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| Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5 | | Sujet: Hôpital de Kiri Sam 17 Déc - 20:26 | |
| Rappel du premier message :
Zen et Shinji arrivèrent rapidement à l'hopital. Ils furent accueillis par un médecin de garde que Shinji connaissait assez bien pour avoir participé à sa formation. Il affichait une mine sombre et inquiète et lorsqu'il aperçut les deux arrivants, il commença à parler :
médecin :"- Ah, vous voilà . C'est moi qui vous ai contacté, Azechi. On nous a amené il y a quelques dizaines de minutes votre femme, Asuka.
"- Qu'est il arrivé ?
"- Je ne sais pas trop, je ne m'en suis pas occupé. C'est le chunin médecin qui s'est chargé de son cas. Si je ne me trompe pas, elle est encore dans la salle de soin.
"- Zen, suis moi
Puis, les trois hommes se dirigèrent d'un pas extremement rapide vers cette salle. Lorsqu'ils arrivèrent devant les portes, Shinji se précipita à l'interieur.
"- Papa je peux ...
"- Bien sur que non
Puis le battant se referma, et Zen se retrouva seul avec le médecin de garde. Un lourd silence s'installa. L'étudiant ne savait plus trop quoi penser. C'était bien la première fois, même si ses parents pratiquaient un travail dangereux, qu'il venait à l'hopital dans ces conditions. Il ne s'était jamais attendu à ce que l'un d'eux soit blessé : ni sa mère, dont il reconnaissait volontier la grande force, ni son père, assez prudent et intelligent pour ne jamais se laisser atteindre par l'ennemi. Du moins, c'était ce qu'avait toujours cru inconsciement Zen... Il ne savait donc plus vraiment quoi penser. Désorienté et abattu, il faisait les cent pas devant les portes de la salle de soins, le regard inexpressif. Le médecin, gené par cette situation, finit par s'éclipser discrètement pour retourner à l'accueil.
*Qu'est ce qui a bien pu se passer ? Une maladie ? Elle a trop forcé sur l'entrainement ? non... ça a l'air plus grave que ça... Une attaque ? C'est improbable mais .... Suna ?*
Au bout de longues minutes, Shinji ressorti de la salle, accompagné par un autre chunin : le docteur Amiya. Il étaient en train de mener une discussion manifestement animée et ne semblaient pas en accord sur le diagnostique.
Amiya : "- Ca ne va pas. Si c'était vraiment à cause du surmenage... Enfin, elle maitrise le taijutsu ! Pas Le ninjutsu ni le genjutsu ! Alors je ne vois pas comment elle aurait pu mettre son réseau de chakra dans cet état !
"- Je comprends bien. Mais tu as remarqué que son corps ne présentait pas de plaie récente visible. Et les hématomes ne dataient surement pas d'aujourd'hui. La seule explication que je vois est qu'elle a voulu executer une technique trop puissante, qui dépensait trop de chakra.
"- Ca n'est pas la dépense qui compte, c'est la tension. Les spécialistes Taijutsu ne sont pas entrainé à faire parcourir de puissantes décharges de chakra au travers de leur corps
"- bien au contraire
"- Ne m'interromps pas ! Je ... je pense qu'elle a été attaquée...
Les deux hommes marchaient dans les couloirs immaculés de l'hopital. Ils semblaient totalement ignorer la présence de Zen, qui les suivait en écoutant attentivement chaque mot de cette conversation.
"- Ca ressemble à du genjutsu ! Je ne vois que ça pour la mettre dans cet état !
"- Ne parle pas de ce que tu ne connais pas. Un genjutsu aurait atteint les centres nerveux en priorité. Ici, tout le réseau, et surtout les parties centrales, semble avoir été dilaté anormallement et brutallement. Je ne crois pas qu'elle ait été attaquée
"- Elle va bien ?
"- Tu ne sais pas si elle avait des ennemis ? Peut être que c'est Su...
"- NON ! Ca, c'est impossible. Aucun intru ne peut être entré dans le village. La sécurité est maximale, et de plus, je ne vois pas pourquoi elle serait une de leures cibles prioritaires.
"- Nous devrions attendre les examens approfondis. Même si nous n'avons pas vu de blessure physique visible, ça ne signifie pas qu'il n'y a pas de blessure insidieuse.
Amiya entra alors dans l'une des salles, laissant le père et le fils seuls dans le couloir. Zen, a qui la patience commençait à manquer, s'emporta
"- Bordel ! Vous allez me dire ce qu'il se passe oui ou non ?
Shinji afficha une expression de surprise, comme s'il ne s'était pas aperçu que son fils l'avait suivi jusqu'ici.
"- Ah ? Euh ... oui, ne t'inquiète pas, elle est sortie d'affaire. Mais on ne sait pas encore exactement ce qu'il s'est passé...
"-Tu ne crois pas qu'elle a été attaquée ?
"- Non, je ne connais ni genjutsu, ni ninjutsu capable de faire ce genre de dégats. Maintenant, tu ne devrais pas rester ici, tu as surement mieux à faire. Je te préviendrai dès que j'ai du nouveau.
Shinji ouvrit la porte et s'engagea dans la pièce.
"- Tu n'as vraiment aucune idée de ce qui s'est passé ?
Juste avant de refermer le batant, son père répondit un faible et rapide "si...". Puis Zen se retrouva à nouveau seul dans le blanc couloir... |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Lun 22 Mai - 10:56 | |
| "Si vous me permettez…je pense qu’une douche bien froide aurait peut-être les effets curatifs souhaités."
"Non, laisse-le tel qu'il est. Ce genre d'expérience forme la jeunesse et le caractère. Aujourd'hui Zen a fait un pas de plus vers l'âge adulte. Je pense qu'il ne recommencera pas de si tôt.
A présent, étant donné que vous êtes tous là, je vais brièvement vous exposer ce que j'attends de vous. Ne comptez pas sur une mission trépidante et/ou dangereuse, je ne vous enverrais pas à la mort comme ça.
Ce sera une simple mission de Rang D. Je veux que vous alliez porter une missive de ma part à un ermite du nom de Shinzo qui vit dans les bois près des grands lacs, et que vous le rameniez à Kiri. Cela peut vous sembler banal mais c'est une mission de la plus haute importance pour le village.
De plus vous allez travailler en binôme. Darok, tu auras Iba à charge. Zen, tu t'occuperas d'Hyrungo. Ces groupes sont formés fonction de vos capacités personnelles ; de ce fait je compte sur les deux Genin pour instruire les deux autres sur ce qu'il faut faire ou ne pas faire lors d'une mission.
Vous passerez chercher la lettre en question dans mon bureau lorsque vous serez prêts. Si vous avez besoin de moi pendant ce temps, je me tiendrai à votre disposition. Pour l'instant, je vais aller à la pêche."
Les quatre shinobi eurent tous l'air surpris à cette dernière phrase, quant à moi, je souris intèrieurement. J'allais enfin pouvoir juger de quoi ils étaient capables. |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Mer 24 Mai - 14:51 | |
| Le Mizukage repoussa l’idée d’Iba, selon lui, l’Azechi pourrait tirer profit de cette expérience. Cette vision des choses troublaient quelques peu le garçon : comment pouvait apprendre la moindre chose dans le piteux état dans lequel se complaisait le genin ? Cela restait une énigme pour l’aspirant. Le seul truc qu’il aurait retenu, aurait été la honte que cette mésaventure lui aurait inspiré, ainsi que une profonde blessure pour son amour propre. Heureusement, ce n’était pas lui qui était dans cette situation. Enfin de compte, sans le vouloir, il avait quand même appris un peu ce matin. A l’avenir, il lui faudrait se montrer prudent avec la boisson, s’il était amené à en ingurgiter. Le jeune garçon eut la présence d’esprit de prendre une chaise, qui reposait dans un recoin, il la déplaça et proposa alors à Zen de s’asseoir. Il fut accueillit par un regard foudroyant, qui semblait dire : « Je ne suis pas bourré, ni mourant, alors dégage ! ». Il n’en fallut pas plus au garçon qui reposa vaguement la chaise dans un coin de la pièce. Zabuza-sama, s’apercevant qui tout les éléments étaient réunis, commença à expliquer les tenants et aboutissants de la mission. Iba savait maintenant que l’on ne lui ferait pas ramasser les feuilles dans la cour… Leur seigneur les prévint qu’il ne s’agissait pas d’une mission risquée, effectivement, Hyrungo et lui étaient ce que l’on pouvait appelé, couramment, « des bleus » ; alors il était hors de question de mettre leur vie en péril. Quant à Darok et Zen, le jeune garçon n’avait aucune idée de leur niveau, mais s’il avait réussit à obtenir le grade de genin, ils étaient sûrement fort. Combien de missions avaient-ils à leur actif ? Beaucoup ? La mission, de faible difficulté, était classé au rang D. Iba savait pertinemment qu’il s’agissait des missions dites les plus « simples », ils n’auraient certainement pas à utiliser leurs capacités de combats pour se défendre, ou même pour attaquer. Toutefois le chef de la cité souligna le fait que même si la mission ne comportait pas de dangers, il était impératif, pour le village qu’elle aboutisse à un succès.
*Une mission de faible difficultés mais de haute importance, bien, c’est retenu.*
Puis vint le tour de l’objectif : Il devait apporter un courrier à un homme dénommé Shinzo et le ramener à Kiri. Pourquoi ? Le garçon ne le savait pas. Que contenait la missive, pareil… L’individu recherché habitait la région des grands lacs, et y vivait en marge de la société. Des questions vinrent tout de suite à l’esprit du garçon, néanmoins il attendrait que son maître est fini, par politesse et pour ne pas le faire se répéter. Puis la nouvelle tomba, il était séparé en binôme, Zen et Hyrungo, et Darok et lui. Iba se retourna vers ce dernier, qui n’avait pas l’air très enchanté de se voir accoler un poids. Le jeune aspirant ne se voyait, pour l’instant, pas autrement pour celui qui venait d’écoper de sa charge. Cependant, ils leur fallait partir avec le plus d’informations possibles, de ce fait, iba fit un pas en avant pour se démarquer de ses camarades, gonfla légèrement son buste avant de prendre la parole.
«- Mizukage-sama, si vous me permettez, je souhaiterais vous poser quelques questions sur cette mision. »
Le chef du village ne sembla pas y voir d’objection, ce qui permit au garçon de poser ses interrogations. D’une certaine manière, cela lui permettrait peut-être de faire bonne impression à ses futurs compagnons de missions, autant ne pas paraître stupide.
«- Il s’agit surtout d’interrogations d’ordre pratique. La première…même si vous nous avez réparti en deux groupes, chacun sous la direction d’un genin, lequel d’entre eux voit sa parole prévaloir sur son homologue ? »
Il s’agissait peut-être d’une question sans importance, mais Iba ne connaissait ni Darok, ni Zen ; si jamais les deux devaient avoir des points de vue divergeants, du fait qu’il disposait du même grade, il voulait savoir qui suivre et à qui obéir. Toutefois, sa question ne manqua pas de lui attirer des regards inquisiteurs de la part des trois autres ninjas, il se sentit obliger de se rattraper
«- Comprenez bien qu’il s’agit ici d’une question purement pratique… nullement pour semer la zizanie…c’est juste pour clarifier la hiérarchie de notre groupe… », Iba ne semblait pas avoir convaincu le groupe, et se fit hésitant l’espace d’un instant, jusqu’à ce que son bon sens lui indique qu’il valait mieux changer de sujet.
«- La zone des grands lacs, comme son nom l’indique, est grande, de ce fait si nous voulons être efficace, et abréger la mission dans les plus courts délais, il nous serait avantageux de savoir la localisation de notre ermite… Ce que je veux dire, c’est que, seigneur Mizukage, vous avez peut-être de informations complémentaires, telle que sa dernière apparition, le dernier endroit où ce Shinzo a été aperçu…quelle serait la zone à explorer prioritairement pour le retrouver ?"
Iba marqua une pause pour laisser le temps à ses interlocuteur de bien assimiler tout ce qu’il venait de dire, et repris presque aussitôt.
«- La missive est, je suppose, à remettre en main propre ?… De plus, une fois l’individu localisé, quelle sera sa réaction, tentera-t-il de nous fuir ? Voire nous affronter. Je suppose que la dernière hypothèse est à rejeter aux vues du rang de la mission… … Et lorsqu’il aura lu votre lettre, se pourrait-il qu’il souhaite nous fausser compagnie, ou faire quelque chose de similaire ? Ou, au contraire, aura-t-il une attitude docile ? … Avons-nous l’autorisation de le ramener par la force des choses si nécessaire ?"
Iba déglutit doucement, se donnant quelques secondes supplémentaires pour chercher la formulation correcte à ses prochaines questions, et éviter ainsi qu’elles ne puissent paraître déplacées. C’était d’ailleurs en restant posé qu’il avait délicatement éviter le sujet du contenu de la lettre, mais avec la réponse de son maître, il pourrait quand même obtenir des informations dessus.
«- Y-a-t-il des traits de caractères qu’il nous faudrait connaître ?, il hésita à continuer car il ne connaissait pas la position de Zabuza-sama vis-à-vis de l’homme… «- Est-il spécial ? Je veux dire égocentrique, quelque peu dérangé…enfin ses comportements pourraient-ils avoir une influence quelconque sur notre mission ? … Pourra-t-il se rendre à Kiri sans difficultés, c’est-à-dire, est-ce que sa condition physique lui permet., Iba se crispa, il avait peur d’être aller trop loin et inclina légèrement la tête.
«- Je vous prie de m’excuser, seigneur Mizukage, si mes questions importunent, ou sont déplacés. Je cherchais juste à ressembler le maximum d’éléments, pour pouvoir nous préparer au mieux…
Le jeune étudiant releva la tête, une bonne minute plus tard. Il lui restait encore une question…une dernière.
