la journée, le travail de la journée est décevant : deux poutres ont été remplacées, trois ont été solidifiées, sur les deux douzaines qui soutiennent le dojo.

***

Ça fait maintenant quatre jours de chantier... quatre jours durant lesquels, au lieu de m'entraîner ou de servir le village, je rénove ce dojo. Hier, j'ai réussi à finir les poutres, profitant chaque jour des acquis de la veille. Chaque midi, Damato est venu, et a inspecté. Avant-hier, il a même commencé, en plus de ses remarques encourageantes, à me donner des conseils. Du côté d'Higaï-sama, toujours aucune nouvelle. Il n'est pas venu une seule fois faire l'état des lieux. Par contre, il semble que je sois devenu l'attraction actuelle du clan, Bunke et Sokke compris. Chaque jour, j'en vois qui viennent voir comment je me débrouille, et j'en soupçonne même de parier sur le délai que je vais mettre à finir les travaux... En fait, peut-être qu'ils parient juste sur la finalité des travaux, pensant que je vais abandonner. Je dois avouer qu'abandonner les travaux ne m'a même pas traversé l'esprit. Le premier jour était certes éprouvant, mais je dois admettre que le travail manuel me plaît beaucoup. D'abord, ça me change de mes livres, ensuite, j'apprends beaucoup de la pratique, des choses qui ne se disent pas dans les livres, comme la position des mains quand on ponce, ou celle des doigts quand on cloue.

J'ai également la satisfaction de voir chaque jour le chantier avancer un peu plus, et c'est gratifiant. Avant, je me croyais en dehors des principaux stéréotypes psychologiques d'adolescent, qui n'ont pas confiance en eux, qui doutent, dont l'esprit se forme. Mais il s'avère qu'en journée, j'ai moins le temps de penser, et l'effort me forge le caractère (pour reprendre des mots de Chijô), et donne même l'impression d'avoir une meilleure estime de soi même. J'en arrive à aspirer à un tel travail, et à me redemander si la voix du shinobi est bien la plus adaptée pour moi. Quand j'y pense, beaucoup de Hyuugas ne le sont pas, et se chargent de postes administratifs au sein du village. Moi j'aurais pu me contenter d'un travail que les miens qualifieraient de « seconde zone ». Un avec qui j'aurais aimé discuté de ça, c'est Akogare Hyuuga. Il s'est écarté du clan, aussi il y a des chances pour qu'il ait des idées moins drastiques sur la place des gens en société, et, pourquoi pas, adhérer à mon point de vue.

***

C'est maintenant le dix-septième jour. Après la charpente même du bâtiment, j'ai rénové les fondations, et ai même apporter quelques petites touches personnelles, telle l'élargissement de la cave, la mise en place d'une source chaude adjointe à la cave, et une entrée customisée à mi-niveau entre la cave et celui de la salle d'entraînement, juste en dessous d'une élévation, qui pourra être la place du maître, à savoir Higaï-sama. De cette façon, il pourrait voir, non seulement les entraînement à l'intérieur, mais - en ouvrant un panneau - à l'extérieur, sans se déplacer. De plus, ceux qui entrent n'ont pas tout de suite accès au maître, mais voient d'abord les élèves. C'est ce qui m'a rallongé les travaux, mais j'avais commencé à prendre de l'avance.

Quand Damato est passé, alors que je commençai mes modifications, il m'a demandé qui s'était permis de modifier ses plans. Quand je lui ai dit que c'était moi, il a été étonné, et m'a demandé qui m'avait aidé. J'avais passé une journée entière dans la section architecture, construction et les cadastres (pour les sources naturelles, ce qui m'a donné l'idée des bains.) de la bibliothèque du village, à établir un protocole en utilisant le moins de matériau possibles. Damato a acquiescé, et a paru halluciner en voyant le protocole. Je ne sais toujours pas pourquoi.
Quoi qu'il en soit, les travaux sont aujourd'hui terminé, et tous les outils que Higaï-sama a mis à ma disposition ont été rangé dans la cave. J'ai également nettoyé tout ce qui traînait : chutes de bois, copeaux, sciures, et ai passé la dernière journée en tant que paysagiste, en replantant le gazon, et irriguant un bassin muni d'une petite fontaine. Il faut maintenant attendre que l'herbe pousse pour avoir une idée finie de l'ensemble.

Allons maintenant nous reposer, beaucoup de travail a été accompli. Damato et Chijô sont à la porte de l'enceine tu dojo...

[Chijô] – On peu pas dire que tu fasse les choses à moitié, cette fois.

[Damato] s'allumant une cigarette – C'est Shinjin qui a tout fait, je n'ai que fournit les plans...

[Chijô] – Je n'en attendais pas moins de lui... Il est neuf, ton dojo, maintenant.

Ils font un rapide tour des lieux, et je suis assez heureux de leur faire visiter. À chaque fois qu'on entre dans une pièce qui est le fruit de mes plan, Damato glisse un « Ah, ça, c'est pas de moi! ». Finalement, Chijô me dit que si je cherche du travail, un jour, autre que celui de chuunin, il y aurait une place d'honneur dans son entreprise, et qu'ils ont besoin de gens aussi consciencieux et motivés, ce qui fait plaisir à entendre.
Ces travaux m'ont quand même bouffé vingt jours (et m'en auraient pris plus sans certains de mes capacités Ninja – le byakugan, notamment, m'a servi à situer précisément la source souterraine), j'ai donc pas mal de choses à rattraper.

Spoiler:

Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyJeu 26 Mai - 14:56

La voie d'Higaï
Chapitre 3 : la chaîne du tueur

Nous n'étions pas au dojo. Higaï-senpaï m'avait emmené plus loi, en dehors du domaine, dans un endroit qui paraissait abandonné, mais qui s'avérait ne pas l'être. Après les quartier pauvre de Konoha, juste avant la falaise où étaient imprimés les visages des Kage, une série de hangars et d'entrepôts étaient en attente d'une quelconque activité. Haga y verrait un magnifique endroit pour des fêtes clandestines et nocturnes. Un de ces entrepôts étaient à Higaï-senpaï, vue qu'il en avait les clés. À l'intérieur, on trouvait un magnifique terrain d'entraînement urbain, avec des maisons qui n'avaient rien d'être du toc, des impacts, de ci de là. Par un escalier sombre et métallique, nous avions accès au premier étage, à une dizaine de mètre au dessus du sol. La pièce était sombre, et contenait une table en métal, un projecteur avec un écran, une lampe qui éclairait faiblement la table, et une chaise. Un miroir occupait le mur face à la porte. C'était la salle de simulation.

Cela faisait maintenant une demi-heure que les images défilaient : des photos d'un homme, avec un dossier complet sur ses contactes, ses habitudes, son travail. C'était une cible, difficile à appréhender. En fait, des informations, il n'y en avait pas tant que ça : on sait qu'il s'est rendu coupable d'un certain nombre de meurtres. C'est un chasseur de têtes, et cela ne dérangeait pas, jusqu'à ce qu'il se fasse engager par un nuke-nin, puis deux, et ainsi de suite pour tuer les ninjas à leur recherche. Plus j'avance dans le dossier, plus je me dis que ce ne doit pas être de vraies informations : je ne suis pas censé avoir accès à ce genre de choses.
Pour en revenir à l'homme, il se cache, en permanence. Et, étant donné qu'il a travaillé pour la le tiers de la ville où il se cache, les deux autres tiers ne voulant pas se le mettre à dos, le débusquer est quasi-impossible, Byakugan ou non. Ses techniques son assez basiques : il verse dans le sang, avec un hachoir de deux mètres. Autant dire qu'avec une telle arme, il ne fait pas dans la dentelle. Ses cibles, et en générales tout ce qui se trouvent autour, sans différence d'âge ou de puissance, ont de très faibles chances de survie. Une seule faiblesse : un malfrat du coin, qui gère la ville et tout ce qui s'y passe. C'est par lui, ou ses hommes, que notre cible obtient ses contrats et son argent, c'est lui qu'il protège. Le riche malfrat : Hotoru Danzô, tout droit sorti d'un dojo. Peu de combat à son actif, mais le nombre est certainement mal apprécié, dit une note dans le dossier, car ses adversaires ne sont plus là pour en parler. On dit juste que les hommes qui ont essayé de le tuer ont mystérieusement disparu.

[Higaï] – Voilà la première traque à laquelle tu peux te retrouver confronter. Et je vais t'apprendre comment faire, au début de ta carrière : sans contact, sans aide, et sans combat.
La première chose qui apparaît dans ce dossier, et que te dois de relever, c'est que la cible est inatteignable sans esclandre, à savoir détruire la totalité de la ville. Personne ne sait ou elle est, comment elle vit, aucun renseignement sur ses habitudes. Il est paranoïaque, et ce sont sans doute les plus durs à trouver. Ce genre de personne a peur de notre monde, et fera tout pour lui échapper. Autant dire que le ramener vivant est utopique. Il faut le tuer. D'où le dossier, pour rassembler ses informations, il faut quelques mois, incognito. Attention, si ta couverture est grillée, ou que tu es repéré, c'est fini pour toi, il fuira, et il faudra revenir quelques années plus tard, quand il aura remonté une affaire.


[Jin] – Comment puis-je savoir si je suis repéré ou non?

[Higaï] – C'est simple, si tu as un doute, le plus infime qui soit, c'est qu'il n'y a pas de doute. Tu peux rentrer au village, la mission a échoué. Dans cette situation, avec tes moyens, il n'y a qu'une seule chose que tu peux faire : la chaîne du tueur.
Vois-tu, une des rares choses qui guide encore les homme de cette trempe, c'est l'instinct de survie. La cible est trop consciencieuse, inatteignable, ne la recherche pas, ne la traque pas, ne la tue pas, mais débrouille toi pour que quelqu'un le fasse à ta place. C'était ma première traque, d'où l'accès aux informations. J'ai trouvé un endroit où Danzô avait l'habitude d'aller, en prenant bien soin qu'il n'y serait pas, et ai tout massacré : femmes, et hommes, sans aucun témoin, de la même façon que notre cible. Quatre jours plus tard, je pouvais ramener une preuve que la cible avait bien été éliminée.


Le dossier mentionne en effet que l'épée, ou ce à quoi son arme s'apparentait avait été ramené par un oï-nin. Le récit tien debout. Ces gens ont rarement de l'honneur, ou une conscience, en mélangeant un raisonnement avec une soif de sang, dans un monde qui n'obéit qu'à la loi de la jungle, c'est exactement comme cela que ça marche. J'en sais maintenant un peu plus sur Higaï qu'avant : oï-nin, ou pour le moins un temps, il a réussi son premier contrat avec cet enseignement de la chaîne du tueur. Quand on y pense, c'est un peu comme bousculer la chaîne alimentaire. Il éteint le projecteur, les lumières se rallumes. Le leçon d'aujourd'hui est finie. Au moment où il compte passer la porte, la pipe dans la main gauche, je lui pose tout de même une question.

[Jin'] – Combien en avez vous tué, pour en avoir un seul?

[Higaï] – La question, Shinjin, c'est combien seraient morts s'il était encore en vie...

