[Pour ne pas couper le RP du trio Shuo, Hotaru et Nutera, je poste un nouveau sujet. Ako m'a dit qu'il le déplacerait quand tout serait fini.]
[Suite presque directe
d'ici]
Liori se sentait bien mais aussi incroyablement mal. Il était affalé sur une chaise médicale presque couché sur celle-ci, la tête rejeté en arrière pour regarder le plafond blanc de la pièce, même s’il était plutôt aveuglé par la lumière émanant des néons accroché là haut. Le genin n’avait pas souvenir d’avoir vu ces lumières éteinte une seule fois depuis sa première visite ici, à l’âge de six ans. Qu’il fasse nuit noire, ou que l’on soit en pleine journée comme maintenant, ces sources de lumières artificielles demeuraient toujours allumés.
C’était une des manies bizarre de l’homme en blouse blanche actuellement occupé à planter des trucs pointu dans le bras gauche du Satsubatsu qui y réagissait à peine. Il sentait à peine son corps, aucune douleur ou sensation. Cela avait quelque chose d’agréable mais d’inquiétant, l’homme à ses côtés pouvait très bien être en train de lui trancher le bras, qu’il ne le saurait même pas. Enfin, cela avait peu de chance d’arriver il se trouvait à côté de quelqu’un qu’il connaissait depuis plusieurs années, et dans l’hôpital de Kiri.
Il s’y était rendu peu après sa rencontre avec… Hozan (ça devait être ça son nom) et… le Sunéen (Qui se soucis de son nom à celui là ?), qui avait était forcé par Osa. Une expérience désagréable soit dite en passant.
Leurs présences n’avaient pas réellement était désagréables, à l’exception du ressentiment qu’il éprouvait à l’égard de l’individu se cachant sous son armure. Cependant, chaque secondes qui s’écoulaient avant qu’il ne puisse à nouveau renouveler ses drogues étaient un véritable supplice. Ses sensations étaient pleinement exacerber, il pouvait ressentir chaque souffle provenant de la respiration des personnes qu’il croisait se heurter à sa peau, il ressentait même la vibration de son propre cœur dans tout son corps. Ce phénomène était grisant, il ressentait tout, absolument tout de son corps et de son environnement direct. Cependant, il ressentait son bras, son épaule, la partie gauche de son torse que trop violemment. C’était la même chose avec son poignet et son genou droit. Tout ce qu’il ressentait, il en souffrait. Chaque souffle qui frôlait son bandage au bras était comparable à un blizzard charriant des flocons de neige rendu aussi tranchant que des lames de rasoirs par le froids. Chaque battement de son cœur était une longue vibration entrainant une séquence de douleur atroce, et devenant de plus en rapproché. La douleur accélérant son rythme cardiaque.
C’était cela qui l’avait forcé à quitter les deux nouveaux amis d’Osa. Il souffrait et refusait de montrer jusqu’à quel point. De plus, il savait que quelque chose d’autre allait bientôt se produire, et il voulait éviter. Cela ne le dérangeait pas vraiment de vomir et laisser son sang gicler à tout vas devant des personnes qu’il venait de connaître, il se foutait bien de ce qu’ils penseraient par la suite. En revanche il savait qu’il n’aurait pas pus retenir des larmes et des cris de souffrance, et ça, il se refusait absolument d’être la source de « choses » de ce genre.
Cependant, sa sortie pressée l’avait fait passer à côté de quelque chose qui lui semblait important.
L’homme à la blouse blanche lui fit signe de rasseoir, ce que Liori fit avec quelques difficulté. Il ne sentait plus son corps et ses mouvements étaient maladroits. Cependant, la drogue avait un effet puissant mais limité dans le temps, et Liori savaient que d’ici quelques minutes ils retrouvaient presque toutes ses sensations. Au moins l’absence de ses sensations impliquait celle de ses douleurs et cela lui permettait de mieux se concentrer sur la visualisation des événements qui avait eut lieu récemment. Hozan s’était comporté bizarrement envers Osa. Il avait réagit calmement, et avait tout simplement répondu à Osa. Sur le coup, Liori avait pensé à une simple réponse à la provocation comme le font la plupart des étudiants quand une dispute éclate, ils refusaient de se laisser faire et voulaient absolument se mettre en avant en montrant qu’ils ont peur de rien. Bref c’était un comportement totalement imbécile. Cependant, avec le recul Liori se rendait compte que ça ne collait pas avec le personnage. Il lui avait dit qu’il était genin depuis combien de temps ? Trois ans, à quelques années prêts. Ce genre de comportement disparaissait rapidement une fois promu…
Et qu’avait-il dit à Osa déjà…
Tu ne voudrais pas changer de sexe mon mignon ? Ce n’était absolument pas ce qu’il lui avait dit.
Liori attrapa son sabre qui était posé contre le fauteuil où il avait était installé, et dégaina la lame. Le sifflement de l’acier n’avait pas finit de résonner dans la pièce que la lame du Satsubatsu avait déjà atteint sa cible.
