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| | Sujet: Demeure Satsubatsu Jeu 15 Mai - 22:25 | |
| [Osa] - Le clan Satsubatsu a eut la chance d'accoster à Kiri alors que le village était en expansion. De ce fait ils purent, une fois totalement intégré au village, obtenir un terrain où bâtir la demeure du clan.
La demeure Satsubatsu était à l'origine un bâtiment en forme de "u", n'ayant aucun étage et étant cerclé d'un mur d'enceinte. La demeure était constitué d'une salle commune où se réunissait le clan lors des repas et d'autres occasions nécessitant la totalité des membres du clan. Cette salle se situait à la base du "u", et il suffisait d'ouvrir une porte une fois l'entrée franchit pour y accéder. La "salle principale" servant de cantine, les cuisines y étaient bien évidement collé. Les deux branches du "u" elles, étaient occupés par les chambres des Satsubatsu, ainsi que par plusieurs salles de bain. Tout cela était placé sur les bordures extérieur de cette lettre de bois et de pierre géante, l'intérieur permettait d'accéder à une cours de terre battu, où avaient lieu la plupart des entrainement Satsubatsu.
Cette configuration de la demeure date maintenant d'un demi-siècle. Durant toute ces années, la demeure s'est agrandit, à l'image du clan. Si le bâtiment de base est resté le cœur du domaine, il a tout de même connu quelques modification. Maintenant il a une forme de carré creux. Le prolongement ayant transformer le "u" en "o" -pas très rond en passant- contient la bibliothèque du clan, le seul laboratoire concernant la médecine, et il sert aussi à accueillir les invités importants, et de quartier au chef du clan, et à sa famille la plus proche. D'ailleurs, tu peux y résider car ta mère était la fille de la sœur de la belle-fille du grand-père du frère du chef actuel. Non ?
[Liori] - Elle était la nièce de l'épouse du fils du grand-père du chef actuel.
[Osa] - C'est bien ce que j'ai dis ! Donc, la demeure Satsubatsu... Ah oui. Le reste du bâtiment remplie tout de même les même fonction, même si maintenant la coure intérieur est plus utilisé pour la détente. La demeure s'étant agrandit rapidement les architectes ont gardé le même modèle que le bâtiment de base pour les nouvelles section de la demeure. Du coup, la demeure et maintenant constitué de 5 carrés creux en comptant celui d'origine. Les 4 autres sont répartie à chaque angle de la partie centrale, et servent principalement à loger les nombreux membres du clan. A l'exception peut être du secteur Nord-Est, où sont forgés les armes Satsubatsu et sont stockés la nourriture et autres fournitures nécessaire à la vie en communauté du clan. Ensuite, dans les 3 autres secteurs sont logés les membres du clan en fonction de leur rapprochement familiale au chef du moment. Au Nord Ouest les plus éloignés, et vers le Sud-Est et Sud-Ouest, les moins éloignés.
[Liori] - *Il résume ça vraiment rapidement...*
[Osa] - D'ailleurs, Kaïz'er, ton instructeur bien aimé, a souvent voyagé entre le secteur Nord-Ouest et Sud-Est non ? Surtout lors des 3 derniers changement de chef. Il me semble que c'était le petit-fils de l'oncle du...
[Liori] - C'était surtout un trou du cul. Et pourquoi me fait tu un résumé de l'historique de cette foutu baraque ? Tant que tu y es précises que les fondations sont en pierre, que les murs sont en bois, le sol en latte ciré, que les portes sont en papier coulissant, avec des motif retraçant les mythes Satsubatsu, et traité pour résister à l'eau. Et n'oublie pas de parler des larges toits en tuile noirs, qui permettent à l'eau de pluie de s'écouler loin des zones en bois ou papier...
[Osa] - Bah... J'm'ennuyait.
Liori soupira. Il se trouvait dans la cour intérieur du bâtiment central. Une fois n'est pas coutume, le soleil s'était mis à briller sur le village de Kiri no kuni, et il faisait suffisamment bon pour avoir envie de lézarder à l'extérieur. C'était donc armé d'un traité sur la médecine et la régénération du corps humain -rédigé par un imminent scientifique dont il fallait répéter 2 fois le nom avant de l'avoir compris- que Liori était parti s'installer sur un des bancs de bois occupant à présent cette cour-ci. De plus Jikkei’ji, le chef actuel du clan et grand frère de Osa, s'était prit d'une passion pour les cerisiers et en avait fait planter ici dès qu'il avait prit ses fonctions en tant que chef du clan Satsubatsu et les bancs étaient venus tout naturellement. Du coup, c'était devenu l'endroit de la demeure le plus apte à la détente. Sauf quand quelqu'un s'ennuyait et qu'il cherchait absolument de la compagnie.
[Liori] - Bon, assied toi. Il lui désigna les places vides à côté de lui.
Osa s'exécuta après un temps d'hésitation, il s'assit lentement en tailleur, se tournant vers Liori, le dos reposant contre le rebords de l'extrémité droite du banc, et le coude droit appuyé contre le dossier du banc pour soutenir son bras droit lui servant à soutenir sa tête. Liori ne détestait pas Osa, il l'appréciait même, mais il était aussi envahissant que son apparence et ses manières étaient étranges.
Effectivement, Osa avait un goût vestimentaire des plus étranges. Il portait bien des vêtements pouvant s'identifier comme étant Satsubatsu, mais il les avait totalement personnalisé. Il avait le pantalon Satsubatsu, sauf qu'il était bien plus court que celui de base, il en avait fait une sorte de bermuda, pour qu'on puisse voir ses jambes couvertes de bandage. Ensuite, il avait la veste caractéristique du clan, sauf que les manches de la sienne était bien plus longue que la normal, et devait faire une fois et demi la longueur de ses bras. Sa veste toujours largement ouverte laissait voir un T-shirt rouge, qui n'avait rien d'anormal au premier abords, en revanche, il portait une cravate aux motifs douteux par dessus. Pour finir, il se baladait en Geta, et avait de long cheveux grisonnant, dont une partie était remonté en chignon avec 2 sembon plantés dedans, qui encadrait un masque lui recouvrant constamment le visage. Le masque en question était un mauvaise reproduction de celui d'un ambu. Il ne fallait pas oublier de mentionner deux autres petits détails, Osa était complexé par sa taille. Non pas qu'il était petit, loin de la. A 12 ans, il atteignait était à peine plus petit que Liori, qui avait une taille normal pour un adolescent de 15 ans, du coup, il se sentait différent des autres. Le deuxième détail est qu'il voulait absolument se faire appeler Osa, le grand guerrier à la bannière rouge, du coup les gens raccourcissait en l'appelant "Baka".
