[Venant de l'Académie]

Le chemin de l’Académie vers la forêt était plutôt long, mais cependant, il était dur de se perdre, c’était les grandes rues pendant un bon bout de chemin, et après on pouvait apercevoir les arbres, une grande forêt, avec des endroits où il n’y a pas d’arbres, vestiges d’entraînement sur des techniques destructrices. Aussi, y passe nombre et nombre de petit cours d’eau, qui se finit en un torrent pendant quelques mètres pour finalement sortir de Konoha pour les forêts externes dans laquelle personne ni Etudiant ni Gennin ne peuvent y aller seuls, sous peine d’être pris pour déserteurs, Nune-kin, quoi.

J’arrivais donc à la forêt interne de Konoha, je savais ce que je recherchais, un endroit où il y avait un cours d’eau, mais près des arbres quand même. Ce ne fut pas dur à trouver, enfin, tout est relatif. J’ai pris dix minutes pour le trouver quand même, même avec mes yeux grands ouverts. L’endroit que j’avais choisi était en gros une clairière, mais avec un sol sec. Seulement un cours d’eau, à côté duquel il y avait un peu d’herbe, faisait preuve d’humidité se trouvait à quelques mètres des arbres. Je pouvais donc commencer l’entraînement. Le chakra donc.

J’ai d’abord fermé les yeux, et je me suis lentement concentré sur la circulation dans mon corps. Il me fallu quelque minutes pour pouvoir me sentir prêt à commencer l’entraînement. Je sorti ma feuille de notes de ma poche, la lut rapidement. Je me suis baissé, et ramassa une des brindilles qui étaient par terre. J’ai levé mon pied et sorti un peu de chakra. J’y ai mis la branche en-dessous de mon pied. La branche tomba. Zut !

Je me suis concentré encore une fois, ai sorti plus de chakra sous ma plante de pied et mis la brindille. Elle s’est cassée. Zut, pas assez solide. Je le suis rapproché des arbres, et j’ai sauté pour attraper une branche et la séparer de l’arbre. Elle semblait suffisamment solide pour pouvoir tenir, même à un trop plein de chakra. J’ai continué l’exercice, avec cette branche, je n’avais aucune difficulté à doser, alors j’ai décidé de prendre des branches moins solides peu à peu pour doser de mieux en mieux. Ce fut dur, mais j’arrivais à faire tenir sur ma plante des pieds de grosses brindilles. Il était temps de passer au second exercice.

Il fallait plus de chakra, pour tenir face à la gravité, mais pas trop pour éviter d’abîmer l’arbre. L’exercice de dosage devrait m’aider à tenir sur l’arbre. C’était difficile, les premiers pas, l’arbre et solide, mais peu à peu, l’exercice demanda plus de concentration, je suis tombé de l’arbre en à peine quelques pas. Assez lourde comme chute.

Je me suis concentré sur la circulation du chakra une nouvelle fois. La circulation du chakra, dans le corps, contrôler cette circulation, surtout sur la plante des pieds. J’étais prêt pour réessayer. Les deux premiers pas sont faciles, le troisième devient de plus en plus compliqué, le quatrième est très difficile, la cinquième, pour le moment m’est impossible. Il est trop dur pour moi de me concentrer cinq pas.

Allez, on reprend. Après quelques essais, je comprends que la méthode bourrin ne fonctionnera pas avec cet exercice. Persévérons ! Je me concentre de nouveau, plus lentement. Je peux arriver à huit pas au bout d’une demi-heure de travail acharné. Mais je n’abandonne pas, le professeur nous a bien expliqué qu’on ne pouvait réussir ça du premier coup.

J’ai travaillé à cet exercice pendant deux heures, et j’atteins difficilement la moitié d’un arbre d’environ dix mètres de haut. Je suis fatigué. Il est temps de passer au travail des quatre autres sens comme m’a dit Yamiyo, le professeur de Genjutsu aveugle.

Je m’assis, plutôt fatigué par l’entraînement au contrôle de mon chakra. Je ferme les yeux. Je me concentre d’abord sur l’ouïe, j’arrive à entendre d’abord les chants d’oiseaux, puis le bruît du cours, mais c’était très discret. Je sentais que, maintenant, je ne pouvais pas aller plus loin, mais il fallait que je continue pour m’améliorer. Au moins un quart d’heure par jour pour l’ouïe. Je passais à l’odorat maintenant. Parfois aussi importante que l’ouïe.

