Liori courrait à en perdre haleine. Il lui avait fallut cinq fois moins de temps pour revenir au niveau de l'académie qu'à l'allée. Et le genin pensait avoir déjà trop trainé. Il tourna à droite, continua tout droit sur une dizaine de mètre, avant de prendre un passage de la ruelle extrêmement étroit. Au bout une grille, qu'il escalada rapidement.

Akio se mourrait. Liori s'en fichait bien autant que du cafard qu'il venait d'écraser en retombant au sol. Après tout, trois autres genin s'occupaient de lui.

Cependant il savait que lui aussi devait faire vite. S'il y avait une guerre civile, il devait absolument remplir son rôle... Mais pourquoi donc ? Il finit par sortir de la ruelle pour entrer dans une voie un peu plus grande, avec bien plus de gens. Il freina, abandonnant sa course pour adopter une allure plus modérée.

Le village était en danger. Mais en quoi cela concernait il directement Liori ? Le village il s'en fichait bien après tout. Seules deux personnes importaient pour lui.

Il s'arrêta totalement devant la vitrine d'un magasin. Il regarda son reflet essuyer le sang qui avait coulé sur son menton alors qu'il se trouvait dans le terrain d'entrainement. Son apparence était encore moins discrète que d'habitude, son bandage au bras étant trempé de sang et en piètre étant, à l'image de ses vêtements. Lui qui aurait espéré être discret pour accomplir sa mission, c'était raté.
Il repris sa marche plus lentement. Seules deux personnes comptaient pour lui. Deux personnes décédés, ses parents. Tant qu'ils pouvaient les sauver, il se fichait bien de ce qu'il se passer autour de lui. Peu importe qui mourrait ou qui dirigeait ce village.

Il s'arrêta sur la petite place se trouvant au bout de l'avenue qu'il venait de traverser. Cette mission, il s'en fichait. Il pourrait très bien partir loin et attendre que cela se finisse.
L'endroit le plus approprié...

[Lioir] - Trouvé.

Il reparti au pas de course, n'hésitant pas à bousculer les gens qui ne se poussait pas assez vite de sa trajectoire. Cela lui valu quelques insultes et hurlement indignés. Il s'en foutait. Il s'en foutait comme cette mission. Comme les événement à venir. Comme les personnes qui étaient avec lui sur le terrain d'entrainement. Mais alors...
Pourquoi courir vers l'appartement du dénommé Darok ?
Parce que ses parents comptaient le plus pour lui. Et Kiri comptait énormément pour eux.

La foule était tout de même dense, et Liori avait du mal à progresser aussi rapidement qu'il l'aurait voulu. Il reparti dans une ruelle qu'il connaissait pour s'y être souvent battu dans sa jeunesse. Il y trouva une benne à ordure, qui lui servi d'appuis pour rejoindre le rebord d'une fenêtre condamné. Le bord étroit fut suffisant pour permettre au genin de rebondir dessus et aller s'accrocher, puis se hisser, au sommet d'un petit appartement. D'ici, il pourrait progresser sans problème, les bâtiments se trouvant à un niveau à peu prêt égal et étant assez proche les uns des autres.
Bien sur, ça lui offrait moins de protection que la foule. Après tout, si le village était vraiment infiltré, ça aurait étonné Liori de voir des déserteurs ou autre ennemies déclarer un combat au beau milieu de passant. Non pas qu'ils s'inquiéteraient pour les victimes, mais visiblement ils voulaient être discret. L'attaque dans la zone d'entrainement pouvait être considéré comme une preuve. Cependant, Liori ne pensait pas qu'il risquait de se faire attaquer. Au contraire, il y aurait plus de chance qu'une attaque soit dirigée vers Darok. Il devait donc faire vite.

Il sauta de toit en toi, coupant parfois à travers un arbre planté là. Finalement, il arriva en vue d'un immeuble gris, son ombre écrasant les environs. Liori sauta à terre et s'y dirigea. Avant de pousser la porte, il vérifia les noms sur l'interphone, et lorsqu'il tomba sur Darok, il écrasa le pauvre bouton.
Il ne restait plus qu'à espérer que Darok serait là.