Il éteint la lumière et disparaît, me laissant seul avec mon reflet dans la pièce obscure.
Reiko Kairi

Reiko Kairi


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptySam 28 Mai - 15:40

    Jin ( Niveau 13 )
    : +20% Bonus Inclus
    : +43 XP

    : C'est une petite session sympa, où on a même le droit à un épisode de D&Co ^^' je relèverai juste quelque chose d'important, le souci de cohérence. Higaï est présenté comme un ancien membre des forces spéciales, mais il arrive encore à recevoir le dossier d'un criminel ? De plus, tout bon Oï-nin ou Anbu qu'il ait été - je cite les deux car le souci de confidentialité est propre aux deux branches - il balance des informations secrètes à un chuunin qui n'a aucun pied dans ces deux branches ? C'est impossible. Les dossiers qui arrivent sur les bureaux de l'Anbu ou des Oï-nin restent en leur possession et ils ne sont bien évidemment pas autorisé à en discuter en dehors, pas même entre eux parfois.

    Si tu veux traquer ce fameux bonhomme, il te faudra soumettre une fiche de criminel au staff ( via la module Question/Demande ) identique à celle qu'on trouve dans la section Secrets de ton village. Et cela va de soi, attendre d'être Anbu ou Oi-nin avant de te mettre en chasse d'un contrat.
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyMar 7 Juin - 20:54

La voie d'Higaï
Chapitre 4 : les voix du taïjutsu sont impénetrables

Je vole. Maintenant je touche le sol. Je rebondis, et je me rétame ne nouveau sur le sol, sans pour autant réussir à arrêter mon inertie. Pour ça, il faut quelques secondes, à plat ventre, écorché, avec le goût du sang dans la bouche. Les coups ont plu, et pour encore quelques précieuses secondes, la douleur n'est pas encore présente. Je m'appuie sur les mains, mais les seconde divine sont passées, et la douleur vient de partout, de trop d'endroits différents pour que j'identifie toutes mes blessure. Une est prédominante : le ventre, surement le foie.

[Higaï] – Ne reste pas à terre.

Une détonation. Un laps de temps s'écoule avant de comprendre : la détonation vient de l'impact au sol, dont mon corps est l'épicentre. La douleur dans le dos est insoutenable, comme si un éléphant venait de me sauter dessus. Ce n'est pas un éléphant, c'est juste Higaï qui vient de m'asséner un autre coup dans le dos, causant une onde de choque encore visible sur la terre battue. Je me relève en titubant.

[Higaï] – Équilibre.

Le fauchage est assez aisé, mais il ne s'arrête pas là, et avant que quoi que ce soit aie touché le sol, je vole... de nouveau, mais en direction d'un mur que je traverse avant de rebondir. Miracle : in extremis, mes mains, bras tendus, se posent sur le sol, ma jambes suivent. Je fais face, juste à temps pour esquiver son coup de pied (sans doute le même qui m'a broyé - ou explosé - le dos). Alors que je fais mon possible pour rester hors de portée, ce qui signifie, avec Higaï-senpaï, esquiver les coups les plus destructeurs et encaisser les autres, j'intègre une information précieuse qu'il faudra éviter à l'avenir : pas de ninjutsu quand Higaï-senpaï demande du taïjutsu. Le combat avait commencé plutôt bien, il m'apprenait les enchaînements, et ça se répétait, puis il a voulu voir comment je combattai et m'a demandé de me montrer sur lui. Devant son taux d'esquive de cent pour cent, j'en suis vite arriver au ninjutsu, la technique de clonage plus exactement. La suite, c'est toujours cent pour cent d'esquive pour Higaï-senpaï et mon ADN parsemé un peu partout. La parade n'est plus envisageable, puisque en plus de prendre le coup de mon adversaire, je me prends le mien. Donc, je subis.

Dans une rapidité hallucinante, il arrive à quelques centimètre sur ma droite, de face, et m'envoie son genou dans le ventre. Mon corps se baisse tout seul, offrant mon dos à son coude... un cadeau qui ne se refuse pas. Le coup est violent, mon buste écrasé entre le genou et le coude. Les ténèbres envahissent mon champs de vision, ce qui signifie que je vais bientôt m'évanouir. Sans raisonnement, je permute, et me retrouve derrière lui. Toujours sans réfléchir, je fonce.

[Higaï] – Trop lent.

Les derniers souvenirs viennent par bribe. D'abord, alors que je suis dans mon élan, la main d'Higaï-senpaï arrivant, ouverte et le doigts écartés, à pleine vitesse sur mon visage. Là, il est possible que j'aie fermé les yeux. Ensuite, le sensation de retournement de mon corps, et l'arrière de mon crâne qui s'enfonce dans le sol sous la pression d'une main de titan. Puis, si ce n'est pas le rêve d'un chuunin dans les vapes, Higaï qui allume sa pipe en me regardant, puis qui lisse ses affaires avant le trou noir complet.
Quand mon conscient se réveille, l'après midi est plus avancée : le soleil est en train de se coucher, et Higaï est en train de fumer à côté de moi. Un liquide visqueux colle à mes doigts alors que je me tenais la tête à une sensation inhabituelle . Après m'être redressé, je constate que ledit liquide est mon sang en train de coaguler comme il peut.

[Higaï] – Ce que tu viens de voir là était un art qui n'est plus utilisé : celui de la colère.

Je n'en ai effectivement jamais entendu parlé.

[Higaï] – [color=seagreen]Le clan ne l'utilise plus de moins, et le combat, même. Or je ne vois pas comment on peut combattre quelque chose qu'on ne connaît pas. As-tu déjà été en colère, Shinjin?[/colo]

[Jin'] – Hum... non, pas que je m'en souvienne.

[Higaï] – Tu ne connais donc pas ce qu'est la colère. La montée d'adrénaline qu'elle provoque accélère le rythme cardiaque, augmente la force, et diminue la douleur, tout comme elle empêche de raisonner correctement, avec toutes les conséquences que cela entraîne. Reviens me voir quand tu l'auras expérimenté, et que tu pourras la déclencher et te battre comme en furie, plein de rage. Alors la leçon suivante viendra.

La colère... sur le chemin de la maison, je me demande comment je vais bien ce sentiment, alors qu'on me l'a toujours déconseillé (mais pas interdit). Arrivé dans chez moi, je vais directement prendre une douche. L'eau me brûle aux endroits des plaies, mais la tête ne saigne plus. En sortant, toutes les plaies sont maintenant sans sang, et je les désinfecte, une par une, avant de me rhabiller. Un bandage est quand même nécessaire au niveau de mon coude droit, qui est brulé au premier degré sur une trop grande surface, avec encore quelques petits déchets qui ont résisté aux eaux salvatrices. Dans le miroir, on ne verrait presque pas que je sors d'entraînement. Quelqu'un est sur la palier, le Byakugan (j'aime l'appliquer de plus en plus aux situations de tous les jours) m'apprend que c'est Kanzaki et Fen qui viennent manger. Après les salutations d'usage, je remarque que Fen ne porte plus de bandeau sur les yeux, mes des lunettes de soleil qui laissent voir ses yeux vides. La conversation est entamée tandis que derrière le plan de travail qui sépare la salle à manger de la cuisine, je commence à préparer les makis et le suchis.

[Jin'] – C'est nouveau?

[Fen] – Une idée de Kanzaki... et tu connais son pouvoir de persuasion...

[Kanzaki] – Il a de beaux yeux, alors je veux qu'ils les mettent en valeur.

Elle assermente cela d'un grand sourire. Pour être sûre :

[Jin'] – Vous m'avez déjà vu en colère?

[Fen] – Pas mal.

Je ris en posant un petit plateau en bois avec plusieurs préparations dessus. Je m'amuse beaucoup à tout le temps faire allusion à sa vue, une sorte de jeu entre nous.

[Fen] – Sinon, non, jamais je ne t'ai senti en colère.

[Kanzaki] – venant de piquer un maki à Fenmmmh! Jin', tu cuisines merveilleusement bien.

[Jin'] – C'est au pêcheur qu'il faut dire ça, pas à moi.

[Fen] – Pourquoi cette question?

[Jin'] – Higaï-senpaï veut que je découvre ça. Donc si vous avez une idée.

Le silence se fait, à la fois pour réfléchir à ma question, mais également car les bouches sont pleines. Ça semble difficile à provoquer, cette colère.

[Kanzaki] – Tu as de l'argent de poche?

[Jin'] – Oui. Pourquoi?

[Kanzaki] – Ce soir, on va te faire boire!

[Fen] – Shinjin Hyuuga, chuunin de Konoha, bourré. Ça peut être intéressant, en effet.

[Kanzaki] – Par contre, on ne te garantie rien...

[Fen] – Et on décline toutes responsabilités en cas d'accident.

[Jin'] – Et où comptez-vous m'emmener?

[Kanzaki] – Tu m'as dit connaître le Maître Browly?

[Fen] – Il connaît le Maître Browly?

[Jin'] – Ouais.

[Kanzaki] – Et c'est là qu'on t'emmène.

[Jin'] – Je ne sais pas si c'est le meilleur endroit pour aller boire...

[Fen] – Mais si. Et ça te fera sans doute oublier ton flamand.

C'est un coup bas.

[Kanzaki] – Son Flamant?

[Fen] – Je t'expliquerai.
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
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Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyMar 5 Juil - 19:56

Mes yeux s'ouvrent, et j'ai l'impression que mes tempes sont prises dans un étau. Ce n'est pas ma chambre, mais elle est connue. Celle de Fen... Non. C'est la chambre d'ami de Kanzaki, qui habite seule depuis quelques années. Qu'est-ce qui s'est passé... il s'écoule un laps de temps un peu trop long à mon goût entre le moment ou je me suis posé la question et celui ou je trouve la réponse dans des souvenirs qui ne sont pas aussi nets qu'ils le devraient. Me creuser la mémoire est trop pénible, j'ai la bouche sèche, et pourtant de la salive lourde. Heureusement que l'appartement de Kanzaki est un terrain connu. La cuisine, un verre d'eau glacée...
Ce n'est pas une bonne idée, le mal de crâne empire. Qu'est-ce qu'elle peut avoir de bien dans ses placards. Du thé. Du thé vert. Pourquoi pas? La bouilloire est maintenant sur le feu, en train de chauffer l'eau. Quelque chose bouge et fait du bruit, c'est Kanzaki et Fen qui sortent et s'attablent autour de moi.

[Fen] – Est-ce que ça va? Pas trop la gueule de bois?

[Kazaki] – Je crois que c'est la dernière fois qu'on te fait boire.

***

Au bar, en train de siroter un cocktail, et Haga vient nous voir, Fen, Kanzaki et moi. Le décor est celui de chez maître Browly, et malgré le son assourdissant des caissons de basse, Fen arrive à faire comprendre à Haga qu'ils veulent me faire boire. Il commande deux fois « un mètre » de saké, ce qui correspond à deux fois dix verres de saké. Un pour eux, un pour moi. Sans me poser de question, tous d'un coup. Ils rient, et on va sur la piste, laissant Haga seul au bar, abordant ce que je crois être une de mes professeurs à l'académie. On revient, Haga commande, on boit à nouveau, ils me font goûter des tas de trucs tous aussi sucrés et alcoolisés les uns que les autres, puis on danse, et ainsi de suite.

