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| [Mission D] : Obari, la Légende | |
| | Sujet: [Mission D] : Obari, la Légende Lun 12 Mai - 13:10 | |
| [HRP : J'espère que c'est bien comme ça qu'il faut faire pour les missions! J'ai coupé en deux, c'était un peu trop long]
Haya avait un rendez-vous ce matin. Elle devait s’y rendre seule, ou peut-être qu’il lui serait adjoint une autre personne. Comme la dernière fois. Elle s’était retrouvée avec deux inconnus, tout à fait sympathiques d’ailleurs, pour remplir une mission banale. Celle-ci l’était tout autant. Haya n’en remplissait pas énormément, ou moins que ses amies qui partaient même, parfois, en missions de rangs supérieurs.
Cela ne la gênait pas, cette situation. Au contraire même, elle y découvrait un certain plaisir. Parfois les missions s’étalaient sur plusieurs jours, elle dormait avec des camarades. C’était comme un jeu ; les missions de rang D étaient rarement plus dangereuses que chasser des rats d’une cave, ou aider à retrouver un animal voire, c’était arrivé, une poupée.
Aujourd’hui, c’était Hanito, l’un des assistants du vendeur d’arme, qui requérait les services de Kiri. Enfin, de Kiri… de Haya. Et la jeune fille s’y prêtait de bonne grâce, s’habillant dans sa tenue intégrale de kunoichi. Elle ne prit qu’une arme qui lui avait été prêtée par Mie, il y a plus de deux mois maintenant.
Elle devait retrouver Hanito au magasin. Ou plutôt, derrière le magasin. En effet, selon toute vraisemblance, Hanito s’était bien gardé de rapporter à son maître qu’un de ses outils manquait à l’appel. Or, les outils d’Obari, personne d’autre que lui n’y touchait. C’était proche du sacré. Il en manquait un. D’après ce qu’elle avait compris (Hanito avait été très évasif, comme si cela lui donnait l’air important de celui qui sait), il s’agissait d’un tout petit maillet, qui servait pour les pièces d’apparat ou de très haute qualité. Heureusement, aucune commande de cette sorte n’avait été passée récemment, ce qui reculait l’échéance. Mais un riche client – Jounin – devait passer demain pour faire aiguiser sa lame.
Et il valait mieux retrouver le maillet avant qu’Obari ne s’aperçoive de son absence. Hanito risquait sa place : il avait tenu longtemps et détenait presque le record du nombre de mois écoulé sans devoir démissionné « un peu poussé par les choses », comme ils disaient. En vérité, ils étaient purement et simplement expulsés, injuriés et maudits de tous les noms possibles et imaginables. Oh, ils n’avaient aucun mal à retrouver un travail. Tout le monde, ou presque, savait qu’Obari formait quelques uns des tous meilleurs spécialistes du pays de l’eau. Ses apprentis les plus durables partaient, avec l’accord des autorités du village, s’installer à leur compte dans des villages mineurs, et ils y prospéraient en paix, jouissant d’un prestige certain.
Dans deux semaines, cela fera un an que Hanito travaille avec – « sous la directive de » serait plus exact, d’après ce que Haya savait – Obari. Obari ! Une vraie légende. Un vieux bonhomme, joyeux, parfois, mais si imprévisible ! Il n’avait que trois passions dans la vie : le métal, l’argent et l’alcool. Les gens n’étaient pour lui que des clients ou des serveurs. Mais il était si doué dans son art, et ses œuvres s’arrachaient si facilement, qu’on lui passait bien ses soldes phénoménaux à plus de six chiffres dans certains bouges du coin.
Haya avait bien travaillé son sujet. Elle n’aimait pas faire ce genre de choses trop précipitamment, comme on grattait une vieille démangeaison. Elle voulait que ce soit propre. Elle avait reçu la mission, ou la proposition de mission trois jours plus tôt. Elle était assise sur un banc, près du parc et rêvassait sans penser à rien de précis. Un homme s’est assis à côté d’elle, mais elle n’y prêta pas grande attention jusqu’à ce que celui-ci se mette à se rapprocher.
