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| | Sujet: Clairière de méditation Dim 14 Sep - 14:07 | |
| [Hrp : Désolé, je ne pense pas que mon post entre dans la catégorie Amphithéâtre donc je le met ici. Je le posterais ailleurs si ce n'est pas la bonne place. De même, j'ai utilisé un des pnj professeurs, si ce n'est pas bon, je modifierais.]
Aujourd’hui, il pleuvait. Les gouttes tombaient en une farandole irrégulière le long des vitres, s’écrasant mollement sur le sol déjà détrempé des rues où personne ne sortait. Mad’ pourtant, était assis sur le toit de la demeure familiale, occupé à laisser dériver ses pensées. La pluie ne le dérangeait pas, bien au contraire. Elle s’apaisait. Lui permettait de se lier à l’élément qui l’entourait en y prenant part. Pour lui, la pluie n’était pas qu’un simple phénomène climatique. C’était un moment de calme et de tranquillité, où rien ne pouvait venir le déranger, un moment où il n’avait pas à se contrôler en permanence pour éviter de faire une erreur. En ce moment précis, il pouvait relâcher les barrières mentales qu’il s’imposait constamment. Il pouvait laisser libre court à la douleur qui l’habitait et ne lui laissait aucun moment de pause. Les yeux fermés, Mad’ laissait l’eau ruisseler sur son visage, s’infiltrer sous son manteau et glisser le long de sa colonne vertébrale. Il laissait les gouttes capturer la peine qui s’échappait de son esprit par tous les pores de sa peau pour aller s’écraser sur les quelques tuiles qui servaient de siège à Mad’.
Il songeait alors à sa maladie. Il y avait quelques jours qu’elle ne s’était manifestée, sous une forme ou sous une autre. Non pas que le manque d’hallucination était désagréable mais la partie de son esprit qui était soumise à l’influence de la maladie l’inquiétait. Il savait qu’il n’existait aucun remède, aucun moyen pour le soigner. C’était différent de tout ce qu’il avait pu connaître par le passé. Ce n’était pas son corps qui était malade mais son esprit. Lors de sa torture, une infime partie de ses pensées avaient été contaminé par le genjutsu dont on avait usé contre lui et c’était répandu au cours du temps. Maintenant, il menait une lutte inéluctable contre la maladie, pour retarder l’échéance. Mais c’était inutile hein ? Oui, sûrement. Mais il ne voulait pas abandonner. Il ne voulait pas pour ceux qui avait veillé sur lui par le passé et ceux qui veillait sur lui dans le présent. On avait fait beaucoup pour lui. La moindre des choses étaient de survivre le plus longtemps possible.
Sur un coup de tête, Mad’ décida d’aller faire un tour dans le village. En temps de pluie, le village était toujours désert. Il ne portait pas le nom de village de la foudre pour rien et la crainte des éclairs était souvent monnaie courante. De nombreuses histoires circulaient sur des morts mystérieuses, souvent rattachées à la colère du ciel. Mad’ n’y prêtait aucune attention. Pour lui, les pluies étaient une rare bénédiction. Il passa devant le cimetière de Kumo, sans s’y attarder. Dans cet endroit, l’ambiance était souvent propice aux événements surnaturels, que bien peu comprenait. Et sûrement pas lui. Il avait quelques fois une idée vague sur ces affaires mais ne s’en occupait pas outre mesure, cela n’influant pas la vie de ceux à qui il la devait. Quelques rues plus loin, il tomba sur l’académie, déserte. C’était normal, Mad’ s’y attendait. C’était sans doute d’ailleurs pour cela qu’inconsciemment, il s’était dirigé par ici. La solitude le soulageait, souvent parce qu’il n’aimait guère devoir camoufler son secret.