«- Shinzo doit vous être présenté, toutefois, si j’ai bien compris le temps joue contre nous… puisque vous devez retourner vous entraîner dès que Chihiro-sama aura réussit… Savez-vous de combien de temps nous disposons pour mener à bien la tâche que vous venez de nous confier ?
Iba ne savait toujours pas qui était Chihiro-sama, ni ce qu’elle devait réussir, néanmoins il savait qu’il lui faudrait faire vite si son Mizukage devait repartir. Il espérait que ses questions seraient bien accueillies de la part de son maître… |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Mer 24 Mai - 15:28 | |
| J’étais toujours là, en train d’attendre, je ne savais pas trop ce que j’attendais mais je restais là sans rien dire en essayant d’éviter le regard du Mizukage, je n’aimais pas son expression de supériorité envers la plupart des gens, sa voix était un peu rauque et donnait vite l’impression qu’il avait en lui une confiance que personne pourrait détruire, il avait des blessures, tandis que les miennes étaient maintenant cicatrisées. Après beaucoup d’attente, quelqu’un ouvrit la porte, je fut surpris de voir Iba entré dans la chambre, un clone à coté de lui qui disparût dès qu’il fut entré, je regardais un peu vers Darok, je me demandais combien de temps encore nous allions attendre devant le Mizukage.
*Alors je serais dans la mission avec Iba, mouais, histoire de réconcilier les choses, enfin, il faudrait déjà qu’il le veuille* *Tout est ma faute, ça me fait chier*
Le Mizukage ponta son regard vers moi, il me dévisagea jusqu’à regarder Darok, il regardait quelques choses en nous, après les observations faîtes, il prit enfin la parole, le moment d’attente était fini, nous étions donc trois à faire cette mission s’il commençait à parler.
[Mizukage] "Genin Darok, Etudiants Hyrungo et Iba Hiyori, je vous ai convoqué en ce jour pour vous faire part de plusieurs nouvelles. J'aurais souhaité que le Genin Zen Azechi soit présent lui aussi, étant que je ressens son Chakra d'ici, mais apparemment quelque chose semble le retarder. Je compte sur vous pour lui faire un compte-rendu de cet entretien.
*Tiens, il y quelqu’un d’autre aussi !* *Zen Azechi, bon c’est pas mal quatre, mais je trouve que ça fait trop, risque de se faire repérer* *La Mizukage doit savoir ce qu’il fait*
Tout d'abord, je tenais à vous informer que je ne suis que de passage ici. En effet mon retour au village fait partie de l'entraînement intensif que Chihiro et moi menons. Mon retour là bas dépend de sa réussite.
*Il met tout sur Chihiro, il doit avoir beaucoup de confiance en elle, la dernière fois que je l’ai vu, elle été venue chercher Darok pour la mission et je me rappelle de sa fureur pendant le combat contre Tomohiko, c’était vraiment féroce, mais est-ce que laisser une nouvelle fois le village tout seul est une bonne idée ??*
Ensuite, si vous êtes là, c'est parce que je souhaite vous confier une mission importante pour la suite des événements. Vous allez partir à quatre : vous trois et Zen. Je sais que normalement les Etudiants n'ont pas droit de partir en mission, mais les effectifs et les circonstances l'obligent ; et ce sera un bon moyen de jauger votre niveau.
Je vous ferai part de l'ordre de mission lorsque vous serez réunis tous les quatre. Des questions ?"
« Je pense que nous pouvons attendre le dernier avant de poser les questions »
[Médecin] «- Quoi ! ! ! On va laissé à ce fils de fumier la responsabilité d’aller en mission, mais…mais leur dernier échec n’est-il pas assez cuisant pour que, une fois encore on leur redonne des responsabilités…laissez-moi passer ! Laissez moi passer je vous dit ! Il faut que j’aille voir le Mizukage, cela ne peut pas se passer ainsi, pas après le Fleuve Rouge ! »
Je regardais le médecin, je ne comprenais pas exactement ce qu’il venait d’exprimer mais j’étais sur que c’était en relation avec le passé de Iba, je regardais d’un regard discret Iba, il était un peu crispé, j’avais appris quelque chose de notre dernière rencontre et je fis semblant n’avoir pas bien entendu ce qu’il venait de dire, plus au moins, je ne ferais aucun reproche à mon futur coéquipier.
Le Mizukage répondit au médecin franchement, les excuses plates de Iba venait d’alourdir l’ambiance de la salle, je n’aimais pas ce genre d’excuse, là où on avait rien à faire, mais la situation changea vite et la Mizukage donna un ordre.
"Zen vient de franchir les portes de l'hôpital. Darok, Hyrungo allez le chercher, quelque chose me dit que vous ne serez pas trop de deux. Iba, tu restes avec moi, j'imagine que tu te doutes de la raison. Exécution !" [Darok] « En effet, Zabuza-sama, mon clone me fait comprendre qu’il y a quelque chose de soupçonnable dans l’attitude de Zen. Hyrungo allons-y… »
« Je te suis Darok »
[Je fais la suite aprés !] |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Mer 24 Mai - 16:20 | |
| Je sentais qu'Iba brulait de cette impatience si caractèristique à la jeunesse. Je pouvais lire dans ses yeux son désir d'être reconnu, si fort qu'il manqua presque de souffle tant les questions lui venaient à l'esprit. Je répondis calmement à chacune de ses interrogations.
"La première…même si vous nous avez répartis en deux groupes, chacun sous la direction d’un Genin, lequel d’entre eux voit sa parole prévaloir sur son homologue ?"
"Il est bien évident que les Genin ont l'ascendant sur vous, de même qu'ils ont la tâche de vous chaperonner."
"La zone des grands lacs, comme son nom l’indique, est grande, de ce fait si nous voulons être efficaces, et abréger la mission dans les plus courts délais, il nous serait avantageux de savoir la localisation de notre ermite… Ce que je veux dire, c’est que, seigneur Mizukage, vous avez peut-être des informations complémentaires, telle que sa dernière apparition, le dernier endroit où ce Shinzo a été aperçu…quelle serait la zone à explorer prioritairement pour le retrouver ?"
"Cela fait dix ans qu'il s'est retiré de Kiri no Kuni. Rien ne dit qu'il sera là bas, sauf mon intuition et le fait que je connaisse bien ce personnage. Ce sera une excellente occasion pour vous de mettre à profit vos talents de pistage."
"La missive est, je suppose, à remettre en main propre ?… De plus, une fois l’individu localisé, quelle sera sa réaction, tentera-t-il de nous fuir ? Voire nous affronter. Je suppose que la dernière hypothèse est à rejeter aux vues du rang de la mission…"
"Il ne fuira pas. Vous ne représentez pas une menace suffisement considérable pour lui. Vous n'êtes que des apprentis shinobi ou des shinobi peu aguerris. Il est bien au dessus de vous niveau puissance. Je ne pense pas qu'il vous attaquera non plus."
"Et lorsqu’il aura lu votre lettre, se pourrait-il qu’il souhaite nous fausser compagnie, ou faire quelque chose de similaire ? Ou, au contraire, aura-t-il une attitude docile ?"
"Je pense que sa première réaction sera un refus, mais il viendra. Je le sais."
"Avons-nous l’autorisation de le ramener par la force si nécessaire ?"
"Vous pouvez toujours tenter." répondis-je sur un ton amusé.
"Y-a-t-il des traits de caractères qu’il nous faudrait connaître ? Est-il spécial ? Je veux dire égocentrique, quelque peu dérangé…enfin ses comportements pourraient-ils avoir une influence quelconque sur notre mission ?"
"Effectivement, c'est un sacré personnage, mais je vous laisse la surprise. Je veux voir votre faculté à vous adapter à tout type de situation."
"Pourra-t-il se rendre à Kiri sans difficultés, c’est-à-dire, est-ce que sa condition physique le lui permet."
"S'il arrive à marcher droit et qu'il n'est pas complétement saoul il ne devrait pas avoir de problème."
"Savez-vous de combien de temps nous disposons pour mener à bien la tâche que vous venez de nous confier ?"
"Le plus vite sera le mieux. Il va jouer un rôle déterminant dans cette guerre contre Suna. Vous devez donc faire au plus vite."
Les quatre semblaient perplexes. Je leur avait volontairement caché la moitié des informations, mais le but que je cherchais à atteindre valait bien cette petite ellipse. Le temps des jeux et de l'insouciance était fini pour eux ; dans quelques temps ils seraient des hommes, même s'ils n'allaient pas s'en rendre compte de suite.
*Je vais enfin pouvoir voir si mon enseignement a porté ses fruits...* |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Jeu 25 Mai - 11:37 | |
| Zabuza-sama venait de répondre à Iba, méticuleusement, et parfois avec un sourire au coin. On eut dit que certaines questions prêtaient à rire, pourquoi ? Le jeune garçon ne le savait pas. Le Mizukage ne lui mentait pas, mais toutefois semblait garder des éléments pour lui ; l’aspirant ne s’en aperçut pas car même si sa réflexion lui avait permis d’élaborer toutes ses interrogations, plus au moins pertinente, son manque d’expérience se faisait clairement sentir. D’après les dires de son maître, l’ermite vivait reclus depuis une dizaine d’années, de ce fait, le localiser était difficile. Le quatuor aurait à improviser sur place et espérer que la chance leur sourit. De plus, l’individu était une connaissance du chef de la cité, et toujours selon ce dernier, sa puissance était bien au dessus des quatre ninjas, même unis. Normalement ce Shinzo devrait les suivre, après avoir, premièrement, prononcé un refus. Le jeune étudiant réfléchissait déjà à un moyen de le convaincre… Enfin pour couronner le tout, il se pouvait que le mystérieux Shinzo est un comportement assez « excentrique ». Cela faisait trop d’inconnues au goût du garçon…tant pis, il devrait faire avec.
«- Merci seigneur Mizukage pour ces informations. »
Il esquissa un pas de recul, pour réintégrer le rang de subordonnés. Il attendait patiemment que son nouveau supérieur, Darok, et lui puissent partir. Ils se rendraient sûrement chercher la missive du Mizukage à son bureau, laissant le souverain de la ville se reposer et vaquer à ses occupations.
[dsl c’est un peu court… Suite : Darok et moi, dans les ruelles] |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Jeu 25 Mai - 11:56 | |
| Le Mizukage prit un air amusé. Ce n’est pas tous les jours, en effet, qu’on voit un Zen en si mauvais état. Contre toutes attentes, il laissa le genin dans son état, déplorable. L’Azechi balbutia à l’idée d’une douche froide, sans raison apparente. Darok ne parlait pas, il attendait l’ordre de mission pour poser des questions. Il écoutait attentivement son supérieur. Il savait que toutes les données étaient bonnes à prendre, et il savait aussi que pour comprendre le maître kiréen, il fallait lire entre les lignes. Aussi, il ne suffisait pas d’avoir compris, mais aussi de les analyser pour en comprendre le sous-entendu.
[Zabuza] « Ce sera une simple mission de Rang D. Je veux que vous alliez porter une missive de ma part à un ermite du nom de Shinzo qui vit dans les bois près des grands lacs, et que vous le rameniez à Kiri. Cela peut vous sembler banal mais c'est une mission de la plus haute importance pour le village. »
*Hum, hum. Voilà donc comment ça va se présenter… Notre mission est composée de trois parties. La première, consistera à retrouver cet ermite. La deuxième, à lui restituer la lettre, et la dernière à le ramener. Les bois, près des grands lacs… Ça va nous faire une petite trotte dis donc… Enfin bon. Une missive, dont on ne devra pas connaître le contenu à tous les coups. Cependant, quelque chose me dit que la dernière partie de la mission ne va pas être aussi simple, surtout à cause de la lettre.*
Le Mizukage enchaîna…
[Zabuza] « De plus vous allez travailler en binôme. Darok, tu auras Iba à charge. Zen, tu t'occuperas d'Hyrungo. Ces groupes sont formés en fonction de vos capacités personnelles ; de ce fait je compte sur les deux Genin pour instruire les deux autres sur ce qu'il faut faire ou ne pas faire lors d'une mission. »
*Tiens donc, alors je vais devoir m’occuper du petit Hiyori. Il va falloir que je lui parle avant qu’on aille en mission. Si Zabuza-sama nous oblige à nous concentrer sur les étudiants, c’est que le trajet devrait s’effectuer sans encombre. Une bonne chose en soit.*
Le chef masqué continua de parler, peu de temps, pour expliquer que les shinobis devraient chercher la lettre dans son bureau, lorsqu’ils seraient prêts. Ainsi, Darok aurait le temps de parler à l’Hiyori. Leur Seigneur temina par une phrase pour le moins énigmatique, que Darok n’arriva pas à interpréter, ou tout du moins, pas correctement.
*Peut être a-t-il besoin de repos ? Ou bien est-ce en rapport à son entraînement avec Chihiro-san ?…*
Le Réprouvé s’avança d’un pas, fébrile. Il gonfla son torse, comme s’il suffoquait, ou manquait d’air. Il allait demander des informations. Sa première question fut, moyennement intéressante et complètement à côté du niveau que Darok avait recelé en lui. Il laissa son chef répondre, puis lorsqu’il l’eut fait, il ajouta :
« En tant que ninjas du même grade, aucun d’entre nous n’a plus d’autorité que l’autre sur la mission. Cependant, tu suivras mes directives, et Hyrungo celles de Zen. »
Le Réprouvé continua ses questions, conscient de n’être pas allé dans le bon chemin dès la première interrogation. Une question bien plus intéressante, en accord avec la mission. Comme réponse, Zabuza donna des indices sur le personnage, dont les plus importants étaient que, premièrement, cet ermite s’était retiré de Kiri, et secondement, que le Mizukage le connaissait bien.
