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 Les affinités de Sayuri...

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Kyuza Kajitori

Kyuza Kajitori


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MessageSujet: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyMar 2 Sep - 15:16

Le moment était venu de ce rendre à la forêt du village pour rejoindre un professeur qui pourrait lui permettre de devenir plus fort. Il s’était passer quelques temps depuis la dernière fois ou il avait vue Sayuri. La sensei lui avait dit de ce rendre en ces lieux pour y rencontrer un de ses ex qui savait faire du Taijustsu.
Le rendez-vous avait été fixé à dix minutes de l’entrer de la forêt en direction du Nord. Il s’y rendit donc.

Une fois arrivé il vit qu’il n’y avait personne, il était seul. Il s’attendais au moins à y voir cette personne.
Il lui fallait attendre…

*Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ?*

Bien sûr il aurais pu s’échauffer au moins, mais il s’avéra que notre genin n’était pas du genre très travailleur et qu’il trouvait toujours la feinte pour en faire le moins possible. Et cette situation ne fit pas exception à la règle.

*Ouai, mais nan, ça sert à rien, si ça trouve il va être à la bourre et à force de m’échauffer je vais être trop crevé et je ne vais pas pouvoir m’entraîner sérieusement… J’le vois bien comme ça.*

Le shinobi ce trouvait dans une clairière avec un ruisseau. Il y avait beaucoup de lieux comme cela dans cette forêt. Comme si elle avait été faite sur mesure pour que tout le monde puisse s’y entraîner.

Enfin il s’était trouvé une occupation. Il allait mettre les pieds dans l’eau et fumer une cigarette.
Le jeune homme s’avança jusqu’au bord, retira ses chaussures et releva son pantalon. L’eau était fraîche, mais pas froide.
Qui pouvait bien être cette personne ? Et était-il bon professeur ? I n’en savait rien, ce qu’il savait c’est qu’au pire il perdait un jour ou deux, ce qui n’est pas très grave pour lui. Certes il aurait pu s’entraîner ou dormir mais bon, c’était beaucoup moins intéressant …

Au fur et à mesure qu’il était dans ses pensées, Kyuza s’installa plus confortablement pou finir allongé les pieds dans l’eau et sa cigarette à la bouche.
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyMar 2 Sep - 18:38

Elle dormait paisiblement à ses côtés, sur le dos, la poitrine négligemment hors des couvertures. Un de ses bras nus reposait derrière sa tête, l'autre contre le torse de son amant. Akogare s'attarda à écouter sa respiration sereine, puis tourna la tête vers elle. Ses paupières closes n'enlevaient rien à son charme, il lui restait des vestiges de maquillages sur le visage, ce maquillage léger qu'elle semble affectionner en certaines occasions.

Oui, Sayuri l'avait bien eu, mais Akogare ne regrettait rien.

***


Il faisait presque nuit dehors, mais Akogare venait de rentrer chez lui. Il jeta son masque sur son canapé et s'étira. Ses muscles gémirent, fatigués, et se détendirent. Il était largement temps de se faire un thé, avant d'aller faire quelques courses. Ces missions lui prenaient trop de temps. Partir à Kumo, passer par Kusa, et merde ! Elles duraient plusieurs jours. Ils n'ont pas de shinobi, à Kumo ? Qu'ils prennent les locaux, ça leur ferait des vacances !

Pendant que l'eau bouillait, Akogare se regarda dans le miroir. Une légère barbe commençait à poindre sur ses joues. La plaie, Akogare n'aimait pas cette sensation. Des coups à sa porte le firent se détourner. Ten ? Il venait de la quitter ! Eiko ? … Un emmerdeur ? … Une emmerdeuse ?

Il ouvrit la porte. Sayuri lui adressa un sourire resplendissant, qui alluma immédiatement les alarmes du Hyuuga. Oh ! non. On ne le lui faisait pas, ce coup-là. Le joli sourire, la pose étudiée et experte, la légère inclinaison du visage…

[Sayuri] – Salut Ako ! J'attendais ton retour.

[Akogare] – Avec impatience, visiblement.

Il désigna du menton le terrible décolleté dont le gratifiait la jeune femme. Elle rit et le poussa gentiment de la main.

[Sayuri] – Oh ! Ce n'est pas comme si c'était la première fois que tu le voyais.

Et je crois que je ne vais pas tarder à les revoir, pensa t-il.

[Akogare] – Entre.

Elle s'exécuta sans mot dire, et jeta un coup d'œil alentour. Ils s'assirent autour de la table de la cuisine. Akogare acheva la préparation de son thé et leur en servit une tasse chacun. Ils étaient amants de temps à autre, le temps d'une nuit, selon leurs disponibilités et leurs envies. Un mode de vie très louable, ne cessait de se féliciter Akogare. Après tout, combien d'hommes fantasmaient sur cette femme ? Et combien la couchaient dans leur lit ?

[Sayuri] – Tu ne passes jamais me voir à l'académie ?

Akogare haussa discrètement des épaules.

[Akogare] – Tu ne vas pas me dire que tu manques de types pour te tenir la jambe ?

Akogare se mordit l'intérieur des lèvres pour ne pas devenir grossier, mais il sentit qu'ils pensaient tous les deux à la même chose.

[Sayuri] – Je parle de *toi*, pas des *types*. J'imagine qu'on est tous les deux très occupés, mais prendre un peu de temps, quelques fois, je trouve ça bien.

Akogare sourit largement.

[Akogare] – Sayuri… quelque chose me dit que là, maintenant, tout de suite, tu as envie de discuter de quelque chose de très précis. Comme… me demander un service ? Ne me dis pas qu'il te faut ENCORE de l'argent ?!

L'espace d'un instant, Sayuri perdit le fil de sa solide argumentation mentale. Elle écarquilla les yeux puis se ressaisit d'un sourire. Elle posa sa main sur le bras d'Akogare, et ne le retira pas.

[Sayuri] – Touchée. En vérité… j'ai bien besoin d'un service. J'ai un étudiant, qui fait du Taijutsu. Je voudrais que tu l'entraînes.

Akogare but une gorgée de thé, reposa sa tasse et ricana.

[Akogare] – Et ?

[Sayuri] – Ginko Yagi – tu l'as connais j'imagine ? Tu connais toutes les personnes de sexe féminin de Konoha.

Le jeune homme grimaça. Ginko… S'il la connaissait… Une catastrophe pas si naturelle que ça. La première fois qu'ils s'étaient vus, elle s'était assise sur ses genoux en lui disant qu'il lui rappelait son grand-père. Bien sûr, elle avait argumenté son point de vue, mais Akogare n'y avait rien compris. Puis elle s'était mise à hurler en pleine réunion, en accusant le haut conseiller d'avoir maté les jambes de Tsubaki, après quoi elle s'était excusée en gloussant et en disant cette mythique phrase : "Hey, c'était juste pour rire… Tsubaki elle est même pas là en plus. Oooooh si elle est là ! Hey Tsubinou, hey, mais pourquoi tu te caches la tête, hey j't'ai vue !".

A partir de là, il avait été débarrassé de son fardeau qui, bien que charmant, léger, souriant et dynamique, était un petit peu abscons.

[Sayuri] – Elle m'a rendu un petit service une fois. Elle a amené mon élève en mission.

[Akogare] – Il est en vie ?

[Sayuri] – Bien sûr ! Ginko est une excellente chef d'équipe.

Admettons.

[Sayuri] – Histoire de lui rendre la pareille, et comme on est toutes les deux assez faibles en Taijutsu, je pensais que tu aurais de la place pour un second étudiant. Il est mignon, en plus, un Uchiha, comme moi.

[Akogare] – Tu as raison. Deux arguments géniaux.

[Sayuri] – Tu es d'accord alors, Ako ?

Sayuri sourit, dévoilant une rangée de petites dents.

[Sayuri] – Et ne crois pas que je hâterais nos retrouvailles. Après tout, nous avons toute la nuit devant nous.

***


Et il avait accepté par abandon, pour l'embrasser et la porter dans son lit, où elle dormait désormais tranquillement. Akogare s'étira et repoussa le bras de Sayuri. Il était temps de se préparer. Il se lava, s'habilla, et mit sur le gaz quelque chose à manger. Il remonta dans sa chambre pour y descendre quelques affaires. Sayuri était éveillée. Elle leva une paupière paresseuse, son œil jaune lorgna sur le Hyuuga qu'elle savait déjà vaincu. Elle se mit sur son séant et joignit ses mains au dessus de sa tête, comme une invitation à poursuivre les caresses de la veille.

[Sayuri] – Bonjour Akogare.

Akogare sortit des poids de son placard. Peut-être que cela lui serait utile. Après tout, il ne connaissait pas ses étudiants. Ses étudiants. Quelle horreur.

[Akogare] – Salut.

Elle l'observait avec une curiosité amusée.

[Sayuri] – Tu pars tout de suite ?

[Akogare] – Non, je n'ai pas mange encore.

Sayuri opine et quitta les draps. Elle ramassa ses vêtements éparpillés par terre et se dirigea vers la salle de bain.
[Sayuri] – Je vais prendre une petite douche. Je t'accompagnerai si ça ne te dérange pas ?

[Akogare] – Ce sont tes étudiants, tu fais ce que tu veux.

Elle se tourna vers lui pour lui adresser un clin d'œil et s'engouffra dans la salle de bain.

***


Ils finirent par être dans la rue, habillés et présentables. Sayuri était étonnamment câline. Cela dépendait des jours. Mais elle l'embrassait, ils marchaient doucement, et elle lui tenait même le bras.

[Sayuri] – Je t'ai prévenue que l'entraînement durerait plusieurs jours ? Peut-être même plusieurs semaines.

[Akogare] – Je l'avais bien compris comme ça. Dis-moi, est-ce que tu passeras me voir tous les soirs ou c'était juste pour marquer le coup ?

[Sayuri] – Ce n'est pas comme si tu avais du mal à mettre quelqu'un dans ton lit ! Mais je passerais voir les progrès de Kyuza de temps en temps.

C'était déjà ça de pris. Le dénommé Kyuza était déjà sur place, Sayuri l'identifia immédiatement. Il était couché dans l'herbe, et se releva au son de la voix de sa sensei.

[Sayuri] – Salut Kyuza ! Je te présente Akogare Hyuuga, ton professeur pour les jours à venir.

[Akogare] – Salut. Content de te rencontrer.

Sayuri se tourna pour regarder derrière elle.

[Sayuri] – Sabi n'est pas encore là. Je vais l'attendre. J'ai bien envie de le revoir.
Sabi Uchiha
Mort
Sabi Uchiha


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyMar 2 Sep - 20:31

Le coq chante. Une nouvelle fois je vais devoir verser le sang. Il est à peine six heures. Et j'dois déjà me taper les frasques débiles d'un oiseau de malheur qui chaque matin s'amusait à faire crisser ses cordes vocales. Je jetais par terre la ma couverture, soulevant un doux nuage de poussière qui me rappelait que ça faisait deux bonnes semaines que je n'avais pas fait le ménage.

[Sabi] « Post-it : ne pas oublier de rererere - j'en ai oublié un - redemander à Riku mon balais. »

Dur. Très dur le matin. Les cheveux collés d'un côté, les mèches de l'autres semblaient revenir d'une mission de rang A. Je m'avançais comme titubant vers ma fenêtre et ouvrait avec fracas le carreau de celle-ci. J'écoutai.

Silence.

La feinte. Il m'avait bien eu. Il s'était tu. Ou alors un voisin avait été plus rapide que moi. A cette heure-ci ? Cela semblait du délire, mais soit. La prochaine fois je chronométrais. Je laissai tout de même ouverte la grande baie vitrée, AU CAS OU.... Je remettais avec un ennuie fou la couette sur le matelas juxtaposant le sol, et m'assit dessus. J'inspirai un grand coup, et mes poumons gonflés par l'air frais du matin je me levai soudainement. Plongeant ma tête hagard dans le frigo, j'en ressortais rapidement, repoussé par une odeur - presque - intenable. Je le laissai tout de même ouvert, histoire d'aérer juste assez pour que je puisse au moins mettre mes mains dedans sans les voir ressortis fondus et pleines de boutons de je-ne-sais quelle maladie, et m'emparais de deux oeufs et d'un sirop de framboise.

J'allumais doucement le gaz, évitant tout mouvement brusque avec le bonhomme qui me balançait le gaz inflammable, et d'un coup de baguette magique... j'écrasais la premier allumette sur la table.

Enfer et damnation.

La deuxième me lâchait également dans un craquement m'inspirant le bruit du cou dudit coq lorsque je l'aurais choppé. La troisième serait la bonne. Avec une passion surprenante, j'arrivais à lever les deux bras au niveau de mes oreilles, dans un effort - qui a dit surhumain ? - terrible. Je plaçai avec précision la poêle sur le feu, et cassai les deux coquilles beige, laissant apparaître un liquide blanc laiteux - façon ... ahem - et une pupille jaune. Je repensais avec déduction au gallinacé qui venait de me pondre - le mot est juste - un réveil prématuré. S'il savait que je faisais cuire ses deux rejetons, comment réagirait-il ? N'avais-je donc aucune pitié ?

[Sabi] « C'est bien fait pour lui »

Fumant, les oeufs se laissaient manger. Quelques miches de pains sur la table, le tout dans une gueule de bois affreusement horrible. Je trempais avec attention la croute un peu sèche - le pain commençait à dater de l'époque où j'avais encore le courage d'aller faire les courses - en évitant de laisser tomber une goutte du jaune d'oeuf sur mon habit.