L’homme est foncièrement mauvais. C’était la première leçon que Mad’ avait appris de la vie. Guère différent d’un animal au fond, il utilisait juste les moyens que la nature lui avait donnés. On retrouvait facilement la violence en première position, suivis facilement par le mépris. Et c’était chez les enfants que cela ressortait le plus. Toute la société réduite à une cour de récréation. Mad’ entra dans celle de l’académie, renouant avec ses souvenirs. Bien loin était le temps où il l’occupait mais ses souvenirs restaient toujours aussi clair. Des groupes qui tourmentait les plus faibles pour des avantages inutiles. Et le plaisir de provoquer la peur et la douleur. Il leur ferait payer. Un jour. Il détourna le regard et chassa de son esprit ses sombres pensées. Il était inutile de s’apitoyer sur soi-même. C’était la deuxième leçon. Il se dirigea vers le hall de l’académie, avec pour projet de rentrer chez lui quand un panneau l’interpella.
Il était simple. Deux morceaux de bois avec quelques mots peints rapidement à sa surface. Il indiquait la salle de cours d’un professeur de médecine dont Mad’ n’avait jamais entendu parler. Un certain Souryo Hakujou. Le plus surprenant venant du panneau, ce n’était pas son aspect mais ce qu’il indiquait. On pouvait lire que les cours avec ce professeur, à la demande de ce dernier, se dérouleraient hors du bâtiment, prêt de l’arbre bicentenaire qui ornait le coin ouest de la zone académique. Poussé par la curiosité, Mad’ se redirigea vers l’endroit, curieux de rencontrer l’enseignant qui préférait faire cours dehors. Évidemment, il ne découvrit rien. L’arbre était bien à sa place mais le professeur était absent. Tout le monde était absent lorsqu’il pleuvait. Il continua sous la pluie, qui continuait de battre férocement le village.
Madagascar poursuivit sa route vers les montagnes contre lesquels s’appuyait le village. La petite forêt qui séparait Kumo des parois rocheuses était plus tranquille selon Mad’ que n’importe quel autre endroit dans Kumo. Dans un sens, c’était considéré comme faisant partie de l'académie car certaines équipes faisaient leurs entrainements ici mais la plupart du temps, c'était un refuge pour ceux qui cherchait la tranquillité. Mad' connaissait bien l'endroit, il y passait certains moments douloureux pour son esprit. Il décida d'aller vers dans un zone qu'il n'avait jamais été voir, plutôt proche de l'académie. Il découvrit une petite clairière, à peine plus grande qu'un salon. Une maisonnette en ornait un coté, plus ou moins dissimulé par les arbres. La large porte était ouverte, laissant la pluie entrer dans la pièce. Curieux, Mad' s'approcha pour jeter un oeil par la porte. Qui donc pouvait bien habité ici ?
A peine avait-il approché la porte qu'une large bouffé de fumée en sortit. A l'odeur, il s'agissait d'encens. Étonné, il passa la tête dans l'encadrement de la porte. Il découvrit un spectacle assez surprenant. Au milieu de la pièce se tenait assis en tailleur un grand personnage. Ou plutôt, un gros personnage. Il ne portait rien d'autre qu'une grande toge orange et semblait méditer. L'odeur d'encens dans la pièce était d'ailleurs insupportable. Cela fit tousser Mad', ce qui interrompit le moment de méditation du gros homme orange. Il tourna lentement son regard vers Mad', l'air nullement dérangé. Il semblait au contraire content de voir quelqu'un par un temps pareil.
[Souryo Hakujou] - « Tiens, aurais-je un nouvel élève ? Je n'ai pas le souvenir de t'avoir déjà vu dans les parages. Que fais-tu ici ? »
Mad' était surpris de l'attitude qu'adoptais l'homme. Il venait de troubler un moment qui semblait lui semblait solennelle pourtant l'homme ne semblait absolument pas lui en vouloir. Il décida de répondre à l'homme qui semblait ne pas s'offusquer de sa présence à la porte de son domicile.