*Apparemment cet ermite est une connaissance de Zabuza-sama. Si ce dernier est contraint de lui rédiger une lettre pour le ramener, c’est que nous ne serons pas suffisamment importants pour le persuader. Il doit avoir un titre ou une façon de penser…différente… De plus, s’il faisait parti de Kiri, il se peut qu’il ait, par le passé, été un shinobi. Si c’est le cas, il se peut qu’il soit très puissant.*
La suite empira. Leur maître leur dévoila que son niveau de puissance était de loin supérieur aux leurs. Même à quatre sur lui, ils ne pourraient sûrement pas le ramener de force. Tout devrait se faire par la parole, par la persuasion. Et pour être efficace, il faut ramasser des informations. C’est grâce à cela qu’on peut déceler le point faible de quelqu’un. Le côté positif dans la réponse, c’est que même s’ils devaient le pister, lorsqu’ils le trouveront, il ne s’enfuiras pas. Cependant, la suite confirma la pensée précédente de Darok. La missive n’allait pas arranger. En effet, si ce Shinzo était un ancien Kiréen, alors il n’avait aucune raison de partir. Sauf s’il ne voulait plus avoir de contact avec Kiri. Or, ce que Zabuza avait demandé, c’était son retour à la ville… Les questions suivantes étaient de l’ordre de son apparence. La dernière fut elle aussi essentielle. Les shinobis devaient être les plus rapides possibles. Autrement dit, Darok ne pouvait pas superviser un entraînement rapide pour son étudiant.
*On est pas dans le pétrin… *
[Zabuza] « Il va jouer un rôle déterminant dans cette guerre contre Suna. »
Darok frémit à l’idée qu’un homme soit si capital pour une guerre de cette envergure.
*Il est donc si important que ça !? Mais qui est-il réellement ?…Un rôle « déterminant », mais bon sang, ça rime à quoi ? Le Mizukage à lui aussi un rôle considérable, car il est le seul à avoir des chances de rivaliser avec le Kazekage, mais il est le seul. Le seul dans tout Kiri...Ce gars, il aurait autant d’importance que Seigneur Zabuza ? Impensable, confié une mission aussi décisive, même sans risque, à des jeunes comme nous…c’est…enfin, gardons notre calme pour le moment. Si le Mizukage nous juge suffisamment capables, c'est qu'il doit y avoir une raison.*
Darok se ressaisit. De quoi devait-il avoir l’air devant son supérieur, à s’exciter tout seul ? Il regarda son chef, et pour la première fois depuis le début de la séance, le regarda dans les yeux. Ils étaient froids et profonds. Darok réalisa jusqu’où il s’était engagé en devenant shinobi. Il compris que ce n’était plus le moment de jouer aux ninjas, ni de regarder les nuages qui avancent dans le ciel, dans leur course effrénée vers l’astre du jour. Non, ce n’était plus le temps de s’amuser… La guerre approchait, et ce, les conduirait, inévitablement, à un affrontement sanglant et dénué de pitié. L’Hiyori avait fini sa ribambelle de question. Après avoir demandé tant de choses au Mizukage, sa langue devait être bien plus légère. L’Hiyori recula d’un pas, fragile. Ce fut au tour de Darok de parler.
« Mizukage-sama, je suis conscient que la mission doit être la plus rapide possible. En conséquence, nous allons chercher la lettre le plus tôt possible. J’ai évidemment bien compris les consignes, et j’agirai de façon à ne décevoir personne. Je prends la responsabilité de déclarer pour Hiyori et moi notre retrait de cette réunion. Zen, Hyrungo, retrouvons nous, dans deux heures, devant la porte Est. Nous serons prêts, faites de même.»
Il recula, et s’adressant uniquement au Réprouvé, il déclama d’un ton froid :
« Suis moi...»
[Suite > Rp commun Iba Hiyori et Darok] |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Ven 26 Mai - 23:59 | |
| [Iba : +6 EXP RP
Darok : +5 EXP RP
Zabuza : +4 EXP RP] |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Lun 29 Mai - 15:51 | |
| Takeshiro et son frère, accompagné du genin Darok, pénétrèrent dans l'hôpital de Kiri. Ils venaient de traverser tout le village mais Takeshiro ne put apprécier la beauté de l'endroit à sa juste valeur. La fatigue et la douleur déformaient ses sens et son jugement. Une fois arrivé, Darok leur indiqua une chambre où se trouvait deux lits.
[Darok]" Bon reposez-vous là. Je vais voir si un médecin est disponible."
"Merci..."
Les deux frères s'allongèrent sur leur lit, fourbus par toutes les épreuves qu'ils venaient de surmonter. Mais même sur le confortable et moelleux matelas de l'hôpital, chaque mouvement faisait souffrir Takeshiro. Il tourna la tête et regarda Takakuro avec gentillesse.
" Ca y est frérot, nous avons réussi. Nous allons enfin pouvoir nous reposer, je suis si fatigué. J'ai l'impression d'être rester eveillé pendant plusieurs jours. Mais maintenant tout va bien, tout va bien..."
Takeshiro se mit péniblement sur le dos et regarda le plafond. Il semblait étrangement paisible et serein. Le sentiment de peur et de haine l'avait abandonné à présent et il se laissa aller à la rêverie. Il repensa aux dernières paroles qu'il avait prononcé devant les portes de la ville et se demanda ce que lui reservait l'avenir dorénavant. Allait il devenir comme ce mystérieux jeune homme rencontré sur le rempart? A cette pensée, il se rendit compte qu'il ne connaissait même pas son nom. Qu'importe il aurait bien une occasion de le revoir. Une nouvelle vie pleine de surprises et de rencontres s'ouvrait devant lui. Au bout de quelques instants, il s'endormit. Il dormait du sommeil du juste et sentir la présence de son frère à ses côtés le décontracta paisiblement. Tout allait bien à présent... |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Lun 29 Mai - 21:52 | |
| [hum, un rp commencé il y a quelques jours, interrompu pour cause de révisions intensives (hum) de grec ^^. Désolé si ça fait un peu le bazar dans la suite des textes...]
«- Si vous me permettez…je pense qu’une douche bien froide aurait peut-être les effets curatifs souhaités. »
Zen parcourut la pièce du regard. La personne qui venait de dire ça s'avera n'être qu'un gamin. Cependant, même s'il était un peu plus petit que le genin, sa musculature semblait plus importante... La lassitude prit le pas sur la colère.
*Et beh, tout le monde s'acharne à vouloir me plomber le moral aujourd'hui. En attendant écarte toi de ce vase veux tu ?*
"On fera les présentations un peu plus tard si ça n'te dérange pas", murmura t'il doucement, en même temps que le Mizukage prenait la parole.
"Non, laisse-le tel qu'il est. Ce genre d'expérience forme la jeunesse et le caractère. Aujourd'hui Zen a fait un pas de plus vers l'âge adulte. Je pense qu'il ne recommencera pas de si tôt.
Les paroles de Zabuza le laissèrent dubitatif. Il avait effectivement raison lorsqu'il disait que Zen n'aurait pas la témérité de re-piocher dans les potions de Shinji avant un bon moment, mais de là à parler de "transition vers l'age adulte" ? Enfin bref, peu importait...
Le jeune insolent venait de se saisir d'une chaise et semblait maintenant la lui proposer. Essayait il de se faire pardonner ? Ces jeunes... ils ne savent vraiment pas se comporter, aucune cohérence dans leurs propos. Zen l'envoya ballader d'un regard méprisant.
Première nouvelle : il s'agissait d'une mission. A priori pas difficile, dans la mesure où on se permettait d'y impliquer des étudiants. Il était question de jouer les pigeons voyageurs, puis de raccompagner un sombre inconnu jusqu'au village. Pas de chat psychotique et humanophobe, pas de joueur de Go alcoolique et fourbe, une vraie partie de plaisir en somme...
Deuxième nouvelle : Darok et lui allaient devoir jouer les moniteurs. Bon, le bon côté des choses, c'était que Zen héritait d'Hyrungo, qui étudiait la même discipline que lui. Au moins ils auraient un sujet de conversation. Le genin afficha un leger sourire en interceptant le regard que porta Darok à son nouveau coéquipier.
*Je te laisse le petit génie de la médecine au sceau d'eau bien volontier*
Ledit génie se lança alors dans une virevoltante rafale de questions plus ou moins justifiées.
*Tu vas vite comprendre comment le village fonctionne au niveau des infos données avant mission. Si on a droit au même baratin qu'on nous avait servis à Tomohiko et à moi, ça devrait donner quelque chose du genre "On ne sait pas, tu verras bien, débrouille toi, pose pas de questions stupide"*
Zen s'appuya contre le mur alors que les migraines le reprenaient. Sans trop écouter les questions de l'étudiant, il songea non sans un certain plaisir, à l'état d'esprit dans lequel il devait être... Sur les charbons ardents, cherchant constament les mots et les formulations les plus correctes. Ce genre de situation était assez grisante pour celui qui s'y trouvait, mais il allait en sortir épuisé.
Détail interessant, mais mauvaise nouvelle par certains aspects, le fameux ermite semblait avoir certaines similitudes avec Iziro, dont une personnalité aléatoire et surtout un penchant pour la liqueur. Manquait plus qu'il soit un joueur pasioné de Go et la ressemblance aurait été parfaite. Optimiste, Zen se dit qu'il était improbable qu'un ermite soit accro à un jeu de société. Oh, il n'avait pas detesté Iziro et son inseparable bouteille, mais il avait eu sa dose d'excentriques. Ils étaient trop fatiguant...
Les minutes passèrent et le flot de questions-réponses se tarit. Le genin n'était pas certain d'avoir saisi tous les détails de la mission, mais si cela s'averait necessaire, Darok lui ferait bien un résumé plus tard. En apparence, jouer les facteurs ne présentait pas de difficulté majeure. Darok annonça son départ sur un ton solennel qui amusa Zen, en emportant son étudiant attitré avec lui. Il se demanda s'il devait faire de même, surtout dans la mesure où il devait regler quelques affaires avec son père, ce qui ne devait sans doute pas interesser Hyrungo.
"-Bon, je pense que je dois me retirer à présent. J'ai encore pas mal de trucs à faire. *2 heures, t'es dur Darok...* "-Euh, Hyrungo. Je crois pas que tu sois très interessé par mes petites affaires. Je te propose de te retrouver à l'heure prévue à l'endroit prévu, euh, la porte Est si je ne me trompe pas. Tchao ^^ puis, s'adressant au Mizukage, "Bon retour, vous nous avez manqué. j'espère que vous ne repartez pas trop tôt." puis, juste avant de refermer la porte, il ajouta gaiement "Tout de même, je vous imagine mal pecher ^^"
Une fois sorti, il repartit prestement vers l'accueil de cette partie de l'hôpital, sans accorder plus d'importance à Hyrungo. Les migraines lui martelaient les tempes, et il devenait urgent qu'il voie Shinji. Il ne pouvait décemment pas partir en mission comme ça !
Lorsqu'il se renseigna, on lui apprit que le médecin titulaire ....... avait terminé sa garde etavait quitté les lieux quelques minutes plus tôt. Et c'était reparti...
[je libère la place. Amusez vous bien les nouveaux arrivants ^^] |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Lun 29 Mai - 23:32 | |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Mer 31 Mai - 18:41 | |
| [Suite du rp avec les deux nouveaux. Je vous prie de m'excuser du retard, mais ces derniers temps je n'ai pas eu la possibilité et le courage d'écrire beaucoup.] Darok les mena à l’hôpital, empruntant des raccourcis pour faire souffrir les deux jeunes le moins possible. Le temps était radieux, et, cachés par les murs, les trois ninjas ne souffraient pas des morsures du vent. Pendant le trajet, Darok qui supportait le poids des deux frères, leur annonça officiellement leur admission à Kiri.« Vos cours débuteront dès que vous serez guéris. »La joie illuminait leur visage empreint de douleur, et le sourire ne lâchait plus leurs joues contractées. Darok était content. Il n’avait pas eu affaire à deux incompétents, ni à deux fourbes. Pas comme la dernière fois. Cette fois, le test aux portes était une réussite, et malgré leurs blessures, ils avaient sus garder confiance, sang-froid, et détermination.
L’hôpital se dessinait devant eux. Le grand bâtiment blanc rappela de mauvais souvenir au genin. Mais pire que l’odeur qu’y s’y était imprégnée, la couleur du blanc omniprésente rendait fou quiconque y restait trop longtemps. Voilà pourquoi Darok avait une légère appréhension des médecins. Ils entrèrent dans la bâtisse, presque vide. La préposée leur indiqua une chambre commune, et Darok y mena les deux jeunes. Il les déposa soigneusement sur un lit, les priant de bien vouloir se reposer. Chose faite, il sortit de la chambre et appela une infirmière. Margaret arriva, encore rouge. Cette vipère avait dû être atteint par la maladie du blanc de l’hôpital, car elle était…folle.[Margaret] « Quoi ! ? Tu veux quoi le môme. »*Très agréable celle là, est-ce que je fais bien de lui demander son aide?...*Darok se protégea des différents postillons cracher par l’infirmière, cornue. Il se tâta, s’élança, mais se rattrappa de justesse, ne sachant s’il devait recourir à son aide. Il se décida à répondre par une phrase polie…« Bonjour mademoiselle…il y a… » L’infirmière âgée rougit de honte. Darok ne comprit que trop tard son erreur (soit après les diverses agitations de l’aide-soignante), celle de lui avoir rappelé qu’elle n’était qu’une vieille fille. Il s’excusa, bien que ce ne fut pas une obligation, et lui demanda de s’occuper du mieux qu’elle pouvait des deux jeunes personnes qui dormaient dans la salle environnante. Elle lui répondit d’un ton sec et amer qu’elle ne négligeait aucun client. Darok se rassura, et préférant ne pas réveiller les nouveaux, quitta l’hôpital, sous la tutelle d’un ciel rayonnant et clair.[Bon jeu les deux frérots .] |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Ven 15 Sep - 9:02 | |
| Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis la fin des affrontements sanglants qui avaient coûté la vie à nombre de shinobi de chaque camp. Le village avait lentement repris ses activités, tel un enfant qui émerge d'un cauchemar. En revanche, à l'hôpital, tout le monde s'activait de plus belle, ne voyant pas la fin du tunnel.