Liori venait d’arriver devant l’immeuble de Darok. Il semblait à bout de souffle, et son allure était un assortiment de ridicule et d’horreur. Tous les tissus étaient déchirés, certains même étaient ensanglantés. Il écrasait de son index l’interphone de l’appartement, depuis longtemps cassé.

Au bout de quelques instants, lorsqu’il se rendit compte que personne ne répondit, il se résolut à aller de lui-même à l’intérieur. Aussi, et par manque de temps, il brisa la vitre de la porte, déjà ébréchée, puis pénétra à l’intérieur. Il monta quatre à quatre les marches de l’escalier, grinçant sous ses pieds, jusqu’à trouver le palier du Jounin. Il se référait aux indications à proximité des sonnettes.

Il ne lui avait jamais semblé être aussi lent, ni perdre plus de temps qu’en ce moment précis.

Enfin ! Il s’arrêta enfin devant la porte d’entrée du dénommé Darok.
Quelle surprise il eut lorsqu’il se rendit compte que celle-ci avait été enfoncée. La maison avait été fouillée, sûrement à la recherche du Jounin, pensa-t-il. Trois questions vinrent à son esprit vif. La première, Darok était-il là ? Etait-il encore vivant ? Et les hommes qui ont été envoyés, où sont-ils en ce moment ?

L’heure tournait, et Liori se hasarda à jeter un regard derrière l’entrebâillement de la porte. Il y vit un désordre sans nom, mais n’entendit absolument aucun bruit. Apparemment, personne n’était présent.
Il entra, cherchant un indice qui pourrait l’aiguiller vers la position de Darok. Dans le fouillis de l’appartement, un petit carnet s’apposa à la vue du garçon. C’était un petit cahier, qu’il prit, et dans lequel Darok notait des instructions, des pensées, des habitudes. Bref, des choses inutiles.

Il le feuilleta, le lisant en diagonale. Un passage attira son attention.

" …vais souvent prier en l’honneur de Zabuza-sama. Pas au cimetière, non. A la fontaine. Selon des passants, lui et Chihiro seraient sortis de ladite fontaine avant d’affronter Satsushiki, l’ancien Kazekage. Pour moi, cette fontaine est un lieu sacré, et je ne laisserai jamais personne ni l’abîmer, ni la salir. D’ailleurs… "

Il s’arrêta là. Il avait de nouveau un indice. Au cas où, il emporta le petit cahier avec lui. Il se demanda si les agresseurs avaient eux aussi remarqué ce passage. Si oui, il y avait de fortes chances qu'il les croise là-bas...

[Je joue un peu Liori, pour le Rp. J'espère que tu ne m'en veux pas

Après avoir martyrisé le bouton de l'interphone sans grand résultat, Liori s'était tourné vers la porte, qui était bien évidement fermé. Se doutant qu'un habitant de l'immeuble n'allait pas soudain surgir derrière lui en lui proposant de lui ouvrir la porte, il donna un violent coup de coude dans la vitre déjà abimé de la porte, qui explosa littéralement.
L'entrée dégagé, il put grimper l'escalier, avalant les marches quatre à quatre. Finalement, il arriva devant l'appartement de Darok. Du moins d'après le nom affiché sur la porte qui avait visiblement était forcée. Il ne faisait aucun doute que Liori avait trop trainé. Maintenant il resté à savoir si Darok était encore vivant, où il se trouvait, et où se trouvaient ce responsable du chaos qu'était devenu l'appartement de Darok.

Liori se risqua un coup d'œil dans l'appartement. Visiblement il était vide. Cela soulagea Liori, qui relacha la poignée de son arme. Le contact avec le manche servait plus à le rassurer qu'autre chose, car il se doutait de ne pas pouvoir faire le poids dans une confrontation contre celui ou ceux responsable de cette mise à sac.

Il s'avança dans l'appartement. Il n'avait aucune idée d'où pouvait se trouver Darok, et il devait donc trouver un indice pour pouvoir le retrouver. Il espérait que le jounin était quelqu'un d'assez organisé. De cette façon il devrait forcément avoir un agenda ou quelque chose du genre qui permettrait au genin de le retrouver rapidement.
Rapidement, il trouva ce qu'il cherchait, un petit carnet que le Satsubatsu feuilleta rapidement avant de tomber sur un passage qui retint son attention.