[Sabi] « Humpf, réfléchichons... J'viens de me réveiller. J'ai fini mon achiette, que vais-je faire maintenant ? A mon avis, une bonne douche... Ca cloche. Ch'est pas bon ! Pourquoi Ginko m'influenche telle autant ! Ch'est pas croyable... »

Chon DMD... Pardon. Son DMD m'était resté dans la tête, et je le suivais bien involontairement. Je m'empressais de me passer sous l'eau chaude. L'onde bienfaisante me fit un bien fou et lava de mon visage le sal masque de gorille vomissant son dernier petit-dèj'. Je me rhabillais, ne sachant que faire de ma journée. J'espérais retrouver Riku, ou Sayuri, pour un entraînement matinal. Mais ce coq donnait à l'ouest et j'aurais parié mes deux oeufs qu'il ne les avait pas réveillé.

Un clapotis acharné sur ma porte me retira définitivement de ma torpeur matinale. Le soleil venait à peine de se lever lui aussi réveiller par le chant merveilleux du coq, si bien que je me demandai qui pourrait venir sonner à ma porte si tôt. Les gens ils croient quoi ? Je dors à cet heure-là moi ! Enfin d’habitude.

[Voisin] « Sabi-kun, votre courrier est *encore* arrivé chez nous… Va p’têtre falloir que ça cesse, vous croyez pas ?

Sourire ironique.

[Sabi] « Mon cher voisin, avec tout le respect que j’ai pour vous et votre misérable personne, il est encore *très* rare que je m’envoie *moi-même* mon propre courrier.… »

Il ne parut pas comprendre ce que je voulais lui dire…

[Sabi] « Je ne manquerais pas de l’indiquer à l’envoyeur, je vous remercie. »

Je lui claquai la porte au nez, dépité. C’était le cinquième courrier qui se plantait de destination. Effectivement, cela commençait à devenir lourd, mais… il fallait qu’il arrive à comprendre que… J’Y ETAIS POUR RIEN ! Non, ça voulait pas passez dans sa tête d’écervelé. Quitte à le maudire, j’étais certain que c’était lui qui tirait sur son poulet à crête rouge pour qu’il braille tous les matins à la même heure.

J’ouvrai machinalement la lettre, avec un dédain digne de l’allure de mon début de journée. Je sortais le papier de l’enveloppe, et reconnaissait avec plaisir l’écriture de Sayuri-chan.

* Rejoins-moi le plus vite possible dans la forêt de Konoha. Sabi-chouuuu.
Sayuri. *


Je restai perplexe. Piège ? Pas piège. Elle et sa manière de voire les choses toujours… machiavélique. Cela la rendait toujours plus charmante. Bref, je repliai le mot de ma nounou en chef, et préparait activement mes affaires. Je pris tout ce dont j’avais besoin lors d’un éventuel entraînement, m’empara du post-it que je collais avec imprécision sur la porte de Riku, juste en face de la mienne, et fermai la mienne, oubliant évidemment les clés sur la serrure. Riku s’en emparerai une nouvelle fois, cela tombait bien, y’avait le ménage à faire !

[Sabi] « Journée de mer… ! »

Je sortis de Konoha, m’enfonçai dans les bois et suivis le chemin qui menait à l’habituel lieu d’entraînement de la juunin Uchiha. Au loin je découvrais déjà ses formes et accélérai alors l’allure. Déjà heureux de revoir ma nounou préférée, je me jetais dans la clairière.

[Sabi] « Sayuri-cha… »

Le grand monsieur à côté de lui semblait presque aussi gêné que moi, du moins jusqu’à ce que je me rende compte qu’elle lui tenait le bras.

[Sabi] « …-senseï… »
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyJeu 4 Sep - 17:03

Sayuri lui vantait les mérites du dénommé Sabi, et cela épuisait Akogare. Comme si lui, Akogare Hyuuga, allait être impressionné d'entraîner un Uchiha. Mais il s'en foutait ! Il pouvait s'appeler... Tchoupidou ou bien... Kikukako, rien à carrer ! Mais, devant l'insistance presque maladroite - maladroite oui ! - de Sayuri, Akogare s'aperçut qu'elle n'essayait pas de lui vendre le nom, mais la personne. Elle voulait qu'Akogare ne batte pas en retraite maintenant qu'il avait les deux pieds dedans.

Elle savait qu'il en était capable.

Il ne dit rien.


[Sabi] - Sayuri-cha… sensei.

[Sayuri] - Sabi-chou ! Contente que tu sois venu. Je te présente Akogare Hyuuga, mon...

L'hésitation fatale, quoi, pas plus d'une demi-seconde, mais cela suffit pour qu'Akogare s'engouffre. Il la prit par la taille et la serra contre lui. Sayuri, muette, écarquilla les yeux.

[Akogare] - Allez chérie, soit pas timide, ça ne te ressemble pas. Aujourd'hui tu peux le dire : "mon futur époux". D'ailleurs, allez Sabi, tu fais parti de la famille, on t'invite au mariage bien évidemment.

Sayuri le regarda avec horreur. Ils partageaient tous deux la même répugnance pour le mariage - une pratique ridicule, s'il en est - et sa seule évocation suffisait à les paralyser d'effroi. Gâcher une si bonne entente sexuelle par une... frivolité... !

[Sayuri] - Euh... Attends on...

[Akogare] - J'adore le second degré des femmes. On n'est jamais déçu.

Il se désintéressa de Sayuri et s'éloigna de quelques pas. Il jeta à terre le sac qu'il avait prévu pour l'entraînement.

[Akogare] - On va faire les présentations, même si nous avons tous en commun ce merveilleux monstre sociale qu'est Sayuri, je pense que vous ne me connaissez pas.

Sayuri sourit, mais ne l'interrompit pas.

[Akogare] - Je fais parti des forces spéciales de Konoha, j'ai vingt ans, je suis le plus souvent en missions - des trucs glauques, à tous les coups - j'aime... beaucoup de choses, mais finalement peu qui soient en relation au monde des shinobi. Et je n'aime pas... eh bien, beaucoup de choses en relation au monde des shinobi.

[Sayuri] - Oui, alors, une précision : écoutez soigneusement ce qu'il vous dit sur le Taijutsu, c'est l'un des meilleurs du village - si ce n'est le meilleur, et tu sais que je suis sincère en disant ça et que pourtant, je connais pas mal de pratiquants - mais vous n'avez pas sa puissance : il peut se permettre de dire des choses aux autorités que vous ne pouvez pas vous permettre.

Akogare haussa mentalement des épaules à cette évocation. Ils feront ce qu'ils voudront. Pas besoin de leur bourrer le mou sur ce qu'ils devaient faire, ou devaient penser.
Kyuza Kajitori

Kyuza Kajitori


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyJeu 4 Sep - 18:00

Kyuza s’était tranquillement endormit les pieds dans l’eau. C’était la sensation de caresse créé par le courant qu’il l’avait emporté. Il n’était pourtant pas fatigué.

Lorsqu’il entendit la voie de son sensei il se réveilla et se retourna pour lui dire bonjours.
Se tenant à ses côté il y avait un homme. Un homme dont son visage lui était familier. Ils avaient du se voir un jour ou l’autre.
Effectivement en y réfléchissant bien ils s’étaient déjà rencontrer lors d’un entraînement avec Oroken.
A priori il ne remettait son visage et le genin ne voulais pas lui faire remarquer pour pas qu’il se dise qu’il lui disait cela juste pour dire qu’il connaissait un ambu. Ca le vexa un peux, mais il fit abstraction de ça et les salua avec son sourire habituel.

Kyuza – Salut Sayuri-sensei ! Comment tu vas ?

Il regarda Akogare et se demanda comment lui dire bonjour.
Le plus simple était de commencer par un « bonjour ». Il le lui dit avec un penchement de tête.

Les salutation avait étés faites alors que le jeune homme était toujours assit les pieds dans l’eau et la tête penchée en arrière.
Il se releva donc et se tourna devant eux, au passage il s’alluma une cigarette.

Kyuza – Tu va voir, à la fin de cet entraînement je vais pouvoir me venger de ça.

Il lui montra son annulaire gauche muni d’une attelle et d’un bandage. Il lui lança un large sourire pour montrer qu’il n’avait pas de rancœur. C'était pour lui une façon de lui montrer qu'il comptait progresser et lui dire de cette façon le faisait rire.

Puis une autre personne fit son entrée. Il ne l’avais jamais vu avant aujourd’hui. Il avait l’air plutôt obscure, mais Kyuza n’y fit pas attention. La chose à laquelle il l’avait prêté c’était qu’il ne l’avait même pas remarqué.

*Hé merde ! Je ressemble pas à un fantôme pourtant …*

Il tenta quand-même de lui glisser un faible salut… Il ne voulait pas gâcher les retrouvailles.

Kyuza – Salut …

[Sayuri] - Oui, alors, une précision : écoutez soigneusement ce qu'il vous dit sur le Taijutsu, c'est l'un des meilleurs du village - si ce n'est le meilleur, et tu sais que je suis sincère en disant ça et que pourtant, je connais pas mal de pratiquants - mais vous n'avez pas sa puissance : il peut se permettre de dire des choses aux autorités que vous ne pouvez pas vous permettre.

Pour lui il était inutile de le préciser. Si ils étaient là c’était pour suivre un entraînement et non reprocher toutes les remarques.
Il confirma quant-même d’un hochement de tête.
Sabi Uchiha
Mort
Sabi Uchiha


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyJeu 4 Sep - 18:09

J'aurais pu croire, mais le ton équivoque - presque je m'en foutiste - du grand monsieur semblait me réconforter quelque peu, bien involontairement il me semble. Après, tout, comme lui, je me fichais bien de sa réaction, Sayuri était un membre de mon soit disant clan, et j'éprouvais pour elle une profonde affection. Ma langue s'était fourchée toute seule, rectifiant mon suffixe de façon plus scolaire. Mais de son air désintéressé de la chose, presque saoulé par la situation, Akogare comme il s'appelait me laissait l'occasion de ne pas avoir à angoisser quoi que se soit à son sujet.

Pourtant, je ne le voyais pas ravi.

[Sabi] "Oha, moi c'est Sabi euh... Sabi tout court en fait."

Je lâcha un petit sourire à Kyuza, qui lui demandait presque pardon de ne pas l’avoir remarqué plus tôt . Tout s’enchaînait trop vite depuis ce matin…

De par ma première impression, je n'avais pas vraiment envie de le submerger de parole, sentant bien que cela m'enfoncerait encore un peu plus. Le caractère bioniquement modifié de Sayuri m'introduisait déjà en ma défaveur, alors que le garçon à côté de moi - je venais de le remarquer - n'avait droit à aucune joute verbale, ni aucun rougissement qui puisse lui indiquait qu'il était un privilégier. Et pourtant, c'était sa senseï. Mais connaissant Sayuri, il n'y avait pas grand chose d'autre à attendre d'elle.

D'ailleurs c'était à se demander si c'était moins l'exercice qui l'attendait que le caractère de la jeune femme qui l'embêtait...

[Sabi] "Les présentations ? Je ne me suis jamais vraiment posé la question de ce que j'aimais. Je sais juste que je haïs mon nom, c'est tout, Akogare-sempaï."

Sayuri me lança un petit sourire réprobateur, presque désolé et insultée à la fois que je lance ça comme ça à un ninja qui semblait plus préférer les mission de Rang A au lit que sur le terrain.

[Sabi] "C'est étrange, Ginko-senseï ne m'a jamais parlé de vous..."

Je haussais les épaules, découvrant un mec des *forces spéciales* dont Ginko n'avait pas dis mot. Je devais faire quoi ? M'en méfier ? Ou justement placer toute ma confiance en lui, juste parce que mon extravagante chef d'équipe n'avait pas encore touché au Hyûga - chose rare... Il devait être quelqu'un de terriblement extraordinaire pour qu'elle est omis de citer son nom dans sa liste des frasques les plus inutiles de Konoha. Ou affreusement morose. J'optais pour la seconde option.

Etrangement je n'avais ni accroché sur le second élève qui était arrivé avant moi. Ni d'ailleurs sur l'appartenance au clan Hyûga de l'Anbu, ce qui aurait normalement échauffé les oreilles de tout Uchiha digne de ce nom - Sayuri ne fait pas partie de cette catégorie restreinte...

Puis, laissant quelques secondes son intérêt pour lui, ses lèvres lâchèrent quelques mots à mon égard - encore !

[Sayuri] "D'accord Sabi-chouuu !"

Son sourire toujours aussi poussé mais presque menaçant me forçait à abdiquer pour une chose que je n'avais jamais eu l'intention de faire. D'un hochement de tête j'affirmai que oui, puis lançant un regard à mon nouveau senseï, j'inspirais puis expirais un grand coup, fatigué des frasques inutiles mais irrévocables de la juunin. Finalement, lui et moi... on avait au moins ça en commun.

[Sabi] "On commence par quoi ?"

Pressé de rentrer dans le vif du sujet, devant moi un monument de l'architecture du Taijutsu à Konoha, j'accélérais le rythme. Pendant quelques instants ma joie de vivre s'était éteinte devant la mine chancelante de ma cousine.

Mais Sayuri restait elle aussi extraordinaire, dans toute sa splendeur, il n'y en avait pas deux, et c'était mieux ainsi. Aussi pouvais-je continuer de sourire, juste pour ça. Je lui devais beaucoup, finalement.
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyDim 7 Sep - 13:57

Eh bien... il avait l'air sinistre, lui. Quoi, il était comme ça quand il était jeune ? Non, certainement pas. Mais il faudrait composer avec, Akogare s'était rendu compte qu'il était bien inutile d'essayer d'influer sur la nature des gens. Quoique, cela avait fonctionné avec Oroken.

[Akogare] - Si Ginko devait te parler de tous les gens qu'elle connait, vous y passeriez la nuit. Surtout avec sa manie d'inventer des noms, ça double ses connaissances.