Tous les shinobi Médecin de Kiri avaient été réquisitionnés pour prêter main forte aux practiciens ; le seul manquant à l'appel était Nimuro, qui avait rendu son bandeau au docteur Shinji Azechi. Ce dernier avait été officieusement nommé chef des Enfants de la Brume.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, Hazama était revenu sur sa décision et avait mis la main à la pâte pour s'occuper des blessés, même si pendant les premiers jours il ne s'était soucié que des sunéens. Force était de reconnaître que son talent n'avait pas d'égal parmi les kiréens et que son infirmité ne semblait aucunement remettre en question ses capacités.
Après une dure opération, Shinji et Hazama prirent un repos bien mérité en salle de pause, devant un café serré. Le sunéen semblait bien différent de d'habitude, ayant troqué son imperméable noir contre une blouse blanche, ce qui fit sourire intérieurement son homologue kiréen. Beaucoup furent surpris de voir que ces deux personnages complétement opposés travaillaient ensemble et semblaient bien s'entendre.
[Shinji] "Je suis surpris de ce soudain revirement, Hazama-san. Je croyais que vous vous refusiez à nous aider au premier abord..."
[Hazama] "Ne vous méprenez par sur mon compte ; je ne fais pas ça pour Kiri. Vos instances ont jugé bon de soigner mes hommes, moi je me contente de repayer la dette que j'ai envers vous."
[Shinji] "Nous nous contentons d'appliquer à la lettre les ordres que Zabuza-sama avait laissé avant de repartir la dernière fois. La plupart des kiréens ont encore beaucoup de rancoeur envrs les shinobi du Sable."
[Hazama] "C'est bien légitime. Nous vous avons envahi, avons rasé la moitié de votre village et tué nombre des vôtres. Comment pourrait-il en être autrement ? Cela ne m'étonne pas de Zabuza d'avoir laissé ces consignes ; je pense qu'il a toujours tenté d'unifier nos deux villages depuis son accession au titre de Mizukage. Et vous Shinji-san, pourquoi nous aidez-vous ?"
[Shinji] "Parce que je suis un Médecin. J'ai choisi cette voie pour sauver des vies, alors je me moque de l'identité de la personne que j'opère, tant que je peux prolonger son espérance de vie."
[Hazama] "Un noble idéal..."
La conversation fut interrompue alors qu'un jeune interne ouvrit la porte sans taper, apparement essoufflé. Son regard se porta d'abord sur Hazama, toujours impassible et glacial et se détourna vite sur le chef des médecins kiréens.
[Interne] "Shinji-sama... Nezu-sama veut vous parler..."
[Shinji] "Tiens donc... Faîtes-le venir ici."
[Interne] "Bien monsieur !"
Le jeune garçon repartit aussi vite que ce qu'il était arrivé. Hazama fixa Shinji de son oeil valide, toujours sans expression aucune, et brisa le silence.
[Hazama] "On dirait que cette visite ne vous enchante guère. Vous qui souriez toujours affichez à présent un air sombre. Puis-je vous en demander la raison."
[Shinji] "Nezu est le chef des politiciens de Kiri... C'est un shinobi de dernier ordre, mais un homme influent, et surtout un féroce opposant à Zabuza-sama..."
[Hazama] "Et de ce fait, vous êtes l'homme à abattre pour lui..."
[Shinji] "Précisément..."
On toqua trois fois à la porte, puis cette dernière s'ouvrit. Un homme de petite taille, aux cheveux grisonnants et arborant une barbiche entra dans la pièce, suivi d'un homme plus grand, aux cheveux longs, tombant sur ses épaules.
[Shinji] "Nezu-sama, Rezan-san, asseyez-vous je vous prie..."
[Rezan] "Et lui ? Que fait-il ici ? Ne devrait-il pas sortir d'ici alors que nous allons aborder un sujet interne à Kiri ?"
[Hazama] "Je n'ai pas d'ordre à recevoir d'un kiréen, encore moins lorsqu'il s'agit d'un animal de compagnie."
Rezan se retourna vers Hazama, mais lorsque leur regard se croisèrent, il se mit à trembler devant la froideur du sunéen et se ravisa.
[Nezu] "Shinji-san, je suis venu m'entretenir avec vous au sujet du Mizukage..."
[La suite plus tard ^^] |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Ven 15 Sep - 16:03 | |
| [Shinji] "Que voulez-vous savoir à son sujet, Nezu-sama ?"
[Nezu] "Je me suis laissé entendre dire que notre très cher Mizukage, Zabuza-sama, était dans un état plus que critique après son combat contre le Kazekage. On dit qu'il y a peut de chances qu'il s'en remette... Est-ce vrai ?"
[Shinji] "Ce serait un être humain normal, je me prononcerai sans hésiter. Mais Zabuza-sama a fait preuve de réserves d'énergie et d'une férocité à survivre comme je n'en avait jamais vu lors de cette guerre. J'espère qu'il se réveillera."
[Nezu] "Nous ne nous sommes pas compris, docteur Azechi... Il serait de bon ton pour tout le monde que Zabuza n'ouvre plus jamais les yeux. Tout d'abord pour l'image de marque de Kiri, et ensuite pour ses habitants... vous voyez, votre fils et votre femme par exemple..."
[Shinji] "Comment osez-vous ??? Nezu, vous me demandez de tuer le Mizukage afin de servir vos intérêts personnels ! Ce que vous faîtes là est un crime de haute trahison doublé d'un parjure !"
[Nezu] "Tuer le Mizukage ? Voyons, voyons... J'ai juste suggéré l'idée de le laisser mourir, pour le bien commun. Zabuza est un chien enragé de la pire espèce ! Il a mené Kiri à sa ruine de par le passé, et aujourd'hui encore ! A cause de lui, nous sommes vus comme une nation de sauvages, de mercenaires !"
[Shinji] "Silence !"
Le Médecin, outré par les propos du politicien venait de frapper sur la table du plat des deux mains. Rezan, voulant jouer les gros bras, se leva et partit en direction de Shinji, mais s'arrêta net lorsqu'il sentit sa clavicule exploser dans un craquement écoeurant.
Il se retourna vivement en se tenant l'épaule, et fut pris de sueurs froides lorsqu'il croisa le regard d'Hazama. Ce dernier le fixait, ce qui eut pour effet de mettre le kiréen en état de peur-panique.
[Rezan] "Toi... ?"
[Hazama] "Je ne porte pas Zabuza dans mon coeur, loin de là, mais attenter à la vie de son Kage est le pire des crimes pour un shinobi. Maintenant, écoutez-moi bien vous deux ; je ne suis pas kiréen, mes hommes non plus, alors si jamais il arrive quoi que ce soit au moindre des partisans du Mizukage, il se pourrait bien que certains d'entre vous se réveillent demain matin avec une trachéotomie pratiquée de façon assez barbare. Me suis-je bien fait comprendre ?"
[Rezan] "Enfoiré, je..."
[Nezu] "Ca sufit, Rezan. Le message est bien clair et nous en prenons note pour les temps à venir. Je souhaite un prompt rétablissement au seigneur de Kiri. Viens, Rezan, nous partons."
Les deux politiciens quittèrent la salle sous le regard inexpressif d'Hazama. Shinji, lui, regardait la table, les doigts crispés et serrés. L'incertitude l'habitait à présent. Il était hors de question de trahir le Mizukage, mais il ne pouvait pas non plus laisser sa famille sous la menace, ni Hazama égorger les politiciens de Kiri.
[Shinji] "Que dois-je faire... ?"
[Hazama] "Attendre. Si Zabuza se réveille, il reprendra les rênes de Kiri. S'il venait à mourir, prendre la tête de ses partisans et concrétiser son idéal. Il n'y a pas d'autre alternative."
[Shinji] "Merci..."
[Zabuza : +5 EXP RP] |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Ven 15 Sep - 18:12 | |
| [ désolé, mon RP coupe un peu l'intrigue de Zabuza, mais j'ai pas le choix ^^]
Zen fut doucement réveillé par la lueur du soleil levant par la fenêtre de sa chambre d’hôpital. La semi lumière donnait à la pièce une atmosphère étrange. Dehors, les arbres décharnés, certains déracinés pendant l’assaut sunéen et la tempête qui avait été invoquée, projetaient des ombres inquiétantes sur les murs blancs. Le jeune homme ouvrit complètement les yeux, se redressa, et son regard tomba sur son bras droit, emmitouflé dans un long bandage semi-rigide renforcé par une fine attelle. Une douleur latente et désagréable lui parvenait, mais elle lui paraissait insignifiante comparée à ce qu’il avait subi quelques temps plus tôt. Au pied du lit, quelques livres. Il lui avait fallu occuper son esprit avec ces fictions pour ne pas se torturer avec tout ce qui s’était passé pendant cette guerre, et tout ce qu’il devrait traverser par la suite … peut être.
La pièce était sombre. La seule lumière était celle, blafarde, d’une lampe de chevet posée à quelques centimètres de son visage. Il faisait encore nuit dehors, et il pouvait voir son visage réfléchi dans la vitre en face de lui. Un mouvement attira son attention dans son reflet, et lorsque son regard redescendit sur son bandage, il vit une substance noire et poisseuse qui s’en écoulait lentement. Il paniqua. La substance dégageait des vapeurs corrosives qui attaquèrent le pansement, découvrant son bras. La chaire était noire, rugueuse, comme sévèrement nécrosée. Les volutes s’élevèrent dans l’air en un ensemble de formes monstrueuses et grotesques. L’esquisse d’un visage se dessina dans la matière. Le visage gémissait. Ses yeux rouges flamboyaient. Le bras se craquela complètement et, alors qu’il tombait en morceaux noirs et secs, la substance s’étala et se répandit dans tout le lit.
Ce fut à ce moment que le chunin se réveilla en sursaut, baignant dans sa sueur…
Seulement deux jours qu’il était ici, et il avait déjà fait ce cauchemar ou un équivalent à de nombreuses reprises. Il lui arrivait de s’assoupir presque instantanément, comme à cet instant, et sa raison l’abandonnait au profit de ses pires craintes. Cynique, il remarqua que ça le changeait des sempiternels rêves de noyades qui avaient perturbé ses nuits lorsqu’il était beaucoup plus jeune.
Il se redressa, pour de bon cette fois ci, et contempla tristement son bras. Ces dernières quarante huit heures avaient été fertiles en mauvaises nouvelles.
D’abord, on l’avait retrouvé dans les rues dévastées de Kiri, peu après la fin du combat titanesque qui avait fait trembler la terre, errant au milieu des cadavres, balbutiant des paroles incompréhensibles. Lorsqu’on l’avait interrogé à ce sujet, il avait affirmé qu’il répondait aux questions que lui posait une paire de grosses lunettes encastrées dans un mur. C’était étrange, mais même en cet instant, assis sur son lit d’hôpital, il entendait encore cette voix improbable lui annoncer qu’il rencontrerait bientôt quelqu’un qui voudrait lui parler.
Peu après, alors que des médecins l’amenaient à l’hôpital, il s’était lancé dans une longue tirade dans laquelle il louait le Mizukage, son combat héroïque et sa mort tragique. Evidemment, il n’était pas mort … pas encore … mais à ce moment il avait été absolument persuadé du contraire.
Il ne se souvenait pas d’avoir vu son père, et il avait apprit un peu plus tard que ce dernier assistait à l’opération de Zabuza, ce qui ne lui laisserait guère le temps de voir son fils avant un moment. Asuka, pour sa part, était passée en coup de vent. Comme d’habitude, elle et Zen n’avaient rien trouvé à se dire, mais chacun était heureux que l’autre ait réussi à survivre à une épreuve dont ils n’étaient pas sûrs de pouvoir s’en sortir.
Il avait pris un peu de repos, laissant les blouses blanches s’intéresser tant qu’ils voulaient à son bras droit, mais lorsqu’il s’était relevé, la nouvelle était tombée comme un couperet. Il se souvenait très bien du visage de l’homme qui le lui avait annoncé, sur un ton plat, posé, presque blasé. Et effectivement, il était logique qu’un médecin ayant passé sa journée à annoncer la mort de personnes à leur famille en pleurs n’éprouve qu’une compassion limitée pour quelqu’un qui n’avait perdu que son bras…
L’homme avait parlé d’amputer. Il avait employé un charabia compliqué de chirurgien, et tout ce que Zen, choqué, avait compris, c’était que la dégénérescence dont il était atteint risquait à long terme de ne pas se limiter à son bras. L’homme avait l’air inquiet, et il préférait faire ça rapidement. Il s’était perdu en explications rocambolesques, comme quoi le chunin n’en souffrirait pas tant qu’il pensait, et qu’il était même probable que la douleur qu’il sentirait serait moins fortes que ce qu’il avait déjà encaissé. Mais la douleur il s’en fichait. Pour ainsi dire, le simple souvenir du moment où le Kazekage l’avait plongé dans la tourmente lui faisait encore mal. Pour un ninja, la perte d’un bras était un frein définitif à toute possibilité de carrière ultérieure.
Il avait fourni des efforts pour en arriver là. Pas tant que ça du point d’un point de vue absolu, mais c’était la première fois qu’il s’investissait tellement dans quelque chose, et il n’avait pas mal réussi jusqu’à maintenant. Il avait aussi fait un formidable pied de nez à sa mère, qui le croyait incapable de survivre dans cet univers, sans même parler de cette guère… Hors de question que ça finisse comme ça. Hors de question !
Le médecin avait insisté, mais Zen restait campé sur sa position. Il ne pensait pas vraiment à son futur, qui était en péril selon les dires du chirurgien, mais plutôt à son passé qu’il refusait de voir comme un temps qu’il avait gâché. L’homme avait beaucoup d’autres patients, et il fut forcé de lâcher prise.