Il était plus dur de ressentir avec l’odorat, je n’arrivais à sentir que la sève des arbres. Et même au bout d’un quart d’heure là aussi, je ne sentais plus. Pas très convaincant, mais il fallait que je m’entraîne chaque jour, comme le contrôle du chakra. Persévérance ! Le vrai génie ne devrait pas être celui qui réussit tout d’un seul coup, mais celui qui persévère pour réussir. Le vrai génie, c’est le bosseur, mais le fainéant.

Je me sentais un peu plus en forme et je repris l’entraînement sur l’arbre une petite demi-heure, mais je ne progressais pas beaucoup et j’ai chuté une ou deux fois. Il était temps d’arrêter pour aujourd’hui avant de se blesser sérieusement. Je suis rentré chez moi, vraiment fatigué, mais prêt à continuer l’entraînement pour les jours suivants.

[Venant de l'Académie]

Nous nous dirigions donc vers la forêt interne. Taya, Gennin spécialisée dans le Genjutsu m’accompagnait pour finaliser l’apprentissage du Kaï. Etait-ce vraiment si simple d’apprendre une technique ? Je n’y croyais, mais j’avais aussi du mal à croire que Yamiyo ai pu me reconnaître comme s’il m’avait vu. On s’était parlé quelque secondes seulement. Comme quoi, la cécité, qui est une faiblesse pour la plupart des aveugles et devenue sa force à lui.

Nous marchions, assez lentement, mais plutôt silencieusement d’abord. Il y avait foule dans la rue et je ne pouvais que la suivre sans marcher à côté d’elle. Dans cette situation, il est plus simple d’observer que de parler. Taya était une jeune fille assez belle, avec des cheveux rouges. Rouges, ça ne faisait pas très naturel, comme venir s’entraîner au Genjutsu avec un chat. Peut-être avait-elle fait comme les professeurs, lancer un Genjutsu sans me le dire pour me piéger. Dans le chemin, j’ai lancé un Kaï, silencieusement.

Ce n’était un grand Genjutsu, vu j’ai réussi à m’en sortir facilement. En fait, Taya ne portait pas de chat sur les bras et était brune, de plus son visage ne montrait pas quelqu’un d’aussi belle qu’avec son Genjutsu, bien qu’elle l’était toujours. Ce que l’on veut être vraiment. Inconsciemment, elle m’avait donné des informations sur elle en se transformant. Mais pourquoi ne pas avoir fait un Henge dans le cas présent. C’en était peut-être un, dans un Genjutsu, pour que je puisse m’entraîner au Kaï, était-ce possible, vraiment possible. Je n’en savais rien. En tout cas je décidais de jouer la comédie jusqu’à que l’on s’arrête de marcher.

Nous étions sorti de la foule et nous approchions de la forêt interne je me mis au même niveau qu’elle.

[Ehnion] – Dis moi, ces cheveux rouges, c’est naturel chez toi ?

[Taya] – Oui, héréditaire, et toi tu te les teints ?

[Ehnion] – Oui.

C’était un mensonge bien sûr, mais ça valait le fait qu’elle se soit servi d’un Genjutsu pour modifier son apparence. Il fallait jouer sur le chat maintenant, pour bien lui faire croire que j’étais tombé dans son piège.

[Ehnion] – Et ton chat, tu l’appelles comment ?

[Taya] – Mon chat, ah oui, son nom est Aki.

Prise au dépourvu, elle avait inventé un nom, comme le montre le ‘Mon chat, ah oui’ qu’elle avait dit. Pas si dur que ça de deviner que ce n’était qu’une illusion. Nous arrivions dans la forêt interne. J’avais réussi à la faire aller jusqu’à l’endroit où je m’étais entraîner au contrôle du chakra. Ce sera plus simple pour moi de me sortir de ses illusions, j’aurais des points de repères.

[Taya] – Bien, sors du Genjutsu.

[Ehnion] – Lequel ?

[Taya] – A toi de le découvrir.

[Ehnion] – Tu n’as pas les cheveux rouges, mais ils sont bruns. De plus, ton chat n’existe pas. Et tu as changé certains traits de ton visage pour te rendre plus jolie.