Ginko était une inadaptée sociale, Akogare le savait. Elle était décalée avec le monde et avec elle-même, dans une sorte d'impossibilité conceptuelle tout à fait extraordinaire, un événement prodigieux, un miracle élémentaire. Pourtant, Akogare avait plusieurs fois été tenté de la ramener chez lui, mais toujours - toujours - il imaginait les conséquences de son acte. Oui il allait passer une bonne nuit, oui elle était très jolie mais, horreur, elle devait avoir un l'âge mental d'une huître.

D'une huître sèche, de surcroît.

[Akogare] - Ça dépend de ce que vous voulez apprendre... Vous êtes plutôt quoi, force, vitesse ? Donnez moi vos compétences ou vos envies, j'adapterai le programme d'entraînement.

Il sentit la main de Sayuri sur son épaule, et la jeune femme se pencha bien inutilement contre lui - mais c'était une inutilité si douce et si agréable qu'il aurait été encore plus inutile de la faire remarquer - pour lui souffler quelques mots tout bas.

[Sayuri] - Je savais que c'était par flemmardise que tu n'avais pas d'équipe. Je rentre au village, je repasserai te voir ce soir pour... prendre des nouvelles de mes étudiants !

C'est ça oui.

[Akogare] - Ok, à plus tard. Bonne flemmardise administrative, pendant que certains entraînent justement *tes* étudiants.

Sayuri lui sourit - un sourire plein de promesses, oh oui - et se tourna vivement vers les deux jeunes gens.

[Sayuri] - On se revoit demain ? Entraînez-vous bien.

Elle adressa un clin d'oeil à Kyuza.

[Sayuri] - Tu en auras bien besoin si tu espères m'égratigner la prochaine fois !

Et elle se téléporta. Pourquoi ne pas se déplacer normalement, quand on a un si joli dos ? C'était certes une question existentielle, mais il serait temps de la trancher ce soir.
Sabi Uchiha
Mort
Sabi Uchiha


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyLun 8 Sep - 13:10

Effectivement il m'étais impossible de me souvenir de tous les noms qu'elle réussit à trouver à Riku. Bizarrement elle n'avait jamais voulu jouer avec le mien peut-être me trouvait-elle pas assez intéressant à son gout. Mais Riku prenait un nouveau nom tous les deux minutes, dans des tonalités tout à fait différente du précédent. L'exubérante juunin ne semblait pas ravir Akogare, un peu à ma manière, je me contentais de sourire et de soupirer de l'indignation que pouvait provoquer ma senseï. Finalement envers moi cela m'embêtait peu.

Mais son image auprès des autres déplorables.

[Sabi] "Je pensais simplement que vous étiez quelqu'un d'exceptionnel..."

Et comment en pas le penser. Le problème résidait dans le simple fait que, changement de nom ou pas, Ginko se souvenait toujours des personnes exceptionnelles et qu'elle nous en établissait un tableau qui les rendait un peu plus extraordinaire encore que la vérité. Et dans ceux-là, le Hyûga n'y était pas.

Cela avait pour moi peu d'importance.

Je regardai les feuilles s’envoler sous la brise tiède de Konoha. Seul moment de répis sous cette chape de chaleur, le vent frais qui traversait le village était comme une bienfaisante appréciation de la nature. Le vent, le zéphyr, une entité dont je ne m’en souvenais pas si lointain. Pourtant si complexe, il m’intriguait presque. La question d’Akogare résonna dans mon esprit, sans savoir vraiment quoi répondre. Qu’étais-je au juste ? Contre Oni je n’avais pas prouvé grand chose, mise à part ma faiblesse. Et pourtant, lorsque je vois cette simple brise soulever ces milliers de feuilles, je me dis qu’il existe toujours, quelque part en moi, une facette que je ne connais pas. Alors je répondrais machinalement.

[Sabi] "Mon corps à corps est largement axé sur une grande agilité, une maîtrise de la vitesse. Cependant…"

Je réfléchis activement à ce que j’allais dire, histoire de ne pas commencer par une seconde grosse bourde du siècle.

[Sabi] "Cependant je manque de présence physique."

De toute manière, je ne risquais pas vouloir m’appeler Musculator. Mais si frapper un adversaire lui provoquer un chatouillement au niveau de l’impact était une chose qualifiable, alors je dirais que je suis tout à fait ridicule.

Je me rappelais vaguement des paroles de Yasu, qui n’était effectivement pas un mur de béton en référence musculature. Cependant, je me souviens ne pas avoir spécialement apprécié la droite qu’elle m’avait infligé.

Enfin ma joue ne l’avait pas apprécié.

Comment faisait-elle ? Je n’en avais aucune idée. Enfin, non, c’est une expression. J’imaginais bien un maîtrise du chakra, quelque chose comme ça. Par exemple le chakra offensif qu’elle m’avait enseigné était une bonne alternative. Mais de là à m’arracher la mâchoire…
Kyuza Kajitori

Kyuza Kajitori


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyLun 8 Sep - 21:20

Les présentations étaient finies et les shinobis allaient pouvoir commencer à rentrer dans le vif du sujet.
L’autre genin posa la bonne question, qui était d’après Kyuza la plus intéressante. A vrai dire le jeune homme ne s’était jamis vraiment posé la question sur ce qu’il désirait apprendre au cours de ce stage. De plus Akogare ne l’aidait pas vraiment à ce décider, il était ouvert à tout… Ce qui d’un côté était bien pour lui, mais dans ce cas il ne voyait pas quoi faire.
Il tira sur sa clope tout en réfléchissant. Il ne fallait pas qu’il ce trompe, une occasion comme celle-là ne se présente pas à chaque fois qu’il voudra s’entraîner. Leur aîné était quant même anbu…

Il étai temps pour Sayuri de s’en aller et elle adressa un clin d’œil à son élève. Qui appréhendait un peu ça réflexion. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il n’arrivait pas à la cerner.
Lorsqu’il ne la connaissait pas, c’est à dire juste avant qu’ils se voient. Il s’imaginait une parfaite cohésion entre les élèves et le sensei. Alors qu’en fait il n’a pas vraiment l’impression que cette cohésion tant désirée soit présente… Pourquoi pas. Si elle en à décidé ainsi, ce n’était surtout pas lui qui allait la changer.

[Sayuri] - Tu en auras bien besoin si tu espères m'égratigner la prochaine fois !

Le garçon baissa la tête, comme si il était coupable de quelque chose. Mais en fait il s’en voulait de ne pas être assez fort pour ne serait-ce l’égratigner. Il avait envie de lui montrer que ce n’était pas un looser ; et pour cela il était près à s’entraîner dur.
Oui, juste pour démontrer à son sensei que ces élèves valaient le coup …

Son compagnon d’entraînement répondit à la question sur ce qu’ils voulaient faire.
Le Uchiha expliqua qu’il était meilleurs en agilité et en vitesse, du coup ce qu’il voulait c’était de progresser sur le physique.

Kyuza réfléchissait toujours à ce qu’il pouvait bien apprendre…

*Ce que je peux au moins faire c’est de lui dire mes compétences.*

Il fuma une dernière fois sur ce qui resenmblait plus à un mégot qu’à une cigarette à présent et la lâcha par terre pour enfin l’écraser.

Kyuza – Bah en fait moi je suis aussi fort sur le plan physique que agile. En revanche je ne pense pas que sois bien endurant … Vous pensez avoir quelque chose en tête ?

En effet il avait plus de techniques offensives que de techniques défensives dans son carnet. Après si il n’était pas assez fort pour apprendre certaines techniques, il se disait qu’il pouvait encore apprendre une technique d’attaque.
Ne dit-on pas que la meilleur défense c’est l’attaque ? …
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyVen 12 Sep - 0:13

A vrai dire, pour Akogare, ils avaient l'air tous les deux aussi faibles l'un que l'autre. Il ne le montra pas, bien sûr, et se contenta de regarder les feuilles dans les arbres alentour. Mais de toute évidence, ils étaient frêles, voire fragiles. Ce qui était un défaut dans leur situation. Akogare n'était pas là pour les juger, mais s'ils désiraient être efficaces, il faudrait travailler cela.

S'il y avait bien quelque chose qui l'agaçait, c'était ceux qui pointaient du doigt la faiblesse, mais qui ne faisaient rien pour y remédier. Il suffisait de les faire travailler, de les encadrer et d'être efficace. De prendre sur soi et cela, peu nombreux étaient ceux qui pouvaient le faire. Oui, Akogare détestait décidemment faire le professeur. Il avait l'impression d'être… docte.

[Akogare] – Ok…

Il se retourna vers les Genin. Premièrement, Kyuza. Le regard d'Akogare évoluait rapidement sur son corps. Un début de musculature, trop fine pour tenir le choc. Mais des épaules prometteuses. Ses poings ne donnaient pas l'impression d'avoir excessivement servis. Vu ce qu'il faisait quand il était arrivé – dormir ! – il ne devait pas vraiment forcer sur l'entraînement, ou adorer cela. C'était rassurant en vérité, Akogare n'aimerait devoir s'occuper de l'un de ces fous furieux du labeur, qui s'esquintent la santé – physique et morale – jusqu'à tomber inconscient.

Des fous malades.

Toutefois, si Kyuza faisait des efforts, il pourrait devenir bien plus solide.

Sabi semblait travailler davantage. Cela se voyait dans son maintien, même s'il ne s'en rendait pas compte. Akogare n'aimait pas particulièrement les Uchiha. Ils étaient souvent sans grand intérêt. Un peu présomptueux, même, face aux Hyuuga. Comme s'ils se disputaient leur prestige.

[Akogare] – Je vois bien quelques petites choses à vous apprendre. On a trois semaines devant nous. Ça m'arrangerait que vous soyez plus rapides, mais on va partir sur cette base.

Il dévisagea Sabi.

[Akogare] – Tu favorises la défense ? On va essayer d'augmenter ton potentiel, notamment sur la contre-attaque. Provoquer son adversaire pour le faire attaquer, ou mal attaquer, c'est fourbe mais ça marche.

Puis vers Kyuza.

[Akogare] – Toi en revanche on va s'axer sur l'attaque. Et un poil de défense. Mais tu devras effectivement travailler ton physique. Je ne parle pas de tes muscles, mais bien de ton endurance. Fais des combats, exerces-toi contre des amis. Habitues-toi à un style de vie plus physique, à prendre des coups et à en donner.

Akogare grimaça en voyant le doigt de Kyuza.

[Akogare] – Je vois que Sayuri ne m'a pas attendue pour expérimenter.

Elle n'avait jamais essayé avec lui. Tant mieux pour elle.

[Akogare] – Attaquez-moi pour voir.
Kyuza Kajitori

Kyuza Kajitori


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyVen 12 Sep - 16:30

Le Hyuuga dévisageait ces apprentis, pour évaluer ce qu’il y avait à faire. Le genin l’avait bien vu et il faisait totalement confiance. Il était anbu et par conséquent il savait les qualités requises pour devenir un bon shinobi.

Il leur restait trois semaines…
Kyuza ne savait pas trop pourquoi et il ne se posa pas la question longtemps. Car elle se traduisit par :

*P’tète qu’il à autre chose à foutre que nous entraîner …*

A sont plus grand étonnement, Akogare voulait lui faire travailler sont attaque. Il pensait que c’était sont plus grand atout.
En revanche il avait raison sur l’endurance et pour l’augmenter il fallait qu’il s’entraîne et s’entraîne. Chose qui l’enchantait gère, mais qu’il était obligé de faire. Bien qu’il n’aimait pas vraiment s’entraîner, il s’avait qu’il devait passer par là et se donnait les moyens.

Un point irrita ces oreilles :
C’est quand il lui dit qu’il fallait qu’il ai un style de vie plus physique… Il faut avouer que sont hygiène de vie est plutôt à l’opposer pour le moment. Et une chose était quasiment sûr pour lui, c’est qu’il ne comptait pas arrêter la cigarette. La bière à la rigueur…
Ceci dit il avait raison, il fallait un changement à ce niveau.

Quand l’anbu grimaça à la vue de son doigt, Kyuza se dit qu’il en avait pas fini avec ce minuscule membre.

[Akogare] – Je vois que Sayuri ne m'a pas attendue pour expérimenter.

Il sourit.

Kyuza – Oui, on peut dire que je ne m’y attendais pas vraiment. On ne l’a même pas égratigné et pourtant on s’étaient donnés à font.
Mais bon je lui montrerais que je vaut le coup !


[Akogare] – Attaquez-moi pour voir.

*Déjà !! *

Il ne savait pas vraiment comment commencer ni par où. Ils étaient deux genins, mais le truc c’est qu’ils n’étaient pas là pour travailler leur compétences en équipes. Au contraire ils étaient là, pour eux.
Le jeune homme décida donc d’y aller tout seul sans s’occuper de Sabi. Il verrait après si la situation changeait.
La seule chose dont il était sûr c’était que sont « adversaire » était de niveau anbu, donc il pouvait y aller de toutes façons il esquiverait quasiment tout.

*Bon ! Comme ça tu veux voir de quoi on est capable. Vu comment Sayuri-sensei nous à mis misère, je pense que ce n’est pas la peine de ce retenir ! *

Tout d’abords il lança un shuriken sur son sensei de courte période.
Le genin concentra un peu de chakra dans ses pieds et sauta en direction du Hyuuga.

Kyuza – KONOHA SEMPU !