Elle crut tout d’abord à l’un de ces fous qui pensent que toutes les jeunes adolescentes fantasmeraient d’une relation avec un homme plus vieux (pitié ! pour rien au monde !). Mais il avait l’air si inquiet ! De grands yeux ronds, une sueur fine sur les tempes et le nez. Et ses mains, crispées, presque tremblante. Il s’était exprimé d’une voix basse, comme s’il l’entretenait d’un secret terrible, qui menaçait l’équilibre même du monde.
Vous êtes ninja ? Oui, oui. Je sais. Vous êtes la personne exacte qu’il me faut.
Quelqu’un qui sait tenir sa langue, pensa Haya, mais elle n’ironisa pas.
J’ai un gros problème. Un énorme, que dis-je, un colossal, un immense problème. Un problème que je ne pourrais pas régler seul, j’ai cherché partout, partout dans l’atelier, dans la rue, dans les toilettes, partout ! Rien ! Rien ! Nulle part, rien ! Pas la moindre trace de ce foutu maillet ! Un tout petit truc, qui ne sert à rien, à tous les coups ! Mais il saura. Obari. Il saura qu’il manque un maillet. Il saura que je l’ai égaré. Il sait tout, tout ! Je l’ai égaré hier. Nous avons toute la semaine pour le trouver. Revenez me voir chez Obari (vous savez où c’est ? Oui, oui, bien sûr, vous savez, votre tenue vient de là-bas) dans trois jours. Trois jours, il sera absent. Trois jours hein ! Bien. Bien. Je dois y aller. Il va savoir que je suis parti. Il va savoir. Je dois filer.
Et désormais elle était là, à marcher dans les rues de Kiri en direction de la cour arrière du la petite armurerie. Celle-ci était discrète, elle se coulait complètement dans son environnement de bâtisses blanches et un peu salies par la pluie. Le toit, sans être délabré, n’était pas en excellent état et les fenêtres ouvraient sur ce qui s’annonçait être un fatras incroyable de lames, de linges et d’outils.
À coup sûr, sa mission s’arrêterait rapidement après une passionnante recherche dans ce bazar… Malgré l’heure matinale, la boutique était déjà très animée.
Haya avait reçu pour instruction de ne pas se faire remarquer par Obari, dans un premier temps. Elle fit le tour et poussa la porte du maigre jardin – qui constituait en quelques plantes vertes et de l’herbe mal coupée, ainsi que de basses mottes de terre non rabotées. Il y avait dans l’air une espèce de sensation de fraîcheur, comme si le vent puis le temps eux-mêmes se rendez compte qu’on était encore en pleine matinée.
Hanito ne tarda pas. Haya ne sut pas comment il avait fait pour savoir qu’elle était là, mais il s’avançait vers elle, insensiblement plus détendu qu’hier malgré ses multiples coups d’œil dans son dos.
[Hanito] Merci d’être venue petite. Bon, il va falloir se hâter. Le Jounin dont je t’ai parlé – l’éminent, que dis-je, le merveilleux Asano Kotetsu - a avancé sa commande à aujourd’hui. Une obscure raison de mission en début de semaine prochaine. Bref. Il arrive à trois heures. Tu as donc… Il regarda la montre à son poignet. Tu as cinq heures.
Haya se contenta d’acquiescer. Il valait mieux qu’elle s’active immédiatement si elle espérait toucher son argent. Elle s’éclipsa donc de la vue de l’homme pour se trouver un coin tranquille où elle pourrait analyser la situation ; il envoyait des effluves de stress à des mètres à la ronde, ce qui n’était pas des plus adéquats pour réfléchir convenablement.
L’homme avait fouillé la totalité de l’atelier. Il semblait inutile, du moins pour le moment, d’aller y faire un tour. Plus tard, si elle ne trouvait rien. Aussi, quelles options lui étaient laissées ? Elle ne pouvait pas aller subtilement interroger le maître des lieux, et pour cause ! L’intérêt de partir en mission avec Mie et Shimuka, outre le fait que la mission paraissait brusquement plus passionnante – même quand il s’agissait d’aller nettoyer le plafond d’un grenier, - c’était que l’une et l’autre avaient la possibilité de mettre en valeur et leurs charmes et leurs voix. Le charme, Haya l’avait bien compris, devait souvent être appuyé par la voix pour éviter que l’homme ne panique. Les gens n’aimaient pas le silence…
Elle s’étira. Hanito travaillait seul. C’était obligatoirement lui qui avait perdu le maillet, sauf si c’était Obari qui l’avait récupéré pour un ouvrage tenu secret. Ce qui semblait plausible, puisque Hanito n’avait pas osé avouer sa faute à son maître. Haya se mit en route. Il s’agissait de subtilement s’intégrer dans l’atelier, comme une cliente potentielle, et d’aller ensuite voir les parties repliées de l’atelier. Elle espérait juste que Hanito ne fasse pas griller sa couverture.