Elle paraissait surprise.

[Taya] – Quand as-tu fait le Kaï ? Comment tu as deviné ?

[Ehnion] – Dans la foule, tout à l’heure, mais je me suis douté depuis le début. On n’apporte pas son chat pour s’entraîner. De plus les chats n’aiment pas rester longtemps dans les bras de leur maître. Ils préfèrent l’indépendance. Sans le chat, tu aurais gagné.

[Taya] – Bravo, tu es fort. Tu es le premier à raisonner comme ça, bien que d’habitude j’utilise le Henge, il fallait t’entraîner au Kaï. J’ai utilisé la Modélisation. C’est une technique de Genjutsu, mais tu verras ça plus tard, si tu en as envie. Bon, on va reprendre.

Déjà, elle avait déjà appliqué un Genjutsu sur moi. Merde, sans que le remarque. Rapidement, je me sentais oppressé. Qu’est-ce que c’est ? Une pupille. Je voyais une pupille. J’ai fermé les yeux, ayant souffert de cécité, j’avais à peu près aussi à l’aise les yeux clos. Mais la pupille ne disparaissait pas, contrairement au monde autour de moi.

Le sol devient sec, il y a plein de squelettes partout. Qu’est-ce que c’est que ça. Et cette odeur, insupportable. Le ciel est rouge, éclairé d’une lumière bleue. Les nuages noirs pleurent des larmes ensanglantées. Je commence à avoir peur. Des tentacules sortent de partout et me bloquent. J’ai du mal à bouger. Je ne peux plus bouger.

Ne panique pas ! Garde l’esprit clair. Il faut que tu te sortes de ce Genjutsu. Garde ton calme et observe tout ce qui est autour de toi. L’arbre sur lequel je me suis entraîné la dernière fois. Il est encore là. J’ai trouvé la faille. Mais comment me blesser. Je suis bloqué. La langue, je vais me mordre la langue.

[Ehnion] – KAÏ !!!

Le monde autour de moi disparaissait et redevenait normal. Je me suis écroulé. J’avais le gout du sang dans la bouche. Sans que je m’en rende compte, Taya avait de nouveau lancé une technique. Le monde changé de nouveau et deux ombres s’approchaient de moi. Ce n’était pas normal. Elles entravaient mes mouvements, mais étaient aussi incroyablement effrayantes. Rapidement, deux autres corps que je ne pouvais identifier apparurent. Ils passèrent en moi et je perdais mon énergie.

Il fallait de nouveau que je garde mon calme et que je trouve un point de repère, rapidement pour éviter de m’évanouir. Malgré le fait que j’étais dans l’obscurité, je pouvais toujours me servir de mes oreilles. J’entendais le bruit du cours d’eau qui était à côté. Je vais pouvoir m’en sortir. Je me suis mordu la langue deux fois, ce n’était pas suffisant. Une dernière fois.

[Ehnion] – KAÏ !!!

J’ai réussi, mais cette fois je ne m’écroulais pas. J’avais réussi à me sortir de cette perte d’énergie.

[Taya] – Tu m’énerves à toujours tout réussir. Je crois que tu maîtrise le Kaï. Il faut juste retourner à l’Académie pour vérifier et valider auprès des professeurs.

J’acquiesçai, et on se dirigea vers l’Académie. Je me sentais un peu fatigué et je marchais lentement.

[Venant de l'Académie]

De l’Académie vers la forêt interne, comme d’habitude, le chemin est noir de monde dans les grandes rues, jusqu’à arriver vers le fin du parcours, où les chemins sont moins entretenus et fréquentés. Je me suis enfoncé dans la forêt jusqu’à arriver au même endroit que les deux fois précédentes. J’ai sorti le papier de mes notes où j’avais écrit :

Citation :

Henge :
Modifier forme chakra ===>Expulser le chakra pendant le temps du Henge.

Je me suis d’abord assis en tailleur, et j’ai cherché à développer mon ouïe. D’habitude, je le faisais en me levant, mais je n’avais pas eu le temps ce matin. Je notais des progrès jour après jour. Mais ces progrès ne me servaient que lorsque j’avais les yeux fermés. Je n’étais pas encore assez fort pour avoir une meilleure ouïe les yeux ouverts. Pour mon odorat, c’était un peu moins flagrant. Beaucoup moins, peut-être, mais j’avais bon espoir pour progresser.

