Yosuke arriva enfin, il avait l’air surprit de le voir là. Ceci dit il le salua avant qu’il jette un coup d’œil dans l’amphi. Il n’était pas forcément heureux de ce qu’il vit. Apparemment il ne pensait pas que Tsubaki-sensei soit capable de leur donné des conseils pour la technique qu’ils cherchaient à apprendre tout les deux. Il doutait même de sa pédagogie, chose que Naoki ne comprit pas.

Quiconque la regardait pouvait voir sa confiance en elle. Elle qui avait de si belle jambe ne pouvait que bien se débrouiller dans le Taijutsu. Et puis il ne voyait pas quel mal il pouvait y avoir à prendre soin de son corps. Yosuke le regarda avec un air lubrique qu’il ne comprenait pas. Qu’essayait-il de lui faire comprendre à travers ce regard.

Yosuke - Tu veux ajouter son nom dans ton carnet de conquêtes féminines ?

Naoki – Conquêtes féminines… Tu veux dire les filles à qui on a fait un bisou sur la bouche ? J’en ai pas eut…

Le Genin rougit jusqu’aux oreilles rien qu’à l’idée de s’imaginer embrasser une fille. Il trouvait ça trop dégoutant pour le faire, c’était un truc que les grandes personnes faisaient mais ils faisaient tellement de choses bizarres.

Naoki – Je ne l’ai jamais fait, moi.

Le jeune garçon regarda à nouveau à l’intérieur de l’amphithéâtre. Tsubaki-sensei faisait son cours avec cette si belle minijupe. Naoki s’imagina en train de faire un bisou à une fille et rougit de plus belle.

Naoki – Mais dans ce cas, qu’est-ce que tu propose ? On va voir si un des professeurs est disponible pour nous faire un petit cours particulier ? Mais au fait, tu n’es pas sensé ne plus avoir à suivre de cours ? Tu es du même niveau qu’eux non ? Un Chunin à l’école, ça fait bizarre.

C’est vrai qu’il venait seulement de tilter mais Yosuke n’avait pas besoin d’un sensei pour apprendre une technique. Normalement il devait avoir les capacités nécessaires pour étudier seul une technique bien qu’aussi complexe que le Chidori.

Naoki – En fait tu es du même niveau qu’un Genin ! Tu as été pistonné pour ta promotion ?

Le Geninle pointait du doigt d’un air accusateur tout en se marrant ouvertement à l’idée que son camarade fût un faux Chunin.

Naoki rougissait ! Bouh ! Il devait en avoir eu des filles avec qui il fantasmait. Si jeune et déjà si pervers ! Yosuke rigolait à ne plus s’arrêter. Il avait même peur d’intérompre le cours qui se déroulait juste à côté. Il se moquait, en plus Naoki faisait preuve d’une certaine naïveté et innocence qu’on a tous eu étant jeune, enfin… Yosuke était encore loin d’être vieux, et lex expériences avec les filles…

Bon ok, il s’arrêta de rire et de se moquer de lui. Il n’y avait pas de quoi être fier de soit, surtout quand ça fait dix sept ans qu’on est célibataire.

Il reprenait son sérieux, Naoki faisait comme si de rien n’était. Il savait garder son calme et suivre son objectif.Yosuke préférait essayer de rigoler un peu dès qu’il en avait l’occasion.

Naoki – Mais dans ce cas, qu’est-ce que tu propose ? On va voir si un des professeurs est disponible pour nous faire un petit cours particulier ? Mais au fait, tu n’es pas sensé ne plus avoir à suivre de cours ? Tu es du même niveau qu’eux non ? Un Chunin à l’école, ça fait bizarre.

Oula, le genin commençait à toucher un point un peu plus sensible. Surtout qu’il venait d’y penser il y a très peu de temps. Est-ce que c’était écrit sur son front ? Est-ce qu’on pouvait voir ses doutes à dix kilomètres à la ronde ?

Naoki le pointait du doigt maintenant…

Naoki – En fait tu es du même niveau qu’un Genin ! Tu as été pistonné pour ta promotion ?

Il devint rouge pivoine en deux microsecondes.

[Yosuke] « Ouais ba ça va ! Puis d’abord j’ai une équipe à moi maintenant, alors non je ne suis pas un genin ! J’ai été à l’examen, moi ! »

Il se vengeait le vicieux… c’était même plutôt bien joué. Naoki était un pro pour le faire douté de ses capacités, d’abord un match nul et maintenant ça. Soit Naoki était un genin particulièrement doué, soit Yosuke était un piètre chuunin, il n’y avait pas trente six explications.

[Yosuke] « Le chidori ça a pas l’air simple. Puis ça utilie le raiton, moi je ne fais que du katon, voilà. »

Son excuse était toute trouvée et plutôt ficelée. Mais il essayait de s’en convaincre lui-même. Et dire maintenant qu’il préférait apprendre avec quelqu’un que tout seul passerait pour une autre mauvaise excuse. Il était toujours rouge et toujours un peu confus mais il essayait de se contrôler.

[Yosuke] « Bon allez petit morveux. On va aller en salle des profs pour ta peine. Tu auras pas le droit de toucher Madame Tsubaki. »

Il lui donna un coup de poing sur le haut du crâne, non mais depuis quand on ne respecte plus ses supérieurs.

Peut-être retrouvera-t-il cette sensei sympathique au cheveux bleus qui l’avait aider la dernière, certes sans trop de succès puisqu’il n’avait toujours pas appris à maîtriser le souffle enflammée. Peut-être croisera-t-il un de ces profs qui savent maîtriser un autre élément que le feu.

[Yosuke] « Avec du bol, on verra un prof qui sait faire le chidori là-bas. »


[ Salle des profs]

Yosuke - « Bon allez petit morveux. On va aller en salle des profs pour ta peine. Tu auras pas le droit de toucher Madame Tsubaki. »

Naoki – Même pas mal ! Tu n’es vraiment pas fort, si ça continue je vais me trouver un meilleur compagnon d’arme.

En effet, le coup que le Chunin lui avait porté ne comportait aucune force et Naoki rigolait à cœur joie. C’était ça la vision qu’il avait de l’amitié. Le seul obstacle qu’il y avait entre eux c’est leur grade différent. En plus, s’ils avaient été tout les deux Chunin, il aurait pu se foutre pleinement de sa gueule.

Ceci dit, le garçon avait confiance en Yosuke, s’il disait qu’il valait mieux allez voir un autre professeur que Tsubaki alors c’était vrai. Pourtant ça lui avait parut tellement évident d’aller à l’amphithéâtre de Ninjutsu, le chidori était avant tout pour lui une technique Raiton, une technique élémentaire, ça serait une première pour lui.

Naoki – Mais normalement, les Chunin ne sont-ils pas sensés maîtrisés deux éléments différents ? Je crois avoir lu ça quelques par un jour. Encore une preuve que tu ne vaux pas un clou. Quand je passerais l’examen Chunin, je te montrerai à quel point je te suis supérieur. Enfin… D’ici là, tu ne passes pas Jounin hein, promet le moi. Mouarf, de toute manière personne ne voudrais qu’un Chunin de ton niveau passe Jounin, donc il n’y a pas de soucis à se faire.

Les deux garçons partirent à la recherche d’un professeur capable de leur donné quelques conseils. Le Chidori était une technique de haut niveau selon Naoki, si Yosuke n’avait pas été là, il aurait surement attendu pour essayer d’apprendre une technique aussi complexe, mélange de Taijutsu et de Ninjutsu.

Naoki – Mais comment on va faire ? Il nous faudrai l’aide d’un professeur qui s’y connaisse en Raiton Ninjutsu et en Taijutsu, c’est mission impossible. Aucun des sempai n’est spécialiste dans ces deux domaines ! Je me demande si nous ne sommes pas un peu trop jeune pour apprendre ce genre de technique.

Ehnion : +12 XP RP
Riku : +18 XP RP
Sabi : +24 XP RP
Naoki : +12 XP RP
Yosuke : +14 XP RP

@Sabi : ce n'est pas parce que Tsubaki est amie avec Ginko que forcément elles se partagent un cerveau à deux !

[Daiki] « Ainsi donc te revoilà. »

Et oui en effet, je me retrouvais encore une fois devant le même homme, grand, musclé, le regard sinistre et son corbeaux perché sur son épaule. La connaissance de mon don me poussait sans cesse à en apprendre plus, et donc de revenir sans cesse dans cet amphi.

[Oni] Il est sur que lorsque j’aurais appris ce que je veux, je quitterais cet endroit. Mais pour l’heure, c’est d’apprentissage que je suis venu parler. »

[Daiki] « D’apprentissage ? Tu entends donc par la que je dois encore sacrifier de mon précieux temps pour toi ? »

[Oni] « Ton précieux temps ? Si tu appelle nourrir ton volatile à longueur de journée ton précieux temps tu ferais mieux de m’en consacrer plus. »

[Daiki] « A ta place je changerais de ton tous de suite. Je suis encore malheureusement ton maître. Et je dois bien avouer que c’est la première fois qu’un élève reviens aussi souvent me voir. Il y en a bien certain qui revienne mais seulement lorsqu’ils ont atteint un rang ou je ne leur sers plus à rien et c’est temps mieux. »

[Oni] « Vous êtes celui qui possède le pouvoir que je convoite, il tous naturellement que je reviens toujours. »

[Daiki] « Aaa le pouvoir… Cela ne sert à rien de convoiter un pouvoir si l’on n’est pas capable de le contrôler. Beaucoup de monde convoite un pouvoir et si un jour il leur arrive de l’obtenir, la plus part meurt dans d’atroce souffrance en se croyant invincible ou encore parfois c’est le pouvoir lui-même qui les tue. »

[Oni] « Pfff. Ce sont les faibles qui cherchent un pouvoir hors d’atteinte. Moi, je possède déjà le pouvoir. Il ne me manque plus qu’a le développer. C’est la que vous intervenez. »

[Daiki] « Fait attention à toi petit. Je t’ai déjà prévenu ce que je te réservais si tu faisais une chose qui me dérangerait. Le pouvoir est entrain de te ronger de l’intérieur. Tu ne réalise pas encore tous l’étendu de notre pouvoir et pourtant tu le clame haut et fort. »

[Oni] « Vous croyez ? »

[Daiki] « J’en suis même certain. Un exemple tous simple et la puissance de ton katon et du mien. »

[Oni] «Je maîtrise parfaitement le katon. »

[Daiki] « On peut dire que cracher une étincelle et le maîtriser. »

[Oni] « Vous allez voir. Katon ! »

La luminosité de l’amphi s’accru, des flammes danser au milieu de l’amphi, bientôt, une explosion retentit et la fumée se leva. Elle disparaissait peu à peu et laisser apparaître Daiki.

[Daiki] « Comme je te le disais, ton katon n’est bon qu’a remuer un peu de poussiére. »

En effet, à part quelque débris de carrelage, rien n’avait changé devant lui, seule quelque tache de poussière se trouvait sur les bras et les vêtements de Daiki.

*Je n’aurais jamais penser que moi, un enfant du feu puis lancer une technique de feu aussi minable.*

Daiki réalisa alors les même signe que moi précédemment, puis lança son jutsu. Ce fut un katon d’une toute autre ampleur qui jaillit. L’intensité qui jaillissait pouvait faire éclater le ver. Déboussolé, je n’avais pas réagit à l’approche des flammes, celle ci me toucha de plein fouet. Le choc fut rude et l’explosion me projeta à terre. Un brouillard de poussière été apparut dans l’amphi, vide à ces heures de cours. Un genou à terre, je me préparais à une nouvelle attaque des que je reverrais Daiki. Mais celui ci ne fit rien.

[Daiki] « Comprend-tu maintenant ? Tu ne contrôle pas ton pouvoir sinon ton katon aurait ressemblé à cela. »

[Oni] « Mais comment puis-je faire pour le contrôler ? »

[Daiki] « Est bien c’est tellement simple que je ne te le dirais pas mais il existe un jutsu pour t’aider. »

[Oni] « Un jutsu ? Un jutsu peut m’aider à mieux contrôler le feu ? »

[Daiki] « En quelle que sorte. C’est Netsuretsu Shinzou, le Cœur Ardent. Ce jutsu permet d’amplifier le pouvoir de destruction des jutsus de feu. C’est grace à ce jutsu que mon katon est beaucoup plus meurtrier que le tien. »

[Oni] « Mais ce n’est pas un jutsu comme les autres. Comment saurais je que je le maitrise ? »

[Daiki] « Comme lorsque tu prétends maîtriser notre don. Ce sera à toi de le constater. Maintenant dégage je dois nourrir mon « volatile ». Et ne t’en fait pas pour les dégâts, je dirais au chef que je me suis encore énervé dans mes pensées. »



Maison des Jigoku

Cours de ninjutsu non élémentaire : Le Henge ou l’art de se métamorphoser.

Kenji était allongé sur l’herbe un peu sèche dans la forêt de Konoha, il observait les nuages en repensant encore à sa réunion du matin. Il l’avait complètement raté son entrée en matière dans le monde des ninjas. Son sensei lui en voulait et le croyait incapable de rien faire. Kenji sentait en lui quelque chose de puissant pourtant, il aimait la puissance, le pouvoir. Tout cela l’attirait.
Il vit un de ces étendu blanc dans le ciel qui s’écarté comme laissant place à son maitre jaune. Tout ces étendu blanc s’ouvrait pour laisser le passage au maitre. Car il avait le pouvoir de les faire disparaitre.
Une légère brise venait faire trembler les feuilles des grands arbres robuste de Konoha qui faisait sa renommé. Leur tronc massif était percé de petite encoche. Les ninjas du village venaient souvent s’entrainer.

Kenji : Je ne suis pas un raté, je suis même bien meilleur que certain. Je n’ai pas passé tout ce temps à apprendre le Doton pour rien…

Kenji laissa sa phrase en suspend comme si quelque chose venait de lui sauter aux yeux.

Kenji : C’est peut être cela, je n’ai qu’une seul technique dans mon éventail. Avec cela je ne peux brasser beaucoup de vent…

Kenji comprit enfin, qu’il devait encore s’entrainer dure pour décupler sa force, qu’elle soit mental ou physique. Une seul technique ne suffisait pas, son instructeur voulait du donnant-donnant, il l’aurait.
Kenji décida enfin à sortir de sa rêverie et d’aller à l’académie pour avoir son premier cours de ninjustsu. Tandis qu’il marchait sur le chemin le menant à l’académie, il révisait ses signes de main pour malaxer son chakra. Il inventait quelque fois des enchainements, en essayant de les refaire le plus rapidement possible. Les habitants qui prenaient un café le long des terrasses des bars qui longeait la route le regardaient s’exercer avec un sourire au coin des lèvres.

*Singe, Coq, Chèvre, Chien, Singe, Serpent, Rat, Coq, Serpent,…*

Kenji continua tout le long du chemin qui le menait à l’académie. Il arriva devant la facade de celle-ci. Elle était immense. Une magnifique pancarte de bois ornait des murs résistants. Sur cette pancarte régnait en maitre le signe de Konoha, la feuille. Un tourbillon la commençait pour finir sur une pointe qui marqué le village de la feuille.
L’étudiant entra solennellement dans l’académie, il reconnue prêt du secrétariat le ninja fonctionnaire qu’il avait rencontré ce matin avant la réunion de son équipe.

Kenji : Bonjour ! J’aurais encore besoin d’une précision s’il vous plait.

Ninja Fonctionnaire : Encore toi petit, j’espère que tu ne seras pas en retard cette fois ci.

Kenji : Non je ne pense pas… Enfaite je cherche l’amphi de ninjutsu ?

Ninja Fonctionnaire : Oui, oui. Il existe 4 amphis de ninjutsu, chacun appartenant à un professeur différent. Mais aujourd’hui tu seras obligé de prendre l’amphi 1 avec le professeur Hiryuu Gesshoku. Il n’aime pas trop les élèves, mais fait toujours d’excellent cours. C’est le seul de l’après midi. Il commence dans 15 min, tu seras même à l’heure. Prend le couloir devant toi, tourne à droite et tu verras une porte entre-ouverte normalement. C’est ici. Tu verras ce professeur est tout simplement un géni.

Kenji : Merci de votre aide, à bientôt.

Kenji était impatient l’idée d’avoir un instructeur si fort. Il trouva rapidement la porte qui lui ferait avoir son premier cour de nijutsu. L’étudiant penétra dans l’amphi.
Il vit son instructeur assis sur sa la chaise d’un vaste bureau. Le tatouage qui marquait la peau de l’instructeur sauta pleinement aux yeux de Kenji, c’était un dragon bleu, dont le corps vivait sur son torse et sa tête sur son cou. Hiryuu avait un regard perçant, comme si il analysait les pensait de ce qu’il croisait. Mais son corps disait le contre, un air d’ennui en émanait.

