Maison de Nutera

Un chemin, une histoire
La maison de Nutera est située a une rue du centre ville, dans un endroit qu’occupaient autrefois de vastes champs mais qui aujourd'hui ont laissée place a une végétation luxuriante et indomptée.
La plupart des maisons excepté celle de Nutera sont délabrés, et leurs charpentes pourris, mais elles ont toutes le même style; celui des maisons paysannes de Kiri.

Croquis du désastre
Un reste de clôture dont la plupart des derniers vestiges émergent difficilement des mauvaises herbes encadre le portillon d'entrée. Après ce portillon un petit chemin au bout duquel trois marches mènent à la porte d'entrée.
A l'intérieur, il n'ya pas d'entrée, on arrive directement dans la pièce principal (sofa, table basse et une étagère vide). Sur la droite la porte mène à la cuisine et sur la gauche la salle de bain et les toilettes. a l'étage on peut trouver aligner le long du couloir deux chambres et une deuxième salle de bain.
Cette maison, conçu a la base pour des paysans est assez petite et ne dispose que du stricte nécessaire c'est à dire qu'il n'ya pas assez de meuble pour empêcher un écho de retentir au moindre son. En contre partie le terrain est immense, et il y'a une pièce annexe dehors qui servait autrefois a entasser les récoltes.

Nutera n'utilise que le rez de chausser et n'est même jamais monté à l'étage. Pour ce qui est du loyée, il n'en ai pas encore question.

[Nutera: + 2EXP RP]

[venant de l'hôpital]

Désolé d'avoir fait irruption dans votre honnête commerce cher monsieur mais mon ami et moi comme vous pouvez le voir sommes des ninjas en mission.

Le sourire béat d'Isamu se mua en un « Ô » silencieux admiratif devant l'improvisation de son camarade. Il fallait qu'il note tout ça, vite vite ...
Lorsque Nutera s'approcha enfin de lui et lui glissa au creux de l'oreille son injonction discrète, le chuunin ne put retenir un gloussement heureux. Pas besoin de faire semblant, se dit il, même s'il devait bien admettre qu'il ne ressemblait pas vraiment à un ninja, à ce moment.

Mais au final, il n'eut rien à faire, l'autre garçon s'occupant avec maestria de la touche finale de leur farce innocente : l'ntimidation. Le vendeur sembla se laisser abuser (au besoin, Isamu n'aurait eu qu'à lui casser un os ou deux pour achever de le persuader) et les deux jeunes gens sortirent calmement de l'échope.

BANDE DE PETITS MERDEUX VOUS ALLEZ VOIR C'QUE JE VAIS FAIRE DE L'AVENIR DU PAYS MOI !

Ah ? Pas si calmement que ça, finalement. Le chuunin se retourna et adressa un nouveau sourire radieux au commerçant. Autant se quitter dans la bonne humeur. Et alors que Nutera se saisissait de sa main gauche et la tirait pour l'encourager à fuir, Isamu agita son bras droit en un joyeux signe d'au revoir à l'attention du vendeur furieux !

Les deux garçons coururent à en perdre haleine dans les ruelles de Kiri. Faut pas qu'il nous repère magne toi ! , lança Nutera. Ce n'était pas très discret, et l'attention de plusieurs badauds convergea brusquement vers les deux fuyards. Isamu leur fit coucou de la main à tous. C'était si amusant !
A un moment, il se fit la réflexion qu'ils auraient tout aussi bien pu s'élancer sur les murs et fuir par les toits. Leur course aurait été plus efficace et plus spectaculaire ... plus amusante aussi, dommage que l'autre garçon n'y ait pas pensé. Il avait pourtant fait preuve de jugeote, jusqu'ici.

Ils coururent pendant quinze bonnes minutes avant de finalement s'arreter. Pourquoi avoir couvert une telle distance ? Isamu ne savait pas trop. Dans la mesure où il restait derrière Nutera, il avait pu se rendre compte de l'absence de poursuivant, mais il avait décidé de ne pas en toucher mot à son camarade ; c'était plus amusant !