J’avais fini de m’entraîner à l’amélioration de mes sens. Je n’avais pas le temps pour m’entraîner complètement au contrôle du chakra, mais je pouvais me ré-entraîner à monter sur l’arbre. Je pouvais facilement monter aussi haut que la dernière fois. Après trois essais, j’arrivais à monter de plus en plus haut. J’ai arrêté de m’entraîner pour, maintenant, me mettre à l’entraînement du Henge.

Je me suis concentré sur la forme que devais prendre mon chakra, mais j’avais encore un peu de mal à lui donner la forme que je voulais. J’ai continué quelques minutes, puis j’ai ressenti un coup de froid dans le dos. Le sol devenait plus sec, et il y a avait des squelettes par terre. C’était la pupille de peur. J’ai fait un Kaï, que j’ai raté la première fois. Je n’étais pas assez concentré. Je me suis concentré à nouveau, et j’ai refait un Kaï. Cette fois, j’ai réussi.

[Ehnion] – C’est toi, Taya, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que tu fais là ?

Taya arriva de derrière moi, et passa en face de moi, tout sourire.

[Taya] – Salut !

[Ehnion] – Ce qu’est bien avec toi c’est que tu fais un immonde Genjutsu et ensuite, t’arrives tout sourire. Tu m’as suivi ?

[Taya] – Moi, non. Pourquoi t’aurais-je suivi ?

[Ehnion] – Je ne sais pas, je viens d’arriver, et tu arrives en faisant un Genjutsu sur moi. La Pupille, n’est-ce pas ?

[Taya] – Oui, c’est la pupille, mais en fait, je passais juste là par hasard. On vient de finir une mission avec mon équipe. J’ai pris le chemin le plus court pour rentrer chez moi. Ils s’entraînent au Katon. Et je fais plus du Genjutsu que du Ninjutsu.

[Ehnion] – Je crois que j’avais remarqué.

[Taya] – C’est bon, tu m’en veux pas. Tu fais quoi ici ?

[Ehnion] –J’essaie de faire le Henge.

[Taya] – Ah oui, c’est vrai que tu viens d’arriver.

Elle avait dit ça en rigolant et en me décoiffant pour me taquiner. Elle était vraiment bizarre cette fille. C’était une des rares personnes que je ne pouvais pas cerner. Lors de l’entraînement au Kaï, elle avait dit qu’elle était énervée contre ma réussite. Là, elle me fait un Genjutsu dans le dos, et finalement, elle me décoiffe. C’est quoi son problème ?

[Taya] – Dis moi, t’aurais pas besoin d’aide ? C’est que, t’as pas l’air d’y arriver super là.

[Ehnion] – Je viens de commencer.

[Taya] – Ouais, bah c’est pas super. Alors, voyons voir, ta feuille de notes.

Elle avait pris ma feuille et la lisait rapidement, de toute façon, je n’avais pas écris grand chose dessus.

[Taya] – Dis-moi, c’est plutôt concis, mais c’est pas grave. Bon, je vais pas te faire une démonstration, et encore moins en me transformant en toi. Imagine que quelqu’un passe.

[Ehnion] – Mais qu’est-ce que vous avez avec moi ? Déjà, Tsubaki m’a dit que si elle restait plus longtemps transformée en moi, ça ferait mauvais pour sa réputation.

[Taya] – Ah, t’étais avec Tsubaki. T’as eu le malheur de l’appeler Madame, hein ?

[Ehnion] – Oui, deux fois. Mais revenons-en au fait. Qu’est-ce qu’elle a mon apparence ?

[Taya] – Rien, rien. On verra ça après. Voyons voir le Henge. C’est dur de contrôler le Chakra. Tu as fait les exercices de contrôle.

[Ehnion] – Un peu

[Taya] – Montre-moi jusqu’où t’es allé.

Je me suis approché de l’arbre, ai pris le temps pour me concentré et ai commencé à monter. Je suis monté aussi haut que d’habitude, mais je sentais que je pouvais aller plus haut. J’ai fait quelques pas avant de lâcher prise. J’ai réussi à m’accrocher à la branche d’un arbre pour éviter une chute trop lourde. Taya s’était assise.