Kenji : Bonjour, Hiryuu sensei.

Kenji ne dit pas un mot de plus, pas qu’il n’en avait pas envie mais l’instructeur n’avait pas l’air intéressé, et l’étudiant étant le premier élève dans l’amphi Hiryuu n’allait pas se présenter à chaque fois.
Kenji se retourna donc pour aller s’assoir sur un banc de l’amphi. Il avait était construit de façon à ce que même ce du fond est une vue imprenable sur l’espace entre le bureau du sensei et les premiers rangs. Ici le professeur montrerait la technique du jour et apprendrait la partie théorique aux élèves. Le reste il devait le faire chez eux. Les murs étaient tous blanc, un blanc qui ne brillait pas, mais qui ne ternirait pas non plus. Le tableau noir faisait figure de chez d’œuvre au milieu de ces murs.
Kenji prit place dans les premiers rangs, il voulait être un élève assidu et bien être à l’écoute de son professeur.
Kenji sortit un bloc-notes et attendit. Une cloche teinta après quelque seconde d’attente, suivit par un flot d’élève qui se déversa dans la salle. Kenji remarqua que les élèves avaient à peu prêt le même âge que lui. Ils prirent place. Kenji fut entouré d’un garçon aux cheveux bruns qui avait l’aire de s’ennuyer, et d’une fille blonde qui était surprise de voir Kenji avec un bloc-notes.

La fille blonde : Ah les nouveaux …

Kenji n’eu pas le temps de répondre, car il entendit une chaise crisser violement sur le parqué qui recouvrait le sol. Hiryuu se redressa devant ses élèves, il écrivit son nom au tableau.

Hiryuu : Voilà pour les nouveaux mon nom, vous me vous voyez tous et tout ira bien. Vous n’avez pas besoin de savoir autre chose sur moi.

Hiryuu se baissa tira un parchemin de son tiroir puis le pausa sur son bureau.

Hiryuu : Aujourd’hui nous allons étudiez le Henge, ou l’art de se métamorphoser.

Pendant qu’Hiryuu écrivait cela au tableau, Kenji fit de même dans son bloc-notes. Il était heureux de commencer enfin un cours de ninjutsu.
Le professeur s’approcha de l’espace laissé libre devant son bureau.

Hiryuu : Regardez, et apprenez !

L’instructeur se concentra. Il effectua un signe, à ce moment là Kenji était content d’avoir déjà appris les base du ninjutsu, il voyait qu’il aurait eu un gros retard dans le cas contraire.
Un nuage de fumée se créa autour d’Hiryuu, tel un fumigène. Il fallu quelque seconde pour qu’elle se dissipe, Kenji était impatient. Hiryuu apparu, mais il était complètement différent, son tatouage n’était plus la, son air de géni non plus. En faite rien de son ancienne apparence n’était resté. Il avait grandi.

*Non, ses muscles on décuplé !*

Il avait réussit à devenir un homme très musclé, avec la mâchoire carrée, de petit yeux noir avec des sourcils froncé. Il avait l’air féroce. Mais cela ne dura pas plus de quelque seconde, avant qu’Hiryuu reprenne son ancienne apparence, avec son dragon bleu.

Hiryuu : La qualité de votre henge tiendra compte de la qualité de chakra que vous utiliserez. Vous pourrez ainsi passez totalement inaperçu, mais aussi copier les armes que possède un ninja ennemi en combat. C’est une technique de base, d’un niveau peut élever en ninjutsu, mais la maitriser fait partit du savoir de chaque ninja.

Hiryuu prit les feuilles sur son bureau et en distribua à chaque élève.



La feuille montré en gros plan le signe que devait effectuer un ninja pour faire un Henge. C’était le signe de la chèvre. Kenji en fit un rapide croquis sur son bloc-notes, même si il le connaissait déjà par cœur.

Hiryuu : Etant une technique de base, je n’ai pas grand-chose à vous apprendre sur ce sujet. Le principal est de concentrer son chakra de la même façon dans chaque partie de son corps. Il faut trouver un équilibre quasiment parfait. Mais en même il ne faut pas oublier de vous concentrer sur les parties que vous ne possédez pas. Ici je suis devenu quelqu’un de très, voir trop musclé. N’ayant pas cette carrure à la base, j’ai du créer des muscles. Donc en concentrant votre chakra dans un équilibre parfait dans tout votre corps, il ne faut pas oublier d’avoir l’image en tête de ce vous voulez devenir. Créer ce qui n’existe pas.
Des questions ?

Le cours avait était simple et clair, Kenji avait comprit la partie théorique maintenant il allait s’entrainer. Personne ne leva la main.
Le professeur laissa quelque minute aux étudiants pour se concentrer et bien comprendre ce qu’il devait faire.
Kenji triturait ses doigts. Il connaissait le signe par cœur, il voulait avancer plus vite. Pour lui le Henge n’était qu’une pierre de base pour se former. Il ne voulais pas s’éterniser. Durant les minutes qui passaient Kenji se concentrer fixement sur une personne, où quelque chose à quoi il voulait ressemblait.
Il hésitait à faire un henge de l’instructeur…

*Trop provocateur…*
*J’ai trouvé*

Kenji se forgé l’image en tête, il mettait la même quantité de chakra dans tout son corps. A vrai dire réguler les flux de chakra n’était pas une chose difficile.

Hiryuu : Bon, tout est fini. Vous devriez tous avoir assimiler théoriquement la technique. Je vais vous appeler par ordre alphabétique vous viendrez au centre de la pièce, vous présenterez et me ferais le henge de votre choix.

Akino Atto.

Le jeune brun sans histoire à droite de Kenji leva la main et s’avança vers Hiryuu.

Atto : Je m’appelle Akino Atto, j’ai 15 ans, et je suis né à Konoha.

Hiryuu : Je ne veux pas ta biographie… On t’attend.

Akino se concentra de toute ses forces, son visage devenait rouge écarlate, il finit par faire le signe de la chèvre.

Akino : HENGE NO JUTSU !

Et là le même nuage de fumé qu’avec l’instructeur arriva, il se dissipa quelque seconde plus tard, et apparu Akino, dans la même apparence que le professeur. Mais il était plus petit, et surtout il n’avait pas le tatouage bleu.
Le temps s’arreta dans l’amphi tout le monde attendez la réaction d’Hiryuu.

*Il a osé !*

Le professeur se pencha sur lui, lui fit signe de tendre l’oreille et lui dit.

Hiryuu : Ne recommence plus jamais cela.

Seul ce du premier rang l’avait entendu, mais tel une vague la rumeur monta dans tout l’amphi. Le jeune garçon devenu encore plus écarlate. Il baissa la tête sans espoir.
Mais Hiryuu mis quand même une bonne note à son élève et lui dit que la technique était maitrisée.
Le professeur continua durant une dizaine de nom puis ce fut le tour de Kenji.

Hiryuu : Geneki Kenji.

Kenji se redressa, il avait confiance en lui, il ne pouvait que réussir. Enfin il espérait s’en convaincre au plus profond de lui.
Il arriva vers Hiryuu, les planchés grinça quelque peu sous ses pieds.

Kenji: Geneki Kenji, future grand ninja.

*Si avec ça je n’ai pas la classe*

Kenji planta fermement ses deux pieds sur le sol, il fit abstraction de toute présence dans la pièce. Il n’y avait plus que lui et l’homme à qui il voulait ressembler. Il avait tout d’abord pensé à Riku, son nouvel ami qu’il avait rencontré au restaurant. Mais il ne voulait pas prendre l’apparence de quelqu’un sans demander sa permission. Il avait donc choisit de devenir comme son professeur. Enfin son professeur après le henge.
Kenji continua à faire le vide dans sa tête durant une longue minute. Il sentait le chakra affluer dans son corps. Il équilibra, puis en rajouta un peu plus au endroit il devait créer des choses qui n’existait pas.
Il claqua ses mains l’une contre l’autre, toujours les yeux fermé, il fit le signe de la chèvre.

HENGE NO JUTSU !!!

Il cria avec puissance et conviction. Une force émana de son corps. On entendit des oiseaux s’envoler au dehors.
Le nuage de fumée engloutit Kenji, il ouvrit les yeux, mais l’obscurité dans laquelle il s’était tranché été encore quelque peu présente.
Le nuage se dissipa avec les dernières fumées. Tout le monde le regardait bouche béante. Il se tourna vers son professeur en bombant le torse. Puis enfin il osa. Il baissa la tête pour voir son travail. Kenji était parfait. La couleur de peau était un peu bronzé, ses muscles s’était fortement décuplé, et d’après les autres élèves son regard était tout sauf amical.

Hiryuu : Kenji, quel âge as-tu ?

Kenji : 15 ans Hiryuu sensei.

Hiryuu : Hum… intéressants. Tu peux aller t’assoir.

Hiryuu tendis un papier à Kenji, il avait eu la meilleur note possible, il n’y croyait pas. Tout cet entrainement dans le désert avait payé.
Il redressa son dos, et marcha d’un pas fier. Il s’assit à sa place vers les autres avec un air suffisant. Il aimait ça, être supérieur aux autres, être le meilleur.
Les élèves continuaient à passer devant le professeur, mais aucun ne surpassa Kenji.
Lorsque le dernier élève eu fini, comme si tout était synchronisé un son de cloche retentit et le flux des élèves se fit en sens inverse.
Hiryuu rangea ses affaires et sortit par une porte au fond de la classe. Tandis que Kenji se demandait qu’elle heure il pouvait être. Le soleil commençait à descendre dans le ciel, mais il était encore loin de se coucher. Il vit que l’horloge de la classe affichait 16h. Il avait passé deux heures dans l’amphi.

*Ma première technique de Konoha maitrisé avec succès*

Kenji décida d’aller dans la forêt, pour garder sa forme physique.

Kenji : +21 XP RP
Oni: +5 XP RP

Kenji : le petit génie

( Ha oui, je tiend à dire que cela se passe dans le passer avant la rencontre de ce *** de Kenji xD )

Ils marchaient côte à côte dans les rues éclairées de Konoha. Il était environ 13h et Cathi était très fatiguer à cause de son rassemblement de groupe. Est-ce-que Miyako et Youso se doutaient de quelque chose ? Bon, il fallait se forcer un peu pour avoir de bonne note à l’Amphi Ninjutsu.

Youso se doutait de quelque chose. Cela faisait quinze minutes qu’ils marchaient et Cathi n’avait même pas encore parlé. Qu’eusse qui lui arrivait à la fin ! Cathi qui ne parle pas, c’est impossible. Elle a toujours quelque chose à dire même dans les moments les plus tristes. C’était une vraie pie ! Et ce l’est toujours.

Aujourd’hui, lui et ses amis allait apprendre le ninjutsu non élémentaire. Plus précisément le Henge. Cette technique consiste à se métamorphoser en quelqu’un et/ou changer d’apparence physique et/ou changer de caractéristique. Par exemple : Changer la voix, changer l’âge, modifier le sexe, l’odeur, la taille et le poids… Cette technique offre de nombreuse possibilité, surtout pour un Taijutseur, car ils peuvent copier l’arme de leur adversaire et c’est très utile. Youso devenait à chaque jour de plus en plus fort et cela ne l’excitait point. Le pouvoir n’est qu’une illusion. Tout être vivant dans ce monde devrait être égaux. Il ne comprenait pas pourquoi tout le monde cherchait à être plus fort.

Ils arrivèrent enfin à l’académie, cet immense bâtiment où il y entrait de nombreux élève et de nombreux amphi. Impossible de n’avoir rien à faire quand tu y entre. C’et immense école est tellement grande. En entrant, il y a les la liste des Amphi ainsi que les horaire, la salle et la technique qu’on n’y apprend. Miyako se baissa vers la petite liste et suivie de son doigt l’amphi de Ninjutsu.

[Miyako] Salle B245. Murmura Miyako. Où est la salle B245 M’dame ?

La secrétaire se tourna.

[Secrétaire] Va dans ce couloir et tourne à gauche, tu devrais la voir là-bas.

Ils firent ce que la secrétaire leur dit et entra dans la pièce. C’était une vaste salle avec plusieurs gradins où plusieurs étudiants étaient assis. Le bureau du professeur était au milieu, en bas des gradins. C’était une fille. Elle était assise sur sa chaise, un pied sur l’autre, tout ça pour dire qu’elle était assise d’’une manière très féminine. Elle sirotait un jus en boîte et attendait que tout le monde entre. Youso monta dans les gradins et trouva trois places libres. Au passage, il vu une fille avec les cheveux légèrement remonter.

*Haaa, c’est quoi cette tête de mioche*

[Youso] Wow, il son beau tes cheveux, sa serait gentil de me les donner car ma tante aurait bien besoin d’une perruque. Elle devient chauve, c’est la vieillesse quoi…

La fille leva se regard de glace vers Youso qui sentit un frisson parcourir tout son corps.

*Comme elle est laide*

Cathi ria sans le laisser paraître et s'assit à coter d'elle. Elle regardait à l'avant, sans rien dire et attendait que le cours commence. Quand tout le monde se calma, la salle fût envahie par le son de la boîte de jus qui commençait à être vide. Le professeur se leva et Youso pût voir clairement son visage. Elle était si belle, mini jupe et décolleter. Quelle beauté. La femme qui était l'enseignante de Ninjutsu de Youso avait la peau, surement, douce comme du plastique. Une vraie Barbie.

Cathi, l'imprudente leva la main. Jalouse commeelle est, elle ne se priverait pas de dire ce qu'elle pense. La prof, d'un air fier la pointa du doigt.

[Tsubaki] Que veut tu petite.

[Cathi] Votre jupe n'est pas trop courte Madame, si je fais une plainte à la direction de l'école, ils vont surement vous virez.

Cette fille est polie, pensa Tsubaki, la prof de ninjutsu. Elle l'appelait Madame et la vouvoyait, elle ne pouvait pas la punir parce qu'elle avait dit que sa jupe était trop courte. Mais Tsubaki savait qu'elle était jalouse. Cathi n'arrêtait pas de fixer ses jambes.

*Jouons au rendant rendant alors.*

[Tsubaki] Comment ça trop courte, c'est peut-être ta jupe qui est trop longue. As-tu peur de montrer tes jambes où quoi. Enfin, faisons la paix veut tu ? Je m'appelle Tsubaki Hasuno. Je ne veux, en aucun cas, que vous m'appelez Madame. Compris petite. Je vous aime tous.

Elle fît un clin-d'oeil à Youso qui rougissait jusqu'à devenir brûlant. Elle était beaucoup trop belle. Elle avait d'énormeee... euh.... Elle reprit la parole.

[Tsubaki] Vous êtes surement tous ici pour apprendre une technique, je me trompe ? Non, surement pas. Alors, aujourd'hui nous allons apprendre le Henge. Qu'esse que le Henge ? Hé bien c'est une technique qui permet de se métamorphoser en ce que vous voulez. Hé, oui. Vous pouvez même changer quelques une de vos caractéristiques comme la voix, l'âge et le poids etc. Je vais donc vous faire un exemple rien de compliquer.

Elle se positionna devant le groupe et cria : Henge. Dans un nuage de fumer, elle se transforma en citrouille et dans un autre, elle redevenue humaine.

[Tsubaki] Voulez-vous essayez ? Tiens-toi, miss jupette. Viens en avant.

Cathi se pointa du doigt et Tsubaki fît signe de la tête pour approuver. Cathi devint rouge comme une tomate, tous ses yeux sur elle la rendait folle. Elle descendit les marches du gradin jusqu'à Tsubaki.

[Tsubaki] Deviens une citrouille !

Tsubaki fît apparaitre une citrouille pour que Cathi puise avoir une image. Cathi se concentra, elle visualisait la citrouille et fit circuler son chakra dans ses pieds.

*Mais non, ça ne doit pas être là que le chakra doit aller*

[Cathi] Dites, où faut-il concentrer le chakra.

[Tsubaki] Oui, j'avais hâte que tu le demandes. Sinon cela aurait été... trop cour vois tu ? Essais dans tout ton corps, tu ne voudrais pas n'avoir qu'une tête de citrouille ?

Cathi savait très bien où Tsubaki voulait en venir et elle entendit Youso et Miyako rire d'elle. Elle les regarda du coin de l'oeil et se concentra à nouveau. Le chakra, cette fois-ci, parcourra tout son corps, on pouvait presque voir le suspence dans la salle. Elle cria enfin : Henge no jutsu ! Et se transforma en citrouille.

[Tsubaki] Ouais ! C'est bien miss jupe. Voilà un beau B+ pour toi. Tu l'as bien mérité.

[Cathi] Quoi ! Que ça ! Vous ne manquer pas d'air vous avec votre grosse moustache !

[Tsubaki] Va t'assoir espèce de petite jalouse... Allez, vas !