[Mad' Taimu] - « Je m'appelle Madagascar. Je passais un peu par hasard. C'est la première fois que je viens dans cette partie du village. Vous habitez vraiment ici ? C'est surprenant, je pensais pas qu'il existe quelqu'un pour faire cela. »
L'homme en face de lui le regarda quelques secondes. Sans doute était-il en train d'évaluer la réponse de Mad'. Il finit par se lever lentement, étirant quelque peu son dos et ses jambes. Il jeta rapidement un œil par la fenêtre, s'assurant que la pluie régnait toujours sur le village. Il se tourna vers Mad', un sourire sur les lèvres. L'idée que Mad' soit venu ici au hasard semblait l'amuser. Il répondit alors.
[Souryo Hakujou] - « Eh oui, j'habite ici. C'est reposant non ? Tu es venu pour les cours ? Je ne pensais pas que les élèves viendraient me traquer jusque chez moi. »
C'est alors que Mad' fit le rapprochement avec le panneau qu'il avait vu, une dizaine de minutes plus tôt. Souryo Hakujou serait alors l'homme qui lui faisait face. Il n'en avait franchement pas l'apparence. Bien plus grand que Mad', il était aussi bien plus rond. Il ne semblait pas avoir la moindre notion de pédagogie mais, ce n'était peut-être qu'une impression. Si le village l'avait choisit comme professeur, c'est qu'il en avait les capacités. Pourtant, alors que le professeur s'approchait de lui, une douleur commença à lui vriller les tempes. C'était bien plus fort que ce qu'il avait pu ressentir depuis son examen médical pour réintégrer l'académie. De nombreux sons et images se bousculaient à une vitesse phénoménale dans son esprit. Mad' supporta la douleur peu de temps avant de s'évanouir.
Il ouvrit lentement les yeux. Tout était flou et des taches de lumières de différentes couleurs naviguaient sur la surface terne de ses yeux. Mad' ne distinguait rien. Il battit quelques fois des yeux et s'aperçut qu'il récupérais la vue. Les taches de couleurs commencèrent à se préciser, pour laisser place à Souryo Hakujou, qui était alors penché sur lui. Une lueur diffuse éclairait une large partie de son œil gauche et l'empêchait de garder les yeux ouvert longtemps. Il sentait Souryo, à coté de lui, qui malaxait son chakra. Dans quel but ? Il ne sentait aucun changement en lui mais restait persuader que le professeur était en train de mettre à exécution une technique. Il patienta, sans rien ressentir de nouveau. Puis, la lueur décrut et d'une main, Souryo le remis sur ses pieds. Il le regarda quelques secondes, dubitatif et ne sachant comment prendre la parole. Il finit par le faire.
[Souryo Hakujou] - « Madagascar, c'est ça ? Sais-tu ce qui ronge ton esprit en ce moment ? J'ai réussi à ralentir sa progression mais cela ne tiendra que quelques semaines avant que la maladie ne recommence à progresser. J'aimerais t'aider mais pour cela, il faudra que tu passes régulièrement ici. Je t'entrainerait à résister à la maladie. »
Mad' écoutait les paroles du professeur. Apparemment, il était lui aussi spécialisé en médecine car il n'avait guère mis de temps à déceler la maladie. Le fait qu'il puisse lui enseigner des moyens de contrôler sa maladie était quelque chose de nouveau. On ne lui en avait jamais parler avant. Peut-être parce qu'on souhaitait qu'il ne redevienne pas ninja. Il chassa ses pensées d'un mouvement de tête et songea à la solution que lui proposait Souryo. Au fond de lui, il savait qu'il n'avait pas vraiment le choix. Il était contraint d'accepter tous les remèdes que l'on était en mesure de lui proposer jusqu'à ce qu'il acquière la maitrise nécessaire pour s'aventurer seul dans son esprit torturé.