Ils se trouvaient à présent sur le parvis d'une charmante maisonnette de campagne. Du moins, c'était ainsi qu'Isamu considéra la baraque de bois, ainsi que le terrain en friche qui lui sembla être un terrain de jeu des plus excitants. Il n'aurait pas à chercher bien loin pour trouver une fourmillière ... et les planches vermoulues de la maisons constituaient l'habitation parfaite pour toutes sortes de colonies. Miam !

Bon... ben t'en qu'à faire t'as qu'a venir a la maison, j'en profiterai pour te filer des fringues. Et au faite pour ta question de tout à l'heure je m'appelle Nutera. Et toi c'est comment ?

La question sembla sortir le chuunin d'un rêve éveillé. Il ne manqua pas l'occasion de noter le nom de l'autre garçon sur ses feuillets.

« Isamu »

Guère besoin d'en dire davantage. Il aurait aimé faire un petit tour de reconnaissance dans le jardin, mais cela ne semblait pas à l'ordre du jour. Tant pis, l'interieur de la baraque serait sûrement au moins aussi intéressant.

A peine eut il mis un pied dans le salon, Isamu se déporta brusquement sur le côté et entreprit de sonder les murs de bois, à la recherche de camarades de jeux. Il n'eut pas à tapoter longtemps, car une petite escadre de minuscules bestioles carapacées vint rapidement voir de quoi il retournait.

« Ter-mites », murmura le chuunin, concentré.
Il fit sortir quelques uns de ses propres insectes et les envoya, tels des messagers, nouer des contacts avec les populations indigènes. Il était un peu anxieux : les choses se passaient rarement bien avec le termites, qui s'avéraient souvent autrement plus sauvages que les fourmis. Les faits lui donnèrent raison : ses émissaires furent assaillis et promptement découpés en morceaux par une armée de soldats qui venait de se faufiler entre les interstices du bois.

Isamu étouffa une exclamation rageuse et, d'un plat de main vengeur, tenta d'ecraser un maximum de termites en guise de représailles. Il était dommage, et profondément agaçant, que les insectes, au contraire des humains, ne comprennent pas la notion de messagers neutres ...
* un bon point pour les humains, je suppose *

Au fait, qu'avait fait Nutera pendant ce temps ? Isamu quitta le mur des yeux et se retourna prestement, curieux.

« Isamu »
Il aurait espéré plus d'informations mais hélas son invité n'avait pas l'air de vouloir en dévoilé plus sur son identité. Isamu n'y avait sans doute pas prêté attention mais pour Nutera ce nouveau personnage représentait un véritable gouffre de curiosité. Il n'avait pas l'habitude de le montrer mais certains éléments ne mentaient pas, comme le fait par exemple d'avoir invité le jeune Isamu dans son domicile.
A peine avaient ils franchit le seuil de la porte qu'Isamu s'était déjà éloigné de son hôte. Nutera n'y vit aucun manque de respect ou de civilité, seulement un moyen de s'échapper à son devoir de conversation pour se réfugier dans la salle à manger. L'invité avait prit possession de l'appartement, et sans doute avait il commencer son inspection.

Dans la pièce d'à coté Nutera s'apprêtait à recevoir comme il se devait son invité. Il passa brièvement ses mains sous un jet d'eau puis les essuya au moyen d'un chiffon qui trainait là. Précocieusement il sortit un plat ou il disposa deux tranches de pains. Il sortit de son placard quelques feuilles de menthe ainsi que quelques épices et alluma le four.

J'ai un invité, j'ai un invité
Il susurra ces mots d'un ton calme et posé, comme pour se motivé ou se donner une raison valable de pratiquer à nouveau cette alchimie.
Nutera s'empara d''un récipient métallique qu'il rempli d'eau et mis sur le feu. Un peu plus bas les deux tranches de pains attendaient dans le four d'être suffisement bronzée.