[Taya] – C’est plutôt bien. Bon, tu vas essayer de te métamorphoser en moi. Tu vas bien m’observer.

[Ehnion] – T’observer ?

[Taya] – Oui, m’observer dans le but d’imiter mais mouvements, mes intonations, mon physique. Ensuite, tu vas faire en sorte que ton chakra prenne ma forme pour une durée assez longue. Ensuite tu vas expulser ton chakra et le maintenir. Tu n’y arriveras pas du premier coup, mais c’est normal.

J’ai acquiescé. J’avais un mal fou à l’observer sans sentir en moi aucune gêne. Mais au bout de quelques minutes, je m’y été habitué et je pouvais l’observer sans gêne. Elle était vraiment jolie, mais je crois que si je restais à l’observer sans travailler, ça allait mal finir pour moi. Un truc du genre double Morsure, Âme et Esprit. J’avais déjà du supporté ça une fois, je n’avais aucune envie de recommencer.

Mon chakra devait prendre la forme de son corps. J’allais commencer par le plus simple. Elle s’était assise en tailleur, alors j’ai pris la même position. J’ai commencé par les jambes, le plus simple. Puis j’ai adopté la même attitude qu’elle au niveau des bras, du dos. J’ai modifié la forme de mon chakra pour coller à la forme de son corps. Je ne pensais pas que c’était parfait, mais je faisais du mieux que possible. Enfin le visage. Le plus dur, il fallait coller au mieux aux traits de son visage. C’était dur. Je croyais y être arrivé, alors j’ai expulsé le chakra de mon corps, suffisamment.

[Taya] – Quoi !? C’est comme ça que tu me vois, espèce de...

[Ehnion] – Eh, tu calme, c’est la première fois que j’essaie.

Elle s’était jetée sur moi, l’expression de son visage faisait croire qu’elle n’était pas très contente, mais elle s’est mise à rire d’un coup, alors qu’elle m’avait fait tomber, en me regardant par le dessus.

[Taya] – Oui, c’est vrai, c’est la première fois, je me souviens de la première fois que je fais le Henge, je n’avais pas expulsé assez de chakra, alors j’étais devenu une forme...informe. Mais, de la part de quelqu’un qui est sorti de la part de mes deux Morsures simultanées. Réessaye.

Elle s’est rassise en tailleur. Je me suis remis à l’entraînement, et il me fallu quelques essais pour que Taya ne soit pas mécontente du résultat. Au bout de quelques heures d’entraînement, elle décréta qu’il fallait que j’arrête.

[Ehnion] – Attends, il faut que je maîtrise cette technique avant une semaine, pour pouvoir démontrer à Tsubaki qu’il n’y aucune honte à se transformer en moi.

[Taya] – C’est à cause de ton apparence. Allons chez-toi, je t’expliquerais en chemin.

Ehnion : +23 XP RP - Entraînement

[Venant de l'Académie]

Comme d’habitude, après être sorti de l’Académie, je pouvais observer le même phénomène sur le chemin de la forêt interne. Pas très intéressant, mais quand même bizarre, la première partie du chemin était bien entretenue mais aussi pleine de monde et il était dur de s’y faufiler pour aller s’entraîner, mais la seconde partie du chemin est plus vide et beaucoup moins entretenue, ce qui met directement dans l’ambiance vers la forêt interne.

Aujourd’hui mon entraînement concernait l’apprentissage de trois techniques. Ce qui fait beaucoup, je vous l’accorde, mais avec trois techniques à apprendre, je ne reverrais pas l’Académie avant au moins une semaine. Celle dont j’avais le plus peur était le Kawarimi, car il fallait certainement supporter des attaques pour être sûr de bien le maîtriser, et là, il y avait risque de blessures. Mais c’est dans ce genre de situation que l’on progresse vraiment. J’essayerais de trouver Taya pour qu’elle m’aide.

Je suis allé à l’endroit où je m’entraînais habituellement. Non pas que je ne puisse m’entraîner autre part, mais pour aujourd’hui, c’était le mieux, car un cours d’eau passait à côté. J’avais le Suimen Hokouna Waza à apprendre. J’allais d’ailleurs commencer par cette technique, car j’étais au plus proche de la maîtriser, enfin, je pense. J’ai commencé à mettre du chakra dans mes pieds, comme une habitude avec l’entraînement sur l’arbre.