Bref, ce Satsubatsu était sans doute le plus bizarre de tout les apprentis shinobi du clan, et pour couronner le tout, il avait des chances de devenir le prochain dirigeant du clan. Un silence relativement gênant s'installa tandis que les deux Satsubatsu feignait d'observer la valse des pétales de cerisier.
[Liori] - ...
[Osa] - ...
[Liori] - Tu as encore était viré de chez toi par ton frère.
Osa s'agita soudain.
[Osa] - C'est pas ma faute ! En prime c'est pour rien du tout ! Je m'entrainais au taijutsu, et comment je pouvait savoir que cette estampe était si préciseuse ?
Liori se leva tout en s'étirant.
[Liori] - C'est pour ça qu'on t'appelle Baka, Bakaaaaaa !
Liori sut qu’il allait avoir mal avant de sentir le coup l’atteindre. Une sorte de pressentiment… C'est pour cela qu'il s'abaissa, avant que le coup de pied d'Osa ne l'atteigne. Le Satsubatsu masqué avait réussit à se propulser depuis le banc pour donner un coup de pied sauter à Liori. Mais son coup avait totalement louper le genin. Osa atterrit donc à côté du tronc du cerisier en position de combat.
[Osa] - Cette fois-ci, s'en est trop ! Tu vas payer pour tout ce que tu m'as fais !
Liori se gratta la nuque, regardant le livre qu'il avait laissé sur le banc. Il répondit à Osa d'un ton presque distrait.
[Liori] - Pour t'avoir fait quoi ? Si c'est pour le baka, tu vas devoir massacrer tout le clan tu sais, ton frère y compris...
L'autre haussa les épaules avant de répondre.
[Osa] - Nan, j'trouvais juste que c'était une bonne réplique... N'empêche, si je massacre tout le clan mais que je laisse un survivant en lui disant de me haïr, ça ferait pas une histoire super classe ?
[Liori] - Je vois ça d'ici. Le dernier survivant du clan Satsubatsu cherchant à désespérément à tuer celui qu'il considérât comme son grand-frère... Liori jetta un dernier coup d'oeil vers le bouquin -tandis qu'Osa s'étranglait de rire devant la remarque de Liori- et il décida qu'il pourrait le finir plus tard. Bon, battons nous loyalement.
[Osa] - Ah ! Elle est marrante celle la !
[A suivre] |
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| Sujet: Re: Demeure Satsubatsu Sam 17 Mai - 19:12 | |
| Liori leva le bras droit pour intercepter le coup de pied d'Osa, avant qu'il n'atteigne sa nuque. Le choc du tibia bandé contre la plaque de métal situé sur le dos de son gant le fit chanceler. Le Satsubatsu masqué ne manqua pas de le remarquer et dés que sa jambe gauche eut retrouvé un appuie sur le sol il enchaina un coup de pied semblable avec la droite.
Liori eut le temps de retrouver son équilibre alors que la jambe ennemie n'en était qu'à la moitié de sa trajectoire. De sa main gauche il stoppa le coup de pied et saisit le membre qu'il venait de bloquer. Aussitôt il plaqua sa main droite sur le visage de son adversaire, et profitant de son élan il releva la jambe gauche de son adversaire et poussa la tête avec sa main droite pour jeter Osa au sol. Ce dernier aussi vif que étrange avait déjà posé ses mains au sol et fit une pirouette, qui empêcha la manœuvre de Liori d'aboutir, et le fit reculer.
Osa se réceptionna en en s'accroupissant et au lieu de se relever il se catapulta, tête la première, droit sur l'estomac de Liori. Le genin se courba et expulsa tout l'air de ses poumons sous le choc. Osa se redressa alors, et le sommet de son crâne vint frapper le menton de Liori, qui chancela en arrière. Heureusement pour lui, les attaques adverses s'arrêtèrent là, ce qui surpris Le Genin. Son adversaire était occupé à se tenir accroupi tout en se massant le sommet du crâne.
[Osa] - J'pensais pas que ça ferait aussi mal...
[Liori] - Rah ! Bats toi sérieusement pour une fois !
[Osa] - Mais je suis sérieux !
Il avait prit un ton exagérément plaintif et les motifs de son masque avaient changé. C'était maintenant un visage en pleur réduit à sa plus simple expression, comme dans les SD des mangas que lisaient la plupart des étudiants à l'académie.
Liori ne prit même pas la peine de soupirer, et fonça à l'attaque. Il donna un coup fouetté avec avec sa jambe gauche, que l'autre esquiva en effectuant une simple roulade en arrière. Liori continua de pivoter sur lui même et dés que son pied retoucha le sol, il releva la jambe droite et la déplia pour donner un coup de pied au visage d'Osa qui fonçait à nouveau sur lui. Le plus jeune passa sous le coup et se colla à Liori afin de lui donner un uppercut. Ce dernier évita le poing en reculant d'un pas, et enchaîna d'un direct du gauche vers le visage de son adversaire. Le plus jeune dévia le coup du dos de la main droite et riposta avec un direct du gauche lui aussi. Liori le dévia à son tour et tenta un petit uppercut du droit, qui frappa le vent. Osa attaqua alors en visant les yeux de Liori avec deux doigts. Ce dernier repoussa le bras de son adversaire en l'écartant vers le haut avec son bras gauche, et fut récompensé en encaissant une légère gauche sur la joue. La riposte de Liori fut immédiate et douloureuse, surtout pour sa main. Son poing droit s'écrasa contre le masque de son adversaire qui ne se brisa pas comme l'avait prévu Liori, en revanche, il venait de découvrir à ses dépends que son adversaire s'était doté du protection faciale métallique.