Ensuite il profita de sa rotation pour donner un coup de pied au sol, dans le but de le faire tomber.
Sabi Uchiha
Mort
Sabi Uchiha


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyVen 12 Sep - 23:00

J'avais l'impression qu'une véritable symphonie résonnait dans ma tête. Débouchant sur une pulse régulière et accentuée de temps à autre, j'écoutais mon sang s'écoulait dans mes veines. Rythmée. Quelque chose en moi changeait, cette courte impression d'adrénaline, cette envie de voir du mouvement. Je regardais le grand Hyûga et finalement je le trouvais largement à la hauteur de ce que j'avais voulu espérer. Immense par la taille comme par l'aura qu'il dégageait il stimulait en moi comme une nouvelle fougue. Ce n'était pas quelque chose de foncièrement novateur, mais il rafraichissait une sensation que j'avais oublié.

[Akogare] "Attaquez-moi..."

Son sourire déchirait les grands nuages bleus à moins que cela soit vraiment le ciel. Mon corps s'agitait comme un électron libre. Alors le chant repris dans ma tête. Ce rythme qui soudoyait tous mes mouvements, je voulais augmenter la cadence foncer à travers l'air aussi vite que le son, dans un premier temps, puis dépassant la lumière dans un second. Ma pression augmentait, mon coeur devenait une véritable écluse sanguine, une arche de l'amour du combat, comme emb^me destitué d'un trône il y a de nombreuses années.

Je m'étais perdu. Je me retrouverais.

Pourquoi froncerais-je les sourcils. Nous, genin ou simples hommes, fronçons le ton lorsque le danger, voire la mort se pointait à la porte de notre conscience. Non, je répondis à son sourire, un rictus sage un rictus heureux. Finalement ni lui ni moi n'avions besion d'être en compétition.

Je savais bien qui gagnerait... Et je ne pense pas que ce soit lui. Ni moi. Seulement une colère inutile.

Un coup de vent souleva mes longues mèches. "Attaquez-moi" résonnait encore comme une ultime ouverture, une parade militaire, une annonce honorifique, dans les règles d'un art que je découvrais un peu plus chaque jour. Mon sang bouillonnait mes doigts frétillaient. Dans mesjambes de longues chaîne de fourmis se dépliaient déployant avec force une tremblottante et gênante tromperie de l'esprit. Le flot de pieds de Kyuza venait de perturber la consistance l'air ambiant et scindait en plusieurs fractions infime des filets d'air qui provoquait un coup de vent plutôt classe. Je n'en resterait pas là à le regarder, entre nous je ne voyais pas, ou plus, de compétition. Pour le moment une seule chose m'est tolérable et mérite d'être vécue, celle de se battre.

Le reste ne vaux pas la peine d'être vécu. Pas pour le moment.

Derrière les grands mouvements de rotations pédestres du genin je fonçais comme un renard cherchant la moindre ouverture pour laisser mon corps entamer cette danse qui bouge dans chacune de mes cellules. Ma course est toujours rythmée mais avec un certain tempo bien donné. Mais à chaque pas j'accélérais la cadence et la musique devenait frénésique. Un sourire non pas confiant mais heureux se dessinait sur mon visage, délivrant une singulière expression de bonheur. Je concentrais un chakra acre, un chakra tranchant et brute accès dans la perforation, dans l'offensive la plus totale et laissait mon corps parlé. Je trouvais enfin une ouverture. Se penchant dangereusement sur le côté puis exécutant un mouvement rapide des jambes, Kyuza s'exécuta dans l'évidence à faire basculer notre éphémère sempaï. Je me jetais en avant.

Comme l'impression de voler.

Puis mes mains se recéptionnèrent sur ses épaules et je joignit mes deux chevilles dans l'alignement de nos deux corps. Les bras tendus j'avais l'impression que le temps se décomposait que je m'arrêtais là, tenant les bras tendus, nos têtes presque l'une contre l'autre sans savoir la réaction d'Akogare,. J'étais à la verticale mais dans un sens peu commun. Puis les secondes accélérèrent et je me rendais compte avec une certain angoisse que non, *il* ne s'était pas ralenti pour moi, mais que j'effectuais un mouvement d'une grande vitesse.

Je laissais alors tomber mes deux jambes que je décalais de quelques centimètres. Dos à ma cible, je contractais avec hargne mes abdominaux et motivait mes deux membres à s'enfoncer dans le corps d'Akogare, ou qu'il soit... Je n'avais pas prévenu Kyuza, comment l'aurais-je pu ? Et puis cela aurait mis tout à l'eau. Ni lui, ni Akogare - surtout Akogare - ne devait pouvoir deviner cela. Je n'en avais même pas l'idée. Et puis tout allait si vite....
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptySam 13 Sep - 0:53

Ils étaient trop lents. Akogare frappa le projectile qui le visait, qui alla se ficher dans l'écorce d'un arbre à quelques mètres. Il devinait l'attaque de Kyuza. Il l'avait apprise il y a pas loin de dix ans. Aussi s'y désintéressa-t-il pour observer le mouvement de Sabi. Il s'était élancé. Aucun schéma prédéfini. Kyuza attaquait au sol, dans l'espoir de faire tomber le Hyuuga. La situation était intéressante, il devait bien peser le double de son poids. Il aurait pu se contenter de concentrer son chakra dans sa jambe, qui n'aurait pas bougé d'un millimètre, mais pour relever le défi il envoya sa propre jambe contre la sienne avec force. L'attaque de Kyuza fut avortée, mais Sabi avait exécuté un mouvement intéressant.

Kyuza était déséquilibré, mais son compagnon réussit à prendre appui sur lui avant le choc. Il se retrouva dans son dos, alors que Kyuza soulevait une épaisse fumée dans son sillage.

Akogare ne laissa pas Sabi attaquer. Il s'avança d'un pas, se déséquilibra, et se retourna la jambe horizontale qui rencontra son bras droit. Il ramena son pied à lui et l'envoya à nouveau dans le torse du jeune homme, qui chût à terre. Le Hyuuga se remit droit.

Trop lent, beaucoup trop lent. Même si Akogare avait laissé le coup passer, il ne l'aurait probablement pas senti. Dans sa position, certes esthétique mais aucunement soutenue par la force, il n'avait aucune chance de seulement égratigner le Hyuuga.

[Akogare] – Plus vite, il faut être beaucoup plus rapides. Qui croyez-vous affronter ? Une grand-mère ?

Il haussa les épaules.

[Akogare] – Laissez-tomber. J'ai vu ce que j'avais à voir. On va travailler tout cela.

Même après trois semaines, il était peu probable qu'ils puissent le toucher. Mais Akogare s'intéressait à eux. Kyuza lui semblait vaguement familier, mais cela était lointain. Il n'avait jamais vu Sabi en revanche, mais à sa décharge, les Uchiha ne l'avait jamais intéressé.

[Akogare] – Bon, deux travaux pour aujourd'hui. Toi Kyuza, ce sera vite fait. D'ici la fin de la journée, tu devrais pouvoir maîtriser cette technique correctement. Sabi, ce sera plus long pour toi.

Il se tourna vers Kyuza qui s'était relevé.

[Akogare] – Tu vas apprendre à faire ça.

Akogare envoya son poing chargé de chakra au sol, les jambes fléchies. Un colossal nuage de fumée s'éleva, et l'explosion factice fit trembler les membres du Hyuuga. Cette sensation était si particulière, la puissance, grisante, bien qu'inutile ici. Il avait préféré frapper au sol plutôt que contre un arbre, qui était toutefois davantage impressionnant.

Le sol se déroba sous ses pieds, et lorsque la poussière se dissipa, un petit cratère d'un bon diamètre s'était dessiné sous le Hyuuga. Comme après un Kaiten pensa-t-il, une grimace dans l'esprit.

[Akogare] – C'est facile : tu concentres ton chakra dans ton poing, et tu frappes. La densité doit être suffisante pour supporter un coup aussi violent, mais autrement il n'y a rien de plus complexe à faire. Si tu as des questions, n'hésite pas à m'interrompre pendant que Sabi s'entraîne. Tape contre un arbre, c'est plus évident.

Il acquiesça et se retourna vers Sabi.

[Akogare] – Toi tu vas apprendre à faire ça.

Akogare récupéra le shuriken et se le planta dans la peau. Mais avant que l'acier ne rencontre sa chair, une fine pellicule bleutée l'empêcha de l'atteindre. Le Hyuuga fit courir la lame sur son avant bras, mais la pellicule ne disparaissait pas.

[Akogare] – Les Hyuuga sont un peu plus doués pour manipuler le chakra. Pour moi, ça, c'est quasiment une technique de clan. Mais tu peux l'apprendre facilement. De plus, ça permet de faire ça.

Akogare expulsa son chakra contre un bracelet qu'il portait sur son poignet. Le bracelet manqua tomber à terre, mais l'homme le rattrapa d'un geste vif et le présenta au Genin. Il était nettement tranché, comme si une lame l'avait découpé.

[Akogare] – Avec ça, même une chaîne ne pourra pas te retenir bien longtemps. Ta mobilité reste la chose la plus importante à gérer pendant tes combats.

Il créa la pellicule bleue sur la totalité de sa main. Celle-ci n'apparaissait que lorsqu'il approchait ses doigts de sa main.

[Akogare] – Facile à faire aussi, mais moins. Tu dois extérioriser ton chakra, ce qui est peut-être inhabituel dans ton schéma d'entraînement. Concentre-le dans la partie de ton corps que tu veux protéger, et relâche-le. Plus ou moins violemment selon tes besoins. Et ton stress.

Il sourit à cette dernière phrase. Mauvaise mission, où sa réactivité avait merdé. Il avait manqué être décapité !

[Akogare] – Ça devrait devenir un réflexe avec le temps. On testera ça dans trois semaines.

Akogare partit à quelques pas de là, et s'adossa à un arbre.

Il aurait dû apporter un bouquin.
Kyuza Kajitori

Kyuza Kajitori


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptySam 13 Sep - 13:54

La première phrase de l’anbu était tout à fait juste. Ils n’étaient pas assez rapides, ce qui fit que aucunes de leurs attaques n’avaient touchés leur cible.

Le test était finit et Akogare aborda maintenant la démarche à suivre pour eux. Il assigna ainsi différents travaux à ces élèves.
Pour ce qui était de Kyuza il allait apprendre une technique qui ne lui prendrais que la journée. Ce qui lui convenait tout à fait, ça lui faisait une technique en plus en une journée.

Avant la démonstration le genin alluma une cigarette, il savait que c’était surment le dernière avant la fin de la journée.
Le hyuuga fit la démonstration de la technique. Qui impressionna beaucoup le genin, il savait pas qu’il pouvait obtenir une force aussi démesurée.
Qunad il disait qu’il allait faire en sort qu’il soit meilleurs en attaque, il ne rigolait pas. Cette technique allait pouvoir lui permettre de faire de gros dégâts en un coup.

Effectivement ce jutsu n’avait pas vraiment l’air d’être bien difficile à apprendre. En tout cas il fallait qu’il l’ai apprise avant le soir. Sinon ça signifiait que Akogare l’avait surestimé et il ne voulait pas ça.
La technique qu’il allait apprendre a Sabi avait l’air intéressante et il aurais bien aimer l’apprendre. Mais pour le moment il n’en était pas là, il jeta son mégot par terre (rhôô ! Pas bien !).

*Bon c’est partit ! *

Leur sensei c’était adossé à un arbre… Il reconnaissait bien là sa façon d’enseigner. Qui était pas si mal que ça en fin de compte. De cette façon les élèves apprenaient à être plus autonomes, même si il restait à leur disposition.

Le genin alla ce placer devant un arbre et se remémora ce qu’avait dit son aîné.
Le plus dur consistait à obtenir la bonne densité.
Un point qu’i l’avançait bien c’était le fait qu’il savait déjà concentrer son chakra dans un partie spéciale de son corps. Comme pour la tornade de Konoha par exemple…

*Si j’ai bien comprit il me suffit juste de concentrer mon chakra dans mon poing… Ca n’a pas l’air si dur que ça effectivement. *

Il plaça son poing devant lui et le fixa comme si il injectait le chakra par le regard.
Il s’entait que son membre se remplissait en énergie et une fois qu’il pensait en avoir mit assez il se mis en position pour frapper l’arbre.

*Excuse-moi …*

Kyuza – Ha !

Le seul trou qu’il fit sur l’arbre n’était pas due au choc crée pas le chakra mais par son poing.
A première vue il n’avait pas assez charger en énergie. Le problème quand il s’entraînait c’est qu’il peinait assez vite du fait qu’il possédait de très faibles quantités de chakra. Comme il le disait, il fallait absolument qu’il renforce.
Il fallait donc qu’il recommence, mais cette fois en essayant d’en mettre plus.
Sabi Uchiha
Mort
Sabi Uchiha


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyDim 14 Sep - 22:00

Mon coup n'était pas maladroit, et je me doutais que Akogare trouverait une parade à la première attaque. Pas parce que c'était simplement Kyuza qui l'exécutait, je ne doutais pas de ses capacités, peut-être même était-il meilleur que moi au corps à corps, mais simplement parce que la première offensive au Taijutsu est toujours celle que l'adversaire évite. C'est la seconde, voir la troisième qui est intéressante. C'est l'enchaînement en lui-même qui est une véritable difficulté au shinobi, mais qui peut faire des ravages inimaginables. Le tout est d'avoir suffisamment de tact et d'agilité pour réagir à toutes les situations.

Akogare avait raison, ce n'était pas la première fois que je prenais des coups. C'était bien la seule chose dont on pouvait féliciter Takeshi. Il ne m'avait jamais lésiné, et lui comme ses entraînements m'avaient infligés les pires souffrances. Puis il y avait Riku, avec qui j'avais partagé divers entraînement. Enfin Oni, un espèce de sanguinaire qui m'avait influgé une correctionnelle expérimentale à l'arène de Konoha. Et là j'avais dégusté. Senti la lame d'un katana dans le bassin, des coups de shuriken dans le bras, lacéré, violenté de tout côté. Je ne me souviens pas m'être arrêté. Alors, sans avoir peur ni de la chute, ni de la blessure, j'envenimais tant bien que mal cette plate performance que nous réalisions. Il était alors clair pour moi que le Konoha Sempu de Kyuza ne servirait que d'un leurre, même s'il n'était pas forcément au courant. J'avais profité de cette situation, de la mise en mouvement du Hyûga - car c'est bien ça que je recherchais, une ouverture, une permutation, un mouvement qui m'aurait indiqué où frapper - pour m'infiltrer dans les aitrs et faire pencher dangereusement la balance.