Zen était resté seul. Il se trouvait encore dans le hall du service d’urgences de l’hôpital (ce qui ne voulait plus dire grand-chose, étant donné l’état d’urgence dans lequel se trouvaient toutes les autres sections du bâtiment). Il laissait son regard balayer les morts et les blessés, tentant de se dire qu’il n’était pas si à plaindre … sans succès.
Plus tard, on l’avait mis dans une petite chambre individuelle, au bout du couloir. Le simple fait qu’il ait pu accéder à un tel privilège, compte tenu du nombre de blessés, ne pouvait signifier qu’un petit coup de piston donné en haut lieu en sa faveur. Jusqu’à ce matin agité par ce terrible cauchemar, il avait pensé que c’était une faveur que lui avait accordée son père, mais il se trompait…
Quelqu’un frappa à la porte, puis entra sans attendre de réponse. Zen eut la surprise de voir Fujiwara, ou « tante Fuji », comme il commencé à l’appeler vers l’age de six ou sept ans. Fujiwara était une amie de longue date de Shinji. Elle avait fait parti de la même équipe de genin que lui, et ils avaient passé l’examen chunin ensemble, avec le jeune Eneshi. Cependant, elle n’eut jamais l’occasion de monter en grade, car elle perdit sa jambe droite lors de cet examen. Heureusement pour elle, ses talents de chimiste et de médecin rendirent sa reconversion évidente : elle fut employée par l’hôpital de Kiri en tant qu’anesthésiste.
Elle lui adressa un sourire un peu contrit, comme si elle cherchait à tester son état d’esprit.
« L’autre abruti t’envoie m’anesthésier en douce pour pouvoir me charcuter ?
Mauvaise humeur… Elle ne s’attendait pas à autre chose. Elle reprit ses béquilles et s’avança auprès de son « neveu ».
« - C’est comme ça que tu me remercies de ma petite attention ? Tu sais ce que j’ai dû parier pour te débloquer cette chambre ?
Une autre caractéristique de cette sympathique éclopée : son amour du jeu et de toute forme de pari, poussé jusqu’à une tendance clairement névrotique. Elle pariait tout le temps, avec tout le monde et à tous les sujets. Curieusement, elle n’avait jamais eu de problèmes d’argent qu’un aimable prêt de son ami Shinji ne puisse régler, et elle remboursait généralement ses dettes dès qu’elle gagnait de nouveaux jeux. En revanche, le fait qu’elle eut pu gagner cette chambre dans un pari en cette période de trouble témoignait du cynisme de certains médecins, qui avaient probablement fini par faire des paris sur le nombre de victimes ou la gravité des blessures des nouveaux arrivants … il faut ce qu’il faut pour supporter un boulot où l’erreur plutôt que le succès entraîne la mort des autres.
« - J’étais heureuse d’apprendre que tu étais venu ici en vie, et sans blessure critique. Dit elle sur un ton plus triste et posé. Ton père aussi d’ailleurs, il était si nerveux pendant l’opération de Zabuza qu’il a failli se faire sortir de la salle. Quand je suis venu lui annoncer la nouvelle, ça l’a vraiment soulagé. Pardonne le de ne pas encore avoir pu venir te voir. »
« Ouais, je sais… je prends mon mal en patience, t’inquiètes.
Le climat devint plus amical entre eux, et ils commencèrent à discuter.
[continuerai plus tard] |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Sam 16 Sep - 0:17 | |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Sam 16 Sep - 11:56 | |
| Dans le bureau du docteur Azechi, l'ambiance était lourde, pesante. Shinji était pensif, le menton posé sur le dos de ses mains. Les autres Médecins kiréens fixaient le sol, silencieux. Hazama, lui, regardait par la fenêtre. Il avait quitté sa blouse blanche pour revêtir son sempiternel imperméable de cuir noir.
Dehors, le ciel était gris et la pluie tombait à verses. Un éclair zébra le ciel et illumina la pièce pendant une fraction de secondes, brisant le sience religieux de l'instant. Le sunéen repoussa sa mèche de cheveux blancs et se retourna en direction de son homologue kiréen. Sur le bureau de Shinji se trouvait une lettre fermée.
[Hazama] "Il faut y aller, Shinji-san."
[Shinji] "Je ne sais pas comment leur annoncer..."
[Hazama] "Je ne peux pas t'aider cette fois. Tu es le chef des Enfants de la Brume, c'est à toi de trouver la force d'annoncer la nouvelle à tes compatriotes. C'est toi le chef à présent ; si tu te montres faible, les politiciens anéantiront vos idéaux et vous traîneront dans la boue."
[Shinji] "Tu as raison. Merci de tes conseils... Benjiro, convoque tous les shinobi de la Brume sur la place publique ; non, convoque tous les kiréens et dis leur que j'ai une annonce à leur faire. Donne leur rendez-vous dans trois heures... Laissez-nous seuls avec Hazama, s'il vous plait..."
[Benjiro] "Bien, Shinji-sama"
Les kiréens quittèrent la salle, tels une procession funéraire, laissant le sunéen borgne et le Médecin en chef. Un long silence s'installa ; Shinji restait enfoncé dans son siège et Hazama raide comme un piquet, debout. Puis, le père de Zen se leva.
[Shinji] "Crois-tu que nous avons fait le bon choix ?"
[Hazama] "Indubitablement. Nous avons fait ce qu'il peut y avoir de mieux pour Kiri et Suna. A présent, le plus dur reste à venir, mais nous ne devons pas faiblir."
[Shinji] "Tu as raison..."
[Suite : Ruelles de Kiri] |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Mer 27 Sep - 15:16 | |
| [j'ai du mal à trouver le temps d'écrire ...]
"- Comment tu te sens ? "- Je t'avouerais que ça pourrait aller mieux ... mais bon, je me sens moins mal qu'hier, c'est déjà ça.
Fujiwara marqua une pause. Elle ferma les yeux un instant, laissant planer l'incertitude sur ses prochaines paroles. Puis elle demanda d'une voix douce :
"- Tu as reflechi à ce que tu allais faire ? "- ... moui... A son tour, Zen se tint coi pendant quelques instants "- Là tout de suite, je vais aller ramener ces bouquins (hochement de tête vers le tas de livres au pied du lit) et en emprunter d'autres à la bibliothèque de l'hosto. Je m'ennuie un peu en journée à vrai dire.
Fujiwara soupira, ce n'était pas vraiment la réponse qu'elle attendait, quoiqu'en fait, elle s'attendait à ce genre d'ironie. Elle fit quelques pas dans la pièce jusqu'à l'unique chaise de la chambre. Elle s'assit, puis posa ses béquilles sur le mur près d'elle.
"- Oh, peut être que tu ne parlais pas de ça... Typiquement le genre de chose qu'il pouvait dire lorsqu'il n'avait pas le moral, mais cette fois ci, il l'avait dit avec une pointe de tristesse abattue, que la femme n'avait jamais perçu chez lui. Ainsi, elle comprit que son "neveu" vivait la situation bien plus mal qu'il ne voulait bien le montrer. En fait, elle n'était pas venue ici pour lui parler de l'opération que son collègue souhaitait lui faire subir ... enfin, pas seulement pour ça. Elle voulait juste voir comment il allait, sachant pertinnement que Shinji n'aurait pas le temps de le faire avant un moment, et qu'Asuka, même si elle faisait preuve de bonne volonté, était totalement incapable de le réconforter. Et puis, il y avait toujours une possibilité que le chunin refuse définitivement l'amputation...
"- Ouais, j'y ai reflechi. Tout hier, toute cette nuit, et tout aujourd'hui, jusqu'à maintenant. mais ça n'empêche pas que je ne sais PAS se que je vais choisir. Sa tête retomba lourdement sur son oreiller, et il reporta son regard au plafond. "- Et toi, tu sais ce que je devrais choisir, pas vrai ?
"-Mmmh, je me dis qu'une pièce reglerait aisément tous tes problèmes. Pile, on opère, face on opère pas, on fait comme ça, OK ? "-héhé Gagné ! Zen avait rit, pas vraiment joyeusement, mais il avait au moins ricané. "- Je ne doute pas que toi, tu pourrais prendre ce genre de décision de cette façon. Mais pas moi. D'ailleurs, c'est peut être comme ça que tu as décidé pour ta jambe ? Tu ne m'as jamais raconté. "- hum, pas vraiment. Il n'en restait déjà plus grand chose quand il a fallu me soigner. Mais ceci dit, t'as raison, si j'avais eu à choisir, je l'aurais joué à pile ou face. Après tout, rien ne sert de se prendre la tête avec toutes ces bêtises, sa sera dur après de toute façon.
Le chunin se demandait si elle parlait serieusement, puis jugea, la connaissant, que c'était surement le cas. Il ferma les yeux quelques secondes. Ca faisait du bien de parler à quelqu'un, ça lui changeait les idées. Il avait craint un moment que Fujiwara n'adopte un point de vue de médecin et ne commence à lui parler d'opérer "pour son bien", "pour son avenir", ou quelque autre bêtise de ce genre. Mais ça n'était pas le cas, et ce n'était pas un médecin qu'il avait en face de lui, mais bien sa "tante Fuji". Et puis après tout, elle savait de quoi elle parlait, elle avait traversé les mêmes épreuves.
Puisqu'il avait enfin un interlocuteur sous la main, autant en profiter : "- Alors, dis moi un peu comment s'est porté le monde exterieur ces dernières quarante huit heures ?
Le médecin sortit une petite boite en carton de sa blouse, et en tira une cigarette. Zen supposait qu'elle cultivait elle même ce qu'elle fumait dans la mesure où il avait rarement senti la même odeur acre en présence d'autres fumeurs. Longtemps, il avait craint qu'elle ne s'empoisonne, songeant qu'avec sa passion des paris, elle aurait été parfaitement capable d'ingurgiter une substance dont elle ne savait rien.
"- Simple : c'est le bordel. - L'hôpital est en effervescence. Moi j'ai eu de la chance, dès qu'on a plus eu besoin de mes talents d'anesthesistes, lorsque les blessés ont cessé d'affluer, j'ai pu retourner chez moi dormir un peu. Mais certains médecins, urgentistes ou non, sont là depuis le début du conflit et n'ont eu droit qu'à une heure ou deux de repos. Le gros problème, en fait, c'est qu'avec cette damnée alliance avec Suna, on a maintenant deux camps à soigner, et on ne s'attendait pas vraiment à ça... Je te passe les détails sur certaines morts suspectes parmis les sunéens qui nous sont parvenus. Mais ce qui est sûr, c'est qu'on était pas préparés pour ça, et que beaucoup trop de kiréens sont morts par la faute de notre désorganisation.
Elle disait ça sur un ton neutre, presque froid. Elle était blasée, mais Zen se dit que la situation avait dû être proprement insupportable pour les plus jeunes médecins, les plus passionés. D'une certaine façon, il comprenait ces "morts suspectes" dans les rangs de Suna, même s'il ne les approuvait sûrement pas.
"- Dehors, c'est un peu moins agité (tu m'étonnes, le quart de la population s'est réfugié dans l'hôpital), mais bien plus macabre. A l'heure où je te parle, il reste encore bon nombre de cadavres dans les rues de Kiri, avec tout ce qui va avec... Il faudrait quand même dégager tout ça avant qu'une maladie ne se répande. Je ne me fais pas trop de souci, il reste encore suffisament de familles qui ne passent pas leur temps à se morfondre de la perte d'un ou deux membres et qui se portent volontaires pour tout nettoyer.
Elle parlait de cet enfer avec une telle décontraction ! C'en était presque malsain...
"- En revanche, si tu veux des nouvelles de tes proches : Shinji fait partie de ceux qui n'ont pas dormi depuis deux jours. Comme je te l'ai dit, il a participé à l'opération du mizukage. Ca n'a pas été un echec, ni une vraie réussite d'ailleurs. Pour l'instant, Zabuza est dans le coma, je dirais qu'il a une chance sur trois de se reveiller... et j'espère qu'il le fera, sinon je perdrai 100 £. Crois moi, ton père aimerait bien mieux venir s'occuper de toi plutôt que de gerer ... ce qui lui tombe dessus en ce moment.
Elle avait insisté sur ces derniers mots, ce qui tendait à signifier qu'ils avaient plus de sens que ce qu'ils semblaient.
"- Pour ce qui est d'Asuka. mmh, elle a été réquisitionnée pour accomplir deux trois taches dans le village. Chercher les derniers blessés, entre autres choses. Elle ne fait pas vraiment ça de gaieté de coeur à mon avis, mais bon, qui d'autre qu'elle serait capable d'extirper un corps hors des décombres d'un bâtiment ... simplement en soulevant, voire en détruisant, lesdits décombres ? Enfin, …Je n'ai pas eu le temps de trop lui parler...
Fujiwara réfléchit un instant. Devait elle lui dire que sa mère avait été mise au courant pour son bras ? Elle était sure qu'Asuka n'en avait pas parlé avec Zen...
"- Mais elle est au courant pour ta condition physique.
Zen ne montra aucune réaction. Apparement, le fait que sa mère ne soit jamais venue le voir alors qu'il était dans un tel désarroi ne l'étonnait nullement.
"- Tu as des renseignements sur ... d'autres personnes que je connaissais. Les chunins Darok et Chihiro ? "- Pas de renseignement, mais je ne me souviens pas les avoir vu sur les listes des morts alors ... je suppose que c'est une bonne chose. "- Shinzo ?
La femme médecin marqua un moment d'hésitation, puis se souvint que le vieil homme était effectivement revenu à Kiri juste avant la guerre. Elle se rappela de ce qui lui était arrivé. Inutile de prendre des gants, elle l'annonça froidement :
"- Mort.