Toujours est-il que la tête d'Osa fut projeté en arrière. Ignorant la douleur qui traversait sa main droite, rien comparé à sa main gauche, le Genin écrasa le pied gauche de son adversaire, pour l'empêcher de reculer, et lui donna un crochet du gauche qui aurait décollé son adversaire du sol s'il n'y était pas fixé par Liori. L'oreille sans protection d'Osa se reçut le poing de pleins fouet, propulsant encore la tête d'Osa dans une direction indépendante de sa volonté. De ce côté si il fut encore accueilli par un poing de Liori, qui propulsa sa tête vers la gauche. Seulement cette fois-ci, Liori senti lui aussi ses oreilles exploser quand le poing gauche d'Osa l'y frappa.
Liori fut suffisamment surpris pour relâcher son appuis et permettre au baka de retirer son pied. Il en profita pour relever sa jambe droite, visant l'entrejambe de Liori, heureusement pour ce dernier, sa virilité ne fut pas atteinte, car il eut la présence d'esprit de reculer. En revanche, il fit l'erreur de foncer droit sur son adversaire quand il pensa que celui ci était en déséquilibre. Le talon droit d'Osa lui retomba sur le sommet du crâne, et sa tempe gauche fut violemment frappé par la bois d'un Geta.
Liori fut projeté par dessus le banc qu'ils avaient occupé quelques minutes auparavant. Malgré les coups, le genin se releva rapidement, et pu voir qu'Osa lui sautait droit dessus, pour effectuer un coup de talon. Liori fit un bond en arrière pour l'éviter, et alors que l'étrange Satsubatsu finissait son attaque dans l'herbe, il secoua le bras. Un objet pointu et métallique, relié à une corde, surgit de la manche droite d'Osa, Liori esquiva l'attaque de justesse, et fonça se mettre au contact tout en dégainant son sabre. Osa esquiva la lame de Liori en effectuant un tour sur lui même, dans le même mouvement il ramena son grappin à lui et se retrouva dans le dos de Liori. Il relança son arme, que Liori dévia grâce à sa lame -un pur coup de chance qu'il n'avouera jamais- et qui finit par se planter dans le banc qui se trouvait maintenant derrière le Sabreur. Profitant du fait qu'il ne puisse pas dégager son arme immédiatement, Liori saisit la corde reliant la lame au bras d'Osa et tira pour l'amener à lui. Cependant Osa laissa seulement l'arme venir à Liori, tandis que lui fondait sur son adversaire, deux pointes de kunai dépassant de ses manches. Liori abattit son sabre de toute la force de son bras gauche.
Quel dommage que cela se termine ainsi...
Les deux amis furent stopper dans leur mouvement par un Satsubatsu aux deux bras, et à la partie gauche du visage totalement cachés par des bandages. Il avait bloqué sans problème les attaques des deux jeunes gens, tout en gardant les mains dans les poches.
[Osa et Liori] - Quoi ?
[Satsubatsu] - Désolé, mais votre duel devra être rapporté à une date ultérieur. Les tentacules rouge sortant de ses bandages retournèrent à leur place, rendant à nouveau la liberté de mouvement aux deux jeunes Satsubatsu. Liori, tu as reçu un message provenant de l'académie. Tu dois t'y rendre immédiatement pour rejoindre ton équipe.
[Liori] - Ah ? Enfin. Il rengaina son arme. Bon, ça ne sera pas aujourd'hui que tu auras ta victoire, baka.
[Osa] - Quoi ? Ne rêve pas, j'aurais gagné si Rushii ne nous avait pas arrêté ! Hein ? J'ai raison Rushii ?
Le Satsubatsu qui les avait interrompu haussa les épaules.
[Rushii] - Moi tu sais, je suis du même avis que Niku Il désigna un membre du clan passant au loin en courant.
[Osa] - Et bien, allons voir ce qu'il en dit !
Osa parti à la poursuite du Satsubatsu en question en hurlant des "Attend moi !". Liori le regarda faire en riant, puis remercia Rushii pour l'avoir débarrasser de lui. Il se mit alors en route vers l'académie. |
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| Sujet: Re: Demeure Satsubatsu Dim 18 Mai - 15:23 | |
| Liori : +30 exp RP
(c'est un peu la classe de donner de l'experience, hein ?) |
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| Sujet: Re: Demeure Satsubatsu Jeu 24 Juil - 2:40 | |
| [La suite direct d'ici.] Liori marchait dans la quasi obscurité qui régnait actuellement sur le village. La pluie tombait à grosse goutte, s'écrasant brutalement sur le visage et tout le corps du Satsubatsu. Ses cheveux étaient trempés, ses vêtements aussi. Ils se collaient d'une façon fort désagréable contre le corps du genin, et ses cheveux dégoulinaient dans son col, l'eau glacée lui coulait le long du dos. Oui, Liori était trempé et aurait dû être en train de mourir de froids. Pourtant il avançait simplement, son pas était aussi vif que d'habitude, et il semblait insensible aux éléments se déchainant autour de lui. La seule anomalie que l'on pouvait percevoir à travers ces ténèbres, que les lumières artificielles du village arrivaient à peine à chasser sur le devant des boutiques, était son bras gauche. Il ne dépassait pas des courtes manches de sa veste. Il était replié à l'intérieur du côté gauche du vêtement. Liori le gardait là pour deux raisons. La première était lié à l'absence de réaction face au froids. Il avait eut une crise sur le chemin du retour. Sa pochette de drogue était vide, il n'avait donc pus que se livrer à la souffrance durant quelques minutes. Condamner à tituber et à s'appuyer contre un mur pour rejeter, comme un vulgaire ivrogne, tout ce qui acceptait de passer par sa gorge à ce moment la. Son sang s'était répandu sur le sol boueux d'une petite ruelle, et s'était rapidement mélangé à l'eau s'écoulant vers les égouts du village. Ses vêtements s'étaient gorgés de sang, ses bandages déjà mis à mal par la pluie s'étaient retrouvé totalement déchiqueté par ce fluide vital. Il avait placé sont bras là pour protéger ses chairs meurtris des assauts