J'aurais dis échec et maths, mais cela aurait été bien présomptueux de ma part. Le grand homme aux pupilles blanches allait si vite qu'il eut le temps de réagir deux fois au lieu d'une. Le choc sur mon bras me fit perdre complêtement l'équilibre, et j'allais m'effondrer sur le sol. Mais un deuxième coup de pieds vint frapper mon buste, comme pour me punier de mon opportuniste éphémère. Voila de quoi nous étions en capable, en fait. Ni plus, ni moins. On aurait pu continuer ce petit jeu là durant quelques minutes encore, mais il ne nous aurait apporté qu'un peu plus de ridicule. Et lui une supériorité inutile.

Il était déjà supérieur.

Ses réprimandes ne furent pas longues, et il passa rapidement sur la phase moqueuse de l'apprentissage. C'était toujours ce moment honteux où l'élève essaye devant le maître, évidemment mille fois supérieur. Dans un éclair de génie enfantin, l'enfant croit réussir, mais devant la prodigieuse sagesse du maître, il se sent tout petit. Et une fois la faiblesse de l'enfant mise à nue, une fois sa ridicule puissance démontrée, le maître passe aux expressions les plus grossières. Les vertus ? Motiver l'élève, peut-être. Le rendre typiquement hargneux. Ce qui est définitivement stupide. Mais non, il nous perdait sur une provocation des cours de récréations, et nous laissait perplexe sur son appréciation quant au physique des grand-mères et leur capacités à mener un combat.

Par pur flemme ? Ou bien simplement parce qu'il savait que c'était inutile. Bref, il ne s'y attarda et préféra se concentrer, avec un certain soupir tout de même, sur l'élaboration de notre plan d'action pour la journée. Enfin pour la journée. Nous avions trois semaines, je me doutais bien que ce genre d'exercice ne prendrait qu'un jour à un génie, voire deux à un Hyûga, mais je n'étais ni l'un ni l'autre. Je ne pensais donc pas être déçu.

Devant l'aura bleutée de la pellicule de chakra qui dégageait la peau d'Akogare, je pouvais avec assurance affirmer que non. Je n'étais pas déçu.

[Sabi] "Vous croyez qu'on peut couvrir des blessures sensées profondes avec cette technique ? Un Katana par exemple ? Ou un shuriken lancé à pleine vitesse ?"

Dire que j'étais absorbé par la maîtrise du chakra du Hyûga aurait été un peu poussé, et venant d'une personne comme lui, de son accabit, de son rang, ce n'était pas non plus une performance extraordinaire. Mais devant la reflexion du grand Anbu, je restai presque bouche-bée.

[Sabi] "Je vais essayer alors."

Je lui lançai un petit sourire, lui indiquant que j'était partant. Même si je n'avais pas le choix, j'aurais pu purement et simplement refuser d'appliquer telle technique. Mais tout était logique et bien penser, et devant les effets réels je ne pouvais que céder au minucieux conseil de notre senseï.

Alors qu'il le tendait vers moi, je m'emparais avec une certaine appréhension du shuriken qui aurait du, en temps normal et sur un homme banal - si cela existe (...) - percer la peau du Hyûga et délivrer une petite gerbe de sang d'un rouge acre et pur. Je regardias l'arme de métal, froide et polie. Son côté était fin et minutieusement limé, de sorte que le tranchant soit d'une perfection tout à fait exraordinaire. Quelques sueurs froides me montaient à la tête alors que je cherchais un moyen de commencer cet entraînement. La première chose, la plus évidente, aurait été de concentrer mon chakra dans un lieu physique donné, petit de préférence, et en grande quantité, de sorte de créer une épaisse couche de chakra qui amortirait un choc, et empêcherait toute pénétration, et donc de blessure. L'exercice demandait une maîtrise presque totale de son chakra et notamment de ses tenketsus, ces petites portes qui réguluent l'afflux chakratique et que les Hyûga, comme digne de la nature, peuvent voir et toucher, contrôler par la simple pensée, dans un délit d'assurance et d'injustice notable. Je n'avais pas cet avantage là.

Tant pis.

Pour moi alors, je n'avais que les simples bases de mon éducation. J'avais également les bribes de mon talent, mais encore fallait-il que je me considère comme un minima du génie shinobi. Ce dont je ne croyais pas être. Alors j'essayais tant bien que mal de respirer à fond et de me faire une brève image de ce que j'étais sensé mettre en oeuvre. Croire qu'en jouant de son chakra depuis sa toute naissance, ou du moins depuis les prmeières années de l'académie, signifie que le genin comprend tout sur tout quant à la consistution de son organisme et les facteurs qui le font varirer est une chose véritablement absurde. Pourtant il fallait bien que j'essaye.
Je tournai la paume de ma main vers moi, et regardai avec insistance ma peau doré, comme si le seul appui de mon regard ferait apparaitre la magique barrière de chakra protectrice de tous les maux, et salvatrices de toutes les situations. Ahem, j'allais loin là, dans l'espère de naïveté pré-pubère ridicule. Bref. Je lançais mon chakra, malaxant avec hargne et rapidité les deux énergies qui traversent les corps, retrouvant avec un certain plaisir les deux portes de mon âme, barrières de mes rêves et porteuses de mes passions. Le flot des vagues d'un bleuté que j'aimais tant et qui me rappelais vaguement les entraînements au Chidori que Keïko et Sayuri m'avaient fait passer, dans la souffrance et la douleur... Bref, je regardais mon bras, et constatais avec soulagement que la zone où je devais concentrer mon chakra était bien plus restreinte que lors du Chidori, mais qu'il en faudrait une bien plus grande épaisseur.

Je fermais les yeux. Réflexe étrange. Mais humain, apparemment.

[Sabi] *Kso... Ca va pas marcher...*

Je les réouvrais, et découvrais que ma main dégageais une légère aura bleuté. Mais cela ne ressemblait pas vraiment à ce que Akogare m'avait montré quelques minutes avant. Je dépensais énormément de chakra, pour pas grand chose finalement.

Puis le contact froid du métal dans mon autre main me rappela que j'avais toujours le shuriken en ma possession. Ce que je redoutais depuis le début devait évidemment arriver, et je plaçais l'arme blanche entre mes deux doigts, prêt à l'emploi. J'étais sûr que sur la notice d'utilisation c'est marqué que c'est pour ouvrir les huîtres pas fraîches ou les moules trop cuites et que c'est un outil à ne pas laisser à la portée des enfants, et pourtant l'autre zigoto d'homme majeur me l'avait donné sans aucun état d'âme. C'était impardonnable ! Avait-il au moins une conscience !

Mais non, j'avais bien beau me faire tous les films que je voudrais dans ma petite tête, je n'avais plus qu'une issue à tout ça. Je rapprochais le côté aiguisé du shuriken et le posais délicatement sur ma peau. La mince couche de chakra que j'avais confiné sur ma peau retenait légèrement se fit présente, mais à mesure que j'appuyais sur l'arme, elle s'enfonçait. Doucement. Mais sûrement. Je l'enlevai et inspirai un grand coup. Puis, d'un coup sec je plongeais la lame dans la paume de ma main. Une froide sensation de douleur me parcourut, bien que la blessure ne soit que minime puisqu'à un endroit peu propice aux organes vitaux - .... - mais je ressentis cependant une légère crispation qui parcourait mon corps. Je retirais la lame, et laissai tomber quelques gouttes de sang, alors qu'un petit jet suintait déjà dans ma main. Je la relevais, et réécoutais les conseils de l'Anbu.

[Akogare] "Tu dois extérioriser ton chakra, ce qui est peut-être inhabituel dans ton schéma d'entraînement. Concentre-le dans la partie de ton corps que tu veux protéger, et relâche-le. Plus ou moins violemment selon tes besoins. Et ton stress."

Oui, c'était cela. Exactement ainsi qu'il avait parlé. Je concentrais mon chakra, et relevai ma main, dans celle-ci, la dangereuse expérience qui devait, normalement, me permettre de mettre un terme à cette aventure tout à fait horripilante. La couche était plutôt fine, concentrée dans la chaire en elle-même, sous l'épiderme, circulant dans tous les systèmes de canaux longeant les muscles, les vaisseaux sanguins, les capilaires qui se mêlaient partout, liant chaque système de cellule à un autre, et donc, les arrivées de chakra étaient multiples et innombrables. Puis, comme une guillotine, comme si *la* faux tombait, mon bras s'abaissait et j'allais doucement m'entailler une deuxième fois la main. D'un déclic, je libérais le chakra, ouvrant les vannes nommées tenketsus. J'essayais tout de même de contrôler le tout, de faire une sortie plus agressive que continuelle sinon la couche n'aurait aucun effet et je n'aurais fait que ralentir l'impact du shuriken. Celui-ci rebondit dessus, mais s'enfonça finalement après le choc, juste à côté de la première plaie. Elle était nettement moins profonde, mais la succession si rapide de tant de choc rendait la résistance à la douleur bien plus difficile.

Je me pinçai les lèvres et évitai tant bien que mal de crier. C'était plus dérangeant qu'autre chose, mais c'était justement ce en quoi l'exercice devenait intéressant. La douleur, comme tout autre expression d'un sentiment humain augmentait mon stress et perturbait ma concentration. Et c'était les causes nommées par Akogare. Réussir dans de telles conditions serait alors une véritable preuve de ma réussite. Je retirais le shuriken de ma main qui saignait de plus en plus, et je commençai à laisser tomber de grosses gouttes de sueurs, afin de ne pas être relâché face à la souffrance. Je recommençai l'exercice deux autres fois, avec un mieux à chaque fois. Je devais m'habituer à changer de force d'impact, à augmenter la vitesse ou la réduire, et à concentrer le chakra en conséquence. J'avais largement accéléré la sortie du chakra, débloquant la couverture émeraude au dernier moment. Déjà elle ressemblait à quelque chose de plus stable, et je commençais à appuyer comme un forcenet sur l'acier pour qu'il s'enfonce de quelques millimètres. Mais à chaque fois, le métal triomphait de la chaire...
Kyuza Kajitori

Kyuza Kajitori


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyJeu 18 Sep - 21:45

La première tentative avait été un échec, c’était comme si il n’avait rien fait. Etant donné que l’arbre était assez gros, il avait juste entamé l’écorce.
Il avait sentit ces doigt craquer contre l’arbre et à ce moment là il ce disait qu’il aller prendre cher. Si à chaque tentatives il se faisait mal, il n’était pas sortit, sans compter qu’il ne pouvait pas changer de main.
Et oui, il avait un doigt cassé sur celle de gauche et vu comment il avait mal avec sa main valide ce n’était pas la peine d’essayer avec l’autre.

La seule chose qu’il fallait faire cette fois-ci c’était de mettre plus de chakra. Sa stratégie était de faire par tâtonnement. Avec pour contrainte ces resserves de chakra et sa main..

Ce qu’il fallait qu’il fasse c’était de faire une sorte de pré-malaxage avant de ce lancer. Il se positionna ainsi que ces main pour malaxer son énergie. En suite il refit face à l’arbre et reposa son regard sur sa main où il injecta ce qu’il venait de malaxer.

Kyuza – AIE !

*Putain de merde ! A chaque fois je m’explose la main sur ce tronc à la con ! … Une pause s’impose. *

Il prit une cigarette dans sa poche, la sortie du paquet pour la mettre au bout de ses lèvres. A ce moment là il y eu comme un tilt dans sa tête.

*Nan ! Tu as dis que tu freinait la clope pour essayer d’avoir une hygiène de vie convenable.*

Il écrasa la cigarette par terre, de cette façon il était sûr de ne pas l’allumer celle-la et à chaque fois qu’il se reprendrait dans cette situation il en ferait de même.

Il retourna au boulot sans le sourire et sa dose de nicotine.
Au fure et à mesure qu’il tapait il avait moins mal, en revanche ses phalanges étaient toutes rouges et toutes chaudes. Il avait même quelques échardes, qui ne lui faisaient presque plus rein vu qu’il ressentait constamment une douleur.

Le trous dans le tronc commençait par s’agrandire, il ne savait pas si s’était à force de donner des coups ou si s’était qu’il arrivait à maîtriser la technique.
Il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir.
Le genin changea de position par rapport à l’arbre.

*On va voir ce que ça donne maintenant…*

Kyuza concentra son chakra et recommença l’expérience. Effectivement son coup était plus efficace. Mais il ne savait pas si c’était suffisant ou pas…
Le Hyuuga avait précisé que si il voulait poser des questions il le pouvait. Mais en se retournant il vit l’anbu plongé dans ces pensées.
Dommage pour le jeune homme, il n’avait pas envie de le déranger pour si peut.
Dans le doute il continua pour essayer de faire toujours mieux.
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyVen 19 Sep - 14:56

Akogare regardait d'un oeil distrait l'avancée de ses étudiants. L'un d'entre eux se charcutait avec le shuriken, l'autre s'épuisait contre l'arbre. Autrement dit, rien d'affolant. Akogare jouait avec les herbes à ses pieds, et c'était passionnant. Non, vraiment, il avait bien fait de venir. Sans ça, sa journée aurait été vide de son contenu...