***

[Jin'] – J'ai beaucoup bu.

[Fen] – Effectivement.

[Kanzaki] – Et beaucoup combattu.

Ma main est effectivement écorchée au niveau des jointures, ce qui veut dire que je n'y suis pas allé de main morte. Haha. Le bouilloire siffle, et le thé est ensuite servi. Parfait.

[Fen] – Si seulement tu pouvais en faire d'aussi bon, Kanzaki.

[Kanzaki] – Tu n'as cas emménager avec Jin'. Elle lui tire la langue.Je vais prendre une douche.

[Jin'] – Contre qui?

[Fen] – Un premier, un deuxième, et trois d'un coup. Le deuxième était genin, et à mon avis, tu risques d'en entendre parler.

[Jin'] – Je ne me rappelle plus...

[Fen] – Le premier m'a insulté, puis est sorti. Tu l'a rattrapé, et tu lui as fais sa fête... de dos, bien entendu. Le deuxième – le genin – avait un problème avec tout ce qui porte un blason de clan, et était presque aussi saoul que toi. Vous êtes sorti, et bien qu'il ait essayé d'utiliser un peu de ninjutsu, tu l'as éclaté, aussi. Les trois autres draguaient Kazaki, et c'est Ritak-sama en personne qui t'as arrêté. À mon avis, tu as de la chance d'être un Hyuuga, parce qu'il n'a pas la réputation d'être très gentil avec les alcooliques qui pourrissent son établissement.

Des bribes de souvenirs reviennent...

***

[Tito] – Et toi, c'pas parce que t'es un Hyuuga que t'as les droit d'être là, malgré ton âge.

[Jin'] – Ecrase.

[Tito] – Oui Monseigneur! Nan mais t'es sérieux là? T'as p'tet l'habitude, chez toi, de commander tout le monde, mais ici, on est libre, connard!

Ma main le chope au cou avant qu'il ait pu faire quoi que ce soit. Ma tête se rapproche en titubant un peu, pour mettre mes yeux bien en face des siens.

[Jin'] – Ecrase, ou c'est moi qui t'écrases.

Kanzaki vient nous séparer, avec Fen, en lui disant de bouger, ce qu'il ne fait pas.

[Tito] – Enculé de Hyuugas! Vous êtes tous aussi corrompus les uns que les autres, tous des merdes sans nom dans l'ombre de leurs héros!

Il est au courant de ce qu'il est train de dire lui? Durant toute mon enfance j'ai entendu ce genre de choses, et est-ce que j'y peux quelque chose, moi, si le dojutsu de la famille Hyuuga fait en sorte que ce soit un des meilleurs clans de Konoha? De plus, ce n'est pas seulement moi que ce con est en train d'insulter, mais tous ceux qui sont morts pour qu'il puisse continuer d'ouvrir sa petite gueule à merde, pour protéger son monde de merde, et il se permet ensuite de m'insulter. Je vais l'éclater!


***

Je me demande dans quel était je devais être pour que Kanzaki et Fen décident non pas de nous en empêcher, mais de nous suivre pour arbitrer un pseudo combat. Étonnement, le souvenir du combat est assez clair. Très brouillon, il y a eu un décompte de la part de Kanzaki, mais elle n'était même pas arrivée à deux que j'étais sur lui. Un uppercut qui l'a décollé du sol, et un crochet dans la tête. De son côté, la bouche en sang, maintenant au moins aussi rageur que moi, une lame d'énergie est partie. C'est là que le souvenir fait peur, j'ai esquivé, et mon état d'ébriété avait déclenché un sentiment bizarre. Colère et haine, dans un océan de calme, froid, inanimé, calculateur. Puis, les mêmes mouvement qu'Higaï, sa tête, enfoncée dans le sol, et Fan et Kanzaki qui, cette fois, nous ont séparé.
Par contre, c'est le seul combat dont je me souvienne. Kanzaki sort de la douche, en culotte et débardeur, ce qui ne fait pas réagir Fen plus que ça.

[Kanzaki] – Franchement, niveau combat, tu nous avais habitué à beaucoup plus gracieux.

[Fen] – Il était en colère, ça se ressentait.

[Jin'] – C'est bien, ça.

[Kanzaki] – Quoi donc? La colère?

[Jin'] – Oui.

[Kanzaki] – Personnellement, j'espère ne plus te voir comme ça.

[Jin'] – Il faut que j'aille retrouver maître Higaï.

La colère, un seul devoirs, et il était réussi. Il faut maintenant que j'arrive à retrouver cette sensation, froide et haineuse, pour pouvoir la faire émerger devant mon maître. Durant tout le trajet, j'essaie, en pensant aux mêmes choses auxquelles j'ai été sujettes durant l'escarmouche et ça marche, je me sens un peu plus fort, mais c'est également effrayant. Le contrôle que j'ai sur moi diminue, laissant place à quelque chose d'autre, de calculateur, de froid. Ce n'est pas de la colère, c'est de la haine. C'est plus fort, mais est-ce que ça compte quand même?

[Higaï] – Alors, colère?

[Jin'] – Oui.

S'ensuit un blanc.

[Higaï] – Très bien. Cela a pu te montrer de quoi tu es capable quand tu perds le contrôle. Vois-tu, tu as pu te sentir plus fort, mais c'est juste que ton corps à demandé un peu plus de chakra, ce qui lui a été accordé, sans que tu ne t'en rendes compte, aveuglé par la colère. Il faut maintenant que tu réussisses à reproduire cela, et tu sauras maîtriser quelque chose d'important pour l'avenir.

Il fait un clone de l'ombre, et me demande de lutter, en utilisant mon chakra pour améliorer mes compétences. En fait, il m'enseigne Chakra no Chuchu. Après le Waza, c'est assez aisé de moduler le chakra dans mon corps, et d'en approvisionner mes muscles afin de les rendre plus compétents. Au bout d'une heure de passes, le clone disparaît.

[Higaï] – Ce sera tout pour aujourd'hui. Pose toi maintenant la question de savoir si tu perds vraiment le contrôle lorsque la colère te gagne. Nous nous nous reverrons demain.

Demande de validation : Chakra no Chuchu - concentration de chakra
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
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Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyDim 24 Juil - 1:11

L'histoire vue par un Hyuuga


C'est un exercice que maître Higaï me fait faire. L'éducation martiale doit aller de pair avec une éducation intellectuelle. Harmoniser le corps et l'esprit, pour ne pas sortir des dogmes du clan. Toujours selon lui, je ne suis encore loin de comprendre ces préceptes, mais que je le dois avant la fin de ma formation. « Monte là haut, et médite ». Ce que je fais, sur la tête du Shodaime, en position de méditation. Méditer... seulement cette phrase, aucun sujet. Ayant d'abord commencé à faire le vide en moi, une constatation et une question sont venues d'elles-même : pourquoi le Shodaime? L'homme qui cré Konoha, de toute pièce, avec le Daimyo. À cette époque, beaucoup de villages cachés se formaient. Pourquoi? La théorie de l'équilibre, qui n'est pas celle du chaos, mais peut s'en apparenter. Un chaos régnait depuis trop longtemps, aussi une pointe d'ordre est née, qui a fini par s'imposer, puis grossir, jusqu'à, sous le Nindaime, se heurter aux autres ordres, et engendrer un nouveau désordre. Et ainsi de suite. C'est pour cela que les Hyuuga ne se sont jamais attachés, au sens strict du terme, à changer le monde. Cela ne servirait à rien, le monde réagirait à ce changement, aussi des techniques puissantes, des hommes monstrueux, une doctrine de pouvoir, tout ça ne fait pas partie de mon quotidien. Au contraire, je dois chercher l'équilibre en toute chose, car peut-être que si j'arrive à en comprendre les rouages, je serais en mesure de prédire les réactions qui remettrons la balance au même niveau. Mais si quelqu'un est capable d'une telle chose, alors il existe son contraire, soit une chose totalement imprévisible. Une variable à très faible probabilité? Peut-on résumer cette doctrine pas des maths? Si c'était le cas, les Hyuuga seraient plus attachés à cette science logique, or ils sont plus portés sur l'art.

L'atmosphère est lourde, et le temps est orageux. Mais maître Higaï m'a demandé de méditer ici, aussi je ne vais pas m'arrêter pour cause d'intempéries. La vue est sombre, jetant une ombre sur le village, et des éclairs sont mêmes visibles au loin. À ma gauche se tient le Nindaime. Si son prédécesseur s'est occupé de la stricte création du village caché de la feuille, lui s'est occupé de son expansion, et de prospérité. Un bon stratège, un bon général, un bon politicien, vraisemblablement, du moins, jusqu'à sa rencontre avec la Mizukage. Un histoire prospère, jusqu'à la tâche de yang qui vient embellir le ying. Si aujourd'hui, je me trouve là, c'est une relation de cause à effet dont ces deux hommes ont fait parti, mais pas seulement. Il y a eu tous les adjuvants, les hommes, les femmes, qui ont croisé leur chemin, parfois seulement moins d'une minute, et qui ont permis que les choses se passent ainsi – ou éviter qu'elles ne se passent autrement. Nous sommes tous, en fin de compte, le résultat du monde. Création de Bouddha, dans lequel Hotei joue un rôle? Je n'aime pas trop l'idée que nous sommes des marionnettes aux mains des dieux, ce doit être plus compliqué que ça. Sinon, à force, ils se lasseraient, aussi divin qu'ils soient. Ils doivent plutôt agir sur les circonstances, sur des petits événements, comme la météo, et cette pluie fine qui commence à tomber. On sait comment les orages se forment, mais on ne sait pas pourquoi. Oh, certes, peut-être qu'on arrive à déterminer ce qui les provoque, mais peut-on, en remontant la chaîne de conséquence, savoir pourquoi cet élément était là à ce moment précis? Non, et c'est ici qu'intervient le monde, et que l'équilibre se régule à la base de la pyramide, une base élémentaire.

En continuant de songer aux Kage, on peut repenser à Shagen Hyuuga. Un cousin, au second degré. Mais cela n'a pas d'importance. Un homme qui n'était pas censé agir sur le monde, et qui pourtant, a du faire des choix. Notamment celui de devenir Raikage. Qu'a-t-il pu bien penser à ce moment? Chacun à sa propre vision du dogme de l'équilibre, mais tout de même. Un refus, tout comme une acceptation, serait la cause d'une conséquence, et ainsi de suite. Et pourtant, il a accepté. La question est de savoir si c'était pour éviter que quelqu'un d'autre n'est à subir ce fardeau, ou bien pour faire un certains nombres de choses avant d'observer un retour de situation?