Mmmh qu'est ce que je vais faire après ?
Il ouvrit un sachet de pâte instantané et mis les pâtes cubiques à bouillir.
Lorsqu'il les jugea "prêtes à manger" il se saisit de deux baguettes et entreprit une danse acrobatiques avec les pâtes, les faisant monter et descendre a toute vitesse, et tout ça avec un contrôle certain. Une fois que ce fut finit, on put admirer deux tas à peut prés équivalents de pâtes instantanées. Il ouvrit la porte du four et les déposa sur les deux tranches de pains qui avaient dorés pendant tout ce temps.
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Pendant tout ce temps Nutera se laissa aller à penser à de grands sujets de la vie, comme son rôle dans l'univers, les liens qui unissaient les gens aux gens, l'importance de l'amitié dans le monde, la signification des étoiles, la vie après la mort...Il était dans un état d'esprit ou rien ne pouvait lui faire quitter ses pensées. Rien à part l'odeur de cramé qui s'échappait du four.
Il cligna des yeux comme pour les réactiver après un long sommeil et il ouvrit en trombe la porte du four

Han nan

Gémit-il.
Il était trop tard. Il jeta les deux morceaux de charbon dans la poubelle et réapparu dans la pièce d'à coté, là il trouva Isamu en train de "jouer" avec les insectes.

Ah fait pas attention à ça, même si on en tue pleins il en revient toujours d'autres.

Reprenant son devoir d'hôte Nutera, histoire d'attiser la conversation laissa tomber la question la plus banal qu'il lui vint à l'esprit:

Et sinon t'y faisais quoi à l'hopital ?

Ah fait pas attention à ça, même si on en tue pleins il en revient toujours d'autres.

Isamu fixa avec un intérêt mêlé d'espoir son hôte. Se pouvait il qu'il ait enfin trouvé un humain qui puisse parler avec respect de la formidable résistance des insectes ? Ce Nutera était il, lui aussi, en admiration devant la structure sociale de ses milliers de minuscules bestioles, devant leur esprit de sacrifice, et leur persévérance ? Le chuunin repassa plusieurs fois dans sa tête la phrase qu'il venait d'entendre. Il n'était pas encore très bon à ce petit jeu, mais il était convaincu qu'avec un peu d'habitude il finirait par être capable de déceler ces petites intonations propres au langage humain qui permettaient de deviner les pensées sous-jacentes à une phrase anodine.
Son expression s'assombrit. Il fallait se rendre à l'évidence, ce n'était pas du respect qu'il avait entendu dans la phrase de Nutera, mais quelque chose qui ressemblait davantage à un mélange d'exaspération matinée de résignation...

Dommage ...

Et sinon t'y faisais quoi à l'hopital ?

Ah, c'était une question intéressante. Mais Nutera faisait il allusion aux strictes événements qui s'étaient déroulés dans l'hôpital ou aux raisons qui l'y avaient amené ? L'attention d'Isamu retomba sur les bandages imbibés qui lui serraient la poitrine.

« - On m'y soignait. Parce que j'ai subi une blessure importante »

C'était encore l'explication la plus plausible. En effet, il se souvenait assez mal de ce qui s'était passé avant qu'il ne se réveille dans cette chambre. Et il fallait au moins une blessure importante pour l'empêcher de noter ce genre d'évènement dans son calepin.
Il aurait pu arrêter sa réponse à ce niveau là, mais il jugea que cela ne satisferait pas la curiosité de son hôte.

« - Quand je me suis réveillé, je me suis promené dans mes couloirs. Je suis tombé sur ma soeur avec un docteur. Elles ont commencé à crier. Le docteur voulait m'attacher au lit. Moi, je ne voulais pas, alors je suis parti. Et voilà ! »

Tout en parlant, Isamu ressortit ses feuillets et commença à griffonner quelques mots à la hâte. Il y avait une drôle d'odeur dans la pièce, assez discrète, comme si quelque chose avait brûlé.