Cathi monta dans le gradin en boudant. Et Tsubaki pointa Miyako. Il descendit des gradins l'air toute fier. Cathi sortit son journal intime et sortit son stylo pour écrire dedans.

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20 juillet 13h30

Je suis maintenant à l'académie dans l'amphi Taijutsu. Je suis vraiment heureuse ! J'ai eu B+, mais j'aurais pu avoir mieux si cette salle merde n'était pas là. Le prof n'est vraiment qu'une sale conne et plein d'autre insulte. J'en passe tellement.

T'inquiète je n'ai pas dit mon secret à Miyako ni à Youso. Tiens en parlant de lui, il est à coter de moi et je me sens bien. Tout à l'heure, à l'avant, je savais qu'il me regardait, alors j'ai fait de mon mieux pour réussir. Je ne veux surtout pas le dépasser ca

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Miyako se tenait devant elle et lui dit :

[Miyako] J'ai eu un A.

À ce salaud, comment osait-il lui dire cela après sa défaite. Youso regardait la scène avec amusement. Voir Cathi essayer de se défendre sans être capable était plutôt drôle. Il allait intervenir quand Madame Tsubaki dit :

[Tsubaki] Arrêter tout de suite, miss jupe, c'est quoi ce livre, écrit tu des notes ? Viens donc me montrer ça !

Le coeur de Cathi se seras, tellement fort qu'elle pensait qu'il allait l'étouffer. Qu'eusse que Madame Tsubaki penserait des insultes qui sont marquées à l'intérieur la concernant. Et la chose qu'elle avait marquée sur Youso. C'était vraiment, le pire moment de sa vie. Elle ferma le cadenas et laissa la clef sur le bureau. Elle descendit, en essayant de garder son calme et le donna à Tsubaki.

[Tsubaki] Faisait tu des dessins ? Qu'ils sont beaux ses petits lapins. Pourquoi un cadenas sur ton cailler de note, allez, ouvre le.

[Cathi] Je ne suis pas la clef... Dit Cathi toute rouge. Je ne peux pas l'ouvrir comme ça.

Mais comment cette petite osait lui parler sur ce ton. C'était vraiment la pire des élèves.

[Tsubaki] Alors, je vais l'ouvrir. Dit-elle en souriant.

De petite flamme grignota le cadenas qui disparu en deux temps trois mouvements. Tsubaki ouvrit le livre à la page où Cathi était rendu. Elle lit quelque phrase et perdu tout de suite le sourire. Il y avait un beau petit paragraphe qui parlait d'elle et cela ne la touchait pas du tout. Elle lit le dernier paragraphe et dit avec un petit sourire dans le coin.

[Tsubaki] Tiens, nous allons bien rigoler... Je vais lire une page de son journal intime.

Elle regarda Youso et lui fît un clin-d'oeil. Cathi, elle était très nerveuse et se mordait les lèvres.

[Tsubaki] Je suis maintenant à l'académie dans l'amphi Taijutsu. Je suis vraiment heureuse ! J'ai eu B+, mais j'aurais pu avoir mieux si cette salle merde n'était pas là. Le prof n'est vraiment qu'une sale conne et plein d'autre insulte. J'en passe tellement.

Et bien sûr, c'est de moi qu'elle parle. Continuons.

T'inquiète je n'ai pas dit mon secret à Miyako ni à Youso. Tiens en parlant de lui, il est à coter de moi et je me sens bien. Tout à l'heure, à l'avant, je savais qu'il me regardait, alors j'ai fait de mon mieux pour réussir.

C'était au tour du coeur de Youso à se serrer. Si la voix de Tsubaki n'encombrais pas les battements de son coeur, il était sûr que l'afro, à coter de lui, les entendraient.

Cathi remonta doucement les marches, le cailler à la main et s'assit à coter de Miyako qui la regardait de bas en haut et Youso que la regardait du coin de l'oeil.

*Quel journée de merde*

Pensa les trois amis en même temps.

[Tsubaki] Quelque chose de régler ? Youso, viens donc nous montrer ton talent.


[ Rooo ... Je me sens mal d'avoir fait ça à Cathi xD ]

Bien réveillé, les muscles échauffés, Tenson était prêt pour son cours à l'Académie.

[Tenson] - Bye m'man ! À ce soir !

Une pomme en main, il se rendait d'un pas rapide vers la grande bâtisse d'enseignement ninja de Konoha. Il évitait du mieux qu'il pouvait les piétons trop lents qui lui bloquaient le chemin. Il n'avait pas besoin de se relaxer aujourd'hui. En un temps record, il poussait déjà les portes de sa salle de cours. C'était Mlle Reiko qui donnait le cours. On pouvait voir en gros les mots "Kawarimi no jutsu" inscrits à la craie sur le tableau géant.

[Reiko] - Bon, il est maintenant l'heure de commencer, veuillez cesser le bavardage.

Elle patienta quelques secondes le temps que les voix se perdent dans les profondeurs de la salle.

[Reiko] - Comme vous avez sans doute remarqué, le sujet d'aujourd'hui sera la technique de permutation. C'est une technique défensive de base. Elle consiste à permuter, comme son nom l'indique, son corps à un autre objet. Bien sûr, ses utilités sont plutôt multiples. Elle peut vous échapper d'une attaque directe ou à distance, confondre l'adversaire ou même retourner une attaque contre votre ennemi. Nous verrons tous ces aspects durant le cours. Jusqu'à maintenant ça va ? Des questions ?

La salle hésitait, peur de poser une question trop ridicule, attendant que quelqu'un d'autre la pose pour eux. Tenson réfléchissait. Comment une telle technique pouvait-elle s'effectuer ? Cédant à sa naïveté, il leva la main sans aucune gêne. Voyant cela, les autres furent soit étonnés, moqueurs ou mieux, soulagés que quelqu'un ait osé poser une question malgré l'atmosphère tendue de la pièce. Lui, il ne se rendait compte de rien ; il était énergisé et concentré. Reiko lui fit signe de poser sa question.

[Tenson] - Euh, est-ce qu'on doit utiliser notre chakra pour cette technique ?

Le Saishi avait du mal à imaginer un déplacement requérant du chakra, il avait donc demandé directement avant d'attendre. Juste avant que la professeure lui réponde, un rire éclata juste derrière lui, entraînant l’hilarité presque générale. À sa grande surprise, c'était une fille qui avait ri de sa question. Elle avait les cheveux bruns, reflétant un peu de violet. Ses sourcils haussés rehaussaient l'air mesquin déjà créé par son sourire en coin et ses yeux presque noirs.

[Reiko] - Matsuki ! Un peu de respect tout de même !

La jeune insolente reporta son attention dans son cahier de notes, qui se trouvait plutôt être un cahier à dessin... Tenson était embarrassé, tout le monde le regardait désormais. Il porta un regard désespéré vers Reiko, attendant une réponse qui rétablirait l'ordre au sein du groupe. Elle soupira longuement avant de prendre parole.

[Reiko] - Mon cher Tenson. L'Académie de Konoha est l'école des ninjas. La base de l'Art ninja trouve sa source dans l'utilisation du mélange de l'énergie corporelle et spirituelle, le chakra. Donc logiquement, toute technique enseignée ici requiert une certaine quantité de cette énergie...

Tenson entendit nettement le rire étouffé de cette Matsuki derrière lui. Mais Reiko n'avait pas dit son dernier mot.

[Reiko] - Mais ! Car il y a un mais. La façon de l'utiliser est plutôt spéciale et difficile à imaginer. C'est en pratiquant qu'on en vient à le ressentir vraiment. Si je compare avec un Katon, par exemple, la technique de feu est beaucoup plus concrète à utiliser car c'est une technique offensive et que c’est le chakra qui cause les dommages. Pour la permutation, nous sommes exactement à l'opposé de ceci avec une technique défensive et pour laquelle le chakra sert à un déplacement, tout comme dans la téléportation, une technique un peu plus avancée.

Elle espérait lui avoir sauvé la mise. Elle détestait ce genre de situation ou survenaient des différents. Ils en avaient déjà assez de devoir combattre ceux des villages ennemis, il n'y avait pas de place pour les conflits intérieurs, surtout s'ils commençaient à se détester à un âge aussi jeune. Les choses semblaient s'être atténuées voyant la mine renfrognée de la petite Matsuki et le contraste redevenu normal entre le visage et les cheveux de Tenson. Elle poursuivit aussitôt, profitant du moment qui pourrait rétablir le cours à la normale.

[Reiko] - Trois éléments sont essentiels à la réalisation d'une permutation efficace. Un objet auquel se substituer, un endroit pour se réfugier et... de la rapidité.

Alors qu'elle expliquait, elle s'appliquait à l'illustration de la technique avec la forme la plus connue : le rondin de bois et l'arbre. On pouvait voir les flèches qui expliquaient le mouvement de la technique.

[Reiko] - Dans cet exemple, nous avons l'arbre comme élément pour exécuter la technique. Le rondin de bois provient directement de l'arbre dans lequel on va se réfugier. Il est important que les deux éléments soient rapprochés si vous avez l’intention de vous dissimuler par le biais de cette technique. Pour qu’elle vous soit utile, il faut en faire un réflexe, anticiper le mouvement. Ça va jusqu’à maintenant ?

Pas un bruit dans la salle excepté les crayons qui griffonnaient dans les cahiers de notes. Tenson se demandait toujours comment le chakra pouvait être utilisé dans ce genre de technique. Il attendait d’autres explications. Il avait hâte d’essayer. Mais il laissa la professeure continuer, n’osant pas poser une seconde question.

[Reiko] – Bien, maintenant ouvrez bien vos oreilles. La permutation est une des deux techniques défensives de base, l’autre étant le Kaï. Elle ne vous défera pas d’un Genjutsu, tout comme le Kaï ne vous servira à rien contre le Ninjutsu et le Taïjutsu. Ne pensez pas vous échapper d’une illusion avec une technique de déplacement…

Elle continua ainsi ses explications sur les modalités de la technique. Tenson écrivait, machinalement. Il avait marre de ce genre de théorie, il voulait juste savoir comment utiliser son chakra dans cette situation. C’est alors que Mlle Reiko leur fit passer une feuille d’exercices. C’était sous forme de tableau. La première colonne décrivait des situations de combats. Les autres était des cases à cocher quant à savoir s’il valait mieux utiliser l’esquive, la permutation ou « autre ».

[Reiko] - Je vous laisse quelques minutes pour remplir ce tableau, ça ne devrait pas être long.

Après un soupir, il commença à remplir le tableau. Il y avait quelques situations dont la réponse était très évidente, mais d’autres où il fallait s’y pencher un peu plus sérieusement, comme par exemple :

« Vous ne reconnaissez pas l’endroit autour de vous et vous êtes un peu étourdi. Vous apercevez un kunaï qui vole dans votre direction. »

Esquive, permutation ou « autre » ? Au premier abord, il aurait été tenté de mettre « autre », croyant qu’il s’agissait d’un genjutsu, donc un Kaï. Mais en relisant bien, il n’y avait rien qui prouvait qu’il s’agissait bel et bien d’une illusion… Et ce kunaï qui volait dans sa direction, valait-il une permutation ? Une esquive aurait été tout aussi efficace et il ne gaspillerait pas son chakra. Mais d’un autre côté, il était étourdi et perdrait peut-être pied… Tenson se creusait les méninges en tentant de répondre correctement.

*Et si ça m’arrivait pour vrai, qu’est-ce que je ferais ? Je crois bien que je ne prendrais pas le risque de compter sur une illusion, il y a bien des techniques qui peuvent nous faire sentir étourdi… Si je tente de l’esquiver et que je suis trop étourdi ça ne fonctionnera pas… Oh mais… Je sais !*

Il venait de trouver la réponse. Il finit de remplir le tableau assez facilement, le sourire aux lèvres. Mlle Reiko passa alors à la correction en groupe. Elle lisait la situation, choisissait un élève qui avait la main levée pour y répondre, validait ou corrigeait, puis expliquait pour ceux qui n’avait pas saisi la première fois. Puis vint la situation sur laquelle Tenson s’était penché plus sérieusement. Il leva aussitôt la main pour répondre.

[Tenson] – Il est préférable de faire une permutation, comme ça on peut voir si le kunaï est consistant lorsqu’il heurte l’objet auquel on se substitue et déterminer si on est pris dans un Genjutsu.

Reiko écarta les paupières en signe de surprise. Elle ne s’attendait pas à une telle réponse de la part de l’étudiant. Elle lui sourit avant de répondre.

[Reiko] – C’est bien, bien réfléchi. Cependant pas tout à fait la réponse idéale. C’est un peu compliqué, le Genjutsu n’est pas ma voie principale, mais je peux quand même vous dire ceci : Si vous permutez avec un élément présent à l’intérieur du Genjutsu, le kunaï apparaîtra comme consistant et vous ne saurez toujours pas si vous êtes au piège dans une illusion ou non. Comme il vous serait impossible de déterminer immédiatement la portée possible de la technique, vous ne saurez jamais si vous avez permuté avec un objet de la réalité ou un objet de l’illusion. De plus, il est préférable de n’utiliser aucune technique de déplacement lorsque vous êtes étourdis. Certains auraient peut-être voulu essayer une téléportation pour prendre du recul, mais comme je vous dis ce n’est pas la meilleure chose à faire si la tête vous tourne.

Tenson inscrit un gros X rouge à côté du numéro 9. Il était déçu, il était absolument certain d’avoir réussi. Il n’aimait pas du tout le sentiment d’échec. Heureusement, il était ici pour apprendre, non pas pour tout savoir à l’avance.

[Tenson] – Qu’est-ce qu’on doit faire dans ce cas ?

Reiko sourit de nouveau.

[Reiko] – Ce que moi je ferais sans doute, c’est une métamorphose.

Et tout de suite de s’élever les voix pleines d’interrogations et de surprise.

[Reiko] – Calmez-vous, je vous prie. Je vais vous expliquer ma façon de voir les choses. Ok, si on relit la situation, ça donne : Vous ne reconnaissez pas l’endroit autour de vous et vous êtes un peu étourdi. Vous apercevez un kunaï qui vole dans votre direction. Vous êtes incapable de déterminer si vous êtes aux prises d’une illusion mais la possibilité est présente. Vous êtes étourdi, ce qui réduit vos capacités de mouvement. Votre but immédiat est d’éviter le projectile lancé dans votre direction. Pourquoi le henge ? Parce que premièrement, c’est une technique facile à exécuter et qu’elle ne requiert aucun déplacement. Il vous suffit de vous métamorphoser en quelque chose de plus petit pour éviter le kunaï, qui passera alors au-dessus de votre tête. Ça va ?

La professeure se réjouissait de ces visages qui finissent par comprendre. Elle sentait qu’elle faisait bien son travail. Elle leur laissa le temps de bavarder un peu entre eux, histoire de prendre une pause.

Tenson repensait encore au numéro 9. Reiko avait bel et bien raison. Quelle autre technique pouvait être plus efficace qu’une technique qui ne requiert aucun déplacement et qui vous permet d’éviter le projectile ? Aucune qu’il ne connaisse. C’est alors qu’il entendit encore Matsuki derrière lui. Elle l’imitait ridiculement en train de poser ses questions. Il rougit instantanément. Il était difficile de déterminer s’il s’agissait de colère et de gêne.

*J’aimerais vraiment savoir quoi faire dans cette situation-là…*

Heureusement, Mlle Reiko but la dernière gorgée de son café, probablement amené par le dénommé Hiro, et reprit le cours.

[Reiko] – Bon, nous y revoici. Vous vous souvenez que plus tôt, j’ai parlé de la différence dans l’utilisation du chakra ? Et bien je vais vous l’expliquer plus en détails.

Tenson se redressa brusquement en entendant le mot chakra. Enfin des explications utiles ! C’est alors qu’elle se lança dans de longues explications qui pouvaient se résumer ainsi : Dans cette technique, le chakra sert à l’augmentation des possibilités du corps. Puisque nous savons quel est le mouvement à effectuer, nous utilisons notre chakra pour en réduire inconsciemment le temps d’exécution.

[Reiko] – Mais c’est comme je vous dis, il faut le ressentir, ne pas le penser trop théorique. Des questions ?

Quelques élèves avaient besoin de précisions sur le déroulement de la technique, mais Reiko répliquait toujours qu’ils avaient besoin de le ressentir.

[Reiko] – Bon, puisque j’en suis rendue à répéter sans cesse que ça s’acquiert avec la pratique, je crois qu’il est temps de vous laisser aller. Au revoir tout le monde, et n’hésitez pas à venir me voir à la salle des profs si vous rencontrez de grosses difficultés dans votre entraînement.

À quoi elle joignit le dernier sourire du cours. Tenson ramassa ses choses, comme tous les autres, regarda une dernière fois le tableau, puis quitta la pièce, le cerveau gorgé de nouvelles informations.