[Kuruu] –
Je suppose que ça veut dire non ?[Liori] –
Jamais de la vie.Dans un soupir magistral le médecin relâcha la pression qu’il exerçait avec les articulations de son index et de son majeur sur la lame du Genin, qui put rengainer son arme. Il finit de ranger son matériel après l’avoir soigneusement nettoyé, puis d’une d’un coup de pied sur le sol, il se propulsa avec sa chaise à roulette vers son bureau sur encombré de papier et de livre en tout genre.
[Kuruu] –
Tu peux te rhabiller ! Effectivement, Liori était pour le moment en caleçon. Kuruu avait voulu observer l’évolution de sa maladie depuis sa dernière visite, un mois auparavant, puis après avoir prélevé une bonne dose de sang, il lui avait fait de nouveaux bandages. Il se mit donc à la tache et enfila son pantalon. Il mit à profit cela, avec le fait que Kuruu soit occupé à pianoter sur son ordinateur et que ses douleurs soient encore endormie, pour retourner au cours de ses pensées.
Hozan avait répondu bizarrement. Il n’y avait pas eus d’hésitation dans sa voix. Il pensait ce qu’il disait car il l’avait vraiment prévu. C’était un véritable paranoïaque. Ca pouvait être une qualité dans un sens, les ninjas devaient toujours être sur leurs gardes. Cependant, il semblait plus fier d’avoir démontré que sa paranoïa lui avais permis de prévoir l’imprévisible, que de s’inquiéter de sa propre survie. Faisait-il confiance au Sunéen et à Liori ? Difficile à a croire vu sa paranoïa. De plus il n’avait amorcé aucun mouvement pour se défendre…
[Liori] –
*Mère, et s’il était fou ?*
Tu ne devrais pas t’en inquiéter.Comme d’habitude, sa mère était d’excellent conseil. Il ne servait à rien de s’inquiéter d’un individu tant qu’il n’allait pas à l’encontre des objectifs de Liori. Une plainte déchirante attira l’attention de Liori, qui venait de finir de s’habiller. Kuruu regardait avec regret sa cigarette qui était fendu en deux. Effectivement, lors de sa parade, il avait fait l’erreur d’utiliser les doigts entre lesquels il tenait sa défunte cigarette. Pestant copieusement contre les jeunes agitant à tort et à travers leur sabre dés qu’une occasion se présentait, il en sortit une autre de son paquet et l’alluma. Il se tut donc rapidement avant de cracher un cercle de fumée.
La cigarette à la bouche, la blouse blanche par-dessus des vêtements noirs, les cheveux décoiffés et les lunettes sur le nez. Pou finir, de multiple cicatrice lui donnait l'air d'un savant fou ayant était victime de ses propres expériences. C’est toujours ainsi que Liori avait vu Kuruu.
[Liori] –
Vous êtes pas sensé ne pas fumer dans un hôpital ?Liori le vouvoyait par habitude et respect. Même s’il n’en avait pas l’air, Kuruu était quelqu’un de puissant. Du moins, les connaissances qu’il avait le rendaient puissant aux yeux de Liori.
Le médecin ignora la remarque du Genin, et lui fit signe de le suivre. Ils se dirigèrent vers une porte se situant sur la gauche de la salle, dans un angle mort créé par une bibliothèque surchargée.
Kuruu sortit un trousseau de clé d’un des poches de sa blouse et ouvrit la porte.
Cette porte permettait d’accéder à un petit laboratoire où les drogues réservé aux Satsubatsu étaient fabriquée et stocké. C’était une petite pièce rectangulaire, sombre et mal aéré, l’air charriant des odeurs que Liori ne pouvait relier à aucun être vivant, objets ou plantes qu’il connaissait, mais qui n’était pas forcément agréable. Le Genin se demandait sérieusement comment dans une atmosphère pareil on pouvait créer des médicaments et non pas de nouvelles maladies.
Tout le long du mur gauche se trouvait un grand aquarium remplie par une sorte de fourmilière, même si les insectes qui couraient à l’intérieur étaient d’une espèce inconnu au genin. Kuruu lui avait confié que le miellat que produisaient ces insectes tenait un rôle assez important dans la confection des drogues. A côté du gigantesque aquarium se trouvaient plusieurs plantes, toute de la même variété et elles aussi sous verre. Liori connaissait bien ces plantes là, c’était celle qu’il mélangeait à son thé chaque fois qu’il en buvait.
Ces plantes n’étaient pas naturelles, mais issu de croisement génétique. L’avantage de ces plantes étaient qu’elles n’entrée pas dans la composition d’une drogue, mais qu’elle en était elle-même. Un médecin avait isolé les propriétés issues de plusieurs autres espèces et les avait intégrées en une seule même pousse. L’avantage était qu’il n’y avait pas de coût pour la fabrication, en revanche, ces feuilles avaient un goût horrible.