« Heureusement que ma soeur s'est interposée, ceci dit. Le docteur a levé sa canne vers moi, alors j'ai eu peur. J'ai eu raison. Elle a tiré une fléchette, probablement un truc qui me ferait dormir. Mais Makie l'a poussée et elle m'a raté. Ah ! Makie, c'est ma soeur ! Je l'aime bien. Tu l'aimerais bien aussi, je pense. »

Nutera n'avait aucun moyen de s'en apercevoir, mais il avait eu la chance d'échapper à l'habituel monologue qu'Isamu servait à quiconque voulait bien l'entendre à propos de sa soeur.
Son attention fut en effet soudainement attirée par un mouvement à ses pieds. Il pencha la tête et aperçut une escadre de fourmis en formation. Peut être n'était ce qu'un groupe de reconnaissance, peut être était ce le début d'une guerre contre les termites.
Il lança distraitement :

« - J'aime bien ta maison. Elle est plus intéressante que la mienne. »
puis ajouta discrètement, se penchant vers les insectes
« - Chanceux. Deux colonies au même endroit... et deux races différentes. Très chanceux. »

En même temps, ce n'était guère surprenant : la maison était construite uniquement en bois, dans une zone paysanne. Il était même probable de trouver encore d'autres colonies dans les parages, en cherchant un peu. Isamu leva alors un regard curieux vers l'escalier. Pointant les marches délabrées du doigt, il demanda de sa voix la plus guillerette :

« Et là haut ? Peut être qu'on peut trouver d'autres choses intéressantes ? »

« - On m'y soignait. Parce que j'ai subi une blessure importante »

A question banal réponse banal...

C'était sans compter le tempérament de son invité. Isamu étoffa un peu son récit en y apportant quelques éléments supplémentaires. Après des débuts chaotiques la conversation avait enfin débuté, Isamu semblait avoir atteint sa vitesse de croisière du fait qu'il ne s'arrêtait de parler que pour donner des détails supplémentaires. La conversation prenait une drôle de tournure, elle était devenue un monologue sous la forme; orateur->auditoire. Isamu détenait la parole tandis que Nutera portait le rôle du destinataire.
Cela ne lui déplu pas d'avantage car il était fasciné par le conteur.

Tout au long du discours de son ami il ne le quitta pas des yeux. De plus en plus fasciné et tout en le fixant de son air intéresse il s'était assis, mis à l'aise, pour être dans les meilleurs dispositions pour effectuer son devoir d'auditoire.
Les deux personnages jouaient parfaitement leurs rôles. Isamu, grand orateur qu'il fut avait capté l'attention de son auditoire, et celui ci installé confortablement dans son siège laissait sans discontinué toute son attention et toute sa raison à l'homme qui s'exprimait devant lui.
Un seul défaut vint briser ce parfait tableau. Nutera n'attachait pas autant d'attention aux paroles d'Isamu qu'on aurait pu le croire à son visage, ceci s'expliquant du fait que ces parles n'étaient pas si captivantes. Elles étaient même incomplètes, subjectives, et si imprégné de sentiments qu'elles ne laissaient pas le loisir à qui l'entendait de se faire sa propre idée de la scène.
Mais c'est justement cela qui était captivant Le regardé parler.

Ses gestes, ses expressions, tout était hors normes ou plutôt, tout était vrai, si dépouillé de formules complexes et autres additifs que c'en était captivant.
C'est le sentiment qui paru à Nutera, le sentiment qui lui fit perdre ses repaires.

« - Quand je me suis réveillé, je me suis promené dans mes couloirs. Je suis tombé sur ma sœur avec un docteur. Elles ont commencé à crier. Le docteur voulait m'attacher au lit. Moi, je ne voulais pas, alors je suis parti. Et voilà ! »

Ah ?

Nutera fixant toujours son narrateur avec attention ne pu ne pas remarquer que celui ci avait sortit un tas de feuilles. Ce geste il l'avait déjà remqrué au magasin, cette frénésie de l'écrit il l'avait déjà vue. Mais tant pis au diable l'analyse!

« Heureusement que ma soeur s'est interposée, ceci dit. Le docteur a levé sa canne vers moi, alors j'ai eu peur. J'ai eu raison. Elle a tiré une fléchette, probablement un truc qui me ferait dormir.

Non! Avec du poison ?

Mais Makie l'a poussée et elle m'a raté. Ah ! Makie, c'est ma soeur ! Je l'aime bien. Tu l'aimerais bien aussi, je pense. »

Ah? Je sais pas.