Youso : +9 XP, c'est quoi cette manière de traiter Tsubaki

Tenson : +14 XP

Cours de ninjutsu non-élémentaire : Kawarimi ou l’art de la permutation.

Kenji avança d’un pas décidé dans l’antre de l’académie. Il voulait devenir puissant et vite. Les autres étudiants l’exaspérait, ces êtres de petit esprit, ces peureux. En voyant un groupe d’étudiant passer prés de lui Kenji les regarda puis fit une moue de la tête, il souffla et fit remonter une mèche de son front.

*Tous les mêmes…*

Kenji alla à l’accueil et rencontra le ninja fonctionnaire qui gérait la partie administrative de l’établissement.

Ninja fonctionnaire : Hey petit, alors tu vas bien ?

*Pas de temps à perdre avec ce sous fifre*

Kenji : Quel est le prochain cours ?

Ninja fonctionnaire : Euh… Ca ne va pas petit ? Hum…

Kenji fronça les sourcils.

Ninja fonctionnaire : Okay… Bon ! Cours de Kawarimi dans l’amphi 2. Bonne journée et chance.

*La chance, ce sont les perdants qui en ont besoin*

Kenji partit dans les couloirs de l’académie, les mains dans les poches. Cette académie n’avait plus de secret pour lui. Ses pieds le guidaient automatiquement, mais Kenji n’avait pas l’allure d’un robot, il était plus de ce qui savait quoi faire dans n’importe quelle situation, les leaders. Son pas était devenu calme mais résolu.

Au milieu d’un couloir une porte à droite lui montra qu’il était arrivé à bon port. Il pénétra dans l’amphi, le numéro 2 affichait sur la porte brillait grâce au soleil qui avait envahi l’amphi. Kenji cligna légèrement des yeux, une fois la clarté passé il passa d’un pas décidé le pas de la porte.
L’amphi ressemblait exactement à celui où c’était déroulé le cour sur le henge ou l’art de se métamorphoser. Kenji tourna alors la tête vers le bureau, ce n’était plus Hiryuu qui était présent, mais une déesse. Le nouveau professeur était une femme, Kenji se disait que si son pouvoir égalait sa beauté le cours serait excellent. Des tresses blondes retombaient sur ses épaules fine. Elles entouraient un visage fin, qui enlevait à toute personne l’envie de violence, ou de méchanceté. Son corps était fin et tout ses gestes était effectué avec la souplesse d’un chat.
Kenji passa l’espace entre le bureau et les gradins. Il s’assit au 1er rang comme à son habitude.

*Les meilleurs se mettent toujours devant*
*De toute manière les autres ne sont rien*

Kenji ne sorti pas de bloc-notes, il s’assit et posa sa tête dans les paumes de ses mains. Un bandage de fortune ornait sa main droite. Les séquelles de la matinée étaient encore présentes. Mais sa lucidité était retrouvé, son calme présent et la folie était partie. Il était décidé dans les choix qu’il devait faire pour son avenir.
Une sonnerie retentit et un flot de personne se déversa dans l’amphi. Des groupes d’élèves discutaient, blaguaient ou chahutait. Tend de lien entre eux. Kenji était en dehors de tout cela. Il ne comprenait pas ce sentiment. Le fait qu’un « nous » existe, seul le « je » prédominé pour lui.
Une fois tout le monde en place, le professeur se leva et fit régner le silence dans la salle. Elle écrivit sans un grincement son nom au tableau. Une fois retournée, la plus part des garçons baissèrent les yeux.

*Quelle maturité…*

On entendait les filles au fond de l’amphi pester contre elle. La jalousie les avait pris.

Tsubaki : Bonjour à tous ! Comme certain ne le savent peut être pas je m’appelle Mde Tsubaki. Je suis experte dans le contrôle du chakra.

Tsubaki contourna son bureau en se déhanchant, puis s’assit sur le rebord de son bureau en croisant ses jambes. Kenji attendait impatiemment, d’un air exaspéré.

Tsubaki : Aujourd’hui nous allons étudier le Kawarimi ou l’art de la permutation. Vous allez ainsi apprendre à pouvoir esquiver une attaque en substituant votre corps avec ce qui vous entoure. En général lors de combat à Konoha nous utilisons des rondins de bois qui sont dans la forêt qui nous entoure. Je ne peux amener dans l’amphi des rondins, donc ici vous aurez seulement la partie théorique du cours. De plus après votre pratique, je ne reviendrais pas sur ce cours. Vous devrez faire cela seul, et réussir à maîtriser cette technique seul.

A ce moment Tsubaki se leva. Il était dur de soutenir son regard. Il était doux et fort à la fois. Elle commença à monter quelques marches de l’amphi.

Le fait d’apprendre à maîtriser le Kawarimi seul, et un bon exercice de maîtrise de soi ainsi que de connaissance de soi. Vous découvrirez les limites de votre corps. Mais aussi de votre mental. Une guerre interne s’ouvrira en vous.

Kenji n’écoutait plus, il en avait marre de tout ce « blabla », il avait l’impression de perdre son temps.

*Pourquoi mettre autant de temps pour présenter une technique basique ?*
*Une guerre interne… les professeurs ne savent plus quoi inventer pour attirer notre intention.*

Les autres garçons de l’amphi n’avait pas l’air de s’ennuyaient, ils ne cessaient de dévorer du regard l’instructrice. Une légère brise traversa la salle par les fenêtres entre ouverte.
La fraicheur calma quelque peu Kenji, il souffla et s’installa plus profondement dans son fauteuil.
Tsubaki retourna à son bureau puis s’assit sur sa chaise. Elle croisa les bras.

Tsubaki : Sortez tous une feuille blanche ? et écrivez ce que vous pensez utile à la permutation.

Kenji sortit finalement son bloc-notes.

*Hum… Utile au Kawarimi*

Kenji réfléchissait quelques secondes puis la solution lui paru évidente. Le kawarimi faisait en sorte que dans un laps de temps très court, le corps se substitut à un autre objet. Pour Kenji cela se déroulait en plusieurs phases.

*** Bloc-notes de Kenji ***

Phase 1 : Equilibrer le chakra dans chaque partie de son corps. Puis faire une série de signe.

Phase 2 : Penser très fort à l’objet voulut pour la substitution, ne faire qu’un avec l’objet. Il faut en connaitre l’aspect général parfaitement.

Le Kawarimi s’utilise en général pour une action défensive en réserve. C’est une technique sommaire que chacune ninja se doit de maîtriser.

***

Voilà se qu’écrivit Kenji. Il fut le premier à finir mais cela ne l’étonna point. Etre le meilleur était une chose normale pour lui.
Pendant que tout les étudiants penchait sur leur feuilles mordillant leur stylo, en essayant de faire chauffer leur neurone, Kenji se détendit en regardant par la fenêtre.
Finalement Tsubaki s’approcha de lui avec sa souplesse habituelle. Elle se pencha vers Kenji, et lui parla dans un murmure que seul eux deux pouvait percevoir.

Tsubaki : Alors ?! On sèche ?

Une pointe d’ironie ponctuait sa phrase, et un petit sourire naquit sur son visage.
Kenji toussa légèrement pour s’éclaircir la gorge.

Kenji : J’ai terminé. La permutation n’est qu’une technique de base.

Tsubaki : Alors pour toi, les techniques de base sont facile ?...

Kenji lui coupa la parole.

Kenji : Bien sûr, j’ai su maîtriser le Henge en quelques heures seulement en ayant été le meilleur. La permutation n’est qu’une étape de plus.

Kenji était fier, il avait réussit à montrer à son professeur qu’il n’était pas n’importe qui. Il se redressa sur son siège. Tsubaki restait là l’air amusé. Elle commença à ouvrir la bouche, comme pour répondre puis elle se ravisa, et retourna s’assoir à son bureau en rigolant doucement.
Kenji prit cela comme un affront. Il en fallait peu maintenant pour qu’il s’emporte et il n’espérait maintenant qu’une chose. Sortir de cette salle surchauffée et aller s’entrainer.

Les minutes passèrent comme des heures pour Kenji. Finalement Tsubaki se leva et toussota pour rompre le silence.

Tsubaki : Vous devriez avoir tous terminé maintenant. Je vais choisir une personne au hasard dans l’amphi, elle viendra ici expliquer comment pratiquer un bon Kawarimi d’après lui.

La plus part des garçons espéraient être choisit, ils voulaient faire bonne figure devant leur « belle » instructrice.
Kenji était plutôt agacé, la chaleur devenait de plus en plus lourde dans la salle et aucunes feuilles ne s’agitaient sur les arbres dans la coure.
Tsubaki pointait son doigt dans l’amphi en faisant des vas et viens comme un enfant qui s’amuse.
Puis comme pour un coup de théâtre son doigt s’arrêta devant Kenji. Sa petite conversation n’avait pas était veine. Il allait montrer son talent à toute la salle.

Tsubaki : Toi ! Le petit brun.
Elle chuchota : Tu vas pouvoir nous montrer tout ton talent.

Kenji ne répondit rien, il savait quoi faire.
Il sortit de sa place et se plaça dans l’espace dégagé de l’amphi. Il inspira profondément et bomba le torse, il vit la jalousie des garçons se refléter dans leurs yeux, mais il n’en avait que faire ces gosses que la vie n’avait que trop gâté.

Tsubaki : A toi de jouer.

Kenji : Pour moi l’utilisation du Kawarimi passe par deux étapes.
Dans un premier temps, il faut réguler le flux de chakra qui nous traverse, l’équilibrer dans chaque partie de notre corps. Ensuite faire les signes appropriés à la technique.
Puis dans un second temps il faut connaître le plus fidèlement possible, l’objet souhaité pour la permutation. Ne faire qu’un avec celui-ci.
Voici les principes de la permutation, mais en combat vous n’aurez pas le temps de choisir à quel objet vous substituer lors d’une attaque. Il faut analyser le terrain bien avant.

Kenji finit son analyse sur ces paroles. L’assemblée qui l’écoutait resta ébahie. L’étudiant fier de lui se tourna vers son professeur, avec un air de défi.
Tsubaki avait une expression de surprise sur le visage.

Tsubaki : Et bien Kenji ! Tu as parfaitement résumé la partie théorique du Kawarimi.
Offrirais-tu ton aide aux étudiants ayant des difficultés ?

*Non !*

Kenji : Ce n’est pas moi l’instructeur ici.

Kenji souriat, la joie de sa réussite brillait sur son visage.

Kenji : Les bons élèves snt nés de bon professeur.

*Yop là, comment te mettre un prof dans la poche Kenji.
Excellent !*

Tsubaki rigola et donna une très bonne note à Kenji. La sonnerie retentit à ce moment là.
L’amphi se vida peu à peu, les élèves regardaient Kenji impressionnaient, certain lui disaient bravo (surtout chez les filles). Mais Kenji ne les aimait pas, il fit une moue de la tête et détourna le regard. Il sortit de l’académie pour aller s’entrainer dans la forêt du village.

[suite dans la forêt interne, la clairière de Kenji]

Kenji : +14 XP

[Tsubaki] Un problème de régler ? Youso, viens donc nous montrer ton talent.

Dit-elle, un petit sourire dans le coin. Youso descendit les quelques marches du gradin jusqu'à Tsubaki. Elle fît apparaître une citrouille et lui dit la même chose qu'à Cathi : Devient une citrouille. Youso se concentra, il se souvenait très bien ce qu'il s'était passé tout à l'heure. Youso avait senti le chakra de Cathi vers ses pieds, ce qu'il ne faut pas faire si nous voulons que tout notre corps change. L'erreur de Cathi était que le chakra circulait plus dans ses jambes. Alors, Youso essaya de répartir également le chakra dans chaque partie de son corps. Cela demanda beaucoup de concentration, mais il finit par crier.

Henge no jutsu !

Ce qui le transforma totalement en citrouille. Tsubaki était nullement impressionné. Cela devait être une technique facile à apprendre, car la citrouille était parfaite et le professeur totalement indifférente. Elle mit un beau A+ à Youso et dit :

[Tsubaki] C'est ça que je m'attends de vous ! C'est bien Youso retourne t'asseoir.

Youso remonta les gradins et s'assit à coter de Cathi que ne disait rien. Il s'était vraiment amélioré depuis deux semaines. Bientôt, il deviendra beaucoup plus fort qu'elle et Cathi le savait très bien. Mais qu'il connaisse son secret, ça, elle ne voulait pas l'imaginer.

Les étudiants passa, chacun leur tour. Jusqu'à ce que Tsubaki dit :

[Tsubaki] Vous avez tous bien travaillé et avez tous de superbe note. Je vais donc inviter les trois personnes qui ont eu A+ à venir en avant. J'ai un petit exercice à vous faire faire. Les autres qui n'ont pas eu A+ devront revenir ici jusqu'à ce que vous ayez cette note. Je ne fais pas ça pour vous faire ''chier'' je fais ça pour vous aider. Alors, qu'attendez-vous les personnes concernées ?

La fille avec les cheveux légèrement plus haut que les autres se leva suivi d'un autre garçon plus loin. Youso se leva à son tour et redescendit les marches pour la 2ème fois. Ils se placèrent tous un à coter de l'autre très rapidement, cela surpris Tsubaki. Ces élèves avaient une très bonne discipline. Youso savait que non. Il pouvait très facilement avancer d'un pas pour ne pas former une belle ligne droite. C'était vraiment un prof stupide et Cathi avait eu raison de marquer cela dans son journal. Mais elle aurait pu se retenir et ne pas marquer des choses sur lui comme cela pendant un cours. Youso l'avait trouvé tellement bizarres.

[Tsubaki] Voilà voilà !

Sa jupe volait et virevoltait lorsqu'elle marchait.

[Tsubaki] Puisque vous contrôlez très bien le Henge, nous allons essayer une technique qui ressemble beaucoup ou plus ou moins à celui-ci.

Elle se tourna vers les autres élèves et dit :

[Tsubaki] Prenez des notes, ça vous concerne tous ! Surtout toi, Cathi. Nous allons commencer la pratique du bunshin. Appeler ça clone si vous voulez, ça signifie la même chose. Vous faites un double ou plusieurs doubles de vous-même pour mêler vos adversaires. Mais n'oubliez pas que ceux-ci ne peuvent infliger de dommage. L'adversaire ne pourrait perdre point de vie si vos clones le touche. Et si ceux-ci sont touchés, ils partiront en fumer. Je vous demande de faire un clone de vous-même.

Elle se tourna vers les autres élèves dans les gradins.

[Tsubaki] Je fais faire cette la pratique du bunshin avec eux, car pour apprendre celui-ci, il faut une parfaite maîtrise du Henge. Si vous n'êtes pas capable de vous transformer parfaitement, ne pensez pas pouvoir vous cloner. C'est impossible.

Elle demanda au premier garçon de se cloner. Il respira à fond et ferma les yeux. Il avait l'air très concentré, mais Youso savait qu'il n'avait qu'une seule penser dans sa tête : Il ne faudrait pas que je perd ma popularité, mais amis compte sur moi.

Pfum... En voilà un autre qui pense qu'à sois. Égoïste pervers que ne fait que reluquer le prof. Il n'avait vraiment aucune discipline. Un petit roux plein de tâche de rousseur avec les dents jaunes n'intéressait surement aucune fille. Même sa tante aurait de la difficulté à le regarder. Mais même avec sa laideur, il avait de grand talent. Youso savait que, malgré ses penser d'égoïste, il réussirait à faire la technique. Mais à son grand étonnement, il la manqua.

Plus le temps passait, plus le garçon avait les larmes aux yeux.

[Tsubaki] Ne pleure pas petit...

Dit la prof d'un air d'incompréhension.

[Tsubaki] C'est une nouvelle technique et elle est plus difficile que l'autre, arrête d'avoir peur du ridicule et retourne t'asseoir.

Youso se tourna vers les gradins. Tout le monde écrivait dans son petit cahier. Il fût étonné de voir Cathi écrire dans son livre. L'avait telle remplacer pas un cahier de note ?

Non, Cathi avait tout déchiré les pages précédentes et elle allait acheter un nouveau cahier. Avec un nouveau cadenas plus fort que celui qu'elle avait. Elle ne laisserait personne lire à autre voix ce qu'elle marquera. Si un ou une réussissait à l'ouvrir, un bon coup-de-poing lui ferait du bien. Qu'il ou elle soit prof, ça n'avait aucune importance.

Tsubaki regardait le petit garçon avec dégout.

*Il ne deviendra jamais ninja s'il a peur de la défaite. *

Une chance que le professeur n'était pas Hiryuu, il lui aurait craché à la figure en lui avouant que c'était peine perdue et qu'il ferait mieux d'abandonner. Tsubaki n'était pas de cet avis, elle pensait qu'il fallait poursuivre ces rêves et mourir en soufrant comme il était écrit dans sa religion. Elle se rappela ce que sa soeur lui avait dit avant de quitter la maison.