[Mad' Taimu] - « J'accepte avec plaisir l'aide que vous m'offrez., je ne suis pas en position pour refuser tout ce qui pourra m'être bénéfique. »
Souryo lui retourna alors un sourire qui réchauffa quelque peu le cœur de Mad'. Au moins avait-il une chance de vivre un peu plus longtemps sain d'esprit. Il regarda son nouveau professeur qui tirait de grandes lampées de l'outre qu'il portait à sa ceinture. Il ne lui semblait guère sérieux mais Mad' se doutait qu'il possédais peut-être les compétences capables de l'aider. Avec un signe à l'adresse de Souryo, il sortit de la cabane. La pluie avait cessé dehors, le soleil était reparu dans le ciel. C'était souvent un bon présage que la foudre ne frappe pas le village. |
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| Sujet: Re: Clairière de méditation Sam 20 Sep - 14:15 | |
| Je ne sais pas si tu as fini, mais... ça mérite récompense [ Mad' : + 10xp] Continue, c'est super |
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| Sujet: Re: Clairière de méditation Dim 28 Sep - 17:02 | |
| En retournant chez lui, Mad' réfléchit sur cette rencontre. Il avait appris pendant sa courte vie que le hasard faisait peu souvent bien les choses. Le plus souvent, on s'imagine avoir de la chance ou être favorisé. Il n'en est rien. Tout résulte d'une seule et puissante force qui fait s'entrechoquer les destinées au gré d'une folle volonté. Après, c'est juste une question de circonstance. Se trouver au bon endroit au bon moment, rencontrer la bonne personne ... Ce genre de chose. Après tout, peut-être était-ce son cas. Il avait peut-être croisé l'une de ses personnes qui par leurs actes, leurs paroles ou leurs personnalités vont déterminer le cours de votre vie. L'une de ses personnes qui vous changent, comme aucune autre. En bien ou en mal, il ne le savait mais ce dont il avait conscience, c'est que c'était à lui d'en décider. Il ne pouvait laisser passer l'occasion de choisir son futur. De le choisir vraiment. Avec un soupir, il jeta un œil sur le soleil qui tronait dans le ciel de Kumo. Il avait encore un peu de temps avant qu'il ne se couche. Il ne se dirigea donc pas directement chez lui mais poursuivit sa route, en direction de la montagne qui bordait Kumo.
On connaissait peu de personne à Kumo qui aimait vraiment la pierre. L'élément ambiant ici était la foudre, tant dans l'esprit que dans le corps. Rapidité et efficacité avant tout. Mad' savait qu'il n'avait pas sa place dans la lourde machine de l'administration Kuméenne. Sa tendance à la rêverie, accentué par sa maladie, était une cause tout à fait correct pour lui interdire de progresser dans les échelons de la hiérarchie. Mais il ne pouvait leurs en vouloir pour ça. Il était normal que l'on mette à l'écart les branches du tronc qui pourrait contaminer l'ensemble de l'arbre. Mais cela ne durera pas. Il secoua la tête. Évidemment que cela durerait. Il ne pouvait s'y opposer. L'accepter était plutôt bon signe. Signe qu'il passera une vie paisible, sans grands dangers ni problèmes englobant le cour d'une vie. Etait-ce vraiment ce qu'il souhaitait ? Il n'en était pas sur. Comment envisager son futur si l'on ne peux se situer dans le présent ? Il ne savait pas mais essayait autant qu'il était possible.
Mad' s'assit sur une sorte de promontoire de pierre, un petit rebord, guère plus épais qu'une chaise de l'académie. D'ici, il contemplait Kumo, qui s'étendait vers le sud-est et plus loin, une large forêt, entrecoupé ça et là par des montagnes. Le paysage était apaisant. Calme. Ici, l'homme n'avait plus son importance. Seule la nature dominait et imposait sa loi. Rien ne pouvait la contrecarrer au final. Vie et mort lui appartenait. Bien plus loin au sud se trouvait Konoha, le village caché parmi les feuilles. Lentement, le soleil passa derrière la montagne à laquelle Mad' était adossé. De son siège, il pouvait voir l'ombre qui grignotait petit à petit Kumo puis la forêt. Amèrement, cela lui rappela sa maladie, conquérant petit à petit chacune de ses pensées, chaque partie de son corps. Le soleil de sa vie se couchait petit à petit, plus rapidement qu'il ne l'aurait espérer. Et on ne pouvait empêcher le soleil de se coucher.
