Encore une nuit sans lune ce soir
De la ville s'élève le requiem de l'espoir

Assis face au bar, seul, le regard évidé
Sa bouteille de champagne compagne à ses côtés
Et avant de s'effondrer par terre
Il pleure une dernière larme, amère

Elle se repoudre le nez dans la salle de bain
Mais la poudre blanche n'a rien de cosmétique
La dose de trop, c'est un K.O technique
Une cliente de plus pour le légiste demain

Une odeur de chanvre flotte dans ma chambre
Sur le papier ma plume gratte, ma plume se cambre
Brisé en milles des larmes viennent mouiller ma feuille
Tout est silencieux, on respecte mon deuil

Encore une nuit sans lune car ce soir
Mon coeur roule en corbillard.

Hé bien hé bien ! Qu'avons-nous là ???

Ne me dit pas que c'est pour une histoire de fille tout de même ??

( Au passage, il y a un coin poésie si tu veux ICI )

C'est jolie même si il y a des mots qui font un effet assez "étrange" dans un poème ^^
T'inquiètes les filles comme on dit... Une de perdue dix de retrouvées !
T'imagines le rêve

Quelques vers...
De terre.

Ca c'est de la poésie !

Quelque verre... Plutôt ? x)

Nan, tu ne bois pas dans des vers, je te rassure. Mais bien dans des verres, en verre donc

C'était ironique...

Il y avait une belle rime pour "corbillard". Une rime riche en plus, si si!

"Mon coeur roule en corbillard.
Mais j'm'en fous, j'me fais un billard,
Ce soir. "

Non?

*silence médusé*

...

Et voila une nouvelle poétesse dans notre cercle des poètes disparus !

On se demande pourquoi ils disparaissent

C'est pour le prestige du groupe quoi

Aux clairons de nos âmes
Aux étendards de nos esprits
Aux brasiers de nos cœurs en flamme
Nous combattons pour la vie

Notre amour des mots est notre gouvernement
Pour sa cause nous posons sur feuille vaillamment
Les cris de nos tripes étouffés pas un système
Qui, dans sa soif de dollars, a oublié ses luttes anciennes

Le point des dirigeants frappent les tables de l’assemblée
Mais notre silence sortira bientôt de l’ombre,
Dans un cri nous forcerons les portes de la captivité
Pour sortir notre peuple de cette période sombre

Les guerriers luttent, fusil au poing
Les poètes combattent, plume à la main
Les uns prennent la vie au nom de dieux ou de gradés
Les autres donnent la vie a des idées que certain ont dégradés

Vous et moi poètes du troisième millénaire
Dressons face à l’adversité nos rimes et nos vers
Faisons couler l’ancre comme ils ont fait couler le sang
Des plus grands philosophes dont les textes ont traversé le temps