*Dieux nous a créé pour vivre, ma soeur, il nous a mis au monde pour que l'on fasse notre histoire. L'histoire qui nous est propre. Moi je m'en vais, je vais tisser le filet pour avancer.*

Elle ne savait pas trop ce qu'elle a voulu dire ce jour-là, mais peu importait, cette pensée lui avait traversé la tête et elle ria.

[Tsubaki] Hé hé hé, à ton tour jeune fille.

Dit elle en reculant et en pointant du doigt la fille aux cheveux légèrement remonter par en haut.

Décidément, tous les gagnants son laid. Se dit Youso intérieurement. Lui, il n'en était pas un. C'était plutôt un coup de chance qu'il avait eu tout à l'heure. La chance était toujours avec lui et elle était gentille. Peut-être à cause que Youso mange des 'lucky charm''. Humm... des lucky charm.

La petite fille, dans un nuage de fumer, se retrouva nez à nez avec son clone déformer. Youso en avait assez vue. Elle était assez laide comme ça, pas besoin d'en créer un pire. Beurk.

[Tsubaki] Oué, oué... C'est pas mal. Retourne t'asseoir !

Allez, c'est à ton tour. Fait vite, la cloche sonne bientôt.

Youso se concentra, il ferma les yeux et partagea à part égal le chakra dans toutes les parties de son corps. Tsubaki avait dit que c'était la même technique que pour réaliser un Henge, alors, il fit pareille. Ce ne fût pas un grand succès. Mais Tsubaki lui dit de ne pas abandonner et que c'était normal de ne pas réussir du premier coup. Tout le blabla quoi...

Kenji était tranquillement assis dans l’amphi numéro 4 ce matin. Tsubaki, le professeur qui lui avait fait maitriser le Kawarimi, tenait un nouveau cours sur le Bushin aujourd’hui. La chaleur était suffocante dans l’amphi et les murs blancs faisaient mal aux yeux. Kenji était seul. Aucuns élèves n’étaient présents, même Tsubaki n’était pas encore arrivée. Kenji fit rapidement une série de signe avec ses mains pour se les remettre en mémoire. La chaleur le fit somnoler quelques instants, mais le bruit d’une porte claquant le sortit de sa torpeur.

Tsubaki : Bonjour !

Tsubaki venait d’arriver, toujours aussi joyeuse de vivre et toujours aussi belle. Kenji était à sa place au premier rang comme à son habitude.

Tsubaki : Tu es seul… Les autres ne vont pas tarder je pense.

Kenji ne dit rien, il regardait Tsubaki dans les yeux en se demandant comment elle pouvait être aussi fraiche par ce temps de canicule. Une sonnerie retentit et les élèves arrivèrent en masse. Chacun se mit à sa place habituelle, tel des robots téléguidé. Kenji détourna son attention d’eux et attendez que le cours commence. Il ne savait pas quelle nouvelle technique il allait apprendre aujourd’hui, il n’était pas passé par l’accueil. Le ninja fonctionnaire commençait à être lourd. Il manquerait plus qu’il sorte des blagues et ça serait un vrai clown.
Tsubaki se mit au centre de l’amphi et leva la main droite, le silence en fut accompagné. Elle balança ses cheveux en arrière, et toussota légèrement.

Tsubaki : Bonjour à tous, pour ceux qui ne me connaissent pas je suis Tsubaki experte en contrôle du chakra.

On voyait qu’elle était fière de dire cela, elle sourit et fit un clin d’œil.

Aujourd’hui nous allons étudier le Bushin, ou l’art de faire des clones de l’ombre. Mais tout d’abord il faut que je sache qui maitrise le Henge car les deux techniques sont très liées.

La plus part des élèves de l’amphi connaissaient cette technique, il n’y avait rien de bien difficile à faire un Henge.

Okay ! Nous allons donc faire des clones. Avec le Bushin vous serez capable de créer des copies de vous-même, elles pourront avoir plusieurs fonctions. Il pourra attaquer avec vous, ou vous servir de bouclier, il pourra même vous permettre de fuir lorsqu’il disparaitra dans un nuage de fumée. Mais qui voudrait fuir en combat ? Pas vrai les gars ?
A la fin de sa phrase elle passa en revue les garçons de l’amphi en rigolant. La plus part de ceux-ci bombèrent le torse fière alors que Tsubaki jouait avec eux.

Votre ou vos clones n’auront pas de vie, aux moindres dégâts ils mourront. En contre partie ils auront votre puissance, chose normal car ils sont vos doubles.

Tsubaki avait finit d’expliquer le fonctionnement de la technique. Enfin pas tout à fait le fonctionnement plutôt les effets du Bushin. Kenji était impatient de commencer, à chaque nouvelle technique il avait ce sentiment, une joie qui entrait en lui.
Tsubaki s’étira et planta fermement ses pieds dans l’espace pratique de l’amphi. Elle porta ses mains au dessous de son menton et fit une croie avec ses doigts.

BUSHIN NO JUTSU

Un pouf se fit entendre et à 30 cm de Tsubaki se tenait une autre Tsubaki, aussi souriante que la première. Pour les filles du fond de la classe sans en était trop. Quelques une quittèrent même l’amphi en maudissant Tsubaki. Les garçons les plus sensibles voyaient leurs yeux monter au ciel. Mais mise à part cela le clone du professeur était parfait. On ne voyait aucune différence. C’était un Bushin réussit.

*Normal elle est prof, manquerait plus qu’elle rate*

Kenji en avait marre il trouvait les cours trop long à Konoha. Pour lui les professeurs parlaient trop pour ce qu’ils faisaient. Ca n’avançait pas.

*Il n’y a pas des cours pour les surdoué ?...*

Tsubaki leva son poing au dans les airs et l’abattit sur sa tête, ou plutôt la tête de son clone un nuage de fumé apparu instantanément.

Tsubaki : Maintenant comment faire un Bushin ? Car ce n’est pas juste en faisant un signe que vous réussirez !
Déjà lorsque vous ferez un Bushin nous verrons qui connait le mieux son corps. Car je ne veux pas d’un clone étant un grand blond aux yeux blond alors que vous êtes petit et frêle…
Je vous disais que maitriser le Henge vous aidera pour cette technique, car durant la métamorphose vous avez apprit à équilibrer votre chakra dans chaque partie de votre corps. Ici vous ferez de même mais il faudra mettre une plus grande quantité de chakra pour faire en sorte de créer un surplus qui sera donné à votre clone.
Votre clone sera parfait s’il vous ressemble mais aussi, si vous n’êtes pas à cour de chakra à la fin de la technique. Car vous ne devez pas donner tout votre chakra à votre clone. Cette technique vous apprendrez à mesurer et contrôler les flux de votre chakra.

Kenji en avait tout simplement marre il avait l’impression d’assister au même coure qu’avec Hiryuu sur le Henge. Il se jura de ne plus jamais retournait dans le même amphi que cette prof. Elle n’avait vraiment que la beauté pour elle.
L’amphi c’était transformé en sauna. Les fenêtres étaient grande ouverte, mais aucunes feuilles ne bougeaient sur les arbres de la cour. C’était une journée à faire du Katon.

Tsubaki : Je vous laisse quelque minute pour vous concentrer après vous passerez à tour de rôle devant moi.

Kenji passa son temps à prier le vent de venir. Concentrer son Chakra il savait déjà le faire. Et il apprenait le Bushin car aucune autre technique qu’il ne connaissait pas déjà était à l’ordre du jour. Pour lui le Bushin se rapprochait fortement du Henge qu’il avait maitrisé en un coup. Alors il se la coulait douce.
Au bout d’un petit moment Tsubaki revint au centre de l’amphi.

Tsubaki : Leur du jutsu a sonné ! Je vous appelle par rangée. Je veux que toute la rangée viennent au centre de cet espace se mettent en ligne et exécutait ce que vous avez apprit.
1ère rangée.

*A moi !*

Kenji s’installant toujours aux premiers rangs descendit de l’amphi avec tous ce de sa rangée. La plus part des élèves étaient stressé, l’étudiant lui ne sentait pas de stress mais la chaleur le rendait légèrement irascible. Et le fait que son voisin se soit cogné à lui 3 fois pour se levait du banc en s’excusant tout le long du trajet jusqu’au centre de l’amphi n’arrangea pas la situation. C’était un jeune garçon un peu replié sur lui-même, il avait l’air craintif. Ses cheveux étaient bien ordonnés sur sa tête et sa chemise en place dans son jean. Kenji avait horreur de ses étudiants qui pour lui ne méritaient d’être ninja. Aucun courage, aucune assurance n’amenait d’eux. Juste de la pitié et c’est par pitié que Kenji calma son exaspération envers lui.
Une fois tous en ligne la technique pouvait commençait.
Kenji planta fermement ses membres sur le sol, il ferma les yeux et fit le vide de toute émotion et de tout problème en lui. La seule chose qu’il voyait dans sa tête c’était lui. Il se regardait chercher le moindre détail qui pourrait manquer.
Kenji mit une grande quantité de chakra dans chaque partie de son corps. Il se parlait à lui-même intérieurement.

*Tu en veux du chakra ?! Prend, prend c’est pour toi !*
Toujours les yeux fermés il leva les bras et fit le même signe que son professeur précédemment.

BUSHIN NO JUTSU

Il vit la forme qu’il s’était faite de lui dans sa tête disparaitre.

*Non, non ! Je ne peux pas rater ! Reste !*

Kenji avait beau hurler contre son lui intérieur, l’image disparaissait peu à peu. Les bras devinrent flou puis les jambes, enfin le torse jusqu’à qu’il ne reste plus que la tête. Un sourire se dessina sur celle-ci. La déception s’emparait de lui. Quand il allait rouvrir les yeux il ne se verrait pas il avait échoué.

*t’es nul !*

Kenji ouvrit les yeux et vit que tout les autres membres de la ranger avait face à eux leur double, l’étudiant se sentait désespéré. Il regarda devant lui comme un dernier espoir…
Et la il se vit. Un jeune garçon accompagné d’une veste noir et de lunette noir sur la tête. Il avait le même sourire que dans la tête de Kenji.

*J’ai réussi*

Il n’en croyait pas ses yeux. Le fait que l’image de lui-même ai quitté sa tête montrait en faites qu’il avait réussi. Son image avait assez de chakra pour vivre en autonomie hors de lui. La joie fit paraitre un sourire chez Kenji.
Tsubaki inspecta les clones.

Tsubaki : Comme d’habitude il y a toujours les meilleurs dans la première rangée. Parfait vous pouvez retourner vous assoir.

Des « Bouh » se firent entendre du fond de la classe, mais Tsubaki rigolait.
Kenji était heureux il maitrisait une nouvelle technique. Il oublia tout les autres élèves et ne fit pas attention à leur passage. Il n’y avait que lui qui l’intéressait à ce moment là. Le nombre de technique qu’il maitrisait s’agrandissait, il devenait puissant.

Youso : +6 XP
Kenji : +9 XP

Après avoir installé ses maigres affaires dans un appartement mis à disposition par l’académie, Kyouki se mit en tête d’aller visiter l’académie et pourquoi pas d’y suivre un cours. Elle avait lavé ses vêtements de voyage, mais étant encore mouillés, elle dû choisir une autre tenue parmi celles qu’elle avait amenées avec elle. Elle choisit la plus simple, mais au vu de ses activités, il ne s’agissait pas moins d’un kimono bleu marine brodé de mille fleurs nuancées de blanc à rose. Ne voulant pas trop attirer l’attention, et se fondre plutôt dans la masse, elle ne se maquilla pas, et laissa ses longs cheveux flotter librement sur ses épaules.

Elle prit son petit écritoire qu’elle aimait toujours avoir à portée, puis se dirigea vers l’académie. Le soleil brillait abondamment ce matin là, ne laissant plus aucune trace du violent orage, hormis un tronc calciné dépassant de ce qui devait être le parc du village. Elle repéra quelques échoppes où elle pourrait trouver de quoi se fournir en produits quotidiens. Il n’y avait pas grand monde dans les rues à part les commerçants affairés et quelques passants flânant sur la voie publique. Elle remarqua avec plaisir qu’ici aussi les hommes se retournaient sur son passage, ce serait plus facile pour monter son affaire si elle attirait déjà un peu la clientèle. Les ninjas devaient être occupés à leurs missions ou entraînements, les uns travaillant à gauche, les autres à droite. Elle allait toujours pieds nus, mesurant son pas de façon à ne pas faire tinter ses anneaux, mais ça ne l’empêchait pas de faire des pas dansants sur la mélodie d’un rossignol.

Elle pénétra enfin dans l’académie, de jour, et se dirigea sur le panneau d’affichage où étaient répertoriés tous les cours prévus pendant la journée. Il était indiqué qu’à cette heure allait commencer un cours de Ninjutsu élémentaire pour débutants, il n’y avait pas de cours de genjutsu à pour son niveau ce jour-là. Elle se dirigea donc vers l’amphithéâtre du ninjutsu. En se rapprochant de la salle, elle croisa d’autres étudiants qui allaient au même cours, à un autre, ou qui en sortaient.

Elle y entra alors, découvrant d’un œil global l’ensemble des élèves présents. Il y en avait de tous âges : les enfants et adolescents dont c’était le cursus, jeune gens, voire plus vieux quand ils n’avaient pas eu la chance de naître directement dans ce village. C’étaient en grande majorité des garçons, était-ce dû au fait qu’il y avait peu de kunoichi, ou était-ce une autre raison. Elle descendit les marches pour atteindre le 3ième ou 4ième rang, là où il y avait encore de la place. Elle entendit des chuchotements pas très discrets se propager derrière son dos, vers le fond de l'amphi.

«- Hey, vise qui vient d’arriver ! Tu crois que c’est une nouvelle prof ? »

«- Je sais pas, mais elle risque de faire ombrage à notre belle Tsuby ! »

«- Regarde elle s’assoit parmi nous, c’est une inspectrice ! »

«- Oh non, ce sont toujours de vieux croûtons les inspecteurs. »

«- Alors si c’est une élève, je veux faire parti de son groupe d’office ! »

«- Tu délaisserais Tsuby-senseï ? »

«- … »

Sans y prêter plus attention, Kyouki s’installa. Un ou deux autres élèves entrèrent, puis les portes se refermèrent brusquement. Certains – dont notre demoiselle – s’interrogèrent sur ce qu’il se passait. Quelques cris s’élevèrent depuis les rares rangs féminins du fond, sous le coup de la surprise. Une araignée s’ingéniait à les chatouiller dans le dos, les prenant au dépourvu. Elles essayèrent de l’écraser pendant que les autres élèves, d’abord amusés, commençaient à s’impatienter. L’araignée vint jusqu’à l’épaule de Kyouki, puis se balada sur son cou. Pas effrayée pour deux sous, elle attrapa la gêneuse et se dirigea vers la fenêtre pour remettre l’arachnide dehors, malgré les morsures de cette dernière. Quand elle la posa sur le rebord de la fenêtre, la petite araignée se transforma en une belle jeune femme, courtement vêtue et abondamment fardée.

«- C’est comme ça qu’on m’accueille ? En poussant des cris, en tentant de m’écraser puis de me faire sortir de mon propre cours ? C’est vexant. »

L’espace d’un instant, on entendit les mouches voler. Tout le monde s’était tut, hébétés par la confrontation des deux jeunes femmes. L’une n’avait de caché que le strict minimum, l’autre sa ample robe. L’une était maquillée, l’autre naturelle. Mais elles étaient si belles qu’aucun n’aurait su déterminer qui surpassait l’autre. Elles se toisaient l’une l’autre en s’évaluant quand des bougonnements montèrent du fond, du côté des filles.

*Ah c’est donc à cause de la prof s’il y a si peu de filles ^^.*

Kyouki repartit à sa place, Tsubaki à son bureau en parlant :

«- Bonjour à tous, comme je vois qu’il y a de nouvelles têtes, je me présente pour la énième fois : Tsubaki Hasuno, Chuunin de Konoha, et votre professeur de Ninjutsu. Je rappelle qu’il est strictement interdit de me vouvoyer, sous peine d’horribles tortures. Aujourd’hui on va voir ensemble une technique de base du ninjutsu non-élémentaire : la technique de la métamorphose, couramment appelée Henge. Tout le monde a-t-il lu ce qui est dit à ce sujet à la bibliothèque ? Pas la peine de répondre, je sais que non. »

Elle prit sa bouteille d’eau et bu longuement, éclairée par le soleil matinal, afin d’étancher la soif qu’une si longue tirade avait déclarée. Elle referma le bouchon, essuya suavement quelques gouttes d’eau, laissant la plus téméraire glisser dans son corset. Elle s’appuya en avant sur le bureau et demanda mielleusement :

«- Y’aurait-il un volontaire pour lire un passage à ce sujet dans le manuel que j’ai apporté ? »

Elle ponctua sa phrase par un petit clin d’œil. Les filles soupirèrent, et tous les garçons levèrent la main. Elle en choisit un, peut-être un de ses élèves préférés. Celui-ci n’était pas des plus désagréable à regarder aussi, il vint au bureau lire à haute voix le passage en question. L’extrait expliquait clairement en quoi consistait la technique : son but, ses avantages et inconvénients, ses coûts, et ses différents effets. Quand il finit la lecture, Tsubaki reprit :

«- Bien, merci. Tout le monde a compris ? Ca a le mérite d’être clair. Alors la séance d’aujourd’hui est levée. »

Elle attrapa prestement son sac et courut vers la porte de secours. Mais avant qu’elle n’eut poussé suffisamment la porte, la huée des élèves abaissèrent sa main.