L’atelier était bien mieux rangé que ce qu’elle avait imaginé. Elle avait dû apercevoir la remise, par la fenêtre, tout à l’heure. Hanito ne broncha pas, occupé à discuter avec un vieil homme. Obari n’était nulle part en vue. Il devait travailler derrière. La jeune fille se laissa errer dans les rayons, jusqu’à se fondre dans la masse de clients. Lorsqu’elle fut convaincue que plus personne ne faisait attention à elle, elle s’évanouit vers une petite porte entrebâillée. Un couloir raisonnablement long donnait lieux sur plusieurs ouvertures simplement fermées par de fins rideaux de fils. Il n’y avait d’autres bruits que ceux de la salle d’exposition des armes.
Haya s’avança prudemment dans le couloir. Elle s’arrêta à l’embrasure d’une porte, dissimulée par la cloison et risqua un regard. Personne. Aucune fenêtre, un lit était disposé contre un mur au côté d’une petite table de chevet. Une bibliothèque couvrait le mur opposé, et le tout semblait très nu pour un intérieur. Haya s’approcha. C’était la chambre de Hanito, sans aucun doute. Elle pouvait presque ressentir le stress imprégner chaque centimètre carré de cette pièce.
Elle sortit et poursuivit sa recherche. Trois pièces s’enchaînèrent sans lui apporter le moindre élément de réponse. Elle marchait dans le couloir quand elle entendit un bruit qui la figea sur place. C’était une tenture qu’on venait d’écarter, et un bruit de pas, unique.
[Inconnu] C’est interdit ici, jeune fille.
La voix, froide sans être désagréable, la fit se tourner. Un vieil homme la dévisageait. Grand, les muscles encore saillants sous son haori, il avait quelques rares cheveux bruns sur le crâne. Ses yeux clairs ne quittaient plus ceux de Haya, qui sourit maladroitement. Ils s’étaient allumés d’un éclair différent, comme s’il se souvenait de quelque chose.
[Inconnu] Ninja, eh ? Je me demande comment tu as pu te perdre de ce côté là.
Devant l’absence de réponses de la jeune fille, qui se contenta de hausser les épaules en geste d’impuissance, les yeux du vieil homme s’étrécirent. Pas de colère, ou d’impatience, mais d’intérêt et peut-être, aussi, de surprise. Elle était bien face à Obari, l’une des légendes de Kiri.
[Obari] J’ai entendu un mythe, il y a longtemps. Le clan Kuchikusa, qui avait fait vœu de silence comme devoir pour maîtriser les esprits des démons. Tu connais l’histoire ?
Haya se sentait glisser dans l’univers du vieil homme. Sa voix se modifiait sans cesse, chaque mot semblait accentué, tour à tour violent et caressant. Elle se sentit marcher vers lui, sans se l’expliquer, sans même en avoir la volonté. Elle n’était pas sous l’effet d’une quelconque technique autre que le magnétisme fascinant de ce vieil homme, de cette légende qui lui parlait comme s’ils s’étaient toujours connus, comme s’ils étaient de bons amis qui se retrouvaient, par hasard, sur un sentier terreux.
[Obari] Le mythe raconte que l’héritier du clan, Daizai, était un jeune homme ambitieux. Il était celui qui suivait le plus scrupuleusement la règle du silence. Pas un mot, depuis le jour où il est sortit du ventre de sa mère en pleurs.
Ils étaient assis dans la seule pièce que Haya n’avait pas inspectée. La chambre d’Obari.