" …vais souvent prier en l’honneur de Zabuza-sama. Pas au cimetière, non. A la fontaine. Selon des passants, lui et Chihiro seraient sortis de ladite fontaine avant d’affronter Satsushiki, l’ancien Kazekage. Pour moi, cette fontaine est un lieu sacré, et je ne laisserai jamais personne ni l’abîmer, ni la salir. D’ailleurs… "

Il lut tout de même les dernières pages afin de s'assurer qu'il n'ait pas noté un rendez-vous ou quelque chose du genre. Visiblement, ce n'était pas le cas.

[Liori] - La fontaine ?

*Elle se trouve au niveau du port externe.*

Il fourra le carnet dans le revers de sa veste -sur laquelle son sang avait finit par totalement sécher- avant de sortir de l'appartement.
Il ne lui restait plus qu'à espérer que ceux qui étaient passé avant lui n'est pas lut ce carnet. Même si cela représentait un très mince espoir.
Il dévala les deux étages le séparant de l'entrée, et s'apprêta à passer la porte d'entrée de l'immeuble.
Il espérait pouvoir mettre la main sur Darok rapidement, et sans rencontrer de problème.

[Harg, tu as osé ! Je te maudis pour les soixante dix sept génération à venir, je pendrais ton chien, je mangerais tes chocapic, je... Non, c'est bon, pas de problème :p]

C’est douloureux, la défaite…

J’ai été battu. Ce n’était pas un défaite cuisante, humiliante, non, mon adversaire était et est toujours redoutable, un fin limier. C’est pour cela que je dois l’éliminer. S’il s’était trouvé dans le bon camps, nous aurions put devenir camarade, mais il s’oppose à Nezu et cela je ne peux le permettre.

Darok, se sera douloureux, ta défaite.

Tu m’as sauvé la vie dans ce Fort antique. Je te hais et te respecte encore plus pour cela. Aujourd’hui est un grand jour, je vais prendre ma revanche et surtout mon maître va accéder au pouvoir qu’il mérite. Kiri vase voir métamorphosé, transcendé. Cette ville donnera enfin sa chance à tout les crève-la-faim.

J’étais honteux en rentrant mais mon maître n’a rien dit. Il m’a toisé de haut, puis m’a simplement demandé de m’en aller. Il devait pouvoir lire au fond de mes yeux le profond désarroi et l’intense tristesse de l’avoir déçu. Tout les grands hommes en sont capable. Lui plus que quiconque.

Qu’avait-il lu ce jour-là ? Ce jour de froid intense, alors qu’un gamin et un nouveau né mourraient sur la pavé glacé du village de la Brume ? Loyauté ? Fierté ? Ou tout simplement détresse ?

Il était plus que temps que je m’acquitte de ma dette. Je serais éternellement redevable à Nezu, l’homme qui avait sauvé par une nuit noire, mon petit frère et moi-même, des démons nommés Faim et Froid. Cela faisait maintenant plusieurs heures que je guettais l’appartement de Darok. Nous l’avions fouillé de fond en comble, sans rien trouvé d’intéressant. Il finirait par revenir, j’en étais convaincu. Il allait revenir et à ce moment là, je lui tomberaient dessus.

Darok, le sais-tu, mais je me suis entraîné comme un damné. Je ne suis plus le même qu’avant, non, je suis encore plus fort.
Darok, le sais-tu, ta fin est proche !

Soudain un gamin dépenaillé arriva en déboulant dans la rue. D’un geste, j’interdis à Yû de bouger. Mon petit frère est d’un naturel trop impulsif. Il bredouilla un « mais » peu loquace, je n’y fis pas attention. Une seule question résonnait dans mon esprit : que venait donc faire ce gamin ici ?
Darok avait choisit l’immeuble pour sa tranquillité, son ancienneté faisait qu’on lui avait attribué un logement sans autre membre des forces de Kiri. Il était le seul ninja à vivre dans cet édifice.

Le gamin venait pour le voir.

Aux vues de son allure, de son empressement, il ne venait pas uniquement pour lui dire bonjour. Il venait l’avertir que le coup d’état avait commencé, ce qui laissait supposé que mon adversaire n’en savait rien et n’était pas avec le gros des Forces des Enfants de la Brume. Il finit par casser la vitre de la porte d’entrée devant l’absence de réponse de Darok à l’interphone. Le garçon manquait de finesse, mais pas de cran.