*On dirait qu’elle a autre chose à faire ailleurs … Si son cours s’arrête à ça, alors j’aurais mieux fait d’aller à la bibliothèque !*

«- Pourquoi resterais-je si vous avez compris. Vous n’avez plus qu’à aller vous entraîner. A moins que vous ayez des questions ? »

Aussitôt une tripotée de mains se levèrent. Elle revint à son bureau, aucunement contrariée de ce contre-temps. Les différentes questions étaient plutôt pertinentes dans l’ensemble, demandant des éclaircissements sur des zones non développées lors de la lecture. Tsubaki prenait plaisir à répondre, se métamorphosant à chaque fois en l’objet ou l’animal adéquate pour illustrer au mieux sa réponse. Parfois elle ne répondait pas directement, poussant les étudiants à réfléchir par eux-même et trouver leur propre réponse, ou s’entraidant pour la construire.

«- Et quand on se métamorphose, on est forcément au sol ou on peut être en l’air, voire même avec une certaine accélération ? »

*Peut-être ne voulait-elle pas vraiment partir tout à l’heure, elle cherchait surtout à récupérer notre attention. Il est vrai que la lecture n’était pas captivante, même si le contenu était passionnant. Peut-être est-elle vraiment flemmarde, peut-être avait-elle tout prévu, mais en tous cas une chose est sûre, c’était une façon très pédagogique de stimuler le cours. Toujours plus formateur s’il est construit par tous les participants.*

Kyouki écoutait en songeant, prenant les notes avec sa plume. Elle ne posait pas trop de question, puisque après tout, tout le monde semblait si pressé de poser la sienne.

«- Comment ressent-on les dégâts physiques ? »

«- Question intéressante. Je vais répondre puisque le concept est complexe. Pour simplifier, je dirais que vous ressentez la douleur et avez les mêmes blessures en vrai selon la chose que vous incarnez. Si vous êtes un animal et que vous vous brisez une patte, vous en souffrirez et vous aurez également la jambe brisée en revenant à votre image charnelle originelle. Si vous vous transformez en rondin de bois, les entailles des kunaïs ne vous feront rien, sauf quelques coupures en revenant à la normale si elles étaient trop profondes. Je vois déjà vos mains se lever, attendez. Si vous vous transformez en verre de cristal, objet fragile, quel est l’effet sur vous s’il est brisé ? Il ne se brisera pas car lors de la métamorphose, votre chakra renforce la structure élémentaire. Ce n’est valable que pour les objets puisqu’il n’y a aucun métabolisme à assurer, et que la matière est moins diversifiée. Mais si l’adversaire parvient à briser votre flux de chakra, alors oui, vous serez bien mal en point. »

Il y eut encore quelques questions, allant en se raréfiant. Quand elles semblèrent toutes épuisées, la jeune professeur souhaita à tout le monde de s’entraîner dur et de ne venir à son prochain cours que si la métamorphose était acquise. Mais qu’elle était joignable s’il y avait des difficultés, ou des questions tardives. Finalement, tout le monde semblait satisfait du cours, même les demoiselles du fond. Les élèves se retirèrent, Kyouki descendit au bureau. Malgré l’air intéressé des certains garçons, elles attendirent d’être enfin seules pour discuter.

«- Je suis arrivée ici depuis moins de deux jours en fait, et je ne connais pas encore le village. Je ne sais pas encore vraiment où m’entraîner, mais ça je suppose qu’on peut le faire à peu près partout du moment que l’on ne gène personne. Je cherche surtout à savoir où je peux me procurer étoffes et accessoires personnels. »

Tsubaki, s’attendant à quelques barbantes questions, s’esclaffa en entendant le but réel de la requète.

«- Tu t’adresses à la bonne personne ^^. Ecoute là j’ai rendez-vous, mais je pourrai te montrer mes fournisseurs favoris une autre fois. Passe me voir en salle des profs dans la semaine pour qu’on s’arrange ça. J’en profiterai pour te présenter à ceux que tu n’auras pas encore vu d’ici là. En attendant, il y a un marchand qui vend de très belles ‘petites’ choses un peu avant les bains publics quand tu pars d’ici. Bonne journée ! »

Elle partit en faisant un clin d’œil auquel Kyouki répondit par un geste de la main. Riche de connaissances sur la technique de la métamorphose, elle partit à la recherche d’un endroit agréable où s’entraîner.

[Suite sous peu au parc de Konoha]

Kyouki : +11 XP

Après ce premier entraînement concluant, Kyouki était encore plus avide d’en savoir plus. Pourtant, elle freina ses envies pour passer un peu de temps à découvrir le village et mieux s’installer chez elle. Elle avait d’ailleurs trouvé une tenue plus pratique que le kimono pour exécuter les techniques ninjas. Il s’agissait d’un pantalon ample laissant apparaître ses jambes fines et musclées lors de certains mouvements, et d’une petite veste cache-cœur rouge et bleue.

Elle reprit son matériel d’écriture et prit la direction de l’académie où son futur cours l’attendait. Elle ne savait pas vraiment quel serait le thème, elle prendrait celui qui serait sur le planning et qui lui conviendrait.

En arrivant à l’académie, Kyouki croisa une flopée d’étudiants qui devaient avoir fini leurs cours. Elle s’écarta pour les laisser passer, puis, pu franchir à son tour les portes du bâtiment. Sans peine, elle retrouva le panneau d’affichage.

Le cours de permutation avait commencé depuis 20 minutes avec Tsubaki-sensei. Elle n’avait pas revu la prof depuis le dernier cours, et même si elles s’étaient bien entendues, et que la technique paraissait simple, elle se demandait si elle pouvait rejoindre le cours. Oh, elle pouvait utiliser ses techniques : métamorphose pour passer inaperçue, une illusion pour tromper la prof, et hop le tour serait joué. Mais ce serait prétentieux de croire que la prof ne le verrait pas.

* Evitons d’attirer les foudres dès le début, j’en ai déjà eu ma dose l’autre jour … et je préfère attirer autre chose …*

Cette conclusion la fit esquisser un sourire, mais qui ne dura pas, reportant son attention sur le tableau. Son regard chercha les autres cours à sa portée. Elle trouva le cours de Reisui Kairi à propos de Suimen Hokouno Waza : l’art de marcher sur l’eau. Il allait commencer dans 10 minutes. Elle nota le numéro de l’amphi et s’y rendit.

Sur place, elle apprécia que l’amphi soit vide, elle s’installa donc à son aise contre un des murs en commença à feuilleter le livre qu’elle avait emprunté à la bibliothèque sur l’histoire du village. Cependant, avant d’avoir pu vraiment se plonger dans la lecture passionnante, elle entendit la voix du prof de la salle d’à côté. Elle fut surprise de reconnaître la voix : celle de Tsubaki elle-même. En tendant l’oreille, elle put suivre les échanges vocaux :

[Voix 1] «- Alors on peut effectuer le Kawarimi avec n’importe quoi ? »

[Tsubaki] «- Oui, et non. Même si cette technique est très intéressante pour esquiver, tu ne peux pas permuter avec le lanceur de jutsu, un autre ennemi, ou même un ami. Le mieux c’est de permuter avec une branche de bois, un caillou, peu importe. Mais on ne peut pas le faire avec un autre être vivant, même un écureuil ou un insecte : d’une il faudrait trop de temps et d’énergie pour lancer la permutation, car déplacer un objet qui a sa volonté propre est loin d’être aisé, mais en plus tu serais près à sacrifier la vie d’autrui pour sauver la tienne ? Qui te permet de choisir de prendre la vie de quelqu’un d’autre pour sauver la tienne ? Pourquoi ta vie serait-elle plus importante que la sienne ? Je ne vais pas vous faire un cours de biologie là-dessus, juste éveiller votre sens critique quant aux techniques que vous utilisez et les conséquences qu’elles peuvent avoir sur vous, à court ou long terme. Oui ? »

[Voix 2] «- Euh quand vous disiez que c’est différent du Henge, est-ce uniquement lié à l’effet, ou est-ce que la façon d’exécuter la technique diffère aussi beaucoup ? »

[Tsubaki] «- Toutes les techniques ont une base commune : le chakra, et la volonté de le manipuler. Ensuite, quand tu vas vouloir faire ton Henge, tu vas le concentrer sur ton apparence. Est-ce l’apparence qui compte avec le Kawarimi ? Non, tu vas te lier à un objet et te déplacer dans l’espace. C’est aussi différent par le fait qu’il faille extérioriser le chakra, et quand il est à l’extérieur de soit, il est encore plus difficile à … »

Un bruit sourd vint couvrir le reste de sa phrase. Kyouki se retourna vers le haut de l’amphi, et trouva la source de la perturbation : le cours allait commencer sous peu et un premier élève avait ouvert la porte si violemment qu’elle avait claqué contre le mur. Elle tenta de reporter son attention sur la salle à côté, mais le brouhaha grandissant des élèves entrant et s’installant masquaient tous les sons à moins de 50 décibels.

Les élèves entrant étaient essentiellement des jeunes de 8 à 14 ans, ils criaient tous plus fort les uns que les autres. Kyouki espéra voir arriver d’autres élèves, plus de son âge, mais Kairi entra à son tour et ferma les portes derrière elle. Les étudiants étaient nombreux et, comme le lui appris en ouverture son professeur, il s’agissait pour la plupart de leur première leçon. Une petite demoiselle s’était mise à côté d’elle avec une autre copine et elles discutaient déjà avidement, sans tenir compte des discours de Kairi.

* Ca promet d’être long… Ils ne connaissent pas leur chance d’avoir juste droit à l’éducation, sans obligation de contrepartie derrière. Ils sont jeunes, ils apprendront … comme j’ai appris. *

Kyouki se reprit, elle était venue pour apprendre, pas pour se laisser perturber par une bande de jeunes bavards. Afin de mieux se concentrer, elle tenta de créer sur elle-même une illusion qui lui montrait un cours aussi calme que celui qu’elle avait vu avec Tsubaki. Ce n’était pas facile de jeter un genjutsu sur soi-même, mais elle parvint à s’en créer un satifaisant. Pas parfait certes, mais suffisant pour ne plus être dérangé par ces parasites. Elle apprendra sûrement plus tard à être plus tolérante vis-à-vis de ces jeunes, mais pour l’instant, ce qui comptait c’était apprendre vite ce qu’elle n’avait pas pu apprendre plus tôt, le maîtriser et apprendre encore plus.

Kairi expliquait calmement les principes de base de la technique en insistant bien sur la façon d’utiliser le chakra, elle ne semblait nullement dérangé par le manque d’inattention général. Au contraire. Kyouki continuait sans cesse d’écouter et d’observer, mais elle finit par être la seule. La prof aussi restait sur son thème, elle jeta quelques coups d’œil vers elle, puis, semblant se dire que celle-ci elle n’arriverait pas à la semer, elle lui fit un clin d’œil.

Avant même d’avoir pu se poser la question de savoir ce qui se passait, Kairi enchaîna quelques gestes trop rapides pour qu’ils fussent décomposés à la néophyte qu’était encore Kyouki. Le résultat ne se fit pas attendre, au regard de la mine satisfaite de la prof, mais Kyouki ne pouvait pas le voir, juste ressentir de la chaleur.

* Qu’a-t-elle fait ? Elle a voulu me rendre complice, mais je ne vois rien. Le sort ! Il faut que je brise l’illusion ! *

Son emprise n’était pas très forte, elle n’eut besoin que de se griffer la main au sang pour en sortir. A son retour à la réalité, elle fut surprise par le spectacle : les élèves indisciplinés s’étaient vus corriger par une série d’explosions enflammées qui avait éventré le plafond. Elle rendit son clin d’œil à Kairi qui avait à présent récupéré l’attention de chacun.

«- Bon, maintenant que vous avez suivi la théorie, vous allez pouvoir passer à la pratique ! »

Elle poussa le bureau derrière lequel se tenait un grand baquet, peu profond, mais large. Juste derrière le baquet, la porte était grande ouverte sur l’extérieur. Comprenant qu’il faudrait tenter de ne pas se mouiller les pieds pour sortir, l’un des élèves se précipita à la porte principale en haut de l’amphi et força pour l’ouvrir sans y parvenir.

«- Je pense que tu te feras mal avant d’avoir réussi à faire le moindre dommage à cette porte, viens, approche puisque tu as l’air si pressé de sortir ! »

Kairi-sensei n’avait plus l’air de rigoler et d’attendre que ça passe, maintenant les élèves allaient devoir maîtriser la technique, ou ne pas sortir de la salle avant … mieux vaut ne pas le préciser ^^. Afin de se donner plus d’importance, elle grimpa elle-même sans effort sur la surface aqueuse et ajouta qu’il n’était pas la peine d’essayer de passer autrement qu’en marchant sur l’eau, elle y veillerait personnellement. Pour prouver ses dires, elle grimpa horizontalement le long du montant gauche de la porte, intercepta un projectile de papier en se tenant en haut de la porte à la verticale, et revint à sa position de départ : les mains sur les hanches à attendre le premier volontaire.

«- Marcher sur l’eau n’est pas une simple affaire pour voir si vous vous noierez en allant à Kiri No Kuni, c’est aussi une forme du contrôle de chakra qui pourra vous être utile à chaque instant, même pendant le tournoi des chuunins. Allez, on ne va pas y passer la nuit ! »

Celui qui s’était fait remarqué se résigna à descendre et à se présenter devant l’épreuve. Il faisait moins le fier, surtout qu’il n’était pas parmi les plus attentifs. Il hésita, avança son pied, son visage se crispa, les jointures de ses mains blanchirent, son pied se rapprocha de la surface, et quand il le posa enfin, il resta à la surface. Fier de cette réussite, il leva l’autre pied pour faire un second pas, mais avant de pouvoir le poser, le premier avait cédé, et il venait de s’étaler élégamment au vu et su de tous les élèves. Honteux, il fonça vers la sortie pour fuir, mais Kairi le retint et le renvoya de l’autre côté de baquet, coté classe. Rouge comme une pivoine, il ne pouvait rien faire d’autre que d’écouter les conseils de la prof qui lui redonnait patiemment les bases. Quand enfin, il reparut assez confiant, il recommença : d’abord approcher son pied, le poser à la surface de l’eau, se concentrer pour que le chakra y reste le temps de son déséquilibre, hésiter avant de poser l’autre pied, songeant qu’il fallait redistribuer correctement son chakra, finalement le poser et recommencer.

Il n’y avait plus un mot dans la classe, tout le monde surveillant sa progression anxieusement, ou ironiquement. Il avait réussi à faire trois pas, quand il sentit qu’un de ses pieds commençait à s’enfoncer. Plutôt que chercher à se rééquilibrer au moindre mal, il bondit au delà du bord et parvint sur l’herbe ensoleillée. Sans demander son reste, il déguerpit. Kairi ne fit pas un geste pour le retenir estimant qu’il avait compris le principe et qu’insister plus serait plus négatif qu’autre chose.

D’un geste, elle invita le ou la prochaine volontaire. Comme tout le monde ne semblait pas pressé de s’en aller, Kyouki croisa le regard de la prof et accepta de passer le mini-test. En arrivant devant, elle hésita à son tour. Mais une fois qu’elle eut le pied posé, elle se rendit compte que cette technique ne devait pas être bien difficile : elle avait déjà eu suffisamment à apprendre à le diriger pour réussir sans difficulté l’exercice. Et puis ce cours faisait parti des premiers alors qu’elle avait déjà appris des techniques de plus haut niveau. Et pour finir, elle, elle avait écouté la prof. Elle adopta sa démarche chaloupée habituelle, faisant comme si ce sol n’était pas plus instable que le sol habituel.

Au dernier moment, elle sentit un pan de son pantalon la retenir en arrière, si bien qu’elle perdit l’équilibre et commença à chuter sur l’herbe. Elle n’eut pas de mal à se réceptionner et se relever en un salto gracieux qui fit flotter les volutes de ses vêtements. Elle se retourna pour regarder Kairi qui signifiait en silence que se croire supérieure aux autres n’évitait pas les problèmes.