Je n’avais même pas pris la peine de m’échauffer avec ça, je connaissais mes capacités à grimer aux arbres, je ne voyais donc aucune utilité à refaire cet entraînement. Je me suis approché de la rivière, tout en me concentrant. J’ai mis un pied sur l’eau, il coulait. J’ai expulsé le chakra, petit à petit, pour faire monter mon pied, jusqu’à penser que c’était suffisant. J’ai levé l’autre pied et je commençais à m’enfoncer donc j’ai augmenté la dose de chakra à expulser dans l’autre pied pour me maintenir en équilibre. J’ai posé l’autre pied sur l’eau, je n’avais plus besoin de faire autant d’effort pour tenir sur l’eau, mais à peine ai-je relevé l’autre pied qu’il me fallait faire plus d’efforts.

J’ai fait quelques pas avec grande difficulté, qui augmentait avec le temps. Je m’enfonçais dans l’eau de plus en plus. Je sentais que j’allais couler, j’ai essayé de mettre plus de chakra pour sauter de l’eau, mais je n’ai pas réussi. Je suis tombé à l’eau. J’en suis sorti très rapidement, elle était froide. Très froide. Trop. Mes vêtements étaient mouillés et si je ne les séchais pas, j’allais tomber malade. J’ai retiré mon haut et l’ai étendu à un arbre.

J’ai recommencé l’entraînement au Suimen, sans trop de facilité, j’arrivais toujours à faire quelques pas, dont le nombre augmentait avec le temps, mais je finissais toujours à l’eau. C’était désagréable, même si je commençais à m’habituer à la température de l’eau, qui, elle, se réchauffait. Ca restait assez désagréable et peu plaisant. Mais s’entraîner était nécessaire. Le vent soufflait fort, mais ça a aidé mon haut à sécher. J’ai pu le remettre. J’ai donc arrêté l’entraînement au Suimen Houkouno Waza.

J’ai quitté le cours d’eau et me suis placé en plein milieu de la plaine, je savais que je pouvais m’entraîner au Bunshin chez moi et il me fallait quelqu’un pour le Kawarimi. Peut-être pas, pour la première partie de l’entraînement. Mais je ne comptais pas faire cela maintenant. Je me suis assis en tailleur. J’ai fermé les yeux et ouvert mes quatre autres sens. L’ouïe, principalement, puis l’odorat. Le toucher était secondaire, quant au goût... Au bout de quelques minutes, j’entendais des pas, une démarche qui m’était familière. Puis, une voix se fit entendre. Taya, elle pourrait peut-être m’aider au Suimen.

[Taya] – Salut, Ehnion, qu’est-ce que tu fais là ?

[Ehnion] – Rien d’intéressant, je m’entraînais au Suimen Hokouno Waza, mais je me suis arrêté pour me reposer un instant.

J’ai ouvert les yeux, elle était de l’autre côté de la rivière, puis elle la traversa en marchant dessus, comme pour narguer. Je me suis étendu en prononçant un gentil mot désobligeant, qu’elle ne pourrait entendre et qui montrait un peu mon faible énervement envers son attitude. Elle est arrivée à mon niveau. Je me suis relevé.

[Taya] – Ca ne sert à rien de te reposer, il vaut mieux s’entraîner à résister.

[Ehnion] – En fait, je pensais passer à l’entraînement sur le Bunshin, le Suimen me fatigue un peu.

[Taya] – Mon frère me disait toujours que dès qu’on a commencé à apprendre au technique, il fallait aller jusqu’au bout en une seule fois ou abandonner. Mais tu as deux techniques à apprendre, ça fait beaucoup, non ?

[Ehnion] – En fait, c’est trois, avec le Kawarimi.

[Taya] – D’accord, j’ai aussi une technique à apprendre, Taitou Suiryoku. Je t’aiderais pour le Kawarimi après.

Je n’avais aucune idée de ce qu’était la technique dont elle parlait, mais elle s’est dirigée vers la forêt. Je suis retourné m’entraîner vers la rivière, sans pour autant avoir une vraie conviction dans ma réussite pour cette technique. Je ne comprenais pas trop pourquoi il ne fallait pas s’arrêter de s’entraîner à une technique pour en prendre une autre, mais cette fois, j’allais faire ce qu’elle disait. J’avais l’impression que je lui avais déjà obéi plusieurs fois.