Tu sais il m'est arrivé un truc pareil avec la matrone de l'orphelinat quand elle..

Il venait de rompre l'équilibre parfait orateur-> auditoire. Quand il s'en rendit compte il était trop tard le mal était fait. Quand il repensa à se monologue il se dit que ca ne pouvait pas durer toujours. De plus après une tel histoire il se devait de monopoliser à son tour la conversation, et de rendre la pareille à son tour!

« Et là haut ? Peut être qu'on peut trouver d'autres choses intéressantes ? »

Il se leva d'un bon sur les marches qui menaient à l'étage

Non y'a rien! On peut pas monter. Que dirais tu de prendre l'air sinon ? Il est tard peut être que tu devrais rentrer chez toi, j'en profiterai pour noter ou est ce que t'habites?

« Non y'a rien! On peut pas monter. »

Déçu, le chuunin lança un dernier regard larmoyant aux marches si prometteuses. En même temps, c'était tout aussi bien. S'il avait trouvé une troisième colonie là haut, il aurait vraiment été jaloux de Nutera...

« Que dirais tu de prendre l'air sinon ? Il est tard peut être que tu devrais rentrer chez toi, j'en profiterai pour noter ou est ce que t'habites? »

Isamu resta un instant interdit devant les mots « prendre l'air ». Il laissa les rouages de ses méninges crisser quelques secondes avant de finalement se résigner à classer cette locution parmi les expressions incompréhensibles humaines. Il n'en était plus à une près ...

« Tu veux voir où j'habite ? »
La question était plutôt rhétorique. Il était simplement surpris que le garçon s'interesse à ce détail.

« Un bâtiment dans le quartier du parc. Gris, entre deux plus clairs. Trois étages, du lierre sur la gauche. Fenêtre cassée au deuxième. Si elle n'a pas été réparée entre temps, mais je crois pas. La porte grince et les escaliers sont pas bien solides. Chez moi, c'est au troisième, là où il n'y a plus de vitre du tout. »

Isamu s'interrompit. A la tête de son interlocuteur, il se dit que sa petite description n'avait pas été bien utile.

« Alors je te montrerai ... »

Puis il sortit sans ajouter quoi que ce soit, indifférent aux règles les plus élémentaires de la politesse. Il remarqua immédiatement le changement de luminosité qui indiquait que l'heure se faisait bien plus avancée qu'il ne l'aurait cru. Comme quoi, le temps semblait effectivement passer plus vite lorsqu'on s'amuse !

Une petite brise fraîche et humide souffla vers le centre ville. Plutôt agréable, en fait... Pas de brouillard, encore suffisament de lumière, voilà un temps parfait pour s'adonner aux joies de l'acrobatie urbaine, se dit il.

« Nutera ?

Isamu laissa volontairement traîner la dernière syllabe, signifiant clairement qu'il avait une idée derrière la tête.

Ca te dit de prendre l'air ? »

Il n'était pas bien sûr d'avoir employé l'expression comme il fallait, cependant. Il espérait simplement que le genin verrait rapidement où il voulait en venir. D'ailleurs, autant joindre immédiatement l'acte à la parole !
Le chuunin porta son regard vers le centre ville et jaugea la direction approximative de son appartement.
*Bien, ça ne devrait pas être trop dur* Mieux valait en effet ménager Nutera, qui ne pourrait sûrement pas le suivre sur ses terrains préférés.

« C'est une sorte de jeu. Une course, si tu veux, même si tu ne me dépasseras pas, je crois, téhé ! D'ailleurs, je me demandais pourquoi tu te bornais à suivre le tracé des ruelles quand on courait tout à l'heure. C'est pas comme si on y était obligé, hein ? Allez ! Suis moi, et je te montrerai où j'habite ! »

Il ne put retenir un nouveau ricanement. Le visage déconcerté de son camarade l'amusait terriblement. Isamu se retourna alors et apposa sa main sur un mur d'une maison opposée à celle de Nutera. Une aura bleutée l'entoura discrètement, puis il commença à s'appuyer sur la paroi.