Alors que l'obscurité commençait à envahir le village, Mad' décida de rentrer chez lui. On s'inquiétait surement de son absence, quoique coutumière. Rapidement, il descendit le peu de montagne qu'il avait gravit et retraversa le bout de forêt d'un pas vif. La nuit s'accompagnait toujours d'un vent d'est, refroidis par la mer. Il soufflait en ce moment même, jouant avec les branches des arbres qui pliait sous la torture. Il apportait son lot de malheur et de désolation parmi ceux qui dormait dehors. Et bientôt la sienne. Non, il refusait de plier. Abandonner aurait été simple après tant d'efforts mais Mad' ne pouvait se résoudre. Enveloppé dans son manteau, il était pour l'instant à l'abri du vent. Mais pour combien de temps ? Nul ne pourrait le dire. Il finit par arriver chez lui. Et y passa la nuit.
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Le soleil entra dans la fenêtre, outrepassant la faible protection des rideaux à demi tirés. Ils réveillèrent Mad' presque instantanément. Il n'en fallait guère pour le pousser à se lever soit dit en passant. Il fit quelques pas pour s'assurer qu'il avait encore le contrôle de la totalité de son corps. Vérifiant que c'était effectivement le cas, il se dépêcha de se vêtir. Son nouveau professeur lui avait demandé de passer le plus tôt possible et il comptait bien lui rendre visite dans la journée. Il avait hâte de pouvoir commencer à lutter contre sa maladie. Si cela était possible. Il en doutait. De plus en plus. Mais ne perdait pas espoir pour autant. Un peu comme un homme qui aurait été jeter dans un fosse à lion espérait toujours la miséricorde de son seigneur pour survivre. Mad' espérait gagner assez de temps pour assimiler assez de connaissances afin de trouver un remède à son maux. S'il en avait le temps.
Une demi-heure plus tard, il sortait de chez lui. Le sol était toujours trempé des averses qui s'étaient abattues sur Kumo. Tout respirait l'humidité. Jusqu'aux endroits restés sec. Bien que Kumo se trouva en plein milieu des terres, le climat qui y régnait était plutôt instable. Comme toujours, l'électricité ambiante qui dominait dans l'air modifiais beaucoup de choses au niveau climatique. Mad' se dirigea rapidement vers l'académie, relativement pressé d'entamer sa formation. Alors qu'il arrivait à l'académie, il se retrouva rapidement submergé par les vagues d'étudiants. Tous bougeait, allant de salles en salles, sans prêter attention à lui. Il peinait à traverser le hall de l'académie, tant la masse grouillante se refermait sur lui. Il sentait une partie de lui qui aurait voulu tous les dégager par la seule force physique. Il voulait les punir, eux qui l'empêchait d'atteindre son but. Les châtier. Leurs faire payer cette maladie.
Il repris conscience comme au sortir d'un rêve. Rien n'avait bougé. Il y avait toujours ce petit étudiant, à peine plus grand que trois pommes, qui se tenait devant lui, le repoussant contre le mur. Et ce grand là-bas, qui le regardait d'un air méprisant. Rien n'avais changer depuis l'instant d'avant. Mais que s'était-il passé ? Tout ce qu'il savait, c'est qu'il crispait le poing sans raison aucune. Il n'avait pourtant aucune raison de s'énerver. Lentement, il se calma. Il devait se contrôler, tout passait par là. Juste le temps nécessaire. Il bougea précipitamment vers la porte qui donnait sur la cours et par extension la forêt où il était arrivé la veille. Il tenta de retrouver la petite clairière mais mit une bonne demi-heure avant de finalement arriver. Il avait été guider par une sorte de clameur à sa droite. Quand il arriva, il découvrit Souryo Hakujou, assis en tailleur dans la petite clairière avec autour de lui une dizaine d'étudiants, assis de la même façon que lui, en demi-cercle. Mad' se joignit à eux, intrigué par cette sorte de réunion.