[Yû] «- Qu’est-ce qu’on fait ? On va se battre ? », il bouillait d’impatience, d’un signe de la main je lui imposais de baisser le volume sonore.

«- Non, on se tait et on attends. De plus je t’ai dis que tu ne te battrais pas. », ma voix ne laissait nulle place à la négociation. J’ai pris Yû avec moi pour éviter qu’il soit blessé, après tout, il n’avait que douze ans et les affrontements qui allaient se dérouler à Kiri risquait d’être sanglant.

[Yû] «- Mais je suis assez grand pour t’aider. », lâcha-t-il dans une réplique à la moue boudeuse.

«- Nezu-sama ne t’a pas sauvé la vie pour que tu la perdes bêtement… »

Yû se retenait de dire ce qu’il pensait à voix haute. Rien d’autre au monde n’aurait alors put plus énerver son frère. Nezu se servait de lui et de sa loyauté, mais cela Rezan ne semblait pas le voir ou tout du moins refuser de le voir. Toutes les sales besognes étaient pour lui, mais jamais il ne recevait un « merci », rien. Son frère était traité pire qu’un chien et pourtant il restait à ces côtés, s’aplatissant plus bas que terre pour que le politicien puisse correctement essuyer ses pieds sur son dos. Yû suivait son frère partout où ils allaient car ce dernier était sa seule famille.

Le genin finit par ressortir de l’immeuble, toujours aussi rapidement. Aussitôt je me levais et quittais ma cachette.

«- Suis moi et tais-toi !

Le duo s’élança rapidement, sautant sur les murs et toits environnants. Ils stoppèrent Liori. Le massif jounin se mit en avant.

«- Bonjour, je me nomme Rezan. Je suis à la recherche de Darok. »

Je regardais attentivement Liori et finit par sourire légèrement.

«- Je dois le prévenir d’un danger. »

Temps écoulé: 20 minutes.

Nii-san est insupportable quand il fait ça. Il n'a même pas l'air d'être fort celui-là alors pourquoi attendre qu'il rentre ?

[Reizan]«- Nezu-sama ne t’a pas sauvé la vie pour que tu la perdes bêtement… »

[Yû] * Nezu-sama, Nezu-sama... Nezu-caca plutôt. *

Quel genre de maître peut lui parler comme ça ? En tout cas Yû ferait tout ça pour Nii-san, pas pour caca. Il le regarda dans les yeux, il était si sûr de lui. Mais en tout cas très fort, c'est certain. Alors même si caca est nul, ça vaut le coup. Pour toutes les fois où il a souffert, pour toutes les fois où il a du se taire, pour toutes les fois où ils se sont mis dans le pétrin pour lui... Nii-san, ne crois-tu pas que nous avons assez payer, que notre dette est lavée ? Pourquoi continuer ? Je pourrais aller à l'Académie avec les autres garçons et toi tu aurais des amis ninjas.

Le garçon revenait bientôt. Il avait l'air pressé. Peut-être qu'il va encore à l'Académie. Reizan s'avança, le laissant encore une fois en retrait. Ca avait le don de l'énerver, il s'empressait de se remettre devant mais son frère le remit en plus d'un simple mouvement de main.

Ce garçon, il était certain qu'il pouvait le battre facilement. Laisse le moi, tu n'auras pas à te salir les mains cette fois au moins...

[Reizan]«- Bonjour, je me nomme Rezan. Je suis à la recherche de Darok. »

D'accord, la politesse pourquoi pas. On voyait qu'il doutait, il nous regardait pour nous jauger. Il était sans doute au courant de la cituation et se méfier. Au moins il n'était pas imprudent. Son regard s'arrête vite sur lui. Yû fit un des plus beaux sourires forcés qu'on ait jamais vu.

[Yû] * Je sais être poli aussi ! Je suis fort hein ? *

Liori s'arrêta quand deux ombres atterrirent en face de lui. Liori sut aussitôt qu'il devait absolument faire attention au moindre de ses gestes.

[Rezan] - Bonjour, je me nomme Rezan. Je suis à la recherche de Darok.

[Liori] - ...