Le long du mur droit se trouve une série de pan de travail sur lesquels se trouvait divers récipients en verre, des pinces de bois et tout ce qu’on pouvait s’attendre à trouver ici. Il y avait aussi des éviers et plusieurs fenêtres, restant fermé.
Contre le mur du fond trônait fièrement un immense frigo, relié à un ordre ordinateur.
C’est vers ce frigo que se dirigea Kuruu, qui l’ouvrit tout en consultant la liste que Liori lui avait donné au début de la consultation. Il replia le papier et son plongea à l’intérieur du frigo, écartant le contenu comme s’il cherchait une boisson quelconque.
[Kuruu] –
Tu veux quoi comme boisson ?[Liori] –
Pardon ?[Kuruu] –
J’ai dis : Attrapes ça ! (si tu casses, tu payes.) Effectivement, il lançait des objets qu’il retirait du frigo droit derrière lui, sans jeter un regard par-dessus son épaule. Liori réussit à rattraper de des deux flacons et la petite boîte que lui avait lancé le médecin, mais en contre partie, il avait démontré que les meubles du coin était plus dur que son pied. Enfin bon, c’était toujours moins douloureux que son bras gauche.
Il regarda les deux flacons. Ils étaient semblable, seul le nom et la couleur de gélules contenue dedans était différentes.
Il y avait les vertes, celles-ci servait à calmer la douleur et elles avaient un effet assez long, environs huit heures. Cependant, leur effet était limité. C’était l’inconvénient de ces drogues, elles pouvaient faire disparaître les douleurs, mais aussi les sensations, rendant ainsi leur consommateur moins vif et précis dans ses mouvements. Heureusement -enfin pas tant que ça-, moins l’effet était puissant, plus celui qui avait recours à ces drogues conservait ses capacités de perceptions. Liori avait donc souvent recours à cette drogue là, au moins trois fois par jour et avant chaque crise. Elle diminuait la douleur à un niveau suffisamment supportable pour la journée, pour un Satsubatsu, sans pour autant le privé d’une trop grande partie de ses capacités.
De plus, il pouvait se sentir toujours plus proche de ses parents quand il ressentait son don.
Ensuite, venait les violettes. C’était le contraire des vertes, l’effet était puissant mais plus limité dans le temps. Liori ne les prenait que la nuit, avant de se coucher, ou lorsqu’une raison physique l’y obligeait, du genre blessure. Elles n’étaient efficace que sur deux heures, mais cela lui permettait d’être suffisamment K.O pour s’endormir sans risquer de se faire réveiller jusqu’au matin.
Finalement, venait la petite boîte. Dedans se trouvait plusieurs dizaine de feuille provenant des plantes qui poussait dans cette salle. Contrairement aux deux autres médicaments, ce n’était pas un antidouleur. Elles servaient avant tout à diminuer la quantité de sang que produisait l’organisme, et donc permettait de retarder les crises. Cependant, ces feuilles n’avaient pas un grand succès auprès des Satsubatsu ayant un grade supérieur à celui de Genin. En effet, même s’il était appréciable d’éviter les moments de faiblesse que provoquaient les crises, leur sang était leur meilleur allié en combat, et plus ils en avaient à disposition, mieux ils se sentaient (c’était aussi l’une des raisons pour lesquelles les plus puissante drogue étaient rarement utilisé par les Satsubatsu, ces drogues émoussant leur faculté à contrôler leur chakra et donc leur sang). De plus, elles ne prenaient effet que dans de l’eau bouillante. La feuille au contact de ce milieu liquide trop chaud pour elle rejette alors les toxines représentant le véritable médicament.
Kuruu finissait de pianoter sur le clavier de l’ordinateur, il venait de rentrer le nom et le code des drogues qui avaient était retiré du frigo, ainsi que l’identité de celui qui les avait demandés. Ils retournèrent donc dans la première pièce. Liori saisit un des livre qui trainait –oui, c’était le mot- sur la bibliothèque du médecin. Comme d’habitude, ce dernier lui laissait lui en emprunter un à chaque visite.
Liori sortit en feuilletant déjà l’ouvrage consacré aux capacités de récupération du corps humain. Lorsqu’il passa la porte, il fut à peine surpris par les cris de joies suraigüe que poussèrent Osa et Kuruu quand ils se virent tout les deux. Visiblement, ils s’adoraient l’un l’autre, et Liori ne voulait certainement pas en connaître la raison. Osa passa rapidement la porte sur laquelle il était marqué « Kuruu, médecin chef, section drogue de combat », qui se referma aussitôt.
Liori prit place sur la banquette qu’avait occupé Osa quelques secondes auparavant, et continua sa lecture. Il devait rentrer avec Osa, même si cela l’ennuyait fortement.
[…]
Osa ressortit finalement de la salle, son masque affichant un air radieux.
[Osa] –
Liori-kuuuuuun ! Devines quoi ?
Finalement, ce ne sont pas des hémorroïdes que j’ai !Le chemin du retour s’annonçait charmant…