Finalement, le jeune homme se leva. Il se rapprocha tout d'abord de Kyuza, et l'observa s'exercer un moment. La puissance de ses frappes était faible, mais Akogare comprenait bien qu'on puisse hésiter à se briser les phalanges sur du bois. Il fallait plus de chakra.

[Akogare] - Essaye de concentrer ton chakra dans tes doigts, et à partir de là laisse-le se déposer dans ton poing, puis en filigrane dans ton bras. Tu ressentiras moins le choc du coup, et tu verras plus mal.


Il se porta ensuite vers Sabi. Il se débrouillait bien. Il était appliqué dans son apprentissage. Mais lui aussi semblait avoir un problème de dosage. L'avantage d'être un Hyuuga, c’est qu'ils ont un certain sens de la circulation du chakra, au moins égal à celui d'un bon spécialiste Ninjutsu. Il pouvait contrôler son flux, le maîtriser, ou bien au contraire le faire exploser. Dans leur corps ou dans celui des autres.

[Akogare] – Vous avez des réserves de chakra très faibles. Cela posera moins de problème quand vous aurez mûri, même si vous devrez faire des traits sur certaines techniques trop coûteuses.

A l'attention de Sabi, il reprit.

[Akogare] – Concentre ton chakra uniquement là où apparaît la lame. Comme si tu avais un bouclier bien physique, mais tout petit, tu dois t'appliquer à viser le mal et seulement lui. En y mettant toute ta conviction. Comme là c'est de l'entraînement, il n'y a aucune urgence, mais le jour où tu verras six shuriken fondre sur toi, tu ressentiras une telle envie de rompre l'attaque que cela viendra naturellement. Enfin, je l'espère pour toi.

Il sourit, d'un sourire mi-moqueur, mi amical, puis recula.

Il dévisagea Kyuza. Ce dernier venait d'écraser une cigarette.

[Akogare] – Au fait, quand je parlais de ton physique, je ne parlais pas de la cigarette. Moi je m'en fous que tu fumes tu sais. Tu es shinobi, donc tu vas mourir jeune – sans vouloir te plomber le moral hein – alors fais-toi plaisir. Je parlais juste des entraînements quotidiens, pour maintenir ton corps en forme, lui donner une dynamique, ce genre de choses.

Il se détourna, les bras croisés derrière la tête. Il fallait s'occuper maintenant. Il marchait de long en large, Kyuza avait repris son entraînement. Trouver quelque chose à faire… Hey !

Lui aussi avait des entraînements à finaliser. Il ne s'agissait pas exactement des mêmes techniques que ses élèves, mais Akogare ne voyait pas pourquoi il se priverait de les apprendre pendant son temps ici. Trois semaines, c'était plus qu'il n'en fallait. Habituellement, il était trop occupé pour s'en soucier. Mais puisqu'il était bloqué avec deux élèves à sa charge, l'occasion de joindre l'utile à l'agréable se présentait enfin. Encore fallait-il déterminer où était l'agréable dans cette affaire.

Akogare avait séparé sa charge de travail en plusieurs techniques. L'une d'entre elle lui prendrait du temps, puisqu'il était limité dans son utilisation. Les autres, il pouvait les achever sans limite.

Calmement, il réalisa une courte série de signe, et tendit son bras sur le côté. La foudre se concentra dans sa main puis rongea son bras. Il aimait cette sensation, lorsqu'elle illuminait son visage, qu'elle frappait contre son corps. Sans jamais le blesser.

Le Chidori hurla.

Il fallait qu'il l'améliore. Au cours de longues journées passées dans les livres et avec des amis spécialistes, il avait acquis une idée précise de ce qu'il devait faire. Mais cela prendrait du temps, il pouvait difficilement utiliser plus de six Chidori par jour. Et il ne comptait pas dépasser cette limite, ah ça non ! Il y avait quelques véritables maîtres du Chidori à Konoha, qui étaient même allés à Kumo pour se familiariser avec l'élément de la foudre. Akogare avait une affinité Suiton. Oui, ça ne servait à rien. Mais il en était très fier quand même. Ten une affinité Katon – il l'aurait deviné. Ils étaient donc opposés affinitairement parlant. Cela aussi, il l'aurait deviné.

Akogare ne relâcha pas son attaque sur quoi que ce soit. Il n'en avait pas réellement besoin – hormis faire son malin devant ses élèves mais bon, ce n'était pas passionnant non plus. Et puis, ils ne risquaient pas de l'applaudir – ah ! ce n'était pas des flagorneurs. Bien, bien.

De fait, il savait que son attaque était ratée. Ce n'était qu'un banal Chidori, certes plus gros qu'il ne l'est pour la plupart des personnes, mais rien d'impressionnant. Il était trop pur, trop clair, trop bien défini pour transpercer de la meilleure des façons. Akogare avait besoin d'augmenter son potentiel mortel. Pas seulement offensif, mais clairement mortel : il lui fallait des atouts pour vaincre rapidement, pour infliger des dommages importants. Toujours avoir des opportunités, même si on ne les utilise pas.

Il dissipa son Chidori.

[Akogare] – Hey Kyuza, essaye d'injecter toujours un peu plus de chakra, jusqu'à ce que tu sentes que ça n'a plus du tout d'utilité. Tu le sentiras : si tu injectes trop de chakra, ton coup sera totalement normal. Mauvaise dose.

Calmement, il recommença une nouvelle série de signe. La série était toujours la même : cela restait un Chidori. C'était juste le chakra qui était différent. Mais rien à faire, il s'agissait d'un nouveau Chidori, trop parfait. Akogare le dissipa sans état d'âme.

Il s'étira. Pour le moment il en avait fini. Il avait de quoi réfléchir un peu.
Sabi Uchiha
Mort
Sabi Uchiha


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyMer 24 Sep - 15:29

Délaissant quelques minutes mon shuriken et ma sentence sadomasochiste pour me préoccuper quelque peu de mon coéquipier d'entraînement et de notre sempaï à la motivation exemplaire, j'envoyais un taper dans un arbre comme un forcené. Que cherchait-il ? A montrer que la fibre et l'écorce d'un grand végétal est plus résistante que la misérable peau d'une main humaine ? Peut-être bien. J'en voyais un autre, qui jouait, les pieds dans l'herbe à se prélasser, bien que cela ne soit pas une passion apparemment exceptionnelle. Et puis, pour compléter le trio, il y avait moi, qui me charcutais la main depuis de longues minutes, toujours au même endroit, aggravant largement ma plaie déjà profonde d'expérience en expérience.

J'avais beau concentrer mon chakra, j'avais atteint un paroxysme que je n'arrivais plus à dépasser. Je ralentissais toujours la vitesse de pénétration du shuriken, j'arrivais à la stopper quelques secondes, mais il fallait que je le fasse rebondir. Vraiment, qu'il s'éclate sur cette protection imprenable pour qu'il n'y revienne plus jamais.

Peiné, je gobais avec délections tous les conseils d'Akogare. J'avais décidé de mener mon entraînement ainsi, alors qu'il ne m'en avait rien soufflé. J'aurais pu simplement prendre une arme non tranchante, ou même ne rien utiliser du tout, simplement user de son chakra. J'avais volontairement préféré me taillader la main.

Soit.

[Sabi] - D'accord, je vais continuer...

Il me laissa seul, comme à l'accoutumée, et se prélassa à essayer un Chidori que je voyais pur et magnifique. Pourtant il n'en semblait pas satisfait. Devant le mien, il y avait un tel écart de puissance qu'on aurait dit une allumette et lui un véritable brasier ardent. J'aurais aimé lui montrer, mais j'étais apparemment pas là pour ça, on ferait ça plus tard.

Je m'emparais du shuriken, et comme une étoile qui brillait dans le ciel noir de la nuit, je la levai pour qu'elle puisse retrouver les siennes...

Avant de l'abattre froidement dans la paume de ma main. Mes tenketsus libéraient rapidement une énorme quantité de chakra, et de la même manière, je ralentissais seulement la course de l'arme blanche sans jamais vraiment la bloquer.

[Sab] *Il faut que je diminue la surface de concentration. Il faut que je sois plus efficace et minimiser la dépense en chakra. Il *suffirait* que je puisse cerner le point d'impact le plus rapidement et le plus précisément possible...*

Je retirai le shuriken de ma main en sang. J'épongerai plus tard, c'était vraiment pas préoccupant pour le moment. Peut-être que je devrais changer de main à un moment ou à un autre, mais tout cela relevait du futur.

Et du futur, je m'en foutais.

Je m'imaginais une couche qui protégeait tout ma main. Comme une poche invisible dont je serais le seul à pouvoir apercevoir les contours qui faisaient divaguer les rayons lumineux. Je me calquais sur cette poche là, et j'imaginai le chakra qui se répandait à son contact. Il suffisait que je repère le lieu même où l'arme touchait cette épaisseur virtuelle pour libérer le chakra à cette même hauteur. Bien sûr, j'aurais un certain retard, et le shuriken aurait déjà pénétrer dans la couche séparant la protection factice de ma peau, bien réelle, elle !

Et si l'énergie délivrée ne formait pas purement une défense solide comme je voulais le faire depuis le début, son mouvement, sa vitesse, et la concentration mise sous pression ferait facilement qu'elle prendrait une telle vitesse, qu'une fois l'objet percuté, elle le repousserait.

Je laissai tomber mon bras, regardant l'intérieur de ma paume mutilé d'une dizaine de coup de couteau plus ou moins profond, selon la force mise, et selon la plus ou moins grande réussite de mon projet. Je n'avais que très peu de temps pour réagir. Il fallait trouver la dose correcte afin de repousser de manière tout à fait parfaite le métal de la chaire. Je concentrai mon chakra en grande quantité, et d'un coup sec le relâchai en un point net et précis, une seule épine de chakra s'élevant dans les airs, de quelques millimètres. Elle vint percuter le métal, mais celui-ci dérapa sur le côté, et au lieu de s'enfoncer au point d'impact prévu, sous le poids de ma main, je déviai et m'entailler un peu plus haut, ce qui me fit une douleur tout à fait nouvelle, et donc, insupportable.

Je réitérais l'opération, j'avais simplement mal dosé mon chakra. Peut-être même que sa consistance n'était pas assez élastique. Ou peut-être l'était-elle trop, allez savoir. Il fallait que j'expérimente tout cela avant de trouver une réponse adéquate. De la même manière, j'abattais ma première sur ma deuxième et dans un coup du fou tout à fait exceptionnel, le cavalier dévorait la dame. Le roi était sûrement perdu. Le chakra se concentra, je l'avais légèrement densifié de sorte que je puisse couvrir une surface un tout petit peu plus grande, et éviter ainsi de voir mon kunai dériver.

[Il manque quelques lignes. J'dirais une dizaine]
Kyuza Kajitori

Kyuza Kajitori


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyJeu 25 Sep - 20:42

Pendant son entraînement Kyuza vit du coin de l’œil que Akogare se rapprochait et qu’il le regardait. La pression monta d’un coup, il ne fallait pas qu’il passe pour un nul ou pour un sous doué. Il s’appliqua pour son prochain coup, le problème étant qu’il ressentait une petite appréhension à chaque fois. Normal étant donné qu’il se fracassait la main sur l’arbre à chaque fois.
Ce n’était pas bête de faire en sorte que son chakra remonte jusque dans son bras, de cette façon ça amortissait un peu. Quand l’anbu partit inspecter le travail de son autre élève le shinobi essaya d’appliquer les conseils.

En effet il avait moins mal, en revanche ces coups n’étaient pas plus dangereux, du fait qu’il devait faire autrement il devait reprendre son travail depuis le début.
Il fut interrompu encore une fois par son professeur, pour lui dire qu’il pouvait reprendre la cigarette. Il lui fallait juste un entraînement plus régulier, il prit le conseil en compte.
Après les essais de magnifiques chidori le Hyuuga refila un tuyau à Kyuza.

Il en conclu que ce qu’il lui restait à faire c’était de mettre le plus de chakra possible et dégraisser au fur et à mesure.

Le prochain choc avait été beaucoup plus violent, il y avait un trou dans le tronc d’un centimètre et demi. C’étai bon il avait compris l’astuce, ce qu’il lui restait à faire c’était de peaufiner tout ça pour faire encore plus de dégâts et consommer moins de chakra.
Une étape avait été franchie, ce qui signifiait : Une pause s’impose !

Le genin sortit une cigarette de sa poche et l’alluma, il eu un peu de mal vu qu’il ne sentait plus sa main et qu’en plus elles étaient toutes mouillées.

En regardant son compère il repensa au moment il obtenu son shuriken. Hé oui c’était le sein… Il ne fallait pas qu’il oubli de le redemander.

Une fois la pause finie Il se remis en position. Il touchait au but il lui manquait plus que quelques astuces à comprendre et à trouver.

A force de s’acharner sur l’arbre on pouvait voir que le tronc avait perdu beaucoup en taille. Il changea de place pour qu’il puisse se soigner, que la plaie ne soit pas trop grande.
Le premier coup fit diminuer le tronc de moitié, enfin son attaque devenait efficace, même si il était loin du cratère fait par son aîné.

Au bout d’une bonne heure à essayer plein de façons différentes de faire son attaque enfin il avait trouvé la bonne dose. Elle alliait efficacité et économie.
Pour comparer avec l’attaque d’Akogare le Kyuza se plaça à côté de con trou et se concentra en récapitulant dans sa tête.

*Bon alors… Je concentre cette dose de chakra dans mes doigts, je le laisse se diffuser dans mon poing en en rajoutant un peu au passage. Ensuite je laisse se dispatcher dans mon avant bras à faible concentration. Et je tape ! *

Kyuza – Ha !