continuels de l'eau, qui avaient doublés de puissance. Même si le tissu trempé s'y collant n'était pas une alternative plus plaisante. La douleur avait au moins l'avantage de suffisamment lui embrumer l'esprit pour ne plus ressentir le froids, et plus que jamais il se sentait proche de sa mère. La seconde raison à la position de son bras était d'ailleurs en rapport direct avec sa mère. C'était la seule fleur qu'il avait préservé du cours à l'académie. Sa mère l'aimait, il aimait sa mère, alors il protégeait cette fleur qui représentait un liens avec ses parents. Il la gardait à la main gauche durant tout le voyage, ce même bras étant caché sous sa veste. Maintenant il tenait une fleur trempée de sang, chose incroyablement fragile. Peut-être étais-ce dû à la douleur, ou à l'abus de chakra qu'il avait fait quelques minutes plus tôt, mais ses sensations était plus acérées que jamais. Il pouvait sentir les pétales de la fleur frotter contre sa peau à chacun de ses pas, et cela même à travers son T-shirt. Malgré la douleur qu'il éprouvait, et la fatigue qu'il sentait envahir chacun de ses muscles il n'était concentré que sur elle. Ses pas étaient automatiques, ses jambes se souvenait du chemin à prendre pour rentrer, sa tête n'étant plus concerné par cette tâche. Les bâtiments changèrent, les gens aussi. Passant d'ombre indistincte, regardant le jeune garçon passer, se demandant ce qu'il était, à ombre indistincte se moquant éperdument du Satsubatsu. Ils en croisaient des dizaines tous les jours. Finalement, il arriva en vue d'une forme noire, l'enceinte de la demeure du clan. Il la longea se dirigeant vers l'étoile orangée à peine visible dans cette tempête. Il arriva aux portes, encore ouverte. Un brasero dispensait de la chaleur au vigile posté la pour la nuit, à l'abris de la pluie dans une petite cabane aménagé pour lui. Même s'ils se trouvaient dans leur propre village, les Satsubatsu avait apprit très tôt qu'il ne fallait pas se fier aveuglement aux autres, surtout quand leur sécurité en dépendait. Pourtant, ils vouaient un culte au Mizukage. Attitude paradoxale, mais personne ne le relevait jamais. Liori passa devant la vigie qui n'eut que pour seul commentaire "sale nuit". Effectivement, la nuit était tombée. Ce n'était plus une obscurité lié à un amoncellement de nuage monstrueux, c'était la nuit et ces mêmes nuages qui plongeaient maintenant kiri dans le noir. Liori se traina jusqu'au bâtiment central de la demeure, et se dirigea vers la zone où il logeait. La même que celui du chef du clan. Lorsqu'il pénétra à l'intérieur, il se rendit compte combien il était épuisé. Heureusement, sa chambre n'était plus très loin. Il referma la porte derrière lui, qui diminua le bruit de la pluie s'abattant impitoyablement sur le village. Elle se calmerait sans doute durant la nuit, et le lendemain le soleil serais là, timide mais présent comme il se devait de l'être. Mais le temps n'était pas ce qui intéressé Liori actuellement. Il se traina, dégoulinant sur le parquet cirée, à travers les couloirs de la demeure. Il tourna une fois à droite, puis prit une des portes sur sa gauche. Cette porte la, contrairement à celle extérieur et à l'image des autres à l'intérieur du bâtiment, était une solide porte en chêne, monté sur des gonds. Il déboucha dans une chambre, la sienne. Comme d'habitude, il tendit le bras droit et ébouriffa la perruque posé sur la petite table faisant office d'autel funéraire pour son entraineur adoré, tout en actionnant l'interrupteur pour allumer l'ampoule qui éclaira la pièce. Il saisit un des petits vases contenant d'horrible fleur fanés, et se dirigea vers la salle de bain relié à sa chambre. -Les Satsubatsu vivaient en communauté, mais leur chambre étaient toutes dotée d'au moins deux pièces, dont une salle de bain- La salle de bain était assez petite. Un lavabo, un wc, un placard et une douche remplissait la pièce rectangulaire. Sur le mur se trouvait un grand miroir. Le Satsubatsu jeta le contenu du vase dans les toilettes, et tira la chasse. Il remplit ensuite le vase au robinet, et y glissa la précieuse fleur. Il en profita pour défaire sa veste, qu'il jeta dans un coin de la pièce. Il retourna dans la première piéce, et déposa le vase avec son contenu sur sa table de chevet, sur laquelle se trouvaient déjà un réveil et une lampe. Ensuite, il ôta son T-shirt, qu'il jeta au sol sans plus de cérémonie, avant de repasser la porte de la salle de bain. Cette fois il alluma la lumière, ce qui donnait un sinistre aspect à cette pièce, avec ses bandages trempé de sang répandu dans un coin, et la multitude de tache de sang se trouvant un peu partout. Il s'observa quelques instants dans le miroir. Il avait une tête de déterré, la peau pâle et les yeux cernés. Son torse était zébré de marque rouge. Parfois des marques due à l'entrainement, parfois non. Toute la partie gauche de sa poitrine, l'épaule y compris, était aussi meurtri que son bras. Il retira les bandages qui ne restaient en place que parce qu’ils s’étaient collés à la peau de Satsubatsu, à cause de l'eau dont ils étaient gorgés. Il avait l'impression que sa chair avait était déchiqueté par une bête sauvage, creusant de profond sillons dans les muscles, arrachant tout dans une furie destructrice et totalement chaotique. L'aspect des parties touché par le don pouvait tout simplement être comparé à de la viande haché, bien saignante. Liori porta la main à la limite de ces stigmates, là, la peau était rouge, presque violacée. La maladie s'étendrait encore. Elle avait faim. Il se gratta pensivement le genou. Là aussi, le spectacle n'était pas très appétissant. L'arrière de son genoux avait aussi était atteint, et cela jusqu'à la mi-cuisse. Il défit son