Encore une fois, peu de réaction chez le chunin. Il laissa seulement échapper un "ah" peu convaincu. Un lourd silence s'installa dans la pièce. Fujiwara laissait son neveu penser un peu à d'autres personnes, à ses compagnons, à son professeur disparu. Elle jugeait que ça devait lui faire du bien de ne plus ressasser son propre sort, de ne plus se torturer l'esprit avec ses deux alternative, chacune aussi inacceptable que l'autre.
"- Je ... ce serait dommage que Zabuza nous quitte maintenant. Je préférerais qu'il vive.
...Silence...
"- mmh...
...Silence...
La cigarette touchait à sa fin. Peut être était il temps de revenir au sujet principal.
"- Et toi ? Qu'est ce que tu vas faire maintenant ? "- Accepter l'opération. Perdre un bras, devenir incapable d'accomplir un sceau, et donc une technique. Me retirer du corps militaire et me réinsérer dans la vie de Kiri par un autre moyen, je sais pas encore trop lequel ... peut être une forme d'artisanat, quoique ça risque de ne pas être aisé dans mon cas.
Fujiwara n'ajouta rien, interloquée. Elle se demanda un instant si elle avait bien entendu, bien compris ce qu'il venait de dire. Jamais elle n'aurait cru que...
"- Tsss, dire ça à voix haute me donne encore plus la nausée que le penser ! Je veux pas de cette vie ratée. Je veux pas abandonner maintenant ce qui m'a poussé jusque là, et ce qui pourrait me pousser encore bien plus loin.
Voilà donc son véritable état d'esprit, pensa t'elle. Complètement indécis, à la fois désespéré par l'inéluctabilité de l'issue évidente, et en même temps refusant d'accepter la nécessité de cette issue. Il n'était pas évident qu'il survive très longtemps sans opération. D'un autre côté, il n'était pas évident qu'il en meure...
"- Comment ça s'est passé pour toi ? Je veux dire ... tu as choisi de rester dans le corps des ninjas, même dans ta condition. Comment tu as géré ça, et comment ça a été pris par les autres ?
Il n'avait pas demandé pourquoi elle avait fait ce choix. Tant mieux, car elle n'avait pas vraiment envie d'avouer qu'il s'agissait d'un pari fait avec Shinji. ...Un pari ? ... Shinji voyait ça comme une promesse... bah, quelle importance ?
"- Les autres, tu t'en fous. Tu peux te trouver des alliés, tu peux aussi te trouver des crétins qui te cracheront dessus, insultant tes rêves et te rabachant d'accepter ton sort ... mais la majorité des gens s'en fiche complètement. Dans cet univers, on attend de toi que tu fasses tes preuves, pas que tu sois parfait dès le départ. -Bon, évidemment, il m'aurait été difficile de repartir au combat dans ces conditions, alors j'ai dû me rabattre sur d'autres occupations. Et en fin de compte, quoi qu'aient pu en dire les plus mauvaises langues, l'hôpital militaire de Kiri est sorti largement gagnant de cette histoire, récupérant une anesthésiste hors paire. Et là, crois moi, je ne me vante pas. "- Et si je n'ai aucun talent en chimie ? Et si je n'ai aucun autre talent que le genjutsu ? C'est nettement moins facile comme reconversion. murmura t'il d'un air sombre "- Hormis la psychologie effectivement, ça te laisse un champ plutôt limité. Mais il ne faut pas uniquement réfléchir à une reconversion dans l'hôpital. Même si tu n'es pas très âgé, tu en as déjà appris beaucoup. Peut être que tu peux te faire engager comme professeur ? "-Mhhh, j'en doute...
Encore une fois, le silence. Un silence pesant, gêné. Un silence qui voulait dire beaucoup en ne faisant aucun son.
"- Ok, qu'on en finisse, c'est quoi mon problème exactement ?
Excellente question, dommage qu'aucun médecin ne soit parfaitement capable d'y répondre clairement. Fujiwara se racla la gorge, puis tenta d'expliquer ce qu'ils avaient pu observer.
...
[pas encore fini...] |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Jeu 28 Sep - 9:22 | |
| [Zen : +6 EXP RP] [T'inquiètes pas pour les délais entre tes posts, je t'attendrai Réussis ton année avant tout.] |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Sam 7 Oct - 18:31 | |
| " - Reprenons depuis le début. Pendant les différents évènements qui ont agité le village, tu as mené de nombreux combats, hors, lorsqu’on t’a retrouvé, tu n’avais aucune plaie apparente, hormis quelques ecchymoses sur le bras droit. Tu nous as expliqué que Chihiro t’avait fait ingurgiter quelque chose, qui avait soigné la totalité de tes blessures, qu’elles aient été physiques ou mentales.
Zen acquiesça silencieusement.
« - Tu t’es donc à nouveau lancé dans la bataille. Mais lorsque tu t’es attaqué à cette espèce de dôme sombre, tu as senti tes blessures se rouvrir, exact ?
« - J’en suis pas complètement sûr… et j’ai seulement eu mal au bras, rien d’autre. Mais ça n’avait rien d’inquiétant, étant donné le coup que j’avais encaissé un peu plus tôt, je n’ai pas été surpris de voir que le remède de Chihiro n’avait pas fait effet à cent pour cent.
« - Ca, nous ne pouvons pas en juger, nous ignorons de quel remède il s’agissait. J’ai bien quelques idées, mais … bref. - Ce qui est sûr, c’est que tu as réagi de façon assez violente à la matière sombre. Encore une fois, nous ne savons pratiquement rien de cette matière que tu nous as décrite, alors nous en sommes réduits à émettre des conjectures.
Amusant comme, dès lors qu’elle reprenait son rôle de médecin, sa façon de s’exprimer changeait complètement. D’autre part, elle utilisait la première personne du pluriel pour donner son opinion, ce qui signifiait qu’une partie du service de l’hôpital s’était déjà penché sur son cas sans résultat … rassurant.
« - La seule idée que nous avons retenu, c’est qu’une infime quantité de cette chose, à priori inerte, mais manifestement pas vraiment inoffensive, n’a pas pu être évacuée de ton organisme. Ca explique la réaction au dôme sombre, et sa explique aussi les nécroses accélérées et erratiques dont tu es atteint…
« - Et je suis le seul dans ce cas là ?
Fujiwara ne répondit pas. Cette question la dépassait. Zen soupira.
« - Vous ne pouvez pas simplement l’enlever ? Vous n’avez pas de techniques de ce style ? Vaccin, antidote ? N’importe quoi ? « - On ne sait pas ce que c’est. On ne sait pas si l’enlever te causerait du tord, et, de toute façon, on ne sait pas comment l’atteindre… alors j’imagine que la réponse à ta question est un « non » définitif, à moins d’en arriver à l’amputation, évidemment.
Le visage du chunin s’assombrit rapidement, si bien que Fujiwara en vint à lui demander, sur un ton doux, mais teinté d’un léger agacement :
« - Enfin, pourquoi refuses tu obstinément l’opération ? Est-ce que tu te rends compte que ta capacité à exécuter des techniques est déjà définitivement perdue ? Ce n’est pas ça qui doit motiver ton choix ! Est-ce que tu es prêt à prendre le risque de voir cette infection s’étendre ?
Le médecin se tut. Elle souffla un grand coup, parfaitement consciente d’y être allé un peu fort. Après ça, il y avait une possibilité que le jeune homme se ferme et lui demande de le laisser seul, mais elle considérait qu’il était nécessaire de le secouer un peu.
A sa grande surprise, Zen soutint son regard. Il ne montra aucune réaction. Pas d’abattement dans ses yeux, c’était comme si … il savait quelque chose qu’elle ignorait.
Elle lui sourit, de ce sourire qu’ils avaient souvent échangé et qui signifiait « arrête de te cacher, je sais que tu as quelque chose derrière la tête »
Le chunin déplaça son bras et, grimaçant de douleur, commença à en ôter les bandages. La chose qu’il découvrit lentement n’avait plus rien d’un bras humain normal. Il en conservait la forme générale, mais l’aspect de la peau était, par endroits, repoussant : noire, craquelée, un peu comme si elle avait été sévèrement brûlée. Pourtant, dans la mesure où le jeune homme pouvait toujours le bouger avec une relative aisance, on pouvait supposer que systèmes nerveux et circulatoires étaient toujours en bon état.
Fujiwara remarqua que sa condition ne s'était pas améliorée. Pire, elle crut discerner un élargissement de certaines taches sombres. Elle était sur le point de lui en faire la remarque lorsque, soudain, il accomplit un geste auquel elle ne s'était pas du tout attendue !
Il joignit les deux mains et, grimaçant de douleur, força la gauche à suivre la droite dans la formation d'un signe élémentaire de malaxage du chakra. Etait il vraiment toujours en mesure de … ?
Une aura bleutée, tremblotante, apparut autours de ses bras. A voir son visage, il était évident qu'il en souffrait beaucoup, mais il parvenait tout de même à montrer une expression victorieuse, teintée d'espoir. Cependant, les conséquences de son audace devinrent rapidement évidentes : le flux de chakra était plus vif auprès des zones nécrosées, signe que le réseau de chakra était endommagé à ces endroits. D'autre part, il sembla au médecin que le contrôle erratique de l'énergie que fournissait le chunin endommageait les tissus adjacents … Elle fit promptement le lien avec la détérioration de l'apparence du bras du jeune homme qu'elle avait déjà remarquée. La conclusion qui s'imposait était évidemment qu'elle ne devait plus lui permettre d'user de ses talents de ninjas. S'il continuait, son état allait indubitablement s'aggraver, probablement de plus en plus vite.
Pourtant … Pourtant le fait qu'il puisse toujours se servir de son système régulateur du chakra semblait être une bonne nouvelle, quoique très surprenante. En effet, Fujiwara avait, faute de mieux, attribué la dégénérescence des tissus du bras de son neveu à une détérioration de ce système, et s'apercevoir qu'il fonctionnait en réalité parfaitement lui ôtait sa seule explication.
"- Alors ? T'en penses quoi ?
"- Tu devrais arrêter de faire ça. A l'évidence, ça ne peut que … [color=green] elle s'arrêta net en voyant l'expression vindicative du chunin. Il refusait manifestement qu'on lui ordonne, ou même simplement qu'on lui conseille, de renoncer à la dernière preuve qui lui restait qu'il était encore un shinobi.
Zen ne prononça aucun mot, il gardait une attitude expectative, attendant sûrement un conseil ou un avis, même s'il n'en ferai sans doute qu'à sa tête en fin de compte.
"- Ecoute, je ne sais pas trop quoi te dire. C'est déjà une surprise pour moi que tu puisses encore te servir de ce genre de capacité. Mais … Elle hésita de nouveau. Dilemme. Existait il quelque chose ? Y avait il un moyen de préserver le nindo du jeune chunin sans mettre sa vie en danger ? Rien ne lui vint à l'esprit, pourtant, évidemment, le fait qu'il puisse toujours malaxer son chakra changeait toute la donne. Cette énergie était aussi puissante que versatile, et, à haut niveau d'habileté, il était théoriquement possible de réaliser toutes les prouesses. Théoriquement…
… Il me faudrait un peu plus de temps. Peut être que … enfin, ce n'est pas vraiment mon domaine. J'imagine que je ne t'apprends rien en te disant que je suis à peu près incapable de lancer le moindre jutsu efficacement.
"- Une question de symétrie du réseau de chakra je suppose. J'ai appris ça récemment alors que je me renseignais sur le sujet. Quand un membre est sectionné, les flux d'énergie qui coulaient à cet endroit du corps sont gravement perturbés. Même si, comme la chair, le réseau finit par cicatriser, son efficacité en matière de canalisation énergétique est largement diminuée, et il devient très difficile de malaxer une dose précise de chakra.
Le regard de Fujiwara tomba sur ce qui lui restait de sa jambe alors qu'elle répondait évasivement :
"- Oui, c'est à peu près ça. En tout cas, j'ai un niveau à peine supérieur à celui d'un étudiant en matière d'utilisation du chakra, alors je compense en me focalisant sur la médecine classique et la chimie. Enfin bref, pour en revenir à notre sujet, je n'ai pas la connaissance suffisante de ce sujet pour t'éclairer beaucoup, mais je ne suis pas sûre que…
"- C'est possible. Avec un sceau tatoué sur la peau, c'est possible de préserver mes capacités en bloquant l'infection.
Fujiwara soupira : comme elle le craignait, Zen s'était déjà renseigné. Et il disait ça avec une telle assurance qu'il en était presque convaincant, mais une branche de la médecine aussi pointue que celle ci ne pouvait être maîtrisée en si peu de temps par un parfait amateur.
"- Et si toi tu n'y connais rien, tant pis, je demanderai à p'pa.
Oui, Shinji était plutôt bon à ce niveau. Ce n'était pas sa discipline principale mais il s'était toujours montré curieux à l'égard de ces tatouages aux propriétés si étonnantes. Cependant, la nature du mal qui frappait le jeune homme était si mystérieuse que le médecin doutait sérieusement qu'un sceau puisse remédier à ses effets néfastes.
"- Ok, admettons. Je dis bien "admettons" qu'il soit possible de conserver ton réseau en bon état. Je ne veux pas te faire de peine, mais il me paraît impossible de te faire retrouver une mobilité suffisante du bras pour effectuer tes signes à ta vitesse d'antan. J'ai peur que…
"- Nan, tu n'y es pas. Ca je le sais, mon bras est perdu dans tous les cas. Tout ce que je veux, c'est sauver la stabilité de mon réseau de chakra. Ca devrait suffire. Devant l'apparente incrédulité de son interlocutrice, il ajouta :
"- Tu veux bien me rendre un service ? Je sais qu'avec tous tes ennuis, tu es restée au grade de genin, donc tu n'auras pas accès à ce que je cherche. En revanche, tu pourrais trouver ma mère et lui demander de me ramener certains documents s'il te plaît ? Je sais que c'est possible, parce que je sais qu'une personne, il n'y a pas si longtemps, était capable d'invoquer ses techniques en utilisant qu'une seule main. Je voudrais qu'Asuka me ramène tout ce qu'elle pourra trouver sur ce type et sur ce qui a trait à ce sujet.