En fait, c'était la façon de Souryo de faire ces cours. Même s'il passait une grande partie de son temps dans l'amphithéâtre, il s'octroyait de temps en temps le droit de faire cours dans la forêt. C'était le cas aujourd'hui. Il salua Mad' et le présenta aux autres membres du semi-cercle. Il lui expliqua qu'il enseignait Saisei, la technique basique de régénération. Le cours avait débuté depuis un certain temps. Mad', qui connaissait déjà la technique souriait aux quelques explications confuses de Souryo. Il avait des difficultés à expliquer les principes même de la médecine, qui lui paraissait évident. Rapidement, ses élèves se découragèrent. La technique paraissait si simple quand le professeur l'exécutait qu'ils furent rapidement tous dégouté des explications brouillonnes. Petit à petit, ils se séparèrent tous pour retourner dans l'enceinte de l'académie. Il ne finit par rester que Mad' et Souryo, face à face. Tout deux savaient pourquoi Mad' était là. Ce fut le professeur qui pris la parole en premier.
[Souryo Hakujou] - « Il va falloir attendre un peu. Les voies de l'esprit ne sont pas vraiment de mon domaine, j'ai donc demandé à un collègue de venir nous donner un coup de main. Il est un peu spécial mais il est gentil quand on prends le temps de discuter avec lui. Et puisque nous avons le temps avant qu'il n'arrive, nous allons méditer. As-tu déjà expérimenter cette pratique Madagascar ? »
Bien évidemment, ce n'était pas le genre de propos auxquels s'était attendu Mad'. Pourquoi ne l'aidait-il pas ? N'était-il entouré que d'incompétents ? Il enrageait que personne ne soit capable de l'aider. Était-ce trop demander, trop espérer que de vouloir guérir ? Encore une fois, il émergea dans le monde comme au sortir d'un songe. Il mis plusieurs secondes à appréhender la réalité et à s'y resituer. Il se rendit compte que Souryo le regardait, intrigué. Avait-il changé durant ce court moment d'absence ? Il espérait que non. Sans doute Souryo attendait-il juste la réponse à sa question. Mad' se dépêcha donc de répondre par la négative. D'ailleurs, ce n'étais pas quelque chose qu'il connaissait et Souryo semblait convaincu que c'était quelque chose de nécessaire de connaître. Il s'empressa donc d'en expliquer le principe à Mad'.
[Souryo Hakujou] - « La méditation consiste en une libération complète de l'esprit. Cela passe par une maitrise tant corporelle que spirituelle, ce que tu vas devoir perfectionner pour pouvoir continuer à avancer dans cette voie. La médecine exige une attention particulière. La moindre erreur peut entrainer la mort. En combat, tu dois trouver un équilibre entre ta science et ton instinct. »
Mad' avait déjà occulté la moitié du message que Souryo tentait de lui faire passer. Il faut dire qu'il ne comprenait pas vraiment où le médecin voulait en venir. Il n'avait jamais été en situation de combat, ni même obliger de soigner sous la pression. Comment comprendre ce que voulait lui transmettre son professeur. Conscient que Souryo était attentif à sa réaction, il hocha de la tête, pour lui signifier qu'il suivait son discours. Plus ou moins. Malheureusement pour lui, Souryo n'entendait pas arrêter la scéance de méditation à ce niveau théorique. Et son collègue n'arrivant pas, il profitait de l'occasion. |
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| Sujet: Re: Clairière de méditation Mar 24 Fév - 15:05 | |
| Vraiment excellent comme toujours Mad'
Je te donne l'XP qui va avec ton post, j'espère que tu continueras ce topicMad' : +10 XP |
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| Sujet: Re: Clairière de méditation | |
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