pantalon et son caleçon, avant d'écarter le rideau de douche pour pénétrer dedans et déclencher le jet d'eau. Elle était gelé et aussi désagréable que la pluie dehors, mais bien vite elle se réchauffa. Liori se sentit détendu par cette chaleur soudaine, ses sensations était peu à peu revenu. Il se frotta énergiquement, et fit couler beaucoup de sang dans les canalisations de la demeure. Finalement, il ressorti de cette douche, visiblement plus propre qu'avant. Il attrapa une serviette et se sécha, se limitant bien sur aux parties saines de son corps. Il sortit des vêtements propre de son placard, renfila un nouveau caleçon, et retourna vers son lit en ayant éteint la lumière de la salle de bain. Il posa les vêtements au pied de son lit, et se laissa simplement tomber sur celui-ci pour dormir. Il ne se fit pas de nouveau bandage, il était trop épuisé pour ça. Et de toute façon, il savait que son lit de serait pas trempé de sang le lendemain. Il était Satsubatsu depuis dix ans. Les accidents de ce genre n'arrivaient plus à cet âge la. |
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| Sujet: Re: Demeure Satsubatsu Dim 27 Juil - 23:28 | |
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| Sujet: Re: Demeure Satsubatsu Mer 30 Juil - 3:44 | |
| Liori avait passé une mauvaise nuit. Sa fatigue l’avait fait tomber dans les bras de Morphée, où il avait put rester dans un état quasi comateux, à profiter d’un lourd sommeil. Seulement, ça n’avait pas duré. Habituellement, avant de s’endormir, il prenait une des drogues produites pour les Satsubatsu et destiné à calmer leur douleur. Cependant sa réserve était vide, et les médicaments qu’il assimilait durant la journée avaient des effets plus limité dans le temps que ce qu’il aurait due prendre avant de s’endormir. La douleur s’était peu à peu manifestée. Rapidement, Liori avait quitté un monde sombre et silencieux pour rentrer dans celui plus mouvementé des cauchemars. Il avait vu et revu en boucle des événements d’une guerre ayant eut lieu dix ans auparavant. Il avait revécue la mort de ses parents un nombre incalculable de fois, toujours du même point de vue. Les yeux de son père. C’était toujours la même scène, avec toujours les mêmes détails qui lui était apparu au fil des années. La peur visible dans les yeux des prisonniers de guerre contraint de se faire passer pour des ninja de Kumo. Le bois rugueux sur lequel les mains de son père collent un parchemin explosif. Les motifs du masque de l’ambu s’attaquant à son père. Les yeux de sa mère ayant perdue la vie. La sensation du métal transperçant lentement son dos. Tout cela, il le revit encore et encore cette nuit, comme tant d’autre. La douleur lui ramenait « ses » souvenirs en tête. C’était à la fois une bénédiction et un terrible malheur. C’était le seul lien qui le relié directement à son père, sans besoin de support matériel. Cependant, c’était une horreur pour lui de revoir encore et encore ces scènes. Il les avait vues tellement de fois qu’il pouvait maintenant les dessiner dans leurs moindres détails. Et le plus terrible, c’est qu’il ne pouvait pas arrêter ça. Il souffrait, mais pas assez pour se réveiller. Et ses rêves annihilaient toute sa volonté. Tout va bien Liori.Le soleil était levé, sa porte de chambre avait était ouverte, et il pouvait entendre des bruits léger en provenance de l’extérieur. Sa mère lui avait parlé, ses cauchemars étaient terminés pour cette nuit. Cependant, il n’ouvrit pas les yeux, malgré les rayons du soleil réussissant à passer au travers du rideau barrant la fenêtre de sa chambre –car oui, il y en avait une, bien que petite-. Il restait là, à profiter pleinement de la voix de sa mère, et de la douleur de sa partie gauche, ainsi que d’un de ses genoux. Cette nuit avait était terrible, aussi, il essayait de faire au mieux pour éviter de subir le même calvaire durant sa journée. Il s’adonna à la douleur, l’accueilli en lui et essaya de la dompter. De longue minute s’écoulèrent. Finalement, à grand renfort de grimace de douleur, il plia et déplia les doigts avant d’ouvrir les yeux. Au dessus de sa tête se tenait un visage souriant, à jamais figé. Il l’écarta d’un revers du poing droit ( Dégages Osa ! ) avant de se lever pour s’asseoir sur son futon en se frottant les yeux, au moins de son pouce et index droit. [Liori] – On peut s’avoir ce que tu fous là ?Osa semblait encore plus excité que d’habitude. [Osa] – J’ai deux grandes nouvelles à t’annoncer ![Liori] – Sans blague…Liori se leva et se saisit des vêtements qu’il avait préparés la veille. Il enfila son pantalon et attrapa une paire de chaussette blanche qu’il commença à enfiler. Pendant ce temps, Osa continuait à bouillir de son impatience coutumière. [Osa] – Ouais ! Deux nouvelles génialissimes ! Pour commencer, j’aime les hommes maintenant !Le coup de pied –ayant une chaussette à moitié enfilé- qu’encaissa son masque fit rouler le Satsubatsu masqué jusqu’au couloir qui permettait d’accéder à la chambre de Liori. [Liori] – Merci d’être passer, tu me raconteras ça plus tard.Liori entendit le “Okay” sonore de Osa quand il referma la porte de sa chambre pour terminer de s’habiller, il en profita pour allumer la lumière, ça lui évitait d’écarter le rideau de la fenêtre. Il enfila la chaussette qu’il avait déjà entamée, avant de s’attaquer à la seconde. Ensuite il prit son T-shirt propre, qu’il enfila rapidement, avant de passer une des vestes semblables à celle que portent tout les Satsubatsu. Il prit sa montre qu’il glissa dans une des poches intérieur de la veste, puis se saisi de ses lunettes noires et de son gant avant de se chausser. Sa tenue était maintenant complète, à l’acception de ses bandages. Ils avaient choisit de ne pas