[Obari] Ils vivaient repliés sur eux-mêmes, quelque part sur l’une des îles du pays de l’eau. Les gens les craignaient, parce qu’ils contrôlaient bien les esprits des démons. Ils les relâchaient sur leurs ennemis avec rage, et jamais leurs cris ne quittaient leurs gorges.
Le vieil homme servit à son invitée improvisée un verre de thé aux algues. Quand il la regardait, elle avait véritablement l’impression de s’empourprer, de trembler du bout des doigts, comme une petite fille devant un père colossal, gigantesque, un palais à lui tout seul.
[Obari] C’était le père de Daizai qui avait signé ce pacte. Le démon qui avait accepté de lui donner ses hordes lui avait arraché la langue comme prix de son service, et lui avait prit sa fille aînée. Il lui disait qu’elle serait sa putain, pour l’éternité, et lui ne pouvait rien répondre. Les démons respectèrent leur parole après cette double humiliation. Ils étaient toujours là quand le père les appelait, et parfois ils l’autorisaient à voir sa fille, une véritable princesse dépravée, belle à en mourir et cruelle, si cruelle ! Cependant…
Dernière édition par Haya Sasaki le Sam 24 Oct - 19:18, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: [Mission D] : Obari, la Légende Lun 12 Mai - 13:10 | |
| [Deuxième partie]
Il but une gorgée de sa boisson chaude.
[Obari] Daizai était amoureux d’une fille d’un village voisin. Sa sœur, qui le connaissait bien, savait quel danger cela représentait pour le clan de son père, clan auquel elle se sentait toujours appartenir car c’était grâce à elle, à son corps, qu’il était si puissant. Elle en parla à son amant, le plus puissant des esprits de ces contrées.
La mission était complètement sortie de l’esprit de Haya. L’homme l’envoûtait, mais elle ne sentait aucun danger à se laisser aller, à se laisser bercer par sa voix, par son histoire et par ce regard – si incandescent, si puissant.
[Obari] Un jour, Daizai retrouva sa bien-aimée loin de leurs villages respectifs, près de la plage. Daizai était un grand guerrier, un futur chef plus fort et plus courageux encore que son père. Il était promis à de grandes choses, à des choses énormes, son ambition se nourrissait d’elle-même, comme un serpent. Tsumi, sa bien-aimée, était belle à en faire trembler les montagnes. Elle était pauvre et promise à la plus grande misère, mais elle garderait toujours cette élégance dans le maintien, même brisée par la vie, dans le regard, même éteint par les drames.
Haya porta à ses lèvres la boisson. Elle ne pensa même pas – idiote ! – à voir s’il n’y avait aucun poison, ou narcotique. Mais il n’y avait rien, il s’agissait simplement d’un excellent thé aux algues, peut-être même l’un des meilleurs qu’il lui ait été donné de goûter.
[Obari] Ils parlaient à voix basse, s’embrassaient longuement comme de peur de se faire surprendre, de voir leur petit îlot éclater. Et puis il y eut ce coup de vent. Daizai se figea sur les lèvres de Tsumi et elle lui demanda, de sa voix claire, ce qu’il se passait. C’était le signal, Daizai le reconnaissait : les démons étaient là. Il se leva de toute sa taille, tenant dans la main sa bien-aimée. Les démons sortaient de l’eau, lentement, et marchaient au clair de lune comme des mort-vivants rieurs, moqueurs d’avoir piégé leur proie. Leur proie qui utilisait sa langue, leur proie qui avait trahi le serment de son père. Leur proie qui avait trahi leur maîtresse, la putain, celle qui avait donné son corps pour se faire trahir par son propre frère. Pour une femme ! Pour une belle femme qui n’était pas elle ! Trahison !
A mesure que l’histoire avançait, Haya sentait venir la conclusion sanglante. C’était un mythe. Peu de place pour la surprise. Et pourtant, elle ressentait chaque mot d’Obari dans sa chair, comme s’il était adressé à ses os, à son cœur, à chacun de ses organes.