Un silence s'installa. Fujiwara considérait très sérieusement l'idée de son neveu. Etait il sérieux ? Assurément. Déterminé ? Sans aucun doute. Etait-ce théoriquement faisable ? Oui. Matériellement ? Pas sûr, … mais ça pouvait se tenter ! Les chances étaient ridicules, toutefois. Sur plusieurs générations, seul ce jeune garçon dont Zen parlait avait, à sa connaissance, réussi à maîtriser ce genre d'habilité. Elle ignorait à peu près tous les détails, mais elle croyait se souvenir que son histoire ne s'était pas très bien terminée.
Un large sourire s'afficha illumina son visage si sérieux l'instant précédent.
"- Tu n'y arriveras pas. Cette technique est au dessus de ton niveau.
Zen comprit vite le truc…
"- On parie ? "- Tu n'as rien à parier.
Le regard du jeune chunin dévia sur son bandeau ninja qui traînait sur sa table de chevet.
"- Si tu échoues, tu le perdras de toute façon. Alors pourquoi est ce que j'accepterais une mise aussi minable ? "- Parce que même toi, tante Fuji, tu as encore le tien. Même incapable de te battre, tu restes affiliée au corps militaire de Kiri. "- Ha ! Et tu veux que je le mise ?! "- Après tout, il ne te sers plus à grand chose, tu ne sors jamais du village. Ton bandeau est à peu près aussi inutile que le mien pour le moment… est il si précieux à tes yeux ? "- Jeune home, je l'ai porté pendant plus de vingt cinq ans, capable de me battre ou non. Ce n'est pas quelque chose d'anodin tu sais...
Zen, soutenant sans mal le regard amusé de sa tante, tendit la main en sa direction. Rien ne se passa pendant plusieurs secondes, puis Fujiwara céda. Elle empoigna la main tendue, un sourire moqueur aux lèvres.
"- Tu ne sais vraiment pas résister, hein tantine ? "- Du coup, je ne suis plus très sûr de vouloir que tu réussisses mais … ainsi soit il, mets m'en plein la vue !
Le médecin finit bientôt par vaquer à ses occupations puis, plusieurs heures plus tard, Asuka apparut dans l'encadrement de sa porte. Zen avait craint qu'elle ne s'oppose une fois de plus à ses ambitions, mais il remarqua rapidement la liasse de documents et de livres qu'elle portait sous le bras. Avait elle finalement réalisé qu'il pouvait effectivement s'en sortir dans cet univers qu'elle craignait tant ?
Il n'eut pas le temps de s'en réjouir, car il s'aperçut bien vite que sa mère avait une attitude anormale. Elle était porteuse d'une bien triste nouvelle. Pour une première sortie de l'hôpital, Zen ne s'était pas vraiment attendu à ça… |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Dim 8 Oct - 3:10 | |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Lun 24 Mar - 13:56 | |
| Les deux yeux du jeune homme s'ouvrirent de concert. La première chose que captèrent les pupilles encore inaccoutumées à la vive lumière de la pièce fut un blanc éclatant et aveuglant. Les secondes passèrent en silence, et Isamu put remarquer que les couleurs tiraient davantage vers un bleu-vert aseptisé, un peu comme dans l'hôpital ...
Un rapide coup d'oeil sur les murs dépouillés de la chambre lui confirma son premier sentiment : il était effectivement à l'hôpital. C'était la première fois qu'il s'y réveillait, pour autant qu'il pouvait s'en rappeler. Voilà qui méritait une petite note dans son carnet ! Le garçon se retourna vivement sur son lit, à la recherche de son cahier fétiche. Il souleva la couverture, fouina sur la table de chevet, retourna le contenu de son tiroir. Agacé, il pencha la tête et balaya du regard le carrelage de la pièce, sans succès. Il en vint même à palper méthodiquement son matelas. Qui sait ? Peut être avait il caché son petit trésor avant de s'endormir.
Rien.
Voilà qui était ennuyeux, et ce pour plusieurs raisons. Cela signifiait avant tout qu'il n'aurait pas de trace de ce qui allait se passer ici pendant les heures suivantes, et ça, ça le rendait malade. Il allait perdre des choses, oublier des informations, c'était certain ! Quel gâchis ... Et puis, il se disait aussi que ses carnets auraient très probablement pu lui indiquer la raison pour laquelle il se trouvait dans cette chambre, parce qu'il n'en avait absolument aucune idée.
Brusquement, il se rassit sur son lit et, croisant les bras, il se concentra du mieux qu'il put pour essayer de reconstituer ce qui s'était passé. Peine perdue, il lui était à peu près impossible de se concentrer sérieusement sur autre chose que ses insectes. D'ailleurs, comment se portaient ses petits protégés ? Le garçon, lorsqu'il reporta son attention sur le grouillement intérieur auquel il était habitué, remarqua enfin le bandage qu'on avait enroulé autour de sa poitrine. Déboutonnant sa chemise, il aperçut plusieurs traces rouges qui maculaient le tissu. Gloups ! Comment avait il bien pu se faire ça ? Ca avait l'air grave ...
Soudain mal à l'aise, Isamu jugea qu'il avait déjà passé suffisamment de temps entre ces quatre murs. Il fallait qu'il mette rapidement la main sur un de ses cahiers, et puis, comme il ignorait combien de temps il avait dormi, il voulait s'assurer que les multiples colonies d'insectes qu'il affectionnait se portaient bien. En plus, il ne voyait pas pourquoi il aurait besoin de rester à l'hôpital : il se sentait parfaitement bien !
Discrètement, le chuunin prit la poudre d'escampette et commença à fureter dans les couloirs blancs du bâtiment. Il croisa plusieurs personnes qui ne lui accordèrent qu'une attention mitigée, malgré son comportement un peu particulier. Heureusement pour lui, ceci dit, les dalles des sols de l'hôpital étaient larges et il était facile d'éviter les rainures, sans quoi il n'aurait peut être pas pu s'empécher de se déplacer sur les murs, comme les autres fois ... Après avoir marché quelques minutes, il finit par reconnaitre, au détour d'un croisement, une voix familière. Il se plaqua contre le mur et, espiègle, se pencha un peu pour écouter ce qui se disait. Au ton qu'elle employait, il sut que Makie était passablement agacée par la conversation qu'elle menait.
« Je vous dis que ça ira, je n'ai pas besoin de votre aide ! » « Ecoute, gamine ...
Qui était ce médecin ? Isamu pencha encore davantage la tête et put distinguer son visage. C'était une femme, entre quarante et cinquante ans, ni très grande, ni très petite. Elle semblait avoir besoin d'une canne pour tenir debout. Le chuunin se pencha un peu plus. Ah oui ! Forcément, il lui manquait une jambe, coupée juste sous la hanche. Curieux, le garçon se demanda comment la femme s'était retrouvée dans cet état. Peut être devrait il lui poser la question ?
« ... je ne dis pas ça pour t'insulter, ou quoi que ce soit. A l'évidence, ton frère a un talent particulier. Ici, on en vois des tas passer, des types bizarres qui cachent ce genre de secret. Mais d'une part, on est tenu au secret vis à vis de ce qu'on pourrait découvrir pendant une opération, et d'autre part, on évite en général de trop s'y intéresser. Tu sais ce que j'ai trouvé en soignant ton frère. Tout ce que je dis, c'est que tu ne devrais pas t'en occuper seule. Fais une démarche administrative, n'importe quoi ! Mais c'est un trop gros morceau pour une genin, bon sang ! « Fermez la deux minutes. Et mêlez vous de ce qui vous regarde ! »
Oulah ! Ca chauffait, la dedans. Isamu jugea préférable de ne pas se montrer aux deux femmes, ayant parfaitement compris qu'il était le sujet de leur dispute. Mais ça ne l'interessait pas ... non.
Sauf que ... et bien, cette femme médecin, il ne la connaissait pas. Il aurait bien aimé savoir au moins son nom. Ce genre de personne portait souvent un badge. Peut être pouvait il le lire en s'approchant un peu. Peut être ...
Les deux femmes s'interrompirent aussitôt et braquèrent un regard surpris sur le nouveau venu. *oups* « Qu'est ce que ... ? « Je vous avait dis qu'il valait mieux le sangler.
Les yeux d'Isamu s'attardèrent sur le badge *docteur Fujiwara, huh ? * puis glissèrent vers le stylo qu'elle portait dans une petite poche. Voilà de quoi écrire, ne lui restait plus qu'à trouver du papier, ce qu'il ne pourrait pas faire s'il était attaché à son lit, comme le préconisait sa soeur. Il était vraiment plus que temps de mettre les voiles !
« Arrête ça, retourne dans ta chambre ! Grands dieux, tu vas réussir à rouvrir la plaie !
Isamu s'élança, attrapa le stylo au passage et traversa d'un bond la pièce, jusqu'à la fenêtre. Là, il entreprit de l'ouvrir, ce qui ne sembla pas plaire au docteur. Celle ci se mit en appui sur sa jambe valide et braqua d'un air décidé sa canne vers lui. Le chuunin flaira le piège et se baissa instinctivement. Grand bien lui en prit, car il put ainsi esquiver de justesse la fléchette qui ricocha contre le mur juste au dessus de son épaule.
« Au revoir Makie. C'était une bonne journée ! »
Et il se jeta dans le vide. Il avait fait ça par habitude, sans même vérifier l'étage auquel il se trouvait. Cette fois ci, il eut de la chance, car il n'était qu'au premier. La réception fut aisée, et le jeune homme détala dans la cour de l'hôpital, sous le regard interloqué des passants. Il repéra l'enceinte extérieure du bâtiment et se dirigea vers un arbre qui la bordait. Quelques bonds agiles plus tard, il était dehors.
Debout dans la rue, un bandeau rougeâtre lui barrait la poitrine et il n'avait pas quitté sa chemise médicale. Il se retourna et se retrouva nez à nez avec un autre garçon, d'à peu près son age, qui semblait relativement surpris de l'avoir vu tomber de l'enceinte. Il se prépara à lui fausser compagnie lorsqu'une idée lui traversa l'esprit.
« Euh ... tu n'aurais pas du papier, s'il te plaît ? » |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Mer 26 Mar - 20:58 | |
| Peu de temps avant Nutera après s'etre levée de bon heure s'habilla, se débarbouilla, mangea un morceau puis s'affala sur le sofa.
Qu'est ce que je vais faire aujourd'hui ?
Il fit un rapide repérage des objets qui l'environnaient puis se leva et prit l'un d'entre eux et retourna s'asseoir. Il resta longtemps ainsi à tripoter son bandeau frontal. Après un moment, il sortit en coup de vent oubliant jusqu'à refermer la porte derriere lui.
Je sais !
Arriver en bas de sa rue il s'arreta. Devant lui se dressait un carrefour tres fréquenter, l'un des lieux majeur de transitions pour les marchands et un exelent endroit pour faire les courses pour les civils. Il y avait en permanence du trafic sur ces routes, même la nuit bien que le nombre des passants diminuait après minuit. Nutera interpela une personne qui passait à cotés de lui Excusez moi vous ne sauriez pas ou se trouve l'armurerie s'il vos pl...
Je ne sais rien laissez moi en paix ! Le passant après avoir soigneusement esquiver Nutera, en faisant bien attention à n'avoir aucun contact avec l'étranger, pressa le pas et disparu dans la foule. Non content de sa mésaventure, Nutera repéra une cible plus jeune, un peu plus vieille peut etre, qui semblait plus aimable.
Hey ! S'il vous plait ! Vous ! Oui vous hey attendez !
La jeune femme fint de ne pas le voir, se retourna et couru.
Ca commence à bien faire
Nutera se mit à filer droit devant lui à en perdre haleine en esquivant tant bien que mal les passants qui se présentaient. Après avoir couru dix bonnes minutes Nutera se retrouva à un autre croisement. Ici il y'avait beaucoup moin de passants et ceux ci semblaient moin affairé. Un groupe de trois jeune se présenta devant lui. Vous savez pas ou c'est l'armurerie ?
L'un d'eux, le plus arrogant qui se trouva etre aussi le chef de la bande répondit
Par ce que j'ai une gueule à savoir ?
Ils bousculèrent Nutera au passage et continuèrent leur chemin. Nutera non content de cet acceuil agrippa la manche du jeune arrogant.
Hey je veux juste un renseignement vous avez quoi tous dans cette vi... Avant meme qu'il est pu finir sa phrase Nutera recu un violent coup de poing de la part de celui qu'il avait questionner. Surpris par la sournoiserie du coup Nutera tomba en arrière. Le jeune chef de bande s'était sans hésiter retourner et avait frapper Nutera dans le meme geste. Il se retourna immédiatement et continua son chemin, déblaterant à ses amis que les gens étaient devenue sans gêne, et que meme les rues n'étaient plus sur. Il n'éprouvait aucune honte à frapper un individu par surprise et aucune peur des représailles non plus. C'était sans compter sur la sournoiserie de Nutera. Si le jeune chef de bande n'avait pas hésiter un donner un coup par surprise, Nutera lui n'hésita pas non plus à placer un merveilleux coup de pied latéral sur son adversaire qui était de dos. Celui ci tomba en avant tête la première au grand étonnement de ses deux compères qui se retournèrent les yeux tout écarquillés.
Ok jusqu'à là j'ai passé une salle journée mais je m'attendais pas à me faire agresser en pleine rue. Si c'est ce que tu veux vas y amène toi.
Laissez le moi les gars La jeune racaille se releva avec un énorme début d'hématome sur la joue et le coin de l'œil. Nutera lui aussi avait un début debut de autour de l'oeil, et son nez le faisait souffrir.