les faire maintenant. Après tout, il allait devoir aller à l’hôpital afin de récupérer une nouvelle réserve de drogue. Là bas, le médecin s’occupera encore une fois d’effectuer un contrôle de routine sur l’évolution la maladie du Satsubatsu, puis il lui referait de solide bandage. Pour l’heure, il ne comptait pas sortir, donc il n’avait pas de raison de le faire. De plus, le contact du tissu faisait souffrir le Satsubatsu, et il préférait sentir l’air mordre ses chairs plutôt que ces bandelettes, du moins pour le moment. Pour l’heure, il rouvrit la porte de sa chambre et se dirigea vers la cantine. Il sorti de la partie du bâtiment où ils logeaient, Osa et lui, et traversèrent la cour pour atteindre la cantine. La traversé de la cour confirma bien ce que Liori avait supposait la veille. L’orage qui s’était déclaré n’avait laissé quasiment aucune trace, si ce n’est une ou deux flaques d’eau. L’air était frais, et ils ne croisèrent personne. Ils pénétrèrent dans la cantine. Poussant la porte, en étant accompagné par le cri de Osa. Comme d’habitude, la plupart des Satsubatsu présent répondirent du même cri, avec moins de conviction que le lanceur originel. Osa resplendissant se dirigea vers les rails où faire glisser son plateau. Liori le suivit, d’un pas un peu plus lent, et observa la salle. Elle occupait presque toute la largeur du bâtiment, et pouvait facilement accueillir plus de cent personnes, même s’il était rare de la voir remplie à plus de la moitié. D’ailleurs, actuellement, il n’y avait qu’une quinzaine de Satsubatsu attablé, et seul quatre d’entre eux n’avaient pas répondu au cri de Osa. L’un était un vieil Satsubatsu, arborant fièrement une barbe blanche, en train de lire attentivement quelques choses que Liori supposait être des fiches d’information, tandis que les trois autres étaient d’âge assez mur, et cherchait à savoir qui était cet énergumène. Visiblement, ils devaient revenir d’avant poste situé à la frontière du pays, ou quelque chose de semblable. En tout cas, personne ne sembla dégouté de voir le bras gauche de Liori ainsi exposé. Liori arriva à côté d’une pile de plateau, et s’en saisi d’un qu’il posa sur un rail. La cantine Satsubatsu fonctionnait sur le model d’un self service. Il fit donc glissé son plateau le long des rails, et se servit parmi ce qu’il y avait à sa disposition. Ensuite, il s’assit face à Osa à l’une des nombreuses tables libres. C’était d’assez grande table, et y avait suffisamment de place pour permettre à huit autres personnes de s’asseoir. Liori entama son petit déjeuné tout en discutant avec Osa. Enfin, plus qu’une discutions, il se contentait d’écouter les dernières histoires qu’avait inventé Osa, et de les commentés rapidement. [Osa] – Au fait la deuxième grande nouvelle du jour ! Je dois t’accompagner à l’hôpital ! C’est mon frère qui l’a dit.[Liori] – Comment sait-il que…[Osa] – Le grand jikkei’ji voit tous, le grand jikkei’ji sait tous !Osa avait dit cela en utilisant un ton parodiant celui des prêtres et autres moines lorsqu’ils parlaient de leur religion. C’était une manie qu’avait prit Osa d’essayer de faire passer son frère pour un dieu et il avait presque réussit à créer une petite secte… C’était une manie qui lui passerait. En tous cas, cela allé poser problème à Liori. Son ami était particulièrement agaçant quand il s’agissait d’aller à l’extérieur. C’était déjà un calvaire de l’obliger à aller à l’académie sans faire de détour de trois kilomètres… Liori soupira et consulta sa montre. Il pourrait partir dés qu’ils auraient finit leur petit déjeuner, et que Liori se soit fait un rapide bandage au moins sur le bras gauche. Il retourna à son repas, mais il se sentait moins en appétit qu’au début. La douleur lui nouait l’estomac, ainsi que l’anticipation de sa triste mission. [La suite presque directe ici.] |
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| Sujet: Re: Demeure Satsubatsu Jeu 31 Juil - 0:39 | |
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| Sujet: Re: Demeure Satsubatsu Mer 1 Oct - 19:08 | |
| Suite d'iciLiori était dans la salle commune de la demeure, assis autour d'une table. Il n'était pas seul, il y avait sa rencontre de la journée installé sur une des chaises. Sa rencontre de la journée, c'était bien évidement Stoyaah, l'étrange Genin qui l'avait agressé un peu plus tôt, et il était toujours inconscient. Il y avait aussi Osa, qui avait lui aussi agressé Liori en lui demandant si ce qu'il transportait sur son dos était un cadeau pour lui. Des coups pieds bien placés n'avaient pas suffit à le faire fuir, et donc le Genin avait du supporter sa présence jusqu'à ce qu'il rencontre une autre tête connu -remarque, dans la demeure de son clan ce n'était pas bien difficile-. Il s'agissait d'Hokkinin, un autre Satsubatsu que connaissait bien Liori et qui n’avait que quelques années de plus que lui. Pour finir, il y avait aussi Liori, qui après avoir installé son fardeau à cette table sous la garde de ses deux amis, était parti changer de vêtement et son bandage, qui était maintenant parfaitement propre. Ces quatre là étaient les seuls occupants de la salle commune, et les trois Satsubatsu observaient le Genin toujours inconscient avec une certaine curiosité, tout en écoutant une fois encore le récit de Liori sur leur étrange rencontre. [Hokkinin] – Donc, tu as pensé qu’il serait plus raisonnable de l’amener ici, plutôt qu’à l’hôpital ?