* Peut-être que je parais fière, mais, il ne faut pas non plus me sous-estimer… *

Kyouki : +12 XP

Aujourd’hui, la création de clones. Prenez des notes.

Sous le bruit facilement identifiable des feuilles de papiers, des crayons qui gribouillent, des chuchotements et autres bruits environnants, Tenson fait comme les autres, il écoute. Reiko est sa professeure pour la journée. Cela fait un moment qu’il ne l’a pas vue, mais elle se souvient encore de lui, lui adressant un sourire tout particulier à son arrivée. Il lui répond de son propre sourire, large et jeune, sincère et contagieux. Il s’assoit à une place libre près de l’avant, pour être certain de ne pas louper les petits détails. Il sent que cette technique, Bunshin no Jutsu, lui sera très utile dans le futur.

Sans plus attendre, Reiko se lance dans une explication des plus détaillées, s’interrompant à intervalles réguliers pour les questions, qui ne viennent jamais, puisque tout est déjà si clair.

Le clonage est le dédoublement de soi en une ou plusieurs copies de soi-même. Bien entendu, vôtre capacité à maîtriser votre chakra influencera sur la ressemblance de vos clones et sur le nombre de clones que vous serez capables de produire. Des questions ? Point important, notez-le bien, vous devrez d’abord vous connaître vous-même parfaitement. Vous devez savoir quels sont les vêtements que vous portez, quels équipements. Quelle forme votre visage a-t-il ? Avez-vous été blessé ou sali plus tôt dans le combat ? Une cicatrice ou une tache de sang peut facilement vous faire repérer parmi vos clones, le but étant toujours de faire diversion et de vous confondre parmi vos clones, pour ainsi gagner du temps. Cela est très utile pour la préparation de techniques comportant un nombre important de signes à exécuter. Ça va jusqu’à maintenant ?

Un bâillement d’un étudiant manquant de sérieux résonne alors dans l’amphithéâtre. Raihai soupire, l’ignorant totalement. Il vaut toujours mieux ignorer ceux qui recherchent l’attention, ça aide leur maturité à grandir. La professeure boit une gorgée de café puis recommence ses explications en un ton beaucoup plus... maternel, révélant un côté très humain qu’on ne lui connaissait pas.

Mais le plus important pour réussir la technique est de vous connaître vous-même. Qui êtes-vous ? Quels sont vos buts, vos objectifs ? Quelle est votre plus grande qualité ? Et votre plus grand défaut, surtout. Qui sont vos amis ? Pourquoi le sont-ils ? Pouvez-vous vraiment leur faire confiance ? Avez-vous confiance en vous-même ?

Le même étudiant bâilleur ne prit même pas la peine de lever la main pour poser sa question de façon peu respectueuse.


Un moment de silence inconfortable. Tenson doit cependant s’avouer qu’il se demande aussi en quoi il peut être utile de se détailler intérieurement s’il s’agit d’un clone et non pas d’une métamorphose, où la chose aurait été plus logique et appropriée. Reiko finit son café d’une traite. Elle regarde le rebelle d’un regard sévère.

Écoute-moi bien Kensuke Daichi. Oui, tout le monde, c’est le nom de ce petit comique. Je suis professeur ici depuis bien plus longtemps que tu ne peux l’imaginer. Je sais ce que je fais. Je tiens à la réussite des shinobi de Konoha. Mais j’ai besoin de votre collaboration si vous voulez réussir. Ne vient pas te demander pourquoi ton senseï ne t’as pas fait passer au rang de Genin l’année dernière. Tu ne le méritais pas. Oui, tu réussissais tes techniques de façon correcte, enfin, acceptable, mais ton attitude a pesé dans la balance et c’est ce qui a fait que tu en es resté où tu en es. Considère-toi chanceux d’être encore étudiant à la prestigieuse Académie de Konoha et d’être tombée sur une professeure qui a un niveau de patience légèrement plus élevé que bien d’autres...

Elle pense sans aucun doute à Daiki, qui ne se serait pas gêné de l’expulser, et peut-être de faire pire... Elle se trouve trop gentille, la pauvre.

Bon, après cette petite intervention, nous allons faire un exercice. Vous allez me composer un petit texte d’au moins deux cents mots qui portera sur votre apparence physique et sur les points que j’ai énumérés plus tôt.

Sur ce, elle adresse une petit sourire moqueur à Kensuke, complètement déconfit. Tenson retient mal un sourire en coin, puis se replonge dans ses notes. Heureusement qu’il a suivi, sinon il n’aurait pas noté les éléments essentiels. Il se mit aussitôt à la rédaction de son propre texte.

Citation :

Je m’appelle Tenson Saishi. J’ai 10 ans et je suis un Genin de Konoha. Je mesure environ un mètre cinquante et je pèse près de 40 kilos. J’ai les cheveux et les yeux rouges. J’ai un petit nez et des lèvres minces. Mon teint est plutôt pâle, mais je rougis souvent. En ce moment, je porte un T-shirt blanc avec un imprimé de dragon rouge qui semble briller au soleil. Je porte aussi des sous-vêtements noirs et un jean bleu foncé. Mon équipement est rangé dans une ceinture qui les transporte et est constitué de deux kunaï, cinq petits shurikens et une bombe que grand-père m’a donnée. Finalement, j’ai sur le front mon bandeau de shinobi de Konoha.

Les personnes les plus importantes pour moi son ma mère et mon grand-père. Ma mère parce qu’elle s’occupe de moi et mon grand-père parce qu’il s’entraîne avec moi et me parle souvent de mon père. Je peux leur faire confiance car ils sont de ma famille et se soucient de moi. Ma plus grande qualité est que je suis facilement capable de me concentrer. Mon plus grand défaut est que j’ai de la difficulté à créer des liens avec des personnes de mon âge. Mes amis sont tous plus vieux que moi.

Mon seul objectif en tant que ninja est de bien défendre le village en l’honneur de mon père. J’ai confiance en mes capacités et je sais que je vais pouvoir réussir à devenir un fort shinobi. Je pense même à rejoindre l’ANBU lorsque j’aurai atteint le rang de Jounin.

Il remet sa feuille à la professeure avec un sourire, satisfait de son travail. Elle le survole du regard, le relit, plus attentivement, puis le regarde en souriant.

C’est très bien Tenson. Tu iras loin dans la vie. Va t’entraîner maintenant. J’ai mis au tableau les signes de la technique.

Merci beaucoup, professeure.

Il note les signes à exécuter puis se dirige aussitôt vers chez lui, pour prendre une bouchée avant l’entraînement. Il aime bien cette senseï.

[Suite dans la forêt]

Kenji avait apprit la vieille que la seconde épreuve de l’examen chunnin se déroulerait dans deux semaines. Cela serait deux semaines d’entrainement intensif dans la sueur et la douleur. Il fallait qu’il devienne plus fort avant d’affronter son maître de toujours, Oni Jigoku. Deux génies se retrouvant face à face, le sors était assez ironique. Mais la rencontre s’annoncerait dantesque. Le combat se ferait le feu face au feu, les yeux dans les yeux. Les deux protagonistes donneraient le meilleur d’eux même. Mais un problème se dressait face à Kenji. Il y a peu il était partit dans la forêt pour s’entrainer durant une quinzaine de jours avec le génin à de nouvelle technique. La dernière acquise par l’être de feu était surpuissante et malgré ses pupilles divines l’Uchiha ne pourrait l’éviter. Il lui fallait apprendre une nouvelle attaque rapidement. Oni serait surprit et le génin aurait alors un nouvel avantage. Cette surprise déstabiliserait le Jigoku et laisserait une chance, si infime soit elle, à Kenji de gagner le combat. Il montrerait face à toutes les grandes instances présentes que les Uchiha sont invincible et qu’il n’est pas n’importe qui.
Le génin se passa une main dans les cheveux et quitta le Domaine du Cygne. Le soleil n’était pas encore à son zénith mais il en approchait. La chaleur Konoharienne était fière et bien présente. Quoi de plus normal pour un village se situant dans le pays du feu.
Il franchit d’un pas solennel les limites du quartier des Uchiha et pénétra en plein centre-ville. Ce matin même il avait décidé de faire un tour à l’académie. Cela faisait un long moment qu’il n’y était pas retourné et c’était là bas que les cours étaient les rapides. De plus Yosuke était partit en mission il devait donc se débrouiller seul. Il ne pouvait s’entrainer avec Oni sachant que c’était son futur adversaire. Les possibilités de s’exercer à un nouveau jutsu étaient donc très restreintes. Une parole de son sensei raisonna dans l’esprit de l’Uchiha.

*Combat Oni… Et bas le !*

La chose avait été beaucoup plus facile à dire en théorie qu’à réaliser en pratique. Le Jigoku était bien plus fort et puissant que le Geneki. Mais Kenji ne craignait personne. Il aurait quand même préféré affronter son coéquipier durant la première phase du tournoi. Ce grand malade qu’était Liori. Il le détestait et cela aurait été un bon moyen de régler leur compte.
Ses pas le menèrent inconsciemment face à l’académie. Il la vit se dresser là, à ses pieds, majestueusement. L’une des plus grandes fiertés du village caché de la feuille. Kenji se passa avec souplesse une main dans les cheveux. Ces derniers volèrent dans le vent d’une légère brise qui passait à cet instant. Ce tableau était un chef d’œuvre artistique. Un jeune homme inspirant un certain respect ce tenait face à une bâtisse indéfinissable par son caractère si surprenant. L’architecture et l’ambiance donnait l’impression qu’un jeune chevalier partait à la conquête de la gloire et de l’honneur dans un château renfermant de terrible secret.
Kenji poussa la porte d’entrée d’un geste ample et entra dans l’atmosphère oppressante du secrétariat. Il vit derrière le comptoir en bois une jeune femme assez trapu avec un air ronchonne qui tenait des piles de feuille dans ses mains. L’Uchiha avança fièrement et fit un signe de la tête à la drôle de femme.

[Secrétaire] « Vous souhaitez ? »
[Kenji] « Quel professeur sont libre ce matin pour un cours particulier ? »

La secrétaire dévisagea le jeune homme du regard puis se plongea le nez en premier dans une grande feuille. Ses yeux coulissaient vers le bas au rythme de son stylo. Kenji commençait à être agacé par l’attente. C’était du temps perdu pour s’entrainer.
Au bout de longues minutes elle dénia enfin relever la tête. L’Uchiha l’assassina du regard et se passa une main dans les cheveux avec mépris pour cette faible fonctionnaire. Elle montra un papier devant les yeux de Kenji qui le regarda attentivement.

[Secrétraire] « Salle spécial 0.1. Cours avec Hiryuu Gesshoku. »

Le génin partit sans un regard envers cette vieille femme qui lui avait fait perdre un temps précieux. Il lui en voulait et la détestait.
Le pas emplit de certitude. Kenji alla au rez-de-chaussée où se trouvaient les salles spéciales concernant l’entrainement individuel entre élève et professeur. Il se posta face à une grande porte jaune éclatante qui contrastait avec la blancheur des murs du bâtiment.
Il poussa alors la porte et entra dans une grande salle très spacieuse. Des tapis recouvraient les murs et quelques un étaient disposés au sol. Il leva la tête et aperçu Hiryuu. C’était ce même professeur qui lui avait apprit la technique du clonage et de la métamorphose. Mais il ne devait surement pas se souvenir de Kenji sachant le nombre d’élève qu’il possédait durant une simple journée d’étude. Il était grand et élancé. Un dragon bleu tatoué sa poitrine. Ce jounin inspirait un réel respect des plus légitimes.
Kenji avança au centre de la pièce et se présenta.

[Kenji] « Bonjour Hiryuu sensei. Je m’appelle Kenji Uchiha et souhaiterait devenir plus fort pour la seconde phase du tournoi chunnin. M’aideriez-vous ? »

Il se passa une main dans les cheveux.

[Kenji] « Je sais par expérience que vous maitrisez plutôt bien le Katon et j’aimerais approfondir cette voix. Connaissez-vous le « toucher explosif » ? »

Kenji avait décidé d’apprendre cette nouvelle technique. Oni l’avait utilisé sur lui lors de leur première rencontre. Une attaque alliant rapidité et précision. C’était tout à fait ce qu’il lui fallait. Le problème était encore et toujours le temps qui lui manquait cruellement.

Des papiers, encore et encore… le pinceau noircissait les pages avec une dextérité qui n’égalait que la lassitude du jounin. Oui, il était affecté aujourd’hui à l’Académie, en permanence pourrait-on dire, qui n’était en fait qu’un prétexte pour l’obliger à remplir la paperasse et combler les heures pour lesquelles il était payé.

De l’un ou de l’autre, il ne savait pas qu’est-ce qui le lassait le plus, remplir les papiers ou devoir le faire ici ? Car oui, cette pièce n’accueillait que très rarement du monde, ça n’avait rien à voir avec les amphithéâtres complets pour les cours de base. Plus le niveau des cours augmentaient, plus le nombre d’élèves devenait petit et donc plus les salles rétrécissaient.

Aujourd’hui il avait une grande salle, pleine d’espace vide à combler. On lui avait attribué une salle prête à accueillir une demi-douzaine d’élèves à l’entraînement. Tellement de choses futiles et gâchées se trouvaient au même endroit.

Il ouvrit la bouche, laissant le pinceau qu’il avait entre les lèvres redescendre. Il se rendait compte qu’il perdait un temps précieux en rêveries encore inutiles, une nouvelle fois.

Il avait encore à faire, une masse de papier à remplir pour l’administration ne désemplissait pas. Et c’était sans compter sur le planning de la journée qui s’avérait être encore plus serré.

Il entamait une nouvelle signature, il lui était impossible de savoir combien de fois il avait fait ce mouvement, fluide mais assuré, sur une feuille de papier, et la porte s’ouvrit. Un garçon entra, referma et s’avança sans gène aucune. Il se présenta et annonça ce qu’il attendait en venant ici.

Le jounin ne leva pourtant pas le nez une seconde, même quand on parla d’Uchiwa, même quand il entendait les mots Examen Chuunin. Tout ce qu’il savait, c’est que ce garçon devait être bien désespéré pour jouer un coup de poker, car c’en était un, en venant à l’Académie en un moment si critique.

Une signature de plus sur ce bout de papier inutile qui finirait certainement au feu avant ce soir. Mais le jour où il ne se sentira plus capable de les remplir, il arrêtera certainement le métier. Kenji, c’était son nom, s’était donc renseigné sur lui ou le connaissait. Il était sans doute venu en espérant un résultat.

Il signa une nouvelle fois puis posa son pinceau. Il regarda pour la première son interlocuteur, le demandeur, l’élève… Sa demande lui paraissait un peu trop exigeante, sans doute une caractéristique toujours grandissante des membres de son clan.

[Hiryuu Gesshoku] « Je n’ai que peu de temps à te consacrer, tu devras t’en contenter. »

Il se leva et se dirigea fermement vers l’autre bout de la salle sans prêter attention à Kenji. Il activa une manette, des pantins de bois furent descendirent du plafond, des mannequins se prêtant surtout à l’entrainement au taijutsu.

[Hiryuu Gesshoku] « Le toucher explosif, je suppose que tu n’as pas fait de recherche avant de venir. »

C’était très souvent le cas. Les élèves comptaient sur les professeurs pour leur fournir toutes les informations, elles atterrissaient aux creux de leurs mains sans qu’ils n’aient à bouger. Mais il connaissait la parade. Il sortit un livre d’une armoire qui paraissait anodine.

Kenji s’était instinctivement approché des mannequins. Il paraissait déçu, c’est un faible mot, comme tous les élèves quand Hiryuu Gesshoku lui donna le livre.

C’était une technique qu’il n’avait pas l’habitude d’enseigner car les élèves vont rarement au dessus du katon. Après, ils disparaissent dans les méandres de l’administration… parmi d’autres.

[Hiryuu Gesshoku] « C’est une technique simple mais différente du katon. Il te faudra apprendre la théorie avant la pratique. Je fais prendre des notes à mes élèves d’habitude mais ici nous n’avons pas le temps. Tu te contenteras de ce livre. »

Il realisa les taos avec une rapidité un peu trop importante pour une première leçon.

[Hiryuu Gesshoku] « Tu veux être chuunin, je suppose que ça ira vite pour toi. Les taos sont indiqués dans le livre. L’important avec le feu, c’est de comprendre comment il se déplace. Le katon se déplace dans l’air, par le souffle, tu peux donc l’utiliser pour attaquer à distance. Mais ça je suppose que tu le sais déjà… » Il eut un petit sourire caché, il ne s’arrêta pas et continua. « Le toucher explosif se libère par les mains, tu dois donc être en contact avec ton adversaire. »

Il termina sa série de signe et termina la technique. Aucun changement n’était visible mais la technique était belle et bien prête à être lancé.