*Ne lui fait pas confiance.*

C'était évident qu'il ne devait pas.
Le plus petit des deux Shinobi Kiréen, sans doute âgé d'une dizaine d'années, adressa un magnifique sourire forcé à Liori, qui n'eut pas la politesse d'y répondre. Le genin réfléchissait. C'était évident qu'ils avaient attendu dans les environs, sans doute dans l'espoir d'attaquer Darok s'il revenait à son appartement. Si cela rendait la situation de Liori difficile, c'était bon signe pour Darok, ça voulait dire qu'il était vivant et que l'ennemie ignoraient sa position. A moins qu'il y avait plus de deux hommes envoyés contre lui.
Mais c'était un option peu probable. S'ils avaient lut le carnet qui frottait actuellement contre la poitrine de Liori, ils l'auraient sans doute emporté après y avoir récupéré les informations dont ils avaient besoin. Ils n'auraient pas laissé des trainés des indices pouvant être utile aux allier -même si Liori ne se voyait pas vraiment comme ça- du jounin.

[Liori] - Je dois le prévenir d’un danger.

Le sourire qui avait accompagné cette dernière réplique aurait achevé de convaincre Liori que ces deux là étaient à classer dans la catégorie "A éliminer", s'il ne l'était pas déjà.
Liori se résuma rapidement ses options ; Combattre à un contre deux, sachant que l'un des deux avait au moins le niveau des déserteurs rencontré au lac, équivaudrait à un suicide.
Fuir était une solution à peine plus réaliste. Il ne connaissait pas assez ce quartier pour s'y risquer à courir vers un abri illusoire.
Les mener à Darok ? La solution qui lui assurait le plus de chance de survie, mais qui risquait de compromettre sa mission.
Il n'avait pas l'embarras du choix, et s'il faisait attendre trop longtemps ses interlocuteurs, il n'aurait plus le choix.

Il poussa un soupir. Qui pouvait s'interpréter de différente manière. Résignation, Soulagement, Une sorte de lassitude ?

[Liori] - Très bien. Je sais où il se trouve suivez moi.

Il passa à côté d'eux et se retourna.

[Liori] - Il va falloir faire vite. Nous avons était moins rapide que l'ennemie, il suffit de voir l'état de son appartement.

Sur ce, il partit au pas de course, suivit par les deux Kiréen.
Il ne les menait pas vers le port externe, là où se trouvait la fontaine et où avait le plus de chance de se trouver Darok. Mais il ne s'en éloignait pas non plus. Il suivait un chemin longeant ce point. En fait, il voulait amener les deux parasites -Liori avait décidé de les voir comme cela maintenant- au niveau de la place qu'il avait emprunté pour venir. D'ici, il pourrait rejoindre la plupart des lieux vers lesquels le Genin songeait entrainer les parasites. Seulement, il fallait qu'il trouve un lieu approprié pour pouvoir se débarrasser d'eux. S'il était trop loin, ou rempli d'imposteurs potentiels, cela n'allait pas vraiment arranger le Satsubatsu.

Finalement, il s'arrêta au niveau de la place. Il l'avait rejoint plus vite qu'il ne l'aurait voulu, et chercha un moyen de gagner du temps. Il fit signe aux deux autres de s'arrêter et tourna la tête de droite à gauche, comme s'il cherchait la direction à prendre pour guidé ses "allier".
Effectivement, il fallait trouver la bonne direction, et vite.

[Interaction minimum avec les PNJ, j'espère que ça ira =x]

Yû jaugeait cet inconnu. Qu'il hésite n'avait rien de surprenant, qu'il accepte plutôt... Tant mieux après tout, ils agissaient tous pour le bien de Kiri.

Le bien de Kiri... ce Kiri est en fait très différent selon les personnes. Le kiri de Nii-san devait sans doute se limiter à Nezu et ses projets de réformes. Yû n'était pas aussi catégorique, tant qu'il pouvait flânait sur les lacs de la région et être avec son frère ça lui allait. Son Kiri à lui avait un Reizan heureux, jouant avec lui dans l'eau.

Mais là il suivait cet inconnu, qui avait sans doute sa propre vision du village. Sa vision était-elle en contradiction avec celle de Nezu ? En gros les adultes ont chacun leur vision de quelque chose et ce sont ceux qui sont les plus forts qui arrivent à imposer leur vision aux autres. C'est ce que Yû avait compris de la politique. Et comme Reizan aidait Nezu, c'est sa vision qui allait l'emporter sur les autres c'est sûr.