[Liori] – Pour la dernière fois oui…[Hokkinin] – Effectivement, ça serais dommage qu’il meurt d’une fracture du crâne à l’hôpital. La demeure Satsubatsu est un si jolie endroit pour mourir. [Liori] – Il a juste un grosse bosse ![Hokkinin] – Pourtant, tu croyais l’avoir tué.Liori allait répliquer à son interlocuteur qui aimait vraiment trop insister sur les points qui faisaient honte aux personnes à qui il parlait. Cependant, Osa lui coupa la parole, adoptant un ton bien plus sérieux qu’à son habitude. [Osa] – Arrêtez tout les deux ! On doit d’abord en apprendre plus sur lui. (Il marqua une petite pause avant de préciser le fond de sa pensée) Est-il un espion à la solde des chats ? Les deux poings qu’il reçut en pleins masque –suivit de deux copieuses séries de jurons- confirmèrent que ce n’était pas vraiment les questions que les deux autres Satsubatsu jugeaient d’importance. Après cette distraction, Hokkinin se leva pour aller chercher quelque chose en cuisine, et Liori se retourna vers Stoyaah, en se demandant vraiment ce qu’il allait en faire. Il se réveillerait, ça c’était sur, mais Liori voulait il vraiment en savoir plus sur lui ? Après tout, la pluie avait cessé depuis quelques minutes déjà, il pouvait très bien le jeter dehors avant qu’il ne se réveille, et l’affaire serait classée. Occupé à se décider sur ce qu’il devait faire, il ne remarqua pas que son ancien agresseur commençait à remuer. Ce fut finalement Hokkinin –qui revenait des cuisines avec une cafetière pleine- qui lui signala. [Hokkinin] – Hey Liori, il semble revenir à lui. Effectivement. Liori attendit un peu, le temps que Stoyaah semble totalement revenir à lui, pour commencer à lui parler. Mais une fois encore, il fut coupé avant d’avoir pu commencer. Osa venait de bondir sur la table, accroupi devant le Genin. Son masque affichait une expression de suspicion, et il demanda de son habituelle voix surexcité : [Osa] – Alors ! Tu aimes les chats ?! |
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| Sujet: Re: Demeure Satsubatsu Jeu 2 Oct - 22:40 | |
| « Uuuungh…. »
La vision est floue. Il ne peut qu’ouvrir un de ses yeux. Cela faisait un bon moment qu’il n’avait pas subit une si belle défaite. La douleur est le trophée du perdant dans un combat. Si c’est le cas, hé bien Stoyaah est numéro un. Il souffre de plusieurs endroits de son visage et aussi de son corps, particulièrement ton bras gauche et ses côtes droites. Il son œil droit enflé.
« Chiiiii….aaah… »
Il finit par distinguer quelque chose. Un homme, enfin, quelque chose qui lui ressemble, masqué, penché vers lui.
-Alors ! Tu aimes les chats ?!
*De ? Mais qu’est-ce que j’m’en fous des chats. T’es bizarre. Où j’suis ? Ah, et fous moi la paix !*
« Tch…Soy, Uyio, Sikaki !? »
Le second œil s’ouvre avec difficulté en laissant passé un peu de lymphe. Il regarde autour de lui rapidement. L’Homme De Sang est là avec un autre mec aussi. Il est dans une salle qu’il ne connaît absolument pas avec des gens qu’il ne connaît pas du tout, non plus. Il pousse délicatement la chaise et se dresse. Il fixe les gens qui le fixent aussi. Silence…
« ‘Soupir’… Oy, siyu Jujit Majityu ! »
Stoyaah fouille dans sa poche et prend le parchemin de la technique de la source glacée de Kiri. Il je jette sur la table. Il espère que cet indice fera comprendre aux membres de cette maison qu’il ne leur veut pas de mal. Il veut se rendre à l’académie pour s’entraîner.
Bref, il met un Senbon entre ses lèvres et attend une réponse. C’est le mec sur la table qui prend le bout de papier ancien. Il saute en bas et se sauve un peu plus loin. Le Genin étonné le pointe et regarde l’Homme De Sang et dit : « Eyoooo !!! Eyo timba ! »
*Courrez après, aller, c’est à moi ! *
Les deux restent là, sans comprendre. Le blondinet enlève le Senbon de sa bouche. Ensuite, Stoyaah, enragé, se met à courir après le masqué.
« Tch ! »
*Bon, j’sais pas j’suis où. J’me souviens pas exactement c’qui m’est arrivé. Je sais pas c’est qui ses mecs. Et j’me fais voler mon parchemin que je dois remettre à la biblio aujourd’hui ! Journée de meeeerde !* |
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| Sujet: Re: Demeure Satsubatsu Mar 7 Oct - 23:06 | |
| [Stoyaah] – Tch…Soy, Uyio, Sikaki !?
Liori s’inquiéta aussitôt de l’état de leur invité. Il n’en avait pas souvent, mais il savait que les autres habitants de Kiri parlaient la magnifique invention de l’homme nommé langage humain. Mais ce spécimen de ninja semblait parler une autre langue, basé sur les grognements et bruits étranges. Le Satsubatsu avait il frappé trop fort ? Cependant, Osa ne lui laissa pas le temps de continuer à se poser des questions.
[Osa] – Il a pas l’air net… J’peux le garder ? Il dormirait avec moi et je le nourrirais !
Un simple « tais-toi ! » d’Hokkinin suffit à le faire taire avant qu’il ne sorte une autre idiotie du genre. Le silence était retombé dans la salle, et tout le monde observaient l’inconnu au langage étrange, attendant qu’il dise à nouveau quelque chose. Finalement, le silence fut brisé par un raclement de chaise, allié à un soupir, puis à d’autre énigmatique « parole ».
[Stoyaah] – Oy, siyu Jujit Majityu !
Maintenant levé, le genin jeta sur la table un rouleau de parchemin, sans doute pour apporter un semblant d’explication aux personnes présente. Visiblement, il était conscient de son handicap, et il n’en semblait pas surpris. Donc, peut être que Liori était hors de cause. Un sembon en bouche, il semblait attendre une réaction des personnages présents devant lui. Lire le parchemin devait sans doute leur permettre de comprendre qui il était. Cependant, il fit l’erreur de le jeter à côté d’Osa, qui s’en empara aussitôt, ne laissant aucune chance à Liori de pouvoir en lire le contenu. Comme d’habitude, le shinobi masqué agît comme le pire des gamins, et sauta à terre en sautillant loin de la table. Cela entraina une réaction auprés de Stoyaah qui le pointa du doigt –Osa semblait ravit d’avoir capté son intention-, tout en regardant Liori.
[Stoyaah] – Eyoooo !!! Eyo timba !