La pluie est battante. Assis en tailleur, sous mon chapeau d'osier des rizières, j'en suis encore préservé, car il n'y a pas de vent pour désorienter les trombes de leur chemin verticale. « Les dieux pleurent sur Konoha ». De là où je suis, on pourrait dire que ce sont les Kages qui pleurent maintenant. Larmes de joies, ou de tristesse. Elles doivent être de joie, d'accueillir une nouvelle membre parmi leur cercle restreint. Un flash... Sans attendre, le tonnerre se met à gronder, et une légère brise se lève. Je vais peut-être rentrer en fin de compte. Mais maître Higaï avait raison, sur la tête de grands hommes, on a accès de grandes pensées. Je me lève. Un flash, mais cette fois, ce n'est pas un flash normale. Tout mon corps crie de douleur! Il se consume d'un coup, à l'intérieur et à l'extérieur à la f...

[Futsunuchi] - Bonjour...

Où suis-je? Tout est noir, debout, au milieu de quelque part, ou perdu dans le néant. Rien n'est perceptible, à part cette voix rauque, sortant d'on se sait où. J'essaie de parler, mais rien de sort, le son n'a pas de droit dans l'immensité sombre de ce nouvel univers.

[Jin] – Qu'est-ce que c'est?

Cela, je ne l'ai pas dit. Où je n'ai pas voulu le dire, mais alors que mes lèvres ne faisaient aucun mouvement, qu'aucun son ne se créait dans mes cordes vocales, ces paroles qui émanent directement du flux de mes réflexions se sont faîtes entendre. Il suffit que je le pense un peu plus fortement que les autres.

[Jin'] – Qui êtes-vous?

[Futsunuchi] – Je suis Futsunuchi.

[Jin'] – Comme le dieu des éclairs?

Un rire grave et saccadé raisonne autour de moi, alors que je suis toujours seul. Une goutte tombe, quelque part. Sans la voir, son bruit caractéristique de l'impact de l'eau rencontrant l'eau ne permet pas de se tromper. L'onde sur la surface apparaît sous mes pieds, et continue son déploiement, tranquille et infinie.


Mes yeux s'ouvrent, alors que la dernière goutte de la tempête tombe sur mon front en s'éclatant de mille perles étincelantes. En me redressant, je remarque un impact noir autour de moi, mes habits sentent le roussi, et son également imprégnés de cette matière noire, collante et irritante. Sur la peau, parfois, encore ses traces de suies, ou de carbone? En passant la main dans mes cheveux, elle en ressort couverte de granules sombres et mouillés. Le ciel s'est éclairci, et l'orage est passé, continuant sa route, laissant derrière lui un silence de respect. Debout, on voit ma trace, qui jure de propreté face au dépôt de suie noire sur la tête de défunt Hokage. Et pourtant, je doute encore... d'habitude, quand la foudre tombe sur quelqu'un, ce quelqu'un ne s'en sort pas. Ai-je vraiment été touché par cette dernière? Et puis il y a mon rêve, avec Futsunuchi, maître des éclairs. Qu'est-ce que cela veut dire? Pour l'avoir fait rire, m'a-t-il épargné? Ou alors s'est-il lassé de terrasser un aussi jeune garçon. Peut-être que mon heure n'est pas encore arrivée, en fait.

*

[Shizaké] – Jin'?! Qu'est-ce qui t'es arrivé? Tu es allé dans les mines?

[Jin'] En se grattant la nuqueEn fait, j'ai été touché par la foudre.

Petit moment de silence.

[Jin'] – Il y a un impact qui atteste de ce que je dis.

Maintenant, ma mère jauge son fils du regard.

[Shizaké] – Tu n'as rien?

[Jin'] – Non, je ne crois pas.

[Shizaké] – Va prendre une douche, je te fais du thé en attendant.

[Jin'] – Merci.

Le robinet couine un peu quand je l'oblige à bouger, puis l'eau chaude vient ruisseler sur mon corps, purgeant tout ceque cet éclair a pu laisser comme débris calciné de mon kimono, irrécupérable. Je repense à mon trajet du retour, qui n'est pas passé inaperçu. C'est en voyant mon reflet dans un vitrine, complétement noir, sauf mes yeux et quelques mèches de cheveux blanches épargnées que j'ai opté pour faire un retour incognito par les toits. J'ai cependant croisé un groupe de jeunes genins, qui ont pris la peine de se stopper pour me regarder passer. Inutile d'essayer de deviner ce qu'ils ont pu penser en me voyant ainsi. Heureusement pour moi, la blason Hyuuga avait complétement cramé, donc espérons qu'ils n'auront pas fait le rapprochement.
Je ferme les robinets. Il y a quelque chose d'étrange : le silence. Normalement, des gouttes devraient continuer de tomber. Ma main est... c'est comme si l'eau collait à ma peu, et ne voulait plus la quitter, ce qui est physiquement impossible. Même sans gravité, elle se dissocierait de mon épiderme. Qu'est-ce qu... ma vue, d'un coup, se met en noir et blanc, ma mère prépare le thé, le jardin trempé par le récent orage. Mon Byakugan? Un éclair minuscule vient de crépiter sur mon bras. Qu'est-ce qui est en train de se passer avec moi? Un deuxième éclair. Un troisième, et ainsi de suite. L'ampoule clignote. Elle éclate. La porte vole.

[Shizaké] avec ByakuganJin'!

[Jin'] Le regard tétaniséQu'est-ce qui se passe?

Elle fonce sur moi, deux coups, un sous une côte, un autre dans le dos. Je les connais ces deux points du Hakke, ce sont ceux qu'on utilise pour anesthésier quelqu'un, le plongeant dans un sommeil sans douleur et sans rêve...

*

Il y a maintenant quelque chose de mouillé dans ma main. Je l'ouvre, c'est un papier jaune. C'est bizarre, je me sens faible, et je n'ai pourtant pas fait d'effort. Des doigts viennent me prendre le papier de la main. J'essaie de me redresser, mais la main de maître Tokoshi vient me tenir délicatement, mais surement, au sol.

[Tokoshi] – Reste couché, Shinjin.

[Shizaké] – Son affinité est toujours l'eau.

[Tokoshi] – Il se peut parfois que l'affinité primaire refuse la secondaire. Si sa secondaire est bien de type raiton, cela expliquerait les récents événement que vous m'avez rapporté; cependant, c'est la première fois que je la vois se manifester de cette façon. Il est bien jeune pour avoir une affinité secondaire...

[Shizaké] – Et le trop plein de chakra dans son corps que nous avons du purger serait du au coup de foudre, qui l'a, en quelques sortes, « booster »?

[Tokoshi] – Il semblerait. Mais on peut aussi voir ça comme une défense naturelle. Au lieu de la subir, Shinjin s'est sauvé en transformant la foudre en chakra, ce qui explique qu'il s'en soit sorti indemne.

[Jin] – Et si je suis capable de le faire dans un sens, je peux le faire dans l'autre.

[Tokoshi] – Oui. Mais l'équilibre entre deux affinités est dur à obtenir. Je vais y aller maintenant, comme il semblerait que Shinjin soit hors de danger. Au revoir Shinjin, au revoir Shizaké

[Shizaké] – Au revoir maître Tokoshi.

[Jin'] – Au revoir maître Tokoshi.
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyLun 8 Aoû - 19:52

[Jin'] – Comment arriver à maîtriser se seconde affinité, si la primaire l'empêche de s'exprimer?

C'est dans la maison de l'important maître Tokoshi que je lui posais la question. An arrivant, on pouvait voir que sa demeure était meublée avec goût, alliant très subtilement nécessité, modernité et classique. Tout l'art des Hyuuga et de leur équilibre était représenté dans son mobilier, à un haut degré de pratique. Et pourtant, la salle sans laquelle il me recevait était presque vide, pour ses grande dimensions. Une table d'appoint, avec quelques coussins autour pour ceux qui s'y asseyaient... la célèbre table de réunion du clan. C'est ici que se décidait notre avenir, notre présent, et que ce décidera notre futur. Quoiqu'après les récents événements, on puisse penser que c'est Akogare-sama qui a imposé sa vision des choses.

[Tokoshi] – L'affinité primaire est quelque chose de très fort, et elle a eu le temps, durant les quinze années de ta vie, de s'équilibrer avec toi.

Ce qui veut dire qu'elle a appris à me vivre, et à peut-être même pris mes habitudes. Si elle va de pair avec moi, en toute logique, elle s'affaiblit quand je le suis.

[Jin'] – Je peux donc, en m'épuisant, l'affaiblir, et peut-être ouvrir une porte pour ma seconde affinité élémentaire.

Il me regarde, inexpressif. Je ne dis rien, et me contente de chercher la faille dans le raisonnement. L'affinité peut-être scellée à plusieurs parties de moi, ou à une partie en particulier : physique, mental, moral, chakra. Il faut donc les affaiblir toutes en même temps. Et si c'est le cas, il ne me reste aucune ressource pour essayer de faire quoi que ce soit avec la secondaire. Ou très peu... le pari est risqué, improbable, mais pas impossible.

[Jin'] dans un murmure – pas impossible... Merci maître Tokoshi.

[Tokoshi] – Au revoir Shinjin.

*

Shizaké se tenait debout, arborant fièrement l'équipement des ANBU. Une seule chose la différenciait des autres, c'étaient les deux saïs sur ses cuisses, et elle n'en portait pas le masque... On aurait pu croire qu'elle allait difficilement se laisser convaincre de se battre contre son fils, mais il n'y avait qu'elle qui pouvait remplir se rôle, il me fallait un combat axé au temps sur le physique que sur la stratégie, m'épuisant, sans me tuer. Ses voies : ninjutsu de combat et ninjutsu non élémentaire. Deux voies parfaitement complémentaires et destructrices.

[Shizaké] – Prêt?

[Jin'] – Adjumé.

La première attaque aurait pu venir de moi, si je n'avais pas été aussi lent. Une poignée de projectiles en ma direction, et Shizaké qui essaie de venir au corps à corps. J'esquive de justesse, mais derrière moi, je peux entendre les bruits que font l'impact des projectiles sur le bois. Waza... je monte sur le mur à l'horizontale, à chaque bon que je fais, un kunaï vient se planter là où j'étais. En haut, ma mère apparaît comme par enchantement devant moi. Téléportation? Je sors le saï et l'attaque de front, contré par les siens, et repoussé loin, très loin. Une pirouette dans les airs me permet de retomber sur mes pieds. Durant le vol, j'exécute un autre ninjutsu, des clones, et nous partons dans trois directions différentes, allant se cacher dans la ville fantôme. Mon Byakugan, pour voir. Elle a la technique au dessus du clone basiques : les clones d'ombre. Il y en a un qui passe de justesse devant moi, sans me voir. S'en préoccuper ne ferait qu'indiquer ma position...