[Hiryuu Gesshoku] « Tu malaxes donc le chakra au niveau des mains comme indiqué dans le livre. Tu expulseras ce chakra par une légère pression des paumes de main. »

Il toucha le mannequin et l’explosion retentit. Il avait omis de prévenir l’élève, un oubli fâcheux sans doute dû à l’inattention même si le jounin n’était pas réputé pour ce genre d’erreur. Il avait exécuté la technique à, un rang inférieur, il ne voulait pas avoir à nettoyer la salle avant de partir, il n’avait vraiment pas le temps.

[Hiryuu Gesshoku] « Tu auras du mal avec la pression au début, même si elle est facilitée par le contact. Il te suffira donc d’appuyer fort sur l’adversaire au début de toute ta main. A la fin un doit suffira. »

Il retourna à son bureau sans autre indice de ce qu’il allait faire que son paquet de feuilles entre les mains. Il avait le sentiment du devoir accompli. Maintenant qu’il avait pu donner un cours dans cette salle, ses obligations étaient rendues, il pouvait donc continuer son travail autre part sans le risque de perdre du temps.

[Hiryuu Gesshoku] « Tu peux garder le livre le temps de ton entraînement, tu n’as plus besoin de moi. Bonne chance pour le tournoi. »

C’est ainsi qu’il partit de la salle, plantant ainsi l’élève dont il avait déjà oublié le nom.

En chemin, Tenson regarde ses pieds. Lever les yeux vers le ciel n’aurait eu comme résultat que des soupirs. Ses bottes luisantes écrasent les flaques d’eau, mouvement inutile, mais qui lui permet d’exprimer sa rage contre le mauvais temps. Il passe devant les commerces qu’il trouve bien peu attrayants, leurs enseignes dégoulinantes d’eau de pluie. Les vendeurs ne se donnent pas la peine de sortir la tête. Heureusement, l’Académie de tarde pas à se pointer au loin.

Tenson pousse la lourde porte, plus lourde qu’à l’habitude et entre dans l’Académie. Il referme son parapluie et retire son capuchon. Il s’adresse à la réceptionniste en tâchant de prendre un ton qui se veut de bonne humeur.



Tenson ne met pas longtemps à trouver le local, il a compris le système. Il est un peu stressé de découvrir qui sera son professeur de la journée. Son sac sur l’épaule et son imper sur l’autre, il pousse la porte et entre. Stupéfait, il découvre Hiryuu Gesshoku, tout tatoué qu’il est, plutôt jeune, un air sérieux sur le visage. Tenson le salue poliment.



Tenson acquiesce d’un hochement de tête et se dirige rapidement vers l’arrière, sous le regard inquisiteur des visages qu’il n’est pas habitué de voir. Ils sont tous plus vieux que lui, sans exception. Il entend quelques ricanements qu’il ignore du mieux qu’il peut. Aussitôt assis à sa place, il se réfugie dans sa coquille de concentration. Crayon en main, il est prêt.



Tenson ne comprend pas ce qu’il veut dire par « concept de feu ». Il affiche un air d’incompréhension, tout en écoutant attentivement.



Tenson connaissait la réponse. C’était facile. Mais il hésitait à lever la main, il était en quelque sorte un intrus dans cette classe.



Ainsi, il n’a pas le choix de répondre, c’est le professeur lui-même qui le questionne. Il se sent rougir avant de répondre faiblement :



Le professeur ne réagit pas tout de suite. Soudain, Tenson se met à douter de sa réponse. S’était-il trompé ? Il ne faut pas, il aurait l’air d’un vrai boulet et la réputation de Mlle Reiko risquait d’en prendre un coup. M Gesshoku a perçu cette hésitation.



Le Saishi est dans de sales draps. Son coeur bat à toute vitesse. Il ne doit pas se planter, il doit répondre correctement. Et tous ces yeux qui le regardent, un air moqueur sur le visage.



Bien qu’il n’ait pas l’air convaincant, le professeur confirme sa réponse.



Il prend une pause avant de poursuivre ses explications sur les deux types de feu. Il explique que le feu de chakra ne pourrait pas faire brûler de bois et qu’il est seulement destiné au combat contre un autre être vivant. Cependant, il est plus facile à contrôler et demande moins d’énergie. Le feu naturel, quant à lui, est beaucoup plus difficile à produire. De plus, il est très difficile de lui donner une direction, de le dompter. Il ressemble davantage à un tigre sauvage.


Tenson note tout ça dans les pages de son cahier de notes. Il est soulagé d’avoir bien répondu précédemment. Il a tellement été déstabilisé par le stress que l’évidence lui avait glissé entre les mains. Il s’assurerait que cela ne se reproduise plus.

Le jeune professeur avait maintenant terminé ses explications sur les types de feu, concluant en disant que la plupart des techniques de feu peuvent se faire avec les deux, mais qu’il faut faire attention à notre terrain de combat. Il a probablement un petit côté écologiste enfoui au fond de lui. Il s’apprête maintenant à véritablement expliquer les bases de la technique.



Tenson ne suit pas, mais son crayon suit. Peu importe, il se relira plus tard. Il n’a pas le temps de comprendre du premier coup.



Il soupire, comme si les prochaines explications allaient être difficiles à faire comprendre aux élèves. Tenson n’abandonne pas son pilote automatique, qui note plus qu’il n’écoute. De temps à autre, il lève les yeux vers le tableau, pour reproduire les dessins schématiques.



Des soupirs de découragement se font entendre de temps à autre. Hiyruu les ignore, ce sont leurs problèmes. Ils n’ont qu’à suivre. Ses explications sont parfaites.



Tenson dépose son crayon. Il a mal à la main. Il a pris 3 pages complètes de notes, de dessins, d’exemples et d’astuces. Le cours dure maintenant depuis plus d’une heure, voire deux. Il se demande combien de temps il reste avant de pouvoir passer à la pratique.



Les élèves se redressent soudain de leurs sièges, intéressés par l’émerveillement que procure une telle technique. Le professeur n’a même pas besoin de se concentrer avant de faire les signes à une vitesse hallucinante et de s’entourer d’une véritable barrière de feu, diffusant de la chaleur même jusqu’au fond de la classe. Tenson est tout aussi impressionné que les autres, les yeux grand ouverts. Il a hâte au jour où il sera en mesure de réaliser une telle technique. Mais avec les explications très précises de M. Gesshoku, il ne doute pas que le seul facteur de réussite sera l’entraînement, lorsqu’il aura relu ses notes quelques fois, bien attentivement. Le spectacle ne dure pas très longtemps. Le professeur retrouve son air calme et sévère.



C’est déjà fait. Tenson remercie le professeur, puis s’empresse de sortir pour aller s’entraîner au plus vite. Il pousse la porte de l’Académie, se dirigeant vers l’extérieur.



En effet, sa mère ne lui permettrait jamais de s’entraîner à l’intérieur, même s'il lui expliquait que le feu ne brûlait pas nécessairement les meubles. Il soupira en ouvrant son parapluie.

Kenji : +5 XP
Yosuke : +11 XP
Tenson : +21 XP

[Pour des raisons de comodité, j'ai collé l'entrainement qui est assez bref au cours lui même.]
[Suite des sources.]



Depuis quelques minutes, Taka avait toutes sortes d’idée qui lui traversaient l’esprit. L’entrainement de la matinée avait de quoi soulever nombre de questions et de doutes quant aux intentions réelles de Kiyouji. Et étrangement depuis qu’elle l’avait quitté sans même lui dire au revoir, elle exprimait de sérieuses réserves à continuer sa progression en sa compagnie. Cependant, il restait à savoir comment faire passer la pilule à ses parents, et même à Kuzako-sama elle même car après tout le Jounin était en relation directe avec la tête du domaine.

Ainsi, toute poussiéreuse, déjà sale à cause d’une transpiration que la chaleur de Konoha avait faite s’évaporer et accumulant de la fatigue de la matinée, Taka se dirigea vers l’académie où elle comptait remettre les pieds pour la première fois depuis qu’elle avait passé le rang de Genin. Et encore, en raison de sa condition d’Uchiha, elle n’avait pas fait toutes les classes de l’académie, accumulant malgré elle quelques lacunes dues à l’aspect uniquement offensif de son entraînement.

*N’importe quel Genin ou étudiant connaît ces techniques... J’aurai l’air conne, mais tant pis. Je n’ai plus qu’à me faire discrète. Au pire, je pourrai toujours la copier quand le prof l’exécutera dans la salle, et puis sortir juste après sans me faire remarquer. Mais se lever en plein milieu, ca fait tâche.*

Elle n’arrivait même plus à réfléchir correctement. Elle pressa le pas décidant de faire en fonction de la situation et ayant conscience que les exercices qu’elle avait pratiqués plus tôt avaient empiété sur le reste de la journée. Tant pis, elle mangerait plus tard, tant qu’elle arrivait à l’heure en cours. Oui, en cours. Voilà une étrange sensation pour une Chuunin. Elle devait participer aux cours magistraux des enfants, quelle humiliation, encore plus pour « une personne de son calibre ».

Quelques minutes plus tard, son sac à la main, elle franchit les portes de l’académie et se dirigea directement vers les tableaux d’affichage. Inutile de passer par l’accueil, elle s’était tenue au courant des emplois du temps qui n’avaient apparemment pas changé. Ainsi, à quatorze heures zéro, zéro, le cours d’une certaine Matsuda Uchiki avait lieu dans l’amphithéâtre numéro sept. Elle emprunta donc le couloir qui l’y mènerait et après seulement quelques pas eut la désagréable surprise de trouver une file de marmots en pleine effervescence.

*De mieux en mieux, elle semble avoir bonne réputation pour qu’il y ait autant de monde.*

En effet conversations ne trompaient pas. Les enfants semblaient enthousiaste ne serait-ce qu’à l’idée de rencontrer leur professeur. Taka s’adossa au mur en soupirant. Par chance, il y avait un ou deux retardataires, eux aussi plus âgés que la moyenne, eux aussi ignorant une des techniques de bases. Elle les regarda brièvement, comprenant qu’ils devaient se sentir au moins aussi mal à l’aise qu’elle, après quoi elle se tourna vers les enfants les regardant chahuter et discuter des quelques années à venir avec des expressions telles que « quand je serai ninja ». Elle se surprit un instant à désirer cette candeur mais cessa rapidement. De plus, une voix retentit dans le couloir, celle du dit professeur.

[Uchiki] – Bonjour à tous ! Comme il fait beau, je vais vous demander de vous diriger vers la cours, nous travaillerons dehors. Comme ça je pourrais peut-être assister à vos exploits en direct.

Quelle belle nouvelle. C’était comme demander à un aveugle s’il voulait voir. La marmaille présente redoubla d’intensité en matière de bruit, se réjouissant de pouvoir profiter du soleil et de l’air frais. La classe se retrouva dehors en quelques secondes alors qu’il restait encore les plus anciens dans le couloir. Uchiki passa devant eux et s’arrêta devant leur air dépité, elle compris rapidement de quoi il retournait.

[Uchiki] – Ne vous en faites pas… Le cours est pour tous. S’il y a un problème, nous formerons un groupe de travail pour les non étudiants. Vous êtes de quel rang ?

[Garçon] – Genin, depuis quelques mois.

[Fille] – De même…

Taka s’abstint de toute réponse au début, mais Uchiki semblait insistante.

[Uchiki] – Et toi ?

[Taka] – Je préfère ne pas répondre, senpaï.

Fin contournement, elle avait répondu sans offrir de réplique digne de ce nom. Uchiki lui sourit, indiquant qu’elle avait compris le message puis elle les invita tout trois à rejoindre le reste du « groupe ». Une fois dehors, les enfants se disposèrent en cercle autour de la Chuunin en charge du cours pendant que le trio restait debout derrière, un peu à la façon d’inspecteurs ou d’assistants.

[Uchiki] – Aujourd’hui, nous allons travailler la métamorphose, dite Henge no Jutsu. C’est une technique basique qui mérite qu’on la pratique car elle peut être utilisée dans de nombreuses filatures et missions de renseignement. Elle constitue une compétence non négligeable pour ces domaine mais s’avère souvent assez inutile en combat à part si un certain nombre de conditions sont réunies.

Un bourdonnement s’éleva depuis les élèves toujours aussi transportés à l’idée d’acquérir de nouvelle connaissance dans le domaine du chakra. Uchiki leur fit signe de se calmer un peu car à l’air libre, elle ne pouvait pas compter sur la résonnance des murs. Une fois le calme revenu, elle poursuivit.

[Uchiki] – Nous connaissons tous le système circulatoire du chakra et sa composition. Ainsi, pour exécuter une technique, il nous faut un mélange de chakra physique et chakra spirituel. Pour le Henge, il a été reconnu qu’une proportion majoritaire de chakra issu des muscles était nécessaire. Le but est simple, concentrer un peu d’énergie que l’on malaxe puis la restituer sous forme de couche superficielle lorsqu’il s’agit de modifier l’aspect extérieur. Pour faciliter le travail du chakra, utilisez le signe du bélier.

Les explications primaires abordées, Uchiki se mit en place. Elle exécuta sa technique, perturbée l’espace d’un instant car elle venait de ressentir une étrange sensation, comme si la façon dont ses élèves l’observaient était différente de toutes les autres fois. Un nuage de fumée apparut autour d’elle puis lorsqu’elle se dissipa, une autre Taka était présente dans l’assemblée. Les enfants se retournèrent pour comparer les deux et exprimèrent leurs impressions au travers un « ouaaaah ! ». Un nouveau flot de sons s’éleva de chez les étudiants qui regardaient leur professeur déguisé. Taka aussi l’observait attentivement, jusqu’à reconnaître l’éventail sur le pan de la jupe. Puis la transformation se dissipa et Uchiki reprit la parole.

[Uchiki] – Ce n’est pas bien compliqué. Appliquez le chakra malaxé en une couche dense mais fine, un peu à la façon d’une seconde peau ou d’une étoffe de tissu collante. Le travail de la densité donnera des résultats bien différents si vous ne vous concentrez pas. Mettez vous par groupes de trois et commencez.

Les enfants se levèrent immédiatement et formèrent les groupes de travail. Quant aux Genin, ils semblaient se connaître aussi se tournèrent-ils naturellement l’un vers l’autre. Il pensèrent cependant à inviter Taka qui préféra décliner. Uchiki laissa sa place pour rejoindre son homologue Chuunin puis toutes deux s’écartèrent un peu, visiblement complices.

[Uchiki] – Tu l’as copiée ?

[Taka] – Non… Je m’en suis juste servi pour comprendre le mécanisme. Mais j’aurais très bien pu m’en dispenser en fait.

Uchiki sourit.

[Uchiki] – Je parie sur trois essais pour que tu y arrives parfaitement. Le chakra est parfois surprenant et il joue des tours.

[Taka] – On verra bien.

La professeur laissa la Chuunin travailler puis rejoint les autres étudiants. Taka de son côté joignit ses mains pour le sceau incantatoire puis malaxa son chakra. Elle le délivra jusque sur ses habits puis l’expulsa en le comprimant sur la surface qu’ils dominaient. En effet, le chakra ne réagissait pas comme pour une technique de type Katon, probablement en raison de la forte proportion en flux physique proprement dit. Taka se retrouva dans un habit de couleur bleue presque marine. Elle se regarda rapidement appréciant le changement de look puis dissipa la technique avant de recommencer le même procédé.

De nouveau elle joignit ses main et travailla son chakra l’appliquant cette fois-ci à ses cheveux. L’expulsion et la compression du chakra déclenchèrent un nuage de fumée et elle se retrouva l’instant d’après avec une longue chevelure noire qui lui tombait au bas du dos. Sans séparer ses doigts, elle réitéra l’exercice, changeant sa pilosité générale pour du blond. Puis au fur et à mesure, elle changeait un paramètre jusqu’à ce que son aspect général soit celui d’une femme ayant la vingtaine, une longue chevelure blonde, des yeux d’un bleu envoûtant et habillée d’un kimono bas de gamme. Uchiki la rejoignit puis se transforma en sa parfaite copie.

[Uchiki] – Voilà à quoi tu ressemble maintenant.

Beaucoup plus à son aise que lorsqu’elle était elle même, Taka sourit à sa collègue Chuunin qui le lui rendit bien. Et dans un accord commun, elle dissipèrent toutes les deux leur technique, opérant un violent retour à la réalité. La jeune Uchiha était redevenue timide, ne souriait que très légèrement et parlait tout bas. Elle s’inclina légèrement en remerciement.

[Uchiki] – Je te l’avais dit… En trois essais.

[Suite au Domaine du Tigre]