Ha ha t'as la même face que moi maintenant. Vas y approche Tout autour la concentration était palpable, rien de beau ne présageait. Le combat s'annoncait orageu, les coups bas allaient pleuvoir. Soudain une porte s'ouvrit
Hey bandes de sales gamins j'veux pas de bagarres ici dégagez vite de devant ma boutique ou j'appelle la police !
Les deux combattants se tournèrent vers le gérant du magasin. Il était grand, fort imposant et avait le regard peu sympathique. Nutera craignant d'avoir des ennuis eu un flash de génie.
Attendez attendez je suis ninja moi ! C'est lui qui a commencé ! Silence Nutera avait sortit son bandeau qu'il avait dans la poche depuis le début.
T..tu es ninja ?? Mais pourquoi tu l'a pas dit plutôt imbécile ca change tout !
Après plusieurs minutes de parlotte, le commercant et le chef de la bande de pouilleux indiquèrent la direction de l'armurerie a Nutera, et aussi celel de l'hopital pour son hématome. Nutera compris une chose important, même s'il n'a aucun respect pour les ninjas les gens dans la ville eux les respectent. Il se refusait toujours a porter son bandeau au front mais reconnaissait qu'il pouvait être utile. Il avait scrupulesement suivit le chemin indiquer pour aller à l'armurerie. Il ne sentait pas le besoin d'aller à l'hopital, tout ca pour qu'on lui dise de mettre de la glace sur son oeil. Il arriva à un coin de rue
Et normalement si je tourne là il devrait y'avoir l'armur...
Hopital de Kiri disait l'enseigne plaqué sur la façade d'un énorme bâtiment
Nooooon mais quel c** ! J'ai pas uivis la bonne piste et maintenant je suis perdue naaaaan !!! ... ...Broaf aller, après tout j'ai pas de glace à la maison
Nutera alors qu'il se dirigeait vers la porte d'netrée entendit un bruit cassant, comme le bruit du verre brisée ? Il n'eu pas à réfléchir qu'un jeune homme vêtue horiblement se présenta devant lui. Là comme ca après s'être fait refouler plusieurs fois par les habitants de Kiri, après s'être fait frapper par un habitant de Kiri, après s'etre fait menacer par un habitant de Kiri, cet habitant de Kiri semblait... complètement déranger.
Ils se foutraient pas de ma bouche les habitants de Kiri ? Par quel incroyables circonstances obscures a t'il fallu que je décide d'aller à l'armurerie aujourd'hui, à me retrouver à l'hopital puis nez à nez avec un bargeot. Y'a t'il une fatalité ? Ou alors une morale à retenir ?
Nutera fut couper dans sa réflexion quand le jeune homme se retourna et lui adressa ces mots
[Isamu:]« Euh ... tu n'aurais pas du papier, s'il te plaît ? »
Nutera constata a ce moment que le jeune homme était jeune, bien plus jeune qu'il ne l'aurait cru, peut être même avaient ils le même age. Le jeune homme avait aussi des bandages tacheter de sang sur le torse.
Du papier ? Nnnnon, maais pourquoi tu en veux ? Non ne me dit rien, il y'a une papetirie plus haut dans cette direction --> pointant du doigt Je peux te montrer si tu veux c'est sur ma route... Dis je sais pas si tu sais mais tu pisses le sang... |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Sam 29 Mar - 21:13 | |
| Du papier ? Nnnnon, maais pourquoi tu en veux ? Non ne me dit rien, il y'a une papetirie plus haut dans cette direction
Isamu laissa traîner un instant son regard sur le doigt du garçon avant de se décider à suivre sa direction. Il avait bel et bien relevé le « non ne me dis rien » presque sarcastique de son interlocuteur mais il ne savait guère comment l'interpreter ... Et puis ça n'avait pas tant d'importance. Le chuunin fit un pas dans la direction indiquée. Il n'était pas certain de pouvoir trouver la papeterie, mais c'était comme s'il avait déjà oublié son interlocuteur. Ce denier se rappela à lui /
Je peux te montrer si tu veux c'est sur ma route... Dis je sais pas si tu sais mais tu pisses le sang...
Isamu ne répondit rien. Ses grands yeux bleus, inquisiteurs, fixaient l'autre garçon avec insistance. Le chuunin mourait en réalité d'envie d'en savoir plus sur son nouveau compagnon, mais à quoi bon faire les présentations s'il n'avait rien pour noter les informations ? Il fallait donc qu'il l'accompagne un moment.
Quant à cette histoire de sang ... Isamu n'était pas trop inquiet. Après tout, il avait déjà été soigné. Makie s'était occupée de lui, alors il ne voyait pas pourquoi les choses tourneraient mal. Il jeta un coup d'oeil curieux sur son bandage pour s'apercevoir que la tache rouge s'était effectivement élargie.
Sans dire un mot, et devant le jeune genin, il joignit les deux mains et forma quelques sceaux. Une lueur verte s'en échappa et, diffuse, coula comme une sorte de vapeur autour de ses bandages. Quelques insectes parvinrent à se frayer un chemin à la surface et l'aidèrent à canaliser le justu de soin. L'autre gamin l'observait il ? Une technique médicale aussi basique ne l'impressionnerait pas ...
* Ca tiendra * Quelques secondes suffirent à Isamu pour terminer sa besogne. Lui même n'avait rien senti, bien entendu, mais il était persuadé que ce petit rafistolage empêcherait sa plaie de se rouvrir. Il reporta ensuite son attention sur l'autre garçon.
« Oui, montre moi. »
L'autre s'exécuta en silence. Son attitude avait tout d'un mélange entre incompréhension et méfiance. Isamu en était désolé, mais il ne pouvait pas se montrer plus amical tant qu'il n'avait pas de quoi noter.
Comme le garçon l'avait affirmé, il ne leur fallut pas longtemps pour arriver devant l'échoppe. Il s'agissait plus d'une sorte de bric à brac que d'une papeterie à part entière, mais le chuunin ne tarda pas à y trouver ce qu'il cherchait. Il poussa un gloussement de satisfaction qui surprit aussi bien son compagnon que le propriétaire du magasin, s'empara d'une liasse de feuillets, s'assit à même le sol, puis entreprit son activité habituelle.
Le monde s'affadit brusquement autour de lui, alors qu'il s'était lancé corps et âme dans le récit des évenements qui étaient survenus cette dernière heure. Il n'était que trop conscient qu'il lui manquait un chapitre : celui qui l'avait envoyé à l'hôpital. Quelques bribes de souvenirs lui revinrent au compte goutte ... une lame ... qui donc avait pu le blesser ? Cette information, qui aurait sans doute paru primordiale pour toute autre personne plus raisonnable, n'avait pas pour Isamu plus d'importance que le fourmillement de détails qu'il ajouta à son récit, comme à l'accoutumée. Il noircissait les pages de son écriture fine et illisible à une vitesse étonnante. Il ne lui fallut guère plus d'une minute pour rendre compte de son réveil dans sa chambre d'hôpital * blanc, carrelage verdâtre. lumineux, on aurait dit. Peu de fenêtres pourtant *, de son errance dans les couloirs * le dallage était large ! Agréable, et tellement plus pratique. Les infirmiers n'ont pas apprécié que je me promène sur leurs murs, ceci dit ... *, de sa rencontre avec le docteur... Quel docteur ? Un homme ou une femme ?
La plume du jeune homme s'interrompit et attendit, tremblante, au dessus du papier. Il avait rencontré un docteur, n'est ce pas ? Pourquoi état il incapable de s'en souvenir proprement ? Si seulement il avait pu tout noter à ce moment là ! Furieux, et de moins en moins à l'aise, Isamu se mit à marmonner nerveusement quelques syllabes incompréhensibles.
* Fuuuu ... fuuuujiiii * Les rouages de son cerveau se remirent soudainement à tourner normalement, comme s'ils avaient purement écrasé le grain de sable qui les avait bloqués. Il s'empressa de noter sa rencontre avec le docteur Fujiwara, n'omettant aucun détail. La description de sa fuite suivit : comment la femme l'avait menacé avec sa canne * heureusement que Makie s'est interposé ! *, puis son saut, et enfin sa rencontre avec ... avec qui ? Il était enfin temps de faire les présentations.
Lorsqu'Isamu releva les yeux, il croisa le regard interloqué de son nouveau camarade, ainsi que celui, franchement méfiant, pour autant qu'il pouvait en juger, du vendeur. Sans les quitter des yeux, le chuunin se remit à griffonner ...
« Bonjour ! Je m'appelle Isamu ! Et vous ? »
Grand sourire ...
« Jeune homme, vous en avez pour 3 ryos. »
Le garçon ne répondit rien, et ne se départit pas non plus de son sourire éclatant.
... Un ange passa ... |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Dim 6 Avr - 21:28 | |
| A sa question Nutera n'obtînt aucune réponse. Le jeune homme s'était contenter de tourner la tête dans la direction que Nutera lui avait indiqué. Le jeune homme se tenait là, vêtue dans e qui semblait une robe d'hôpital, parsemée par ci par là de bouts de verres, pieds nues, mais malgré sa situation il ne semblait en aucun cas perdu, son regard fixe inspirait plus à la démence qu'à la panique. Vous savez, comme le regard d'un junky en manque. Cet étrange personnage qui se dessinait devant Nutera s'apprêtait à partir quand celui ci reprit la parole pour lui proposer de l'aide. Poussé par une envie de savoir plus, ces mots échappèrent a Nutera. Son instinct le poussait à prendre ses jambes a son coup et à prévenir le premier policier qu'il croiserai, mais sa curiosité avait déjà fait main basse sur l'affaire. Le jeune homme était étrange certes, mais pas dangereux. C'est ce que pensa Nutera. Le jeune homme était de dos, Nutera aperçu une lueur verte qui semblait provenir du nombril du garçon puis celui ci se retourna:
« Oui, montre moi. »
Après quelques minutes de marches seulement les deux compères se retrouvèrent devant l'établissement. Nutera n'avait eu aucun mal a se souvenir de la route puisque c'est au même endroit, devant le même bâtiment qu'il s'était battu un peu plus tôt. Comme il l'avait présumé, la petite boutique fournissait du papier ainsi que beaucoup d'objets à utilités diverses. Avant même que Nutera n'ai eu le temps de réagir le jeune homme s'était saisit d'un paquet de feuillet et s'était mis à noircir le papier maladivement. Nutera essaya de déchiffrer ce qui ressemblait a des hiéroglyphes, ou des petites formes idéographiques, par dessus son épaule mais impossible de déchiffrer cette langue. Le vendeur qui avait vue déboulé cette bête fauve dans le magasin, satisfaisant sauvagement ses instincts sur de frêles feuilles à une vitesse inhumaine, après un puissant raclement de gorge reprit ses esprits.
« Jeune homme, vous en avez pour 3 ryos. »
Silence Nutera se tourna vers son compagnon Attend c'est quoi ce sourire ? Il voudrait pas qu'je paye non plus ?Non mais c'est quoi ça sa s'fait pas ! Le regard du vendeur passa de la stupéfaction à la suspicion en un sourcillement. Il est pas question que je paie, et puisque tu veux pas le faire y'a qu'une seule solution. Tu va encore me servir aujourd'hui ! Voyons si ca marche
Désolé d'avoir fait irruption dans votre honnête commerce cher monsieur mais mon ami et moi comme vous pouvez le voir sommes des ninjas en mission. dit il brandissant son bandeau frontal
Je ne peux pas vous expliquez en détails mais nous réquisitionnons ce papier. Il en va de la sécurité du pays.
Nutera fait signe a son ami tout en s'approchant Fais comme si t'étais ninja
[Vendeur:] Mais att... attendez je ne suis pas au courant qu'est ce que c'est que cette histoire ! Je dois en parlez au gérant et puis..
Nutera sort un couteau de sa ceinture Comment ? Vous compromettez la réussite de cette mission ? Maitre Kirikage a été très clair la dessus, j'ai ordre d'éliminer tous ceux qui compromettent l'avenir du village. Pour les trois ryos voyez ca avec le chef du village. Maintenant pensez à votre famille et laissez nous passer s'il vous plait.
Sans un mot le vendeur recula de quelques pas, laissant ainsi au deux ninja le chemin libre. Avec une lenteur étudier ils sortirent héroïquement de la boutique la liasse de feuille a la main. Une fois dehors Pfiouuuu on a eu chaud, tu m'a encore bien servit toi merci. Bon ben au revoir
A l'intérieur de la boutique le vendeur n'en revient toujours pas.
[Vendeur:] L'avenir du pays... mon.. mon petit commerce aura participer a préserver l'avenir du pays... Ah ha sacré coup du pub !!... Attendez voir, ça tient pas debout.. que je me rappelle il a bien dit Kirikage... déclick
BANDE DE PETITS MERDEUX VOUS ALLEZ VOIR C'QUE JE VAIS FAIRE DE L'AVENIR DU PAYS MOI !
Merde Cours ! Cours aussi vite que tu peux !!!
Nutera s'enfuit droit comme une flèche, battant de loin son précédent record de course à travers la foule. Faut pas qu'il nous repère magne toi ! ... C'est seulement après s'être arrêter a la porte de chez lui que Nutera s'aperçut que le vendeur ne les avait pas suivit. Il s'aperçut aussi que sans le vouloir il avait entrainé son ami avec lui.
Bon... ben t'en qu'à faire t'as qu'a venir a la maison, j'en profiterai pour te filer des fringues. Et au faite pour ta question de tout à l'heure je m'appelle Nutera. Et toi c'est comment ?
[suite dans mon appart=>] |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri Lun 21 Avr - 11:37 | |
| [Isamu: +26 XP RP (bonus 40% inclus) Nutera: +22 XP RP (bonus 20% inclus)] |
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| Sujet: Re: Hôpital de Kiri | |
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