Tapis dans l'ombre, j'observe ce qu'il se passe dehors via mon dojutsu. Mes clones n'ont pas fait long feu, mais ayant eu la bonne idée de rester sur place au lieu d'aller me cacher le plus loin possible, ses recherches lui prennent plus de temps que prévu. J'active mon sceau de dissimulation, et en met en place un devant l'entrée de la demeure, de détection. Deux autres clones, et je commence à être à cours de chakra. Maintenant j'attends qu'elle vienne par la fenêtre, vue que mon sceau de détection n'est pas très discret. Plus j'attends, plus les clones pompent dans mes réserves de chakra. Ce n'est pas top, il m'en faut pour que les sceaux fonctionnent. Elle vient, par la porte... je la vois, et le sceau ne s'active pas : un clone. L'original passe sans doute par le fenêtre. Les clones s'occupent entre eux, j'enchaîne les taos, et décoche la plus grande lame d'énergie que je peux. Puis un coup de pied retourné - dissocié de mes mains qui en profitent pour un autre taos - vient essayer de toucher Shizaké, qui vient d'apparaître derrière moi. Elle pare du plat de son saïe (encore heureux pour moi), pour remonter le long de ma jambe. Au moment où la lame va venir me couper la sangle de mon saï à moi, je permute... Shizaké? Arrivée devant moi sans que je sache comment, elle m'envoie un coup de pied frontale, qui me fait décoller. Je me rattrape, mais elle est déjà sur moi, et je n'ai le temps que de parer un coup sur cinq. Même si c'est également du plat de la lame, ils se sentent.

Mon Byakugan n'est plus, mes sceaux non plus, ce qui explique que je n'ai pas vu le clone derrière moi, et me prend un rasengan en plein dos. Expulsé du corps à corps avec le clone, je suis renvoyé dans celui avec ma mère, qui enchaîne sur un deuxième rasengan. Permutati... non, le corps ne suit plus, il est vide de chakra : un deuxième rasengan, de face, cette fois, m'envoie à terre. Un bon me remet d'aplomb en position de garde. Shizaké tique. Deux rasengan, et encore debout? Plus pour longtemps, le prochain coup risque d'être dur à encaisser. Elle enchaîne les taos. Encore un rasengan... il va falloir qu'elle me l'apprenne après m'en avoir fait autant prendre. Devant moi en un clin d'œil, c'en est presque magique. Mais cette fois, elle le pousse. Tous s'accélère, et au bout de trois bâtiments, le relâche. Au dernier moment, elle esquive la chute de la dernière bâtisse. Pas moi. Et pourtant, je suis toujours en vie... métamorphose en débris, c'eut était intelligent. Je dégage les poutres au dessus de moi, et ne me redresse que pour voir cinq kunaïs à pleine vitesse. Mon corps de les arrête pas, et il viennent me clouer au mur avant de disparaître dans une lumière blanche. Sauf un, avec un explosif.

*

Encore ce bruit cristallin d'une goutte qui tombe. Il résonne dans un monde noir, et pourtant clair, qui n'a aucune paroi. J'y suis de nouveau. Un grondement, et un bruit de frottement, comme si quelque chose se déplaçait vers moi.

[Futsunuchi] – On se voit beaucoup en ce moment.

[Jin'] – Je voulais revenir.

[Futsunuchi] – Ah... tu as donc du déduire ce qu'était cet endroit.

[Jin'] – Je n'ai que des présomptions.

[Futsunuchi] – Tout ça n'est entièrement que de toi. C'est ta condition particulière qui fait juste en sorte que cela se passe de telle manière, et non d'une autre.

L'obscurité laisse place à une clarté éblouissante, qui pourtant de m'agresse pas les yeux. Tout est vide, comme précédemment, sauf qu'au lieu d'être noir, le décor et blanc. Et il y a maître Futsunuchi, un dragon, aussi grand que majestueux. Ils ne sont pas censés exister, et pourtant? Enroulé, sa tête me regarde de ses yeux d'un bleu électrique, derrière d'épais sourcils blancs. Ses écailles, bien que noires, reflètent différentes nuances du bleu, alors que la lumière neutre irradie. Des cornes d'une impressionnante longueur dépasse de derrière sa crinière blanche. En suivant son long corps étoilé, on voit une main, grande et sinueuse, tenant dans des griffes de saphir une pierre, à l'intérieur de laquelle des éclairs crépitent. Le Dragon se déroule de tout son long, et sa tête vient à ma hauteur, essayant de passer à travers mon impassibilité. Sa voix, rauque, puissante, grave, s'élève, découvrant des dents de jade blanc.

[Futsunuchi] – Tu as vite compris ta condition de créateur ici. Mais il y a des choses que tu ne maîtrises pas.

[Jin'] – Pourriez vous m'accorder votre... pouvoir?

[Futsunuchi] – Pas sans combattre. Mais tu n'es pas en état.

De ma poche, ma main sort une pilulle, que je croque. Aussitôt, mon énergie revient : chakra, physique, mental. Tout va pour le mieux. Le décor essaye de se défiler, mais je le retiens. Ici, je suis un dieu, et tout ce à quoi je pense prend forme, je modèle mon monde, comme pour la lumière que j'ai imposé. Avec tout ça, je ne suis normalement pas en mesure de perdre.
Mon monde tremble, et un immense grenouille, pareille à celle qu'on peut parfois voir invoquées à Konoha, sort du sol, que je m'aperçois être une étendue d'eau infinie. Le haut de sa tête ressemble étrangement à un bol, et alors qu'elle commençait à peine à émerger, je pouvais voir la surface de l'eau dudit bol. Sa peau et rugueuse, et dégouline de l'eau de laquelle elle vient de sortir. Habillée dans un kimono aux armoiries de mon clan (c'est un de mes kimonos, d'ailleurs), il arbore un saï géant dans son dos. Kappa?

[Kappa] – Allons, allons. Futsunuchi, contre Shinjin, tu aurais déjà du mal – c'est un enfant avec plus de ressource qu'on ne croit – mais si je m'en mêle...

[Jin'] – Vous êtes mon affinité aqueuse?

[Kappa] – Oui. Et Futsunuchi celle de la foudre, quand il cessera de n'en faire qu'à sa tête.

[Futsunuchi] – De la ressource dis-tu? Je ne demande qu'à voir ça. Prépare toi à ton deuxième combat, Hyuuga.

Je m'envole, et la sensation de savoir possible tout ce que je peux imaginer est assez agréable. Maître Kappa se retrouve chaussé de deux énormes zoris d'ermite en bois, et un sourire laisse place à la surprise. Si nous ne sommes pas reliés à la terre – ou à l'eau – Futsunuchi ne pourra rien nous faire. Un nodachi de cinq mètre apparaît dans ma main, léger comme une plume. Moi même suis téléporté derrière le dragon, pour lui donner un coup avec une rapidité que je n'ai pas. La pensée est plus rapide que moi. Maître Futsunuchi se déploie avec une très grande grâce, dans une gerbe d'éclair, dont un bouclier d'air me protège. L'air l'emporte sur la foudre. Un deuxième dragon apparaît, blanc, celui-ci, pour aller attaquer la foudre, avec maître Kappa, qui manie le saï aussi bien que ma mère. Maître Futsunuchi n'a pas l'air enchanté que je l'air pris pour modèle afin de créer un soldat à ma botte. À chaque attaque, une tornade d'eau dévie les éclairs. En effet, j'ai remarqué qu'utiliser d'autres éléments est beaucoup plus fatiguant que ceux que je maîtrise déjà. J'enferme la foudre dans une prison aqueuse, du bout de la main, et la fait tournoyer, pour éviter qu'un éclair puisse m'atteindre. C'est tellement facile...

[Kappa] – Convaincu que tu ne prêtes pas allégeance à n'importe qui?

La dragon lâche sa perle, qui vient dans ma direction. Quand je la touche, elle disparaît/

[Ftsunuchi] – Elle est à toi, maintenant.

[Kappa] – Bien joué Shinjin. Par contre, méfie toi, maintenant qu'il est avec toi, il est en passe de gérer tout ce qui se rapport à la foudre, ici.

[Jin'] - Comme vous êtes l'eau de mon corps?

[Kappa] - C'est un peu plus compliqué que ça. Nous sommes ici depuis que tu es là, et c'est moi qui est vécu avec toi. Les autres n'ont été que des spectateurs, errant dans ton esprit, et c'est à toi de les faire t'obéir, de gré ou de force.

[Jin'] - Comment puis-je revenir ici?

[Futsunuchi] - En t'affaiblissant...

[Kappa] - Ou en méditant. Parfois, il peut aussi arriver que l'on t'appelle. Sur ce , ta mère t'attend. Au revoir Shinjin.

Tandis que maître Futsunuchi me tourne le dos pour aller se promener dans les lymbes de mon esprit, et que Kappa s'enfonce dans les profondeurs de mon âme, le décor s'évapore, pour que mes yeux s'ouvrent sur le décor de ma chambre.

Demande de validation – affinité : raiton
Azumi

Azumi


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyLun 15 Aoû - 19:30

Jin' (Niveau 15)
: + 30% Bonus Inclus
: + 54XP
: Technique validée

: Tiens, ça commence tôt la beuverie chez les Shinobi =P. C'est troujours un plaisir d'en découvrir un peu plus sur Jin' à chaque nouvelle session. Tes entraînements ne sont pas des choses qu'on a l'habitude de voir (recherche de la colère pour arriver à maîtriser une technique, voyage dans son être pour discuter avec son affinité) et c'est vraiment un gros plus, à mon avis. À bientôt dans un prochain RP qui m'emporta dans ta vision de l'univers Ryomien ! =)
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyMar 23 Aoû - 20:36

La voix d'Higaï
Chapitre 5 : les sphères des Goshi

[Higaï] – Parle moi de Hotaru et Kazuhisa Goshi.

[Jin'] – Ce sont eux qui sont a la base de toutes les techniques qui utilisent des sphères de chakra. Ils sont originaires de Konoha, et ont participé très activement à la guerre contre Kumo, qui les emporta. Mais leurs actions étaient assez puissantes pour qu'elles nécessitent une stèle toute particulière dans le cimetière de Konoha.

[Higaï] – Voilà donc la partie théorique. Suis moi.

Après un dédale de portes et de couloirs en bois dans le domaine Hyuuga, nous arrivons enfin dans un jardin, dans lequel on peut voir une énorme dalle. D'après une rapide estimation, nous nous trouvons proches des quartiers de Hiei, ainsi que les autres grandes figures du clan, qui sont aussi des personnalités au sein du village. Les grandes pontes. Maître Higaï se dirige vers la stèle, et je vois en m'approchant que des cercles y sont gravés, avec d'autres inscriptions que je ne déchiffre pas. Toujours en réduisant le distance, d'autres cercles, mais dont la gravure et le travail ont été plus fins, sont parfois disposés sur les contour des premiers. Quelque chose me dit que cette stèle à été pensée pour apprendre et maîtriser les techniques du couple Gashi. Mais en y réfléchissant, je pense même qu'elle permet de maîtriser les différents niveaux de ces mêmes techniques. Si je ne me trompe pas, alors elle a du être élaborée par le couple lui même, et pourquoi a-t-elle été cédée au clan? Ou alors est-ce le clan qui l'a récupéré pour ses shinobis? Il est vrai que certaines techniques du Jyuuken et les sphères sont semblables.

[Higaï] – Cette stèle est unique, et elle a plusieurs utilités, dont celles de parvenir à maîtriser plus « vite » l'héritage des Gashi. Trois personnes savent l'utiliser. Hiei, Shizaké et moi. Mets toi au centre.