« C'est juste une question de mesure, je suppose. J'espère que tu te débrouilles bien, téhéhé ! Prêt ? »

Sans quitter des yeux le regard médusé du genin, Isamu entreprit de grimper, dos au mur, le long des panneaux de bois. Les paumes de ses mains et la plante de ses pieds semblaient miraculeusement adhérer à la perfection à la surface, un peu comme pour un insecte, en fait...
Arrivé au niveau du toit, il se retourna avec agilité et disparut du champ de vision de Nutera, qui eut juste le temps d'entendre un dernier éclat de rire.

La soirée n'allait pas être de tout repos ...

Prendre l'air ? Mais de quoi il parle, on est deja dehors

Nutera s'appliquait alors a observer avec autant d'attention que possible le jeune homme qui lui faisait face dans l'espoir de comprendre ce qui se passait.
Et il ne comprit rien. D'un seul coup et après avoir prononcé quelques phrases Isamu se retrouva coller comme un insecte contre le mur. Non plutôt que collé, on aurait dit qu'il s'agrippait a la paroi comme une de ces bestioles à huit pattes.

Je rêve ou... c'est pas possible

Il avait maintenant disparu!

Hey atte..

Hey Attend !

Ne comprenant rien a ce qui s'était passé Nutera s'empressa de faire n'importe quoi. Après tout peut être que c'est la paroi qui avait d'étranges propriétés adhésives. Il courra donc puis se jeta le pied le premier contre cette paroi.
Evidement ce fut un échec total, il se retrouva dos au sol sans trop comprendre pourquoi.

Hey Isamu attend moi !!

Ayant compris que ce qui venait de ce passer était bien réel Nutera recommença a penser, il prit du recul et sauta contre le mur prenant appuie sur celui ici et s'agrippa a la gouttière. Celle ci lâcha.
Couché mais pas calmé, Nutera se releva et dévala la rue a toute allure

ET Merde !

C'est quoi qu'il a dit déjà c'est qu'une question de dosage mais avant ça il brillait oui il y'avait une lueur bleu..

Sur ces mots Nutera stoppa sa course, la route étant mouillé il mit un certain temps a s'arrêter.


C'était du chakra

Mais oui j'en avait entendu parler a l'entrainement, le chakra tout le monde en a et si on apprend a le doser on peut causer d'énormes dégâts. Mais ça permet aussi de faire ça ?

La bouche de Nutera s'allongea alors laissant entrevoir un leger sourire, puis il reprit sa course.

Isamu Attend Tu Dois M'expliquer Comment T'as Fait !!!

Comment je peux faire pour doser mon chakra ? Il a réussi a s'accrocher au mur c'est genial ! Attend la route est mouillé ça va m'aider

Nutera augmenta lors ça vitesse et exécuta un freinage d'urgence qui le fit dérapé sur plusieurs mètres

Et si j'y met du chakra ça donne

Il accéléra de nouveau et freina de la même façon

J'ai pas senti de différence, j'ai pas du mettre assez de chakra

Il forca de nouveau sur ses mollets et prit une accélération fulgurante

Il disait quoi déjà ? Il suffit de doser, aller je met tout ce que j'ai

Ce n'est pas que l'accélération, Nutera continuait de progresser à vive allure sur son chemin, si bien que bientôt il arriva a la rue principale, et les commerces et autre bâtiments lui barrèrent bientôt la route.

Merde! Je vais pas pouvoir dérapé!

Cependant sa vitesse ne décroissait pas, Nutera fonçait littéralement vers le mur, traversant le boulevard, le trottoir, la rue pour se retrouver a trois mètres du lieu du futur accident

JE DONNE TOUT CE QUE J'AI !

Il ne fit qu'un bond, et son pied droit se fracassa contre le mur, laissant au passage son emprunte gravée dans celui ci. Déséquilibré il ne put ramener son autre pied assez tôt et finit une nouvelle fois dos au sol. Il se releva instantanément et fixa son regard droit devant lui

Une emprunte de pas... j'ai défoncer le mur! Alors c'est ça le chakra? Cette sensation, ça a parcouru mon corps! Du bide jusqu'à la jambe! C'était trop mais j'ai bien sentit que le chakra était sous mes pieds.