Je n’ai pas retiré mon haut, j’avais oublié, et il allait certainement être mouillé, car la difficulté était de taille, même s’il l’eau était calme. J’avais tort, la difficulté n’était pas de taille. Je me suis surpris en réussissant, au début laborieusement, à marcher sur l’eau, mais en suite, c’était beaucoup plus simple. Je prenais l’habitude de me déplacer sans trop d’encombres sur l’eau. Ma pause était donc bénéfique.

Je suis resté sur l’eau quelques minutes, avant de me rendre compte que je commençais à fatiguer. Je suis sorti de l’eau, je me suis reposé en reprenant mon entraînement à l’ouïe et l’odorat jusqu’à que Taya ait fini son entraînement au Taitou-quelque chose.

Quand elle avait fini, elle est venue vers moi, l’air un peu dépitée, sûrement car la technique n’est pas simple.

[Ehnion] – Tu as du mal avec le Taitou-je sais plus quoi ?

[Taya] – Plutôt, et toi le Suimen te fatigue toujours ?

Je n’ai pas répondu, je me suis levé et je suis allé sur l’eau, en marchant, puis j’en suis sorti. Je me suis rapproché de Taya, qui me lançait un regard plein de reproches.

[Taya] – Si tu maîtrisais le Suimen, tu aurais au moins pu commencer ton entraînement au Kawarimi.

[Ehnion] – Désolé, j’étais un peu fatigué.

[Taya] – OK, c’est bon. Pour commencer, même si je suppose que tu as déjà une idée, je vais te donner la manière dont j’ai appris cette technique. D’abord, tu vas fixer un des rondins de bois là-haut, puis tu vas allonger ton chakra en un fil fin vers le rondin que tu vas entourer de ton chakra. La suite se fera toute seule, tu donneras une petite impulsion de chakra pour inverser vos positions.

Je ne comprenais pas pourquoi elle était fâchée contre moi, peut-être déçue. Mais elle m’avait donné une méthode complète pour l’apprentissage du Kawarimi, comme si elle avait déjà prévu de me donner ce pseudo-cours. J’ai commencé à fixer les rondins de bois qu’elle avait montré. Ils n’étaient pas très bien découpés, mais je pensais voir la zone où Taya s’entraîner au Taitou, qu’est-ce que c’était que cette technique ?

J’ai commencé à mettre mon chakra dans la forme d’un fil, et à le diriger vers un rondin de bois. Ce n’était pas très compliqué, au contraire. J’ai entouré le rondin de bois de mon chakra. Ce n’était pas du tout difficile, je maîtrisais bien mon chakra en ce moment, même s’il n’était plus si abondant dans mon corps.

Le rondin de bois et moi étions enfin ‘connectés’ mais je n’avais aucune idée de si Taya le savait. La difficulté, à présent était de maintenir le fil de chakra assez longtemps pour réussir le Kawarimi. J’avais déjà envoyé plusieurs impulsions dans le fil de chakra mais sans succès, même en augmentant la dose. Je me suis donc focalisé sur le rondin de bois, voulant qu’il prenne ma place. Et que je prenne la sienne.

Mais c’était vachement dur ! Et très long aussi. Je me sentais un peu lassé d’essayer. Alors, comme pour le Suimen, j’ai fait le vide en moi. Je me suis reposé, tout en gardant le fil de chakra présent. J’ai réessayé plusieurs fois sans succès, mais alors que je tentais une dernière tentative – même si je savais que si je la ratais je continuerais d’essayer – je me suis retrouvé à la place du rondin de bois. Et le rondin à ma place. Le soleil commençait à se coucher. La journée avait été courte, je ne m’étais pas rendu compte du temps passé à l’entraînement aujourd’hui. J’ai rejoins Taya en marchant.

[Taya] – C’est bien, Ehnion. Il faudrait continuer, mais le soleil est en train de se coucher. Il faut que j’aille quelque part avant de rentrer chez moi. Tu viens avec moi ?

Je n’avais aucune idée de ce que ça pouvait être, mais j’ai acquiescé. Ca semblait important pour elle. Je l’ai suivi.

Ehnion : +13 XP