Je m'y place, tout en pensant que si cela peut de quelques manières que ce soir refléter la puissance des ces êtres, Higaï et ma mère sont sur un pied d'égalité avec le chef de clan en personne. À quelle point est-elle vraiment forte? L'autre possibilité est que ce savoir se transmet de maître à élève, alors Higaï et Hiei l'eurent de leur maître, et Shizaké de l'un des deux (au vue des âges de chacun)? Une fois que je suis au centre, maître Higaï se place dans un cercle, plus petit, à l'extérieur des autres, mais qui joint le cercle majeur nous entourant tous. Dès qu'il y est, une lumière bleue se met à irradier des gravures, partant de son cercle pour finalement arriver jusqu'au mien. Automatiquement, sans que je ne fasse quoi que ce soit, une autre lumière blanche se met à crépiter, et, partant de mon emplacement, se fraie un chemin dans les gravures, repoussant la lumière bleutée de maître Higaï. J'y ai mis le temps, mais je sais maintenant que c'est mon chakra, sous ma deuxième affinité, qui vient de se manifester. Celle de mon maître est le vent. Cette pierre a des propriétés magnifiques.
Maître Higaï se met à se déplacer, et le cercle dans lequel il se tient se déplace avec lui dans un bruit mécanique à peine perceptible. Tel un puzzle, ou un dessin tracé qu'on tirerait d'un côté, tous les dessin de la stèle se reforment, et les gravures géométriques de reconfigurent doucement. Plus Higaï accélèrera, plus les gravures bougeront vite. Il ne me l'a pas dit, je ne l'ai pas remarqué, et pourtant, je le sais.

[Higaï] – Maintenant que les présentations sont faîtes, mets ça sur tes yeux.

Mon vieux copain le bandeau.

[Higaï] – Je sais que tu as grandi avec quelque chose de ce genre sur les yeux, mais cela ne va pas t'aider, au contraire. Tu as grandi en te fiant à ton instinct. Aujourd'hui, c'est à ton chakra, et uniquement à lui que tu vas devoir avoir recours. Je ne te demanderai pas de bouger pour le moment, ni de maîtriser la stèle. Juste de parer mes coups.

Il n'a même pas fini sa phrase qu'une énorme bourrasque, venant de tous les côtés en même temps manque de me faire me renverser. La sensation de ce vent qui vient de tout autour de moi à la fois est très dérangeante. Jusqu'à que je comprenne d'où ça vient, et pourquoi. C'est le chakra du vent de maître Higaï qui me compressent, et ce pour tromper l'instinct. On admet que l'instinct se base sur des éléments détectés par nos sens, sans que nous en ayons conscience, tels que la pression, la chaleur, les attitudes des gens, etc. Le vent ne permet pas, même à mon inconscient, d'identifier quoi que ce soit? Ou alors, c'est juste pour m'empêcher d'entendre le bruit de la stèle lorsque les gravures changent de position. Un coup violent, en plein plexus, vient me projeter or de la stèle. Maître Higaï a commencé les festivités. Je saute de l'endroit même qu'il vient de me faire abandonner. À peine y suis-je, mon chakra n'ayant même pas le temps de rencontrer celui du maître, qu'un autre coup me projette de nouveau sur la terre du jardin.

J'ai su que mon chakra n'était pas en contact avec celui du vent... et c'est précisément ça qui est important. Les cercles concentriques servent en ce sens. Si je sens que mon chakra est en contact avec celui du maître, je peux le sentir le traverser. Mais pour cela, il faut qu'il s'élève, pour que ce soit également le cas s'il décide de sauter au dessus de la gravure. Alors que je m'y remets, j'envoie une dose de massive de chakra inonder les gravures. Pas à la manière du kaï (rupture), mais à celle de la concentration de chakra. Une fois concentré, et mon corps en regorgeant, je l'ai extériorisé pour qu'il aille courir sur les gravure. C'est maintenant une évidence : je dois utiliser mon chakra comme une extension de mes sens, ce qui est beaucoup plus fiable que mon inconscient qui s'en sert aléatoirement, admettons-le.
Effectivement, malgré le vent, que je mets au second plan (ne le sentant presque plus en donnant toute mon attention au cercle de chakra), je sens le chakra du vent passer la barrière de celui de la foudre. Il arrive derrière moi, et grâce au cercle le plus petit dans lequel je me trouve, sa position et son geste restent connus. Je pare. C'est un coup qui aurait pu encore me faire voler, mais pas aussi puissant que ceux que j'ai l'habitude de recevoir. Un petit coup. Suit un léger instant de non-action. Puis je sens de nouveau le chakra du vent passer mes barrières. Je le sens très distinctement. Le coup vient de devant, je monte la garde, mais c'est un coup dans mon dos qui vient me faire quitter la stèle.

Deux... il y en avait deux. Durant le laps de temps entre le deuxième et le premier cercle, il y a une zone que je ne contrôle pas. Il faut donc encore que j'étende mon chakra. Mais la concentration que j'ai d'abord mis est beaucoup trop importante pour ça. Je peux la dédensifier, l'étirer pour en faire une demi-sphère qui me recouvrira, dans laquelle je saurais tout ce qui s'y passe. La connaissance totale d'une zone en utilisant le chakra comme extension de son corps. Je commence la technique avant de retourner sur la stèle, en enchaînant les taos (je les ai appris il y a deux ans, mais ce n'est pas pour ça que j'ai réussi à les maîtriser). Je sens mon chakra longer le sol...

[Higaï] – Retourne sur la stèle.

… pour arriver à un disque concentrique. Puis, je l'étire vers le haut, jusqu'à environ un mètre au dessus de moi. À l'intérieur, j'identifie les êtres : poussières, herbes, mais encore trop grossièrement. J'ai une idée globale, mais pas très précise de ces petites choses inoffensives. Je saute, pour retourner dans le cercle, mon chakra adhérant parfaitement à la surface de la pierre, se répandant comme de l'eau jusqu'au deuxième cercle. Le haut est toujours là, en trois dimens... comme de l'eau? Mon chakra est changé, j'utilise maintenant ma première affinité. C'est comme si je pouvais voir Kappa, son bol sur sa tête, une pipe au bec, me souriant en me disant « Ben oué! ». Le chakra du vent vient me sortir de ma rêverie. À la ois les bourrasques qui reprennent de plus belles, mais également Higaï qui attaque. Passé la première ligne, il change brutalement de direction, pou finalement attaquer là où, si je n'avais pas cette sphère, je ne m'y serais pas attendu. Sauf que j'ai la sphère. Il m'attaque, je pare, mais il ne s'arrête pour autant. J'ai plus de facilité que d'habitude à parer ses coups, qui me semblent moins rapide qu'avant. Je le vois parfaitement, sous tous ces angles. Il sort soudain du cercle, et je le vois plus (« voir » est une expression, hein). J'étends le cercle, mais si la surface augmente rapidement, ce n'est rien en comparaison du volume. Je pousse, j'essaie de l'étirer, mais ça devient de plus en plus difficile.
Le sol se défausse sous mes pieds. Qu'est-ce que... le chakra du vent entre dans mon espace, pour m'envoyer or de la stèle, à nouveau.

Qu'est-ce que c'est que cette stèle qui permet au maître de se déplacer à l'intérieur? Et pourquoi ne l'ai-je... Ce n'était pas une sphère. Je n'avais pas une sphère de chakra, mais une demi sphère, oubliant complétement le danger potentiel que représente le sol. Et maître Higaï a clairement profité de mon erreur, et me l'a fait comprendre, par la même occasion. Cette fois, je ne referais pas la mère erreur, et, dans les airs, en train de cibler mon cercle, la sphère est déjà prête. Je sais maintenant comme la pousser au mieux. S'ensuit un enchaînement de coups d'Higaï et de parade de ma part. Je pare aisément, de plus en plus facilement même. Il s'arrête, et toujours dans ma zone, se dédouble. Kage Bunshin. Ils attaquent. Lequel est le bon? Lui? Non, celui de gauche. Je n'arrive pas à me concentrer sur les deux en même temps. Le plus proche. Je pare. Le deuxième arrive, mais le premier appuis son coup, bloquant ma parade... je vais encore être éjecté!

[Hiei] – Higaï!

Le coup qui allait m'arriver droit dessus explose, et l'attaque tenue de maître Higaï cesse. Reconnaissant la voie de Hiei-sempaï, j'enlève le bandeau et rejoint imméditatiement le sol pour le saluer. Maître Higaï, lui, reste debout.

[Jin'] - Maître Hiei!

[Hiei] – En quatre coups, il maîtrise Kyuu no Bouei. Ne crois-tu pas que cela suffit?

[Higaï] – Non, justement.

[Hiei] – Moi oui. Et tu sais comme moi qu'il n'a presque plus de chakra.

Higaï désenclenche son dojutsu.

[Higaï] – J'exploite des capacités au mieux.

[Hiei] – Non. Tu méprise son esprit au détriment du corps.

[Higaï] – Excuses moi. Je m'en vais rectifier mon erreur. Shijin.

Je m'en vais aussi, derrière Higaï, en me demandant ce qu'il a bien pu me préparer pour mon esprit, cette fois.

Demande de validation : Kyuu no Bouei - sphère de défense
Azumi

Azumi


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptySam 10 Sep - 0:41

Jin' :
: + 16XP
: 30% bonus inclus
: Technique validée.

: Désolé pour l'attente. Voilà 16 XP bien mérités. =)
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
Aspirant de Konoha
Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyMar 25 Oct - 18:51

La rate, qui s'appelait maintenant Emmy, tourna plusieurs fois autour, puis vint manger la miette de tofu en centre du cercle. Et non, ce n'était pas encore ça! Elle n'est pas censée y aller, c'est un sceau qui devrait l'empêcher d'y aller. Mais il y va quand même. Encore du travail. Troisième essai : avorté. J'en avais discuté avec maître Ginmata, et c'est un sceau que je dois absolument maîtriser pour pouvoir accéder à d'autres, plus utiles et destructeurs. Je les connais, le plus difficile une fois que je les maîtriserai, ce sera d'amener l'ennemi sur mon terrain, soigneusement préparé, minutieusement calculé. Un jeu d'échecs, oui. Un bon combat, une bonne partie. Foncer tête baiser, c'est un jeu de hasard, et le hasard ne se maîtrise pas. Du moins pas encore. Mais je m'égare. Le sceau n'est pas très dur en soi, c'est juste du perfectionnisme. Travailler les traits, le chakra que l'on distord, qu'on emprisonne. Car dans le fond, un sceau de préservation, c'est cela. Emprisonner du chakra dans des écrits, afin qu'ils vivent pour nous protéger, nous préserver. Qu'il ait sa volonté propre.
J'efface, puis je reconstitue les points hasardeux. Je le sens, ce sceau, qui vit, qui bat, qui ne demande que ma compétence pour s'exprimer pleinement. Emmy est libérée, et cette fois : ça marche. Elle tourne, elle veut y aller, puis change d'avis, et ne s'arrête plus, à en devenir folle. À chaque essai, je sens le sceau qui s'anime, comme une petite partie de mon chakra, et qui dévie la souris. C'est infime, mais tout de même présent. C'est la onzième fois déjà. Elle n'arrive pas à ses fin (à ses faims, pense-je en souriant), et ne comprend pas pourquoi. Je la sens même s'énerver. Je la remets dans sa cage et lui donne son du. Moi, mon sceau fonctionne, je suis content. L'étape supérieure, maintenant...

