| Sujet: Demeure familiale Taimu Mar 20 Mai - 21:55 | |
| [Suite de la présentation. Playlist] Madagascar s’endormit sous l’arbre au dos duquel il s’était assis un peu plus tôt dans l’après-midi. Il n’avait pas bougé de la soirée, préférant le calme silence de la nuit à l’agitation familiale. En fait, être seul avait sur lui un effet apaisant, cela lui permettais de faire quelques temps la paix avec lui-même. La nature évoluait à un rythme tellement lent, à une vitesse si peu perceptible que cela lui donnait une impression d’arrêt complet du temps. Il pouvait alors profiter de ses moments pour vider sa tête de ses pensées, pour évacuer toutes ses phrases qui résonnaient sans cesse dans son esprit. C’était un moment unique, pendant lequel il communiait avec lui-même dans un silence absolu. Il ouvre alors les yeux pour découvrir que c’est déjà le matin. Il a du s’endormir là la veille, sans s’en rendre compte. Après quelques minutes pour émerger de son sommeil, il se met debout et, avec un bâillement, s’étends largement pour chasser les raideurs de son corps. Il faut dire que passer la nuit dehors à même le sol n’est pas spécifiquement agréable. Pourtant, il se sent mieux que lorsqu’il passe la nuit dans sa chambre. Il sait que cela est du à la maison familiale, qu’il n’arrive plus à supporter mais il n’ose pas en informer ses parents, de peur de devoir affronter leurs regrets une fois de plus. Avec un léger soupir, il se dirige vers la fenêtre de sa chambre pour retourner dans cette même maison. Normalement, la réponse de l’académie quand à sa réintégration devrait être arriver. Mad’ sait qu’il a de grandes chances d’être accepté car cela fait longtemps qu’il n’a pas été victime d’hallucinations. Sauf hier … A ce souvenir, il fronce involontairement les sourcils. L’incident d’hier n’avait rien de commun avec ses précédents délires qui étaient plutôt d’une forme psychotique, une sorte de grands chaos où rien de concret ne ressortissait. Là, pourtant, on aurait dit que la maladie prenait une autre forme, quelque chose de bien plus construit. Est-ce encore une séquelle de son expérience du genjutsu ou bien tout autre chose ? Il aimerait bien pouvoir faire le point là-dessus mais l’occasion ne se présentera probablement jamais. Il traverse sa chambre et prends la direction du salon, où est habituellement déposé le courrier. Son père s’y trouve déjà, tenant une lettre à la main. Il semble vraiment heureux et Mad’ comprend alors qu’il est raccepté à l’académie. Pourtant, ce sourire lui rappelle les sacrifices que sont père à fait pour qu’il puisse entrer dans cette académie. Et lui qui ne voulait pas y aller. C’est à cause de lui que ses parents se sont ainsi angoissés, qu’ils aient eut tant de soucis à se faire. Tout était de sa faute. Il avait fait souffrir sa famille, sans même qu’il ne s’en inquiète. Dans son esprit, le mot s’affiche maintenant en grand, comme s’il avait attendu le moment propice pour surgir. Ce mot qui ne lui laisse aucun répit, qui profite de la moindre occasion pour surgir et assener un coup, toujours le même dans son esprit fragilisé. Coupable. Mad’ prit une inspiration. Oui, il était coupable. Il les avait abandonné. Il les avait trahis. Cela ne se reproduira plus. Il le sait. Mais si jamais il vient à faiblir, comme il avait faiblit auparavant ? Ce qui s’est produit une fois recommencera. La tête vrillé par ses pensées, Mad’ tombe à genoux. Ce n’est pas sa faute, il n’avait jamais voulu cela. Pourtant, il l’avait fait. C’était un traître. Il n’était pas digne de cette confiance que lui portaient les gens. Il n’était pas digne de cet amour … Mad’ ouvre les yeux pour la deuxième fois de la journée. Le plafond de sa chambre. Blanc. Que fait-il encore allongé dans son lit ? Il n’arrive pas à ce souvenir concrètement mais il éprouve un mal de crâne considérable. En passant une main que son visage, il s’aperçoit qu’une compresse fraîche est posée sur son front. Il l’enlève et s’assoit. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas fait de crise. Il avait espéré que cela finisse, qu’il n’ait pas à être à la charge de sa famille mais apparemment, rien n’avait fait, il était définitivement malade. Et maintenant, le fait qu’il soit redevenu un ninja de Kumo risquait de compliquer un peu plus la chose. Avec un nouveau soupir, il se lève et fait quelques pas dans sa chambre. Il est en parfaite condition physique, seul quelques maux de tête attestent de son état passé. Il aperçoit la lettre de l’académie, posé sur son bureau. Il la prends et la parcoure rapidement du regard. Comme il s’y attendait, les dirigeants de l’académie lui demande de patienter quelques jours le temps qu’il soit intégrer dans une équipe. Il saisit un stylo et son manteau puis sort de la pièce. Dans le couloir d’entrée de la maison, il griffonne rapidement un mot au dos de la lettre qu’il laisse sur un meuble, prêt de la porte. - Citation :
- Je vais mieux. Merci.
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| Sujet: Re: Demeure familiale Taimu Sam 26 Juil - 20:48 | |
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