[Obari] Sa sœur était là, à le regarder. Il sortit sa lame, sa grande lame terrible Musubi. La lame des forgerons des enfers. La plus parfaite et la plus fine des armes jamais tenue par un mortel. Daizai se battit jusqu’à être tout en sang, sans jamais lâcher Tsumi. Elle n’était pas blessée, parfaitement indemne grâce à la puissance de son amant qui criait à présent, qui hurlait sa volonté de vivre. Mais sa sœur le regarda se faire transpercer, piétiner, cracher dessus, frappé presque à mort. Elle voulait d’abord qu’il voie les ravages que feraient ses démons sur sa bien-aimée.
Haya pleurait. Elle s’en rendit compte quand elle vit le liquide de sa tasse perturbé par l’une de ses larmes. Son esprit était uniquement concentré sur les mots d’Obari, leur prêtant une sensibilité extrême, immédiate, sanglante.
[Obari] Elle fut odieusement mutilée, violée, battue, tabassée jusqu’à ce qu’elle n’ait plus assez de sang à répandre. Et jamais, jamais, elle ne perdit cette élégance naturelle qu’avait perdue la sœur de Daizai. Quand les démons partirent saccager le village du père, ils laissèrent les deux amants pour morts. Or, ni l’un ni l’autre ne l’étaient. Ils vécurent jusqu’au petit matin, dans le silence le plus intime, le plus parfait qu’aucun artifice ne puisse créer. La baie où ils ont été retrouvés morts s’appelle désormais la Baie des Silencieux. Daizai avait trouvé assez de force pour se rapprocher de sa bien-aimée et poser sa tête contre la sienne. Son katana était planté dans le sol, comme l’unique témoin de son impuissance. Les esprits massacrèrent tous les membres du clan, jusqu’au dernier, et la sœur qui s’était vengée demeura la putain d’un démon.
Obari but une nouvelle gorgée.
[Obari] Au matin, les corps furent transportés dans le village de Tsumi et enterrés avec tous les honneurs possibles. Le katana, lui, fut enterré avec eux, comme le lien qui réunissait deux mondes impossibles.
Son œil brilla.
[Obari] Et toi, petite, serais-tu une descendante de Daizai ? La petite-fille d’une rescapée ?
Il sourit quand elle secoua la tête.
[Obari] Dommage. Mais j’aime les silencieux. Surtout ceux qui ont choisi cet état. Comme toi. Comme Daizai.
Elle écarquilla les yeux.
[Obari] Mais un jour, toi aussi tu ressentiras la nécessité de parler. Ta voix sera écoutée, parce qu’elle tombera toujours dans les bonnes oreilles. Et tu seras prête à assumer ce choix là également, n’est-ce pas ?
Il n’attendait pas de réponse. Il se leva, s’étira, et finit d’une traite le thé brûlant.
[Obari] Je dois retourner préparer une commande. Tu seras assez aimable pour rapporter mon maillet à mon assistant ? Cet idiot risque de paniquer… depuis le temps, d’ailleurs, je m’étonne qu’il n’ait pas fait de crise d’urticaire.
Haya se retrouva avec le maillet dans les mains. Obari s’en était déjà retourné à son travail. La jeune fille revint lentement sur ses pas, poussa la porte et tendit le maillet à Hanito. Celui-ci fit une tête si comique que cela acheva de sécher ses larmes. Il le saisit, le soupesa, l’observa sous toutes ses coutures, sauta enfin en l’air et serra – serra ! – Haya dans ses bras.
[Hanito] – Oui ! Oh oui ! Je vais garder mon boulot ! Je vais vraiment le garder ! Oh merci, merci ! Tiens !
Il donna son argent à la Genin, la serra une nouvelle fois dans ses bras, puis la laissa repartir chez elle. C’était étrange. Elle n’avait presque rien fait pour récupérer le maillet. C’était comme si aujourd’hui, elle devait rencontrer Obari pour la première fois et que cela devait sceller quelque chose dans sa vie. Quelque chose, ou n’importe quoi. |
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| Sujet: Re: [Mission D] : Obari, la Légende Mar 13 Mai - 16:57 | |
| Haya: + 32 XP RP (Bonus genin inclus) + 10 XP Mission Accomplie + 25 £ (Payement Mission) Pas d'autre mot qu'excellent pour décrire ton texte. J'aime beaucoup ! Très bonne prise d'initiative. |
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| Sujet: Re: [Mission D] : Obari, la Légende | |
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