[Liori] - Il va falloir faire vite. Nous avons était moins rapide que l'ennemi, il suffit de voir l'état de son appartement.

Yû avait été gentil. Il s'était juste un peu servi dans le frigo. Un yaourt au chocolat y trainait, il ne pouvait pas le laisser comme ça. Bon Nii-san n'aimait pas le chocolat et il n'avait même pas gardé de souvenirs. Tant pis pour lui s'il a faim !

L'inconnu était très distant. Il ne cachait même pas sa lame, peut-être était-il du genre à crâner avec. Yû lui faisait encore un beau sourire. Lui, il savait cacher sa force et à le voir, c'était certain que cet inconnu ne savait vraiment pas de quoi il était capable. Nii-san ne rigolait pas, toujours aussi sérieux.

Ils s'arrêtèrent. Il y avait une place mais pas de jounin en vue. Yû, de sa petite taille, tira le maillot de son grand-frère pour le faire se baisser. D'abord rétissant, il se courba légèrement. Il voulait être assez discret.

[Yû] " Je peux le cogner maintenant ? "

Pas de réponse, alors prenons ça pour un oui ! Mais un seul pas en avant et trois pas en arrière. Décidement on ne pouvait pas rivaliser avec la force de Nii-san.

[Yû] " Mais ! "

[Reizan] " Ne m'obliges pas à le répéter. "

Yû recommença sa moue boudeuse, laisse moi le taper cet imbécile. Tu vois bien qu'il n'est pas à côté de Nezu non ? Il relacha la pression.

[Yû] * Ba fais ce que tu veux, de toute façon je m'en fous de Nezu-caca-san. *
Il croisa le regard de cet inconnu, ce mésirable qu'il avait tellement envie de taper. Nii-san est beaucoup trop gentil. Il s'énerva et le pointa du doigt.

[Yû] " Toi ! Où il est Darok ? Mon frère il a un truc hyper important à lui dire, on a pas le temps de partir en ballade. "

[Reizan] " Silence. "

Même pas drôle Nii-san.

[Yû] - Toi ! Où il est Darok ? Mon frère il a un truc hyper important à lui dire, on a pas le temps de partir en ballade.

Liori venait d'apprendre quelque chose sur l'un des deux individu, le plus jeune, ce n'était qu'un sale gosse... Qui dégageait d'ailleurs pas mal d'onde négative quand on lui tournait le dos. Ils s'impatientaient. Liori avait finalement prit sa décision.
Il se retourna pour faire face au plus jeune des deux.

[Liori] - Je suis au courant figures toi. (Il s'adressa à Rezan.) C'est par la, suivez moi.

Il se dirigea vers un magasin d'armement qu'il connaissait pour y être passé de nombreuse fois. La fuite semblait être la meilleure solution aux yeux du genin.
Bien sur, il aurait préféré pouvoir les éliminer. Mais seul il n'aurait pas fait le poids et s'il avait rencontré un autre shinobi, il n'aurait pas su s'il aurait pu s'y fier. Son plan d'origine aurait était de ramener les deux "traitres" vers la demeure Satsubatsu, une fois sur place il n'aurait pas était difficile de prévenir les membres du clan du danger que représentaient ces deux individus. Ils auraient aussitôt vu une dizaine de fidèles -fanatiques ?- dévoués au Mizukage décédé et à ses décisions leur sauter dessus.
Seulement, Liori arborait l'un des symboles du clan dans son dos, et même s'ils ne connaissaient pas le clan, les deux fidèles à Nezu se seraient douté de quelque chose en voyant des inscriptions similaires peintes dans la zone de la demeure.
Liori avait donc choisit un plan "moins" risqué. Il se contentait de les amener dans un lieu qu'il connaissait assez bien pour que cela lui procure un avantage.

L'ouverture de la porte fit tinter une petite clochette. Les trois shinobis rentrèrent dans la boutique -assez petite-, sous le regard d'un vendeur visiblement plus intéressé par son magazine que par les ventes qu'il pourrait faire aujourd'hui.
Les trois s'avancèrent. Liori longeant les rayons de droite, les deux autres ceux de gauche.