Bien évidement, ses propos étaient toujours aussi mystérieux, même si son agitation mettait les deux autres sur la piste d’une possible traduction de ses paroles. Mais, Liori n’avait pas envie de courir après Osa, ça serait incroyablement fatiguant, et Hokkinin, lui semblait commencer à s’amuser vraiment de la situation, et se contentait d’observer. Ce fut finalement « l’handicapé de la parole » qui commença à courir après « l’handicapé mental » du clan. Evidement, cela amusa encore plus fortement ce dernier qui commença à courir en faisant le tour de la pièce et en hurlant.
[Osa] – Je crois qu’il m’aime bien ! Il veut déjà jouer avec moi !
Une expression ravis au masque, il tournait encore et encore, produisant un horrible vacarme. Pour éviter que la situation s’envenime d’avantage, et que Stoyaah est quoi que ce soit à reprocher de plus à la personne de Liori, ce dernier se leva, et saisit une chaise. Il attendit juste sur le chemin qu’avait décidé de suivre Osa, et lui lança là chaise dans les jambes. L’excité masqué sauta pour aisément éviter l’obstacle, mais il dû te contorsionner dans les airs pour éviter la lame d’Otousan, le Katana de Liori. La lame passa largement à côté du corps de sa « cible », mais l’effet fut là. Osa rata totalement sa réception, et s’étala lamentablement sur le sol. Liori s’approcha de son ami, et lui retira le parchemin des mains. Il profita du temps que mit Stoyaah à rejoindre le point de chute pour jeter un œil sur le parchemin.
[Liori] – Un parchemin de technique ? Mais je sais déjà qu’il est ninja… (il remarqua le sceau de l’académie) Il l’a prit à l’académie ? Il venait d’en sortir où il allait le rendre ?
Finalement, Stoyaah arriva à ses côtés, et Liori lui rendit le parchemin. Puis, il lui fit signe de ne pas bouger, et sorti de sa veste le carnet de son père, et un crayon. Il sélectionna une des dernières pages, qui était vierge, et lui tandis le crayon.
[Liori] – Tu peux écrire non ? Dans ce cas, explique moi qui tu es et pourquoi tu m’as attaqué ?
Il lui tendit le crayon et le carnet afin qu’il marque quelque chose dessus. Osa était toujours affalé au sol, même s’il allait forcément saisir n’importe quel prétexte pour sauter sur jambes et rejouer les surexcité. Pour le moment le silence n’était brisé que par la tasse de café d’Hokkinin qu’il reposait parfois sur la table où il était resté assis. |
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| Sujet: Re: Demeure Satsubatsu Mar 28 Oct - 7:41 | |
| -Tu peux écrire non ? Dans ce cas, expliques-moi qui tu es et pourquoi tu m’as attaqué ?
*Évidemment que j’peux écrire, mais voyons ! Dans quelle maison de cinglé je suis tombé. En plus, l’horloge tourne. Un retard à la biblio, c’est cent tours autour du village par minutes. Alors, donnes-moi ça, je n’ai que quelques instant !!*
Stoyaah reprend violemment le parchemin à l’Homme De Sang avec un regard tranchant. Il fixe le crayon.
*Et voilà, j’explique ça comment moi !?*
<Je me nomme Yononaka Shinrio, mais les gens me surnomment Stoyaah vu que c’est ce qui sort de ma bouche lorsque je tente de prononcer Shinrio. Je souffre d’un grave traumatisme dans une section précise du cerveau dû à un coup d’aiguille dans ma jeunesse. Voilà ce qui explique mon manque de vocabulaire. Aussi, depuis un certain moment, disons le précisément, l’examen Genin, j’ai un autre problème. Vous avez sûrement déjà entendu parler de Nezu ? Bien, il a programmé un examen affreux dans lequel plusieurs jeune Shinobis sont morts. Je suis un des survivants. Je n’ai pas le temps de tout expliquer, sinon je vais être en retard pour faire revalidé la location sur mon parchemin, mais je vais faire de mon mieux. Nous sommes deux à l’intérieur de mon corps, métaphoriquement. Il y a moi, Ninja descendant d’une longue lignée de guérisseurs qui est maintenant morte. Et…Il y a lui, l’homme-bête. Moi et mon frère on le surnomme La Bête Rouge. C’est un énorme handicap en tant que Shinobi, car, lorsque je vois une trop forte concentration d’hémoglobine, je sens dans mon ventre une pression terrible : un désir inexplicable d’en faire couler plus. Je change et je deviens beaucoup plus violent et dangereux. C’est une grande chance que vous soyez meilleur guerrier que moi, sinon je vous aurais tué. Aussi, je voulais vous remercier de m’avoir épargné. Sachez-le, je respect ce choix et je vous dois une fière chandelle. Si on se croise dans les rues de Kiri, je vous saluerais tel le font de bons amis.>
Le Genin marque un temps d’arrêt. Il réfléchit.
< Oh ! Dites-moi. Où suis-je ? Que m’est-il arrivé ? Et surtout, quelle heure est-il ?>
Il fixe l’énergumène masqué.
<Et, finalement, vous pouvez dire à cet abruti qu’il me répugne et, de plus, que je le trouve énormément con !>
Il fronce les sourcils sur cette dernière phrase et lève un doigt d’honneur vers Monsieur Con Masqué. En laissant sortir un : « Watah » qui signifie :
*Va t’faire foutre.*
Il recule de quelques pas, s’approchant de la sortie sans s’enfuir pour autant. Il attend que l’Homme De Sang, ou l’autre, lise ce qu’il vient juste de rédiger. Si ce con de masqué touche à son texte, il lui envoie le Senbon qu’il a entre les lèvres directement dans un œil.
*C’est un connard doublé d’un branleur…C’est un connard de branleur.*
« Tch…Watah… »
Il tente de trouver une fenêtre pour s’orienter dans l’espace et le temps. |
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| Sujet: Re: Demeure Satsubatsu Sam 1 Nov - 0:51 | |
| Liori : +14 XP Stooyah : +10 XP |
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| Sujet: Re: Demeure Satsubatsu | |
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