Il avait réussit à faire un trou d’une cinquantaine de centimètres et d’environ dix centimètres de profondeur ? Ce qui lui paraissait correct.
Le genin devint tout fous, il arrivait à maîtriser cette technique. Tellement content de lui il appela son sensei.

Kyuza – Akogare-sensei ! Venez voir ! Vous en pensez quoi, il faut que je change quelque chose ou pas ?
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyVen 26 Sep - 16:35

Le processus était exactement le même. Les signes étaient similaires, il n'y avait que l'intensité – quelque chose de parfaitement immatériel – qui changeait. Akogare avait vu ce Chidori plus d'une fois ; la couleur noire, qui contrastait si durement avec la pureté du Chidori initiale, un noir absolu, qui créé le vide, qui absorbe sans rien laisser apparaitre. Un puits, un gouffre au creux de la main. Une fosse qui rampe, qui mange son fossoyeur, un noir qui grossit sur le bras du shinobi, comme une tumeur visible aux yeux de tous.

Mais ce n'était pas une recette de cuisine. Il ne suffisait pas d'y mettre un colorant pour teindre son Chidori blanc en Chidori noir. Quoique… A bien y réfléchir, la métaphore de la cuisine se tenait. Mettons que le chakra soit un peu l'élément magique, qu'on met partout sans trop savoir pourquoi. Voilà, le chakra, c'est le riz. On en met partout, du riz, et on ne se pose pas la question quant à la raison de cette obsession. Il faut du curry pour le jaunir.

Qui est le curry ?



Akogare observa "ses" étudiants travailler. Un élève de Ginko Yagi, un élève de Sayuri Uchiha. Une était pâle et gaie à en mourir, l'autre hâlée et canon à se damner. Un jour, il se taperait Ginko aussi. Juste pour le délire. Ce devait être comme entrer dans une navette spatiale – en admettant que les navettes spatiales existent. On ne sait pas si on va réussir à décoller, si on ne va pas imploser sur la piste, ou même où on va précisément. On est face à un élément étrange et étranger, mais fascinant. Ginko était fascinante. Oui, un jour, il se la taperait.

Mais pour le moment, il fallait travailler. Teindre un Chidori. Akogare exécuta les signes, tendit le bras, et la foudre apparut. Toujours aussi claire. Elle était puissante, certes, il le sentait. Mais il la voulait beaucoup plus importante, il voulait une force prodigieuse, pas quelque chose de juste impressionnant. Tuer une personne d'un seul coup. Lui traverser la chair et les os, comme une grosse outre pleine de sucs. Et le voir s'écrouler, puis enchaîner une autre personne, et ainsi de suite. C'était cela, l'esprit du Chidori ? Apporter la mort dans son bastion le plus prolifique : l'humanité. La propager, comme une maladie de peau qui ronge les cellules, une à une, si vite qu'on ne pourrait pas même le concevoir. C'était ça, le curry ? Une intention ? L'intention de tuer ?

Sabi avait maîtrisé la technique, le shuriken s'était arrêté sur sa cuisse sans pouvoir transpercer la fine membrane bleue artificielle qui venait de le recouvrir. Kyuza semblait également avoir complété son entraînement, au vu des dégâts sur l'arbre. La puissance initiale des coups était trop faible pour avoir créé ce trou. Ils apprenaient vite. Pourquoi exactement ? Pour s'entraîner pour le Tournoi ? Pour impressionner les bombasses qui leur servent de Sensei ? Pour être meilleur ?

La vie est un échange. Si Akogare allait leur donner les clefs pour se surpasser, pour apprendre, eux allaient lui apporter de nouvelles réponses. Akogare avait soif de réponses.

[Akogare] – Ça m'a l'air bon Kyuza. Un bon trou bien rond ! Venez vers moi un instant.

La question, obsédante, tournait dans la tête d'Akogare : qui est le curry ? Ses élèves arrivèrent. Le – faux – Jounin tendit un tissu semblable à un bandage d'entraînement à Sabi.

[Akogare] – Je ne vous ai pas posé la question lorsque vous êtes arrivé parce que je pense que vos professeurs l'ont déjà fait au moins une fois. A vrai dire, l'académie essaye à chaque fois de limiter les chances d'enseigner à un futur malade. Personnellement, ça ne me gêne pas que vous deveniez des espèces de fous, bouffis d'une prétention malsaine, parce que si un jour vous devenez ce genre de personne, je vous tuerais. C'est mon boulot, je suis payé pour ça.

Ils ne semblaient pas être de futurs furieux, mais leur point de vue n'en était pas moins intéressant.

[Akogare] – Vous devez en connaître un dans votre entourage, non ? Un type qui se prend pour ce qu'il n'est pas, un type que je briserai avec les deux mains attachées dans le dos mais qui se permet de se montrer sur un piédestal. Moi j'en connais quelques uns, des jeunes et des moins jeunes.

Certains avaient déserté depuis. Et, Akogare en avait tué quelques uns. Ce n'était pas personnel, c'était vraiment son métier. Il était vraiment payé pour rapporter leur tête à Konoha.

[Akogare] – Alors pourquoi vous vous battez ? Pourquoi désirer apprendre des techniques, de nouveaux coups ? Qu'est-ce que vous cherchez à réaliser ? Qu'est-ce qui vous manque, et que vous trouvez dans votre vie de shinobi ?

Et qui est le curry, bon sang ?
Sabi Uchiha
Mort
Sabi Uchiha


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptySam 27 Sep - 14:09

Dans le ciel bleu de Konoha, un nuage venait perturber le calme ambiant d'une longue journée d'acharnement. Un tout petit nuage, tout petit tout petit tout petit. Mais assez grand pour que lorsqu'il passe devant le soleil il couvre ses rayons, sa lumière, et sa chaleur. Morphée reprenait le contrôle, quelques secondes, sur les lieux, et dirigeait d'une main de maître les avant-postes. Une brève brise bedonnante bouffonna subitement quelques bribes brûlantes et le rebelle se dissipa aussi vite qu'il était arrivé.

Mes yeux se levèrent. J'avais cru voir un nuage...

Non, le soleil était encore là, et le ciel inerte de toute substance bactériologique inconnue. J'avais des hallucinations. Pourtant j'étais sûr, que pendant quelques instants... la lumière s'était éteinte, un gros doigt appuyant sur l'interrupteur, coupant le courant. Mais elle était réapparue. Etrange. Je me pris à me mordiller la lèvre inférieure, presque à m'en faire saigner. Qu'est-ce qu'il se passait encore ? Ah oui... Ma main saignait beaucoup, et la douleur s'accentuait un peu plus chaque minute. Hum, connerie d'exercice. Pourquoi fallait-il toujours que je soit le seul à devoir me charcuter volontairement et en plein âme et conscience, alors qu'il doit bien exister un autre moyen d'adapter cette technique.

[Sabi] *Ca doit être ça, mon art de vie...*

Pensée saugrenue. Valait mieux que j'oublie ça le plus vite possible, Le kunai était au sol alors qu'à mon plus grand étonnement, ma cuisse n'était pas encore percer. J'aurais dis violer, mais l'intrusion du corps étranger dans le mien faisait parti de mon consentement, ça marche pas avec la définition exacte du terme. Dommage. Ca aurait été d’une rhétorique amusante. Bonjour monsieur. Bonjour, qu'est-ce qui vous arrive ? Je me suis fait violer. Ah ? Par qui ? Un kunai... Intéressant. Je me suis violer la cuisse après qu'il est férocement pénétrer la paume de ma main. Un véritable criminel du sexe monsieur l'agent !

C'est moche de se moquer quand même.

Mais en fait, je trouve ça tout aussi amusant que de trouver des mots stupides à des situations réelles. Mais stupides aussi, d'ailleurs. Ce nuage... c'est l'hallucination qui me fait perdre la tête, c'est le bug, l'intrus. Ca existe pas à Konoha, les nuages, pas maintenant ! Pas à cette saison. C'était encore un coup d'un autre village. Espionnage militaire, ou quelque chose du genre.

[Sabi] *Kso...*

Bon, je laissai tomber les projets machiavéliques des autres villages nous concernant, et oubliai de m'offusquer qu'un cumulonimbus de la taille d'un nain de jardin me gâche quelques centièmes de secondes de bronzages - je n'avais jamais compris comment Sayuri pouvait être aussi bronzé, c'était peut-être génétique. Je me reconcentrai sur ma main, qui commençait à me faire sentir que j'avais beau m'amuser de sa liqueur rougeâtre qui dégoulinait tachant l'herbe verte de la clairière, elle continuait de pleurer la petite. Et bientôt ma lèvre suinterait de la même façon. Je connaissais le goût du sang. C'était bon mais sans plus. Je préférais le curry.

[Sabi] - Merci, Ako-senseï.

Enroulant le bandage autour de ma main, je regardai le grand Anbu, le masque tombé. Quel grand coeur il avait. Quel grand naïf j'étais. Bref, la seule chose que je pouvais déduire de cette formidable énigme humaine au caractère psychologique poussé, c'était qu'il avait prévu qu'on se blesse. Je concentrai mon chakra : Henge ! Hop, je me transformai en Hercule Poirot. Erreur mon cher Watson ! La terre est plate, ce n'est qu'un disque lancé par la main de dieu... La douleur s'effaçait pour faire place à une espèce de coma interne étrange et désagréable. Watson et Poirot, qui n'avaient aucun rapport l'un à l'autre, se dissipaient aussi facilement que le cumulonaindejardin. Je savais bien que cet impertinent poinçon n'était qu'une vue de l'esprit.

Nous nous étions tous deux rapproché de notre bienheureux professeur, Kyuza et moi. Il avait l'air d'avoir la main tout aussi explosé que moi, mais ce n'était pas le même genre de blessure. S'il y avait un genre pour les blessures bien évidemment. Moi j'aurais dis : les connes, les inutiles, les profondes, les psychologiques, les factices, les inventions de l'esprit, et enfin les plus importantes et les plus chiantes, les douloureuses. Les autres ne sont que des ramassis de confettis que l'on jette au nouvel an.

[Sabi] - On a le droit de vous retourner la question ? Vous avez fait tout ça pour quoi ? Vous continuez à entraîner votre chidori pour quoi ? Pour gagner de l'argent ?

Je me grattais légèrement le montant, levant les yeux au ciel - vérifiant par la même occasion que Morphée ne me gâche pas quelques nouvelles secondes de bronzage. Réfléchis.

[Sabi] - C'est cool - moue ironique. Quitte à vivre peu, autant vivre bien ? J'trouve pas ça très motivant.

Vu comme ça, les Anbu n'étaient en fait que des grains de riz sans curry. Oui, c'était à peu près ça. Pas de gingembre, pas d'autres choses pourtant tout aussi bonne, non simplement nature, un peu d'eau, un peu d'huile pas de beurre. Le tout salé, on faisait de très bonnes mains pour l'administration. La réalité était bien difficile en fait.

[Sabi] - Je connais bien une ou deux folles... Mais elles ne sont pas hypocrites.

Pourtant, j'avais un nom qui me venait à l'esprit. Un nom, en trois lettres, deux initiales qui restaient à jamais gravé dans ma mémoire.

Et dans mon bras.

[Sabi] - Sourire sadique, rire ironique, rhétorique insolente et impertinente, manque de confiance. Provocateur, un peu brouillon, parfois violent. Souvent très violent. Ne semble avoir aucun regret, ni de remords. Préfère voir souffrir que de voir guérir. Du moins c'est comme ça que je l'ai senti. Il n'a pas vraiment de conscience, ni de règle morale.

Oui, c'était à peu près ça. Durant ce laps de temps où j'avais côtoyé le personnage un peu plus âgé que moi, j'étais rentré dans la peau d'un personnage, mais *moi*, j'en étais pleinement conscient. Lui était tout naturel, il ne jouait ni avec ses mots ni avec ses gestes. Sa description me parut poussé, mais je ne m'étais jamais rendu compte à quel point un simple duel pouvait renseigner quant à la personnalité d'un homme. Je ne m'étais non plus jamais rendu compte à quel point j'avais lamentablement échoué...

Alors si c'était son taff, il restait à trouver dans quelle mesure nous, nous pourrions nous y retrouver plus tard.

[Sabi] - Je... Je ne me suis jamais posé cette question. Au début, j'étais seul. Et puis, c'est mon nom qui m'a fait rentrer. Un Uchiha n'a comme destin que d'être un shinobi. Un Hyûga aussi n'est-ce pas ? Peut-être est-ce pour ça que pour vous comme pour moi, je ne trouve aucun but dans cette vie. Mais c'est la mienne, et je m'y accorde.

Je réfléchis à cette argumentation qui semblait se tenir. Il se battait pour l'argent, il n'avait pas de rêve, ou alors il ne voulait pas les dires, ce qui était tout à fait compréhensible. A l'académie on ne m'avait posé ce genre de questions, bien que je savais que certains le faisaient, d'autres le réprouvaient. C'est personnel, il parait... Mais si un rêve un personnel à quoi sert-il ? Une fois réalisé, il s'évanouit, et personne ne s'en tient au courant. C'est une nouvelle fois, un peu comme du riz sans curry... Il manquera toujours ce petit quelque chose qui fera que....

[Sabi] - Peut-être que gagner de l'argent, c'est mieux que ce que j'en pensais. Je m'en contenterais. Mais vu votre Chidori, va falloir que je travaille. C'est pour ça que je suis là. Pour travailler.

Je lançai un sourire amicale à l'attention de notre jeune senseï. Il me plaisait bien finalement, sans savoir si cela était réciproque. Conclusion ? Je m'en foutais, qu'il m'aime ou pas. J'avais pas besoin de ça pour avancer. J'avais juste besoin de son image. Ce serait mon curry rien qu'à moi. Je ne m'étais jamais posé ces quesionts-là avant. J'avais trouvé quelques réponses, je savais au moins à quoi m'en tenir, maintenant.