[Liori] - Nous venons voir Darok.

Il avait dit cela avec un ton convaincu, comme s'il savait qu'il se trouvait ici. Le vendeur mit quelques secondes à réagir, une expression d'incompréhension peinte sur le visage.
C'était bien plus de temps que Liori en avait espéré. Il frappa une vitre protégeant un présentoir, dans lequel se trouvait une multitude de bombe fumigène. D'un rapide mouvement, il en saisit plusieurs qu'il lança à travers le magasin, qui fut rapidement remplis de gaz. Liori lui avait déjà commencé à courir.
Il n'avait pas choisit ce magasin pour rien. Il offrait plusieurs avantages. Premièrement ; un service "libre", une vrai aubaine pour les voleurs -sauf quand un chuunin trainé dans le coin, Liori en avait fait le triste expérience durant sa jeunesse, et l'amende avait mit du temps avant d'être totalement remboursé-.
Deuxièmement ; une porte menant directement à une ruelle se situant à l'arrière du bâtiment.

Liori passa à côté du vendeur abasourdi aveuglé et suffocant à moitié à cause des fumigènes. Lui même avait était légèrement affecté. Il avait fermé les yeux -se fiant à sa mémoire visuelle pour trouver cette porte- et retenu sa respiration pile au moment où il avait lancé les bombes. Il heurta la porte de sorti, qui s'ouvrit à la volé. Il ouvrit les yeux, tout en refermant la porte d'un coup de pied. Ses yeux le piquaient légèrement, mais il pouvait le supporter. Il se dirigea ensuite vers la droite, avant de se pencher. Il se trouvait au dessus d'une bouche d'égout. Il la saisit et tira pour la retirer. Elle bougea sans opposer de résistance.

Le Genin sourit. Finalement, les missions de rang D avaient leurs utilités. Il plongea dans le gouffre sombre caché sous la plaque circulaire, et trouva rapidement l'échelle, lui permettant de rester en équilibre pour refermer le passage derrière lui.
Ensuite, il se laissa tomber le long du conduit pour atterrir sur de la pierre humide. Les égouts. Le royaume des rats, des voleurs et des ordures.
Il y faisait sombre, aussi, Liori sortit il un petit briquet ayant appartenu à son père -bien qu'il ne s'en souvint pas comme d'un fumeur-. Liori l'avait fait remplir et nettoyé il y avait déjà quelque temps, il devait donc fonctionner sans problème.
Il fit marcher le mécanisme plusieurs fois tout en guettant le moindre mouvement pouvant provenir de la plaque situé quelques mètres au dessus de lui. Il espérait juste que les deux autres n'ait pas l'idée de le suivre jusqu'ici.

Finalement, une flamme s'anima et dansa au dessus du petit briquet argenté. Liori s'avança dans les entrailles de la terre à la lueur vacillante de son unique petite flamme. Maintenant, il ne risquait plus de tomber à l'eau, et il pourrait avancer plus vite que dans l'obscurité.
Sa marche fut longue et silencieuse, si ce n'est le clapotis de l'eau à la propreté douteuse ou le couinement d'un ou deux rats que la lumière avait dérangés au milieu d'un repas. Finalement, il leva la tête et le bras tenant le briquet pour éclairer un petit panneau. C'était le nom d'une rue, celle en dessous de laquelle il se trouvait actuellement. Si Liori ne se trompait pas, ce genre de panneau était là pour ceux chargé de la maintenance et du "nettoyage" -si on pouvait supposer que cet endroit serait un jour qualifié de propre- de la zone. Après, le rôle que ça avait auprès d'eux, Liori ne s'en souvenait plus et ce n'était pas important.
La rue sous laquelle il se trouvait se situait à côté du port externe. Assez prêt de la fontaine. Il ne lui restait plus qu'à trouver un accès pour en sortir. Ce fut chose faite au bout de quelques secondes et mètres. Il prit une échelle pour accéder à une bouche d'égout semblable à celle qu'il avait emprunter pour descendre. Seulement, il due mettre quelques minutes avant de pouvoir la faire bouger, et regarder l'air libre.

Ce fut comme une renaissance. L'air frais, charger d'une odeur d'iode, le vent qui contrastait avec l'atmosphère inerte des égouts, les passants médusés, qui n'avaient pas cette lueur