La porte s'ouvre, maître Higaï passe le pas. Il ne va peut-être pas apprécier que j'utilise son dojo comme laboratoire. Mais après-tout. Nous ne sommes que deux dans ce dojo, alors autant le rentabiliser. C'est un nouveau mode de pensée. En ce moment, je pense souvent aux rendements des choses. Il y a tellement de façon de faire qui ne demandent qu'à être optimiser. Et pourtant? Si on optimise chaque chose, l'art se perd. Et l'art, c'est ce qu'il y a de beau. Le rendement, oui, mais pas au détriment de la beauté. L'exemple du katana. Industriel, son tranchant reste attirant, mais on le voit plus comme un instrument. Artisanal, il y ce petit quelque chose en plus. En plus de briller, de séduire, il vit. C'est pour ça que les gens adoptent une arme artisanale, lui donne souvent un nom. C'est irréel, mais c'est vrai, car à l'intérieur de cette lame, quelle qu'elle soit, il y l'effort et tout le savoir faire de l'artisan qui l'a conçu. Une chose que les shinobis ont tendance à oublier. Aujourd'hui, on veut des armes fiables, peu chères, en grand nombre, pour faire la guerre, faire peur, détruire. On oublie la beauté dans la mort. La beauté de la mort.
Maître Higaï avance, regarde le sceau, et ricane. Il en fait un autre par dessus, et les deux s'effacent. Le sien, de sceau, j'ai mobilisé toute mon attention sur lui pour le retenir, mais ce n'était pas utile. Je ne l'oublierai pas, et ce pour une simple raison : l'aura qu'il dégageait. Un chakra violacée, qui met mal à l'aise. Une sensation de mal être, qu'un évènement malsain va arriver, ou bien qu'on a réveillé un démon. Puis, il va s’asseoir au bout du dojo, derrière sa petit table, et commence déjà à préparer de quoi fumer son opium en me faisant signe d'approcher. J'y vais, et m'assois en face de lui.

[Higaï] - Le Fuinjutsu est un art que peu de gens maîtrisent. Un art de calculateur, un art qui peut s'avérer tout aussi puissant qu'auto-destructeur.

Il fait référence aux sceaux de destruction. C'est ceux qui sont sous scellé, à la fois à la bibliothèque (mais auxquels j'ai maintenant accès en tant que Chuunin) et au temple du Châtaigner. Même maître Ginmata n'a pas voulu m'en dire quoi que ce soit. Maître Higaï est le premier à m'en parler, à croire que la destruction est un sujet tabou. Je vois dans ces yeux qu'il lit comme dans un livre ouvert, suivant le cours de mes pensées. Il me connaît mieux que je ne me connais moi même.

[Higaï] - Les sceaux de destructions sont tabous. On dit qu'ils pervertissent le coeur de l'homme le plus pur.

[Jin'] - Pourtant, si l'homme était bien si pur, l'équilibre veut qu'il retombe indéniablement dans l'impureté.

[Higaï] - Sauf si pour un tel homme, tu en trouves un autre qui ne fait que détruire.

[Jin'] - ]Peut-on penser alors, qu'un homme vouant sa vie à la destruction, ayant comme rival naturel un homme pur, en le voyant sombrer de son côté, réalise certaine chose et conduise son mode de vie en tant que tel?

[Higaï] Faisant un geste de la main pour chasser le sujet de la conversation L'équilibre, avec un grand E. Cela a toujours plus été un mode de pratique qu'une théorie. Et le mode de vie affirme la théorie. Elle n'a jamais été prouvé.

[Jin'] - Le monde est harmonie. Et dans l'harmonie, il y des équilibres, et des déséquilibres.

Il fume son psychotrope. Attends quelques secondes, réfléchissant sans doute à sa prochaine réplique. Même s'il ne le dit pas, je pense qu'il aime ces petites discussions que nous avons, parfois, ensembles.

[Hihaï] - Des déséquilibres... tout comme des gens sont plus sensibles à la destruction qu'entraînent les sceaux violets. Qu'en penses-tu? Te sentirais-tu capables de les gérer?

[Jin'] - Le choix ne me revient pas. Je ne m'estime pas assez compétent pour savoir si je suis en mesure de maîtriser un domaine aussi instable.

Il attend. Effectivement, je n'ai pas répondu à sa première question : qu'est-ce que j'en pense?

[Jin'] - Avec cet esprit d'équilibre, il faudra que j'accepte que les sceaux de destruction peuvent avoir une influence sur moi. Ce qui veut aussi dire que j'ai une influence sur eux. De même, mon affinité avec mes sceaux de préservation devrait me fournir une défense efficace. En contrepartie de toute cette agitation, le fuinjutsu violet fournit des pouvoirs destructeurs, qui peuvent m’empêcher d’être une cible trop facile de notre clan.

[Higaï] – Tu les utiliserais donc seulement pour protéger le clan ?

La question est un piège, dans lequel il ne faut pas tomber. Mais pas seulement avec une réponse, la conduite doit obligatoirement suivre. Et je viens là de comprendre un des dangers du fuinjutsu violet. A force d’utiliser ce sceau pour protéger, et justement de démystifier de son mal, on ne fait qu’empirer les choses. Il ne peut s’exprimer, et s’agglutine pour manger son utilisateur de l’intérieur.

[Jin’] – Le clan, Konoha. Mais aussi pour détruire, car c’est là le but de ces sceaux. Et ce n’est qu’à ça qu’ils devraient servir… on peut difficilement provoquer une destruction avec un sceau de guérison, il est plus aisé de protéger avec un sceau de destruction.

[Higaï] – Un domaine fait pour détruire est foncièrement mauvais. Et tu dois être capable de le gérer. C’est plus une nécessité, puisque je vais te les apprendre.

Les apprendre. Encore et toujours apprendre, se perfectionner. Telle est ma voix depuis que je suis shinobi. Un nindô, peut-être. Le mien, mon indô, la recherche de la perfection, du surpassement de soi même. C’est une idée qui me plaît.
Higaï me sort de mes pensées.

[Higaï] – Refais ton propre sceau, celui de la répugnance animale. Et fais ensuite le mien par-dessus.

Je m’exécute. J’étale un parchemin par terre, et commence à dessiner. Mon sceau, qui vit, à nouveau. Puis le sceau du maître. Dans les mêmes proportions. Ce n’est pas un rang élevé, aussi il s’impose à moi. Mais il m’oblige. Je suis en train de le tracer, et c’est comme une force qui pousse à continuer, qui veut que je continue de le tracer. Et tout en exerçant cette force, il pompe l’énergie de l’autre sceau, comme si j’avais une bête avide de destruction qui sommeillait en mon moi intérieur, et qui réclamait. Une fois le sceau placé, c’est comme si je m’étais exorcisé cette bête, que je l’avais transféré dans ce sceau. Je vis mon premier sceau disparaître, et le deuxième se consumer dans un plaisir destructeur. La fable du scorpion et de la grenouille…

[Higaï] – Du premier coup. Il dut voir que quelque chose n’allait pas, de mon côté, je m’en veux d’avoir été aussi transparent.Que s’est-il passé ?

[Jin’] – C’est le sceau qui a presque tout fait…

[Higaï] – Tu appréhendes mieux le risque, maintenant.

Il fume quelques temps ses opiacées, songeur.

[Higaï] – Ton prochain devoir sera d’arriver à maîtriser le fuinjutsu violet. Pas dans le sens à en apprendre toutes les techniques. Dans celui drastique de le maîtriser. Il ne doit pas avoir la moindre emprise sur toi.

Demande de validation :
Kemonokeno Fuuin : sceau de répugnance animale


Dernière édition par Jin' le Ven 3 Fév - 22:17, édité 1 fois
Shinjin Isatsu
Aspirant de Konoha
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Shinjin Isatsu


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptySam 5 Nov - 4:21

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déconseillé au moins de 16 ans

Comprendre les tenants et les aboutissants du danger que représente la maîtrise des sceaux violets, c’est de cette manière que je vois les choses. Malheureusement, compte tenu du tabou qui entoure ce domaine, ce n’est pas gagné. Et il le faut, je ne peux pas m’en passer. Mais d’un autre côté, je n’aime pas être sur la corde raide. C’est un fil sur lequel je vais marcher pouvant basculer à n’importe quel moment. Si c’est le prix à payer pour pouvoir devenir encore plus fort, alors je le payerai. Il ne reste donc plus qu’à espérer que mon éducation aura suffisamment consolidé mon mental face aux menaces.
Je range soigneusement les quelques livres qui trônent sur mon bureau dans leurs étagères, en m’arrêtant quelques secondes pour la contempler. Je commence à avoir une petite collection de livres importantes. Rat de bibliothèque, ou étape obligatoire dans la construction d’un shinobi ? Emmy grogne dans sa cage. Oui, rat de bibliothèque, c’est un peu péjoratif.

Il est trois heures de matin, et je n’ai pas sommeil… c’est étrange, d’habitude mes cycles de sommeil sont bien définis, et j’arrive à les contrôler. Mais là, mon corps ne veut pas se reposer. Dehors, on devine la fin de la nuit : brume, humidité, un voile bleu entoure Konoha. Pourquoi pas ? Je sors dehors, puis du domaine. Les rues sont si calmes. En passant à côté des quartiers populaires, j’entends des bruits : les retardataires, le saoulards qui se décident enfin à rentrer chez eux. J’en croise un, même, qui zigzague dans la rue, mais avec le brouillard faiblement éclairé par un lampadaire, j’en viens à me demander s’il a pu croire que j’étais vraiment réelle. Les marches sont toujours là, et on arrive à distinguer assez loin pour les monter sans danger, bien que je pense que peu de gens s’aventurent sur les dessus de Konoha à une heure aussi tardive… ou aussi matinale. Arrivé en haut, j’enjambe la pseudo barrière de sécurité pour aller m’asseoir en tailleur sur la tête du Troisième. De temps en temps, une nappe de brouillard passe, et dévoile le chapeau de Konoha. La brume s’échappe de la terre, puis y reste, c’est pour cela que ça me permet d’apercevoir les toits des bâtisses.
En tailleur, j’entame les premiers petits exercices censés m’aider à méditer. Contrôle et concentration sur la respiration (le trait d’union entre le conscient et le subconscient, en psychologie). Puis, tout doucement j’essaie de délaisser mes pensées. Au fur et à mesure de mon avancée sur les terrains de la sérénité, je sens comme une amplification de l’humidité. Quand mes yeux s’ouvrent, c’est pour voir l’obscurité brumeuse. Konoha n’est plus visible, plus aucune forme n’est discernable, c’est une obscurité fantomatique totale. Puis un tintement, comme si une goutte tombait à l’emplacement où je suis assis, le sol se met à propager l’onde de l’impact. Puis une deuxième, et une troisième, dans un très léger bruit mat.