Je n'ai pas besoin de vitesse, et il me faut moins de chakra

Isamu n'avait pas d'élan lui

Aller je me concentre

Pour la première fois Nutera se mit en garde et malaxa son chakra. Il le sentait de son estomac remonter, jusqu'a sa poitrine, puis redescendre a chaque respiration. Il ne l'avait jamais ressentit aussi fort, en faite il croyait l'avoir déjà ressentit mais cette sensation n'avait rien a voir. Utiliser du chakra n'était pas donner un coup plus fort comme il l'imaginait avant, c'était bien plus puissant que ça, mais c'était aussi bien plus subtil.

Il se concentra pressé par le temps, et appliqua une dose de chakra a son pied, qu'il posa contre le mur.

allons y

respiration profonde

Il appliqua ensuite du chakra dans ses phalanges puis déposa sa main tout en fermant les yeux, il appliqua ensuite cette énergie a son pied puis a sa main opposé et recommença ce geste jusqu'à arriver au toit. Là il ouvra les yeux tout en se redressant pour se retrouver debout sur le toit

J'AI RÉUSSI !!! ISAMU OU T'ES MAINTENANT !

Bien qu'il ai réussi a grimper la paroi, cette action et sa course pour maitriser son chakra lui avaient fait perdre un temps considérable. Son exploit qui lui paraissait si exceptionnel n'était en réalité qu'un trompe l'oeil. Grimper avec une main et un pied lui permettait de tester avant de prendre appuie si son chakra était correctement dosé ou non. Ainsi il posait sa main et essayé de la retirer pour voir si elle adhérait ou pas. Si non il augmentait la dose de chakra et réitérait l'opération. Faisant ainsi il perdit beaucoup de temps et Isamu n'était plus dans son champs de vision.

Il est parti par là !

Nutera plein d'énergie partit comme une flèche dans la direction qu'il s'était indiqué. Sautant de toits en toits sans utiliser de pouvoir spécial il entreprit sa course effréné a la recherche de son concurrent.

Merde il est ou ?

Sentir le vent aussi bien sur sa tête que sous ses pieds était réellement grisant. Sans trop regarder ou il allait Nutera effectuait les parcours les plus accessibles et les sauts les moins périeux a travers la ville.
Essouffler il freina sa course

Merde Isamu t'es ou !...

Alletant il se replia sur lui, ses mains sur ses genoux pour reprendre son souffle quand il crut entendre un son, un ricanement.

téhéhé !

Isamu !

Regardant autour de lui c'est a ce moment qu'il aperçu non loin du toit ou il était, un grand bâtiment d'au moins 3 étages, gris, entourer par deux confrères.

Puf puf

Il se retourna et marcha, essouffler et blesser. Puis défiant le ciel

ISAMU J'TE JURE QUE LA PROCHAINE FOIS JE T'AURAI RIEN A BATTRE DE COMMENT MAIS JE T'AURAI ! puf puf.
ISAMUU !! SI JE PEUX PAS TE BATTRE JE TE FOUTRAIS AU MOINS LA HONTE DANS LE QUARTIER! TU M ENTEND ISAMU ?
ISAMUUUUU! ISAMUU !!
puf puf

aucune réponse

Allez on s'rentre. Repose toi bien Isa.
Repose toi bien parce que la prochaine fois...

Il savait pertinemment que sa maitrise du chakra n'avait rien a voir avec celle d'Isamu. D'ailleurs comment ce faisait il qu'Isamu sache maitriser le chakra ? C'est vrai, Nutera ne lui avait pas demandé ce qu'il faisait dans la vie. Il savait juste qu'il avait débarqué en chemise d'hôpital, qu'il grimpait comme un insecte et qu'il parlait comme un enfant.
Un garçon sur les toits...

[HRPG: Fin du rp ! Si on retrace ca commence de l'hôpital dans les dernières pages puis ca termine là. Cool ton rp Isa =D]

Nutera et Isamu : +26 exp RP

je me suis éclaté :p. Excellente session, Nutella ^^