Je terminais mon bandage. Il tenait tout seul. Ouaip, c'était bien fait. Un nuage passe. Faut toujours que quelque chose gâche tout. Le curry, en l'ocurence. Enfin... son absence.
Kyuza Kajitori

Kyuza Kajitori


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyDim 28 Sep - 15:12

C’était bon, il avait eu la confirmation par son sensei que son attaque était bien, après peut-être avait-il encore quelques trucs à régler.
Puis l’anbu leur demanda de venir près de lui, au passage il donna un bandage à Sabi. D’après ce qu’avait vu Kyuza le jeune Uchiha était lui aussi arrivé à maîtriser la technique. Mine de rien cet entraînement avait bien entamé le genin, il sentait bien qu’il avait dépensé pas mal de chakra. Parler un peut lui permettrait de ce reposer un peu et de fumer une cigarette.

Au début le e jeune Kajitori ne voyait pas vraiment où il voulais en venir avec ses mecs qui ont un grain à la place du cerveau. Puis enfin il comprit que c’était juste pour savoir ce qui pouvait bien nous motivez autant. C’est vrai que l’on pourrait se poser des questions. Pourquoi des jeunes ados sont près à se charcuter la main avec un shuriken ou encore se fracasser contre un mur avec un doigt cassé à l’autre membre.
Akogare voulais aussi savoir si ils ne connaissaient pas des personnes qui seraient susceptibles de devenir malades.
Non…
Il n’y avait rien qui lui venait à la tête, à priori toutes les personnes qu’il avait rencontrées étaient tout à fait normales. Le truc après c’est que Kyuza n’était pas du genre à juger les gens. Pendant qu’il avait une discussion, il n’essai pas d’annaliser le comportement de l’autre tout ça juste dans le but de ce faire une idée sur la personne ou encore de ce dire « je vaut mieux que ce type. ».
Après c’est sûr un mec qui viens et qu’il dit qu’il veut tout faire péter et tuer tout le monde ; ça fait réfléchir.
C’est pour cette raison qu’il laissa la parole aux soins de son coéquipier.

Ce dernier retourna habilement la question au Hyuuga et le shinobi était impatient de voir la réponse. Qu’est-ce qui pourrait motiver quelqu’un à aller aussi loin ? Ou peut-être n’y avait-il pas besoin d’avoir un but pour devenir shinobi ?
Il y a des gens qui deviennent boulanger alors qu’ils n’on pas d’objectifs précis. Alors pourquoi en avoir un pour devenir ninja ?

C’était au moins la dixième fois qu’on lui posait la question et à chaque fois c’était la même réponse. Pourtant cette fois-ci Kyuza se demanda vraiment si il allait changer quelque chose avec son objectif utopique. Quelque chose lui disait qu’il devait fixer la barre plus loin, mais d’un côté il n’était encore que genin, il avait encore largement le temps de voir les choses venir. Pour le moment ce qu’il lui restait à faire c’était de dire un truc tout simple, sans rentrer dans le vif du sujet.

Kyuza – Chuis désolé mais je ne connais aucune personne rentrant dans ta description, je vais pas te faire avancer des masses.

Il eu un petit sourire de compassion envers son supérieur.

Kyuza – Pourquoi je m’entraîne ? Bah en fait je me pose la question pour le moment, avant je savait je trouve que c’est un peu… Enfin voilà quoi.
En revanche je sais pourquoi je suis ici aujourd’hui : Je pense que dans pas longtemps ya le Chuunin exam et j’aimerais bien y arriver. En fait ce que je voudrais pour le moment c’est former le shinobis de demain. Mais je me dis que ça peu pas être le seul objectif qui me motive, après je ne suis pas obligé d’en trouver un certes.


Se faire de l’argent en étant shinobi, Kyuza n’y croyait que moyennement. Ca se serait si il y avait des ninja milliardaires…
En tout cas ce n’est pas en restant dans un village, il faut partir seul et vendre ses services. Ce qui veux dire que l’on est considéré comme Nuke-Nin… C’est pas forcement le meilleur choix à moins d’être super fort, ce qui n’était pas la destiné du jeune homme il le savait.
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyLun 29 Sep - 16:07

De vieux souvenirs. Son enfance. Depuis quand s'était-il détourné ? Quand il avait treize ans. Le temps de rentrer à l'académie. Mais il ne devait rien à l'enseignement. Ou à la vie de shinobi en général. Ce n'était pas eux qui lui avaient montré la voie à suivre, oh non ! De la dictature de sa famille, Akogare allait passer à la dictature du village. La même chose, à plus grande échelle.

Allez au diable, salauds, amoncellement de médiocrité, de vaines espérances. Vous ne m'achèterez pas, vous n'en avez pas les moyens. Moi, Akogare Hyuuga, je suis une pute de luxe, qui n'accepte que les soirées champagne. Il faut s'y faire.

Jujuko, son premier Sensei, voulait l'enfermer dans cette logique malsaine. Devenir shinobi de Konoha, ouah ! Il avait été heureux quand il avait récupéré son bandeau de Genin, suite à un laborieux combat. Il avait été heureux, mais pas transporté de bonheur. Pourtant, quand le timide et frêle Akogare avait pénétré les portes de l'académie, lui qui portait le poids des désirs familiaux, c'était dans l'espoir un peu futile de poser ses mains tremblantes sur ce foutu bandeau. Aujourd'hui, il ne le portait même plus. Ironie du sort : il n'en avait pas le droit. Son épaule portait le tatouage des forces spéciales, il était marqué comme une bête de foire, comme le monstre de puissance qu'il refusait d'être.

Sa famille voulait qu'il devienne shinobi, effectivement. Qu'aurait-il pu faire d'autre ? Montrer à tous à quel point il était faible et apeuré ? Et que voulait Konoha ? Qu'il devienne shinobi, qu'il intègre l'ANBU ? Il n'y avait bel et bien aucun but à cette existence. Se soumettre à une entité – un village ! – juste pour le contenter ? Et puis quoi encore ?

[Akogare] – Ce n'est pas pour l'argent.

Il avait amassé un petit pécule, sans bien savoir pour quoi faire. Il avait une belle maison, de beaux vêtements, il ne manquait de rien. Oh, si, de quelques armes, mais ça faisait moche dans son placard.

[Akogare] – Je devais devenir shinobi, à cause de ma famille, puis à cause du village. Mais aujourd'hui, qui peut me dire ce que je dois devenir ? Ni ma famille…

Il esquissa un sourire à ce mot mais poursuivit sans s'interrompre.

[Akogare] – Ni le village. On peut toujours dire : je refuse de faire ça. On peut toujours désobéir, même en pleine mission, du moment qu'on le fait en toute connaissance de cause. Les autorités du village, le fameux conseil, ne m'aiment pas et je ne cherche pas leur amour.

Il dévisagea Sabi.

[Akogare] – Les shinobi – toi et moi - n'ont pas le pouvoir de changer le monde. Tu sais pourquoi ? Parce que ce sont eux qui participent à sa formation. Mais ce ne sont pas eux qui choisissent la forme elle-même. Ironique, hé ?

Il balaya tout cela d'un grand mouvement de la main.

[Akogare] – Tu me diras, si j'ai écarté ma famille et le village, pourquoi est-ce que je continue ma vie de shinobi ? Tout simplement parce qu'il y a un idéal de paix, derrière les villages. Nous sommes les agents de la mort, ceux qui suppriment les interférants, ceux qui cherchent le désordre, ou leur ordre. Nous sommes des dictateurs de la paix potentiels, et cela reste un idéal car nous mourrons, nous combattons, et nous combattrons toujours, sans que cela ne puisse s'arrêter. Mais c'est pour cela que je continue. Même si ça me semble con…

Il observa Kyuza et eut un sourire énigmatique.

[Akogare] – J'espère que le shinobi de demain seront plus malins que ceux d'aujourd'hui.

Ce serait vraisemblablement une boucle éternelle. Leurs adversaires deviendront de plus en plus forts, et eux aussi. Il faudrait attendre le point de rupture, le point où l'équilibre est parfait mais où tout doit basculer. Un petit coup, tout s'effondre, on revient à un mode de vie différent, forcément différent. Combien de siècles faudrait-il attendre ? Tant que les villages existaient, le mode de vie ne changerait pas. Si les villages disparaissaient, plus rien ne protégeait ceux pour qui le mode de vie doit changer. Il fallait poursuivre sur une voie désagréable, juste pour ne pas que tout s'écroule. Prendre sur soi, continuer à avancer même si on est en désaccord, c'était un fonctionnement stupide. Mais c'était le seul accepté ici.

[Akogare] – Vous n'avez pas l'air trop amoché, on commencera le deuxième entraînement dans quelques minutes. Occupez-vous, hu, comme vous pouvez en attendant.

Akogare se détourna et s'éloigna de plusieurs pas. Il fit craquer son dos.

Chidori.

Il lui sembla qu'il était un peu gris.
Akogare Hyuuga

Akogare Hyuuga


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyLun 29 Sep - 16:11

Kyuza : +60 XP
Sabi : +67 XP
Akogare : +103 XP
Sabi Uchiha
Mort
Sabi Uchiha


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MessageSujet: Re: Les affinités de Sayuri...   Les affinités de Sayuri... EmptyDim 5 Oct - 13:11

Nous en sommes la saveur, mais aucunement le goût. En fait c'était ça. Nous alléchons, nous sommes la splendeur du monde, nous le figurons comme le meilleur et chacun de nous, de quel village qu'il soit, nous en voulons la meilleur posture, mais nous n'avons aucune emprise sur la contenance de ce que nous valorisons. Nous sommes ridicules en soit. Mais après tout, existe-t-il vraiment une autre solution ? Les villages ont tout bouclés, et si nous ne sommes pas avec eux, nous sommes finalement contre eux. Et là, c'étaient des hordes de shinobis tous plus violents les uns que les autres qui agissaient. Akogare faisaient parti de l'un deux. Le cercle parfait. Du jour au lendemain, les amis peuvent devenir ennemis, de véritables anges de la mort.

Alors s'isoler ?

Pour quoi faire ? Un jour, tout le système nous rattrapera. Simplement parce que nous détenons le pouvoir, et qu'on nous en voudrait de le cacher.

[Sabi] - Chacun a ses bonnes raisons, et finalement, je ne préfère pas les connaître. C'est rester dans la naïveté. Mais après ? Quoi ? Que l'on sache ou non on est toujours au même endroit, sinon vous ne seriez pas là. Autant se battre dans la bonne humeur s'il n'y a que ça pour vivre.

Une certaine fatalité ressortait de mes propos. Oui, tout cela ne servait à rien, c'était un débat puéril et inutile. Si Akogare pensait qu'on se faisait meilleur en étant plus intelligent, finalement il se trompait. J'aurais préféré ne pas savoir. Ce monde est-il si pourri ?

[Sabi] - Un jour arrivera où je serais si fort que ni ma famille ni mon village ne pourrons me retenir. Et j'serais encore là. C'est minable non ? Alors les solutions c'est de déserter ? Ceux qui en ont le plus envie, ce sont les gens comme vous, qui les chassez. Vous êtes au courant de tout et vous savez comment tout se déroule. C'est infecte comment on nous maintient. Nous craignons la peur que nous faisons courir....

Oui, c'était bien un cercle. Et si Akogare ne semblait pas vraiment vouloir faux-bond à son village natal, il n'avait d'aval aucun attachement moral. Ses convictions restaient comme les miennes, dénués de tout sens, et dans une critique et fataliste démence. Du moins c'est comme ça que je le voyais. Chaque homme devrait avoir le choix de devenir shinobi. Ou non. Mais dans ce cas-là, tous sauraient très bien comment le monde réagirait. Les "méchants" gagneraient sûrement.

[Sabi] - Cela fait deux ans que je n'ai plus de famille. Aujourd'hui je perds mon village. Demain sera fait de quoi ?

Un sourire se dessina sur mes lèvres. Oui, demain je ferais quoi ? Etrangement cela ne me faisait pas peur. Je perdais mon village au sens idéologique. Les pupilles ouvertes sur la question, l'Anbu au masque tombé avait au moins eu le mérite de me faire découvrir une nouvelle vie. Mais j'avais intérêt à y mettre de la bonne volonté, parce que je la voyais déjà bien morne.

[Sabi] - Qu'importe demain, continuons l'entraînement.

Akogare avait d'ailleurs déjà jeté son dévolu. Son chidori scintillait toujours de la même manière. A vrai dire je m'en fichais. J'étais simplement exalté par le nombre de fois qu'il pouvait lancer. Ce mec devait renfermer en lui une masse importante de chakra. Un certain malaise s'immisçait en moi, bien que mon sourire ne voulait pas se dissiper. Comme s'il voulait cacher mon malheur. Qu'il le cache un jour il sortira, parce qu'il est maître.

Mon chakra se concentrait dans ma main. Ses droits reprenaient le dessus, et avait une toute autre forme que celui que j'avais concentré lors des dernières minutes. bien plus frivole, bien plus vif, il ressortait de sa couleur une violence inouïe. Tant mieux. Je me rapprochais de l'arbre. Mon poing partait. Avec férocité je le lançai, alors qu'il venait percuter l'écorce du grand pleureur. Le chakra avait creusé la fibre même de l'arbre. Je n'avais pas perdu la main. Le chakra offensif était une forme que j'appréciais vraiment. Ma main était sang. C'était la droite.

Quel idiot... Je venais de rouvrir mes blessures. Mon bandage s'empiffrait d'un rouge acre et cinglant.

Je restais en suspension contre l'arbre, les muscles tendus, le poing en sang sur le tronc. Quelques gouttes vinrent polir le sol recouvert de feuilles. Sale journée.
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