Maintenant, je le sais. J’ai atteint le seuil, et pénètre dans mon monde mental. Tout en étant ici, je me sens, comme dans une position très éloignée, sur le crâne du Troisième en train de méditer. Tout en me levant, je reste assis. Une autre onde se matérialise à côté de moi, comme si le support des pieds était un liquide, alors que pourtant, il est aussi dur que du diamant. Un bol, d’abord, puis, continuant d’en sortir, la tête de la grenouille que j’ai maintenant déjà vu une fois. Kappa.

[Kappa] – Bienvenue, Jin’.

Futsunuchi, lui, choisi une manière beaucoup plus rapide d’arriver. Un éclair, purement et simplement, pour se matérialiser devant moi. Alors qu’il est entier, beau dragon bleuté aux écailles lunaires, les bouts des ses membres continuent de crépiter de foudre, laissant finalement une lumière surnaturelle.

[Futsunuchi] – Salutations, Sjinjin Hyuuga. Que nous vaut l’honneur de ta présence ?

Je ne peux tout de même pas leur dire que je les dérange à cause de mes insomnies.

[Kappa] – Tu sais, comme techniquement parlant, nous sommes toi…

[Futsunuchi] – Ou nous faisons parti de toi, plutôt.

[Kappa] – Oui, donc, comme je disais, tu ne peux pas te déranger toi-même.

J’avais oublié qu’il fallait que je me concentre pour éviter qu’ils entendent ce que je pense. Une petite rectification, et ça devrait être bon. C’est impoli de lire dans les pensées de gens.

[Futsunuchi] – Tu as une capacité à protéger des pensées assez poussée. A nous les cacher, aussi. Ce qui n’est pas vraiment nécessaire.

Sauf s’il n’est plus tout à fait seul.

Cela, je ne viens pas de l’entendre, je l’ai ressenti. Et tout comme moi, Futsunuchi et Kappa l’ont également ressenti. Ce sont donc des pensées – non protégées - que nous avons perçues. Mais qui, à part nous trois, peut-il se permettre de penser dans mon esprit. La réponse ne se fait pas tarder, et je sors de l’ombre… en « je ». C’est un autre moi, qui a tous mes traits, avec quelques différences : sa peaux est complètement noire, comme du charbon, lisse et poli. Le blanc de ses yeux est remplacé par une couleur grise, et son byakugan reste dans sa couleur originale, ainsi que sa tignasse blanche. Sa bouche est ponctuée d’un petit rictus de satisfaction et de la folie se lit sur ses expressions et sur sa manière d’être. Une sorte de moi, en pire. C’est exactement ça. De même, il porte non pas un kimono noir, mais un kimono blanc contrastant avec sa peau noire de jais, débraillé au col, à tel point qu’on voit jusqu’à son nombril. Qu’est-ce ce que c’est que ça. Mes pensées se verrouillent, je ne veux pas que… cet alter égo en particulier puisse lire dans mes pensées.

[Jin] –Qu’est-ce que tu es ?

[Black Shinjin] – Déjà, tu pourrais me demander qui, et pas quoi… c’est un flagrant manque de respect, ça.

Il tourne sur lui-même, pour bien signifier qu’il s’adresse à un public, composé du dragon et la grenouille, les deux esprits de mon esprit.

[Black Shinjin] – J’attends!

[Jin’] – Excuse moi. Qui est-tu?

[Black Shinjin] – Je suis toi.

[Jin’] – On ne peut pas dire que ça m’aide beaucoup.

Comme s’il était vraiment moi… enfin… s’il jouissait, mais puisqu’il le fait, c’est que… non. Un divan douillet apparaît, avec une table et un nécessaire à opium. Il se vautre sur le divan, et commence à se préparer deux pipes. Il les allume, et tire sur les deux. T’en veux une ?. Ah ! Ce que c’est désagréable d’entendre la pensée de quelqu’un qui vient s’incruster dans les nôtres. J’ai beau essayer de me concentrer pour essayer de faire disparaître tout ce qui est apparu, mais rien n’y fait. Je n’arrive ni à me concentrer, ni à les faire disparaître. Les deux esprits, eux, regardent la scène. Kappa est impassible, mais Futsunuchi a l’air légèrement amusé par mon nouveau moi. Ou alors, c’est parce qu’il lit clairement que je suis dépassé par la situation. D’autant que je ne m’arrête pas là. Fumer et me vautre ne suffit pas, du saké apparaît, puis des geishas… ou plutôt deus femmes nues, une à sa droite, une à sa gauche. Leur pubis dévoilé ainsi que leur sein me déclenchent une érection, et il semble en rire. Ce qui est étrange, c’est qu’il arrive à clairement me faire ressentir son sens du toucher au moment où une des ses mains vient passer sur l’entre-jambe de l’une d’elle, puis deux de ses doigts la pénétrer, son autre main sur le sein la deuxième femme, et sa pipe calé entre ses dents.

[Black Shinjin] – Héhé, t’es pas indifférent non plus. Je, et tu peux en faire apparaître d’autre. En attendant que je sorte, c’est presque le paradis ici.

Sous mon impulsion, un coussin se matérialise, et je m’assieds en tailleur dessus. Le vide dans mon esprit, pendant qu’il jouit de plaisirs hédonistes à la limite du regardable avec ses deux muses. Puis je le sens, j’arrive de nouveau à me concentrer. Je ressens ce pouvoir de total contrôle, de création et de destruction sur tout ce qui m’entoure. Nous sommes dans mon moi, c’est donc moi qui construit ce que j’y veux.

[Jin’] – Comment t’appelles-tu ?

[Black Shinjin] – Si toi tu es Jin’… il fume, boit, va mordiller un téton,On va dire que moi, je suis Shin’.

Au moment où je vais poser ma seconde question, il baisse la bas de son kimono, et une des deux femmes, tournant ses fesses vers moi, et se permettant de les remuer en me lançant un regard d’invitation, les baisse finalement, avec la ferme intention de prendre en bouche le sexe de "Shin'". Les deux femmes disparaissent. Je les ai fais disparaître, supprimé. Le regard que me lance Shin’ est rempli de hargne et de mépris. Je le sens essayer de les matérialiser, mais en restant concentré, l’en empêche. Il remet son pantalon comme il se doit, et se ressert un verre de saké. Puis se lève, et tout en buvant à intervalle régulier, commence son speach, complètement imbu de lui, il s’écoute parler. On se croirait dans un théâtre grossier durant le monologue du dandi.

[Black Shinjin] – Hé bien, très cher. Tu t’es récemment lancé dans ce que j’appellerai ma création, mais que dans ce que toi, tu appelles le fuinjutsu violet. Oh, on t’avait prévenu, les sceaux de destruction, c’est pas bien, ils font plus de bien que de mal… je n’irai pas jusque là. Seulement, ils ont tendance à catalyser les choses. Par exemple, prenons-moi. J’ai tous les vices, et j’en suis fier. Aucun honneur, des goûts pour la drogue, l’alcool, les femmes, la prostitution, les carnages, aussi, la mort, les suchis, etc. J’en passe. On pourrait donc croire, au premier abord, que je suis mauvais. C’est là que le bas blesse. Toutes mes émotions, tous mes goûts, mes mimiques, mes envies. Bref, moi tout entier, j’étais toi avant. Et le fuinjutsu de destruction, faute de les avoir amplifier – va savoir pourquoi, d’ailleurs, c’est comme ça que ça se produit habituellement – les a toutes matérialisé en quelqu’un. Ce quelqu’un, c’est moi, Shin (j’adore ce nom. Il claque. Encore plus que ton sobriquet : Jin’… il n’y a qu’une mère attendrie pour appeler son enfant comme ça. Mais les deux ont de la gueule). Le truc, c’est que ça ne te plaît pas. Et à vous aussi, le lézard et la grenouille. Mais si tu me supprimes… ben les sceaux violets, tu fais une Croix (avec un grand C) dessus ? Compris ? Je suis là, je suis indésirable, mais je suis né-ces-saire. J’aime ma vie, je m’aime. Aussi laisse moi un peu m’éclater quand t’es pas là. Tu peux bien faire ça…
J’ai d’ailleurs réfléchis à la chose. Il est clair que t’as… que vous – allez, je suis gentil, si le lézard et la grenouille s’y mettent, z’ont le droit de vote – avez pas très envie de me laisser là pendant que Jin’… on va dire Shinjin plutôt, hein ? Pendant que Shinjin vit. Alors voilà, donne-moi une zone. Tu la scelles, tu le contrôles, rien à foutre, mais à l’intérieur, je veux pouvoir faire apparaître tout ce dont j’ai envie, et m’adonner à tous les vices sans restriction, même familiale sans manquer de respect envers notre mère : elle est méga bonne pour une maman – et en échange, je te prête mes pouvoirs quand tu en as besoin.
Ce à quoi tu es en train de penser, c'estque la chose logique serait que je voudrais prendre ta place. Non… franchement, ça ne m’intéresse pas. Ici, j’ai tout ce que je veux, et même ce que je ne veux pas. Dehors… regarde-toi, maigre, petit. Peut-être beau… pour le femmes, c’est pas gagné. Une famille noble, éduquée : au revoir alcool, drogue et prostitution. En plus, si tu désertes, ton clan t’aime tellement qu’il te tuera. Il ne resterait que les suchis. Non. Très peu pour moi. Pour le moment, je me plais mieux ici.


Il a raison… je ne veux pas qu’il reste ici. Mais si je le supprime, je perds une voie que je ne veux pas perdre. Et comme le laisser vaquer ici à ses occupations comporte un énorme risque, il ne reste que sa zone. je lui délimite un cube dans mon esprit. De cinq cent mètre d’arrête, à l’intérieur duquel je lui érige une énorme maison, sur plusieurs étages. En fait, c’est un manoir, entouré un jardin. Seulement je le scelle. Le cube a des parois, et je ne laisse qu’une entrée, autour desquelles je matérialise de petit Kappa, et deux petits Futsunuchi, chargé de le surveillé. Le tout, j’essaie de l’encrer du mieux que je peux dans ma pensée, de façon à ce qu’il ne puisse en rien s’échapper, ne rien faire sortir, pas même un désir. Pis, une petite règle, toute simple, tout en dessous dans la hiérarchie des règles que j’ai dicté pour cet endroit : il a le droit de tout créer.

[Black Shinjin] – T’as du goût. J’aime.

Il entre, deux femmes, habillées, cette fois, mais toujours aussi magnifiques, apparaissent. Ce sont les deux mêmes qu’avant.

[Black Shinjin] – Je vais finir ce que j’ai commencé héhé. Ciao les gens !

Il va s’enfermer de lui-même. Je me retourne vers Kappa et Futsunuchi.

[Kappa] – On le surveille. Il va falloir. Mais méfie toit. Ce qu’il a dit est vrai, mais je doute qu’il veuille rester cloîtrer ici jusqu’à ta mort.

***

Mes yeux s’ouvrent sur Konoha. J’en avais juste marre d’être sur cette plate-forme qui sert à dialoguer avec toutes mes composantes. Et surtout, je suis fatigué. Ce qui est bonne chose, je vais pouvoir dormir quelques heures avant de reprendre l’entraînement.
Azumi

Azumi


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MessageSujet: Re: [Domaine Hyuuga] Jin'   [Domaine Hyuuga] Jin' - Page 2 EmptyDim 5 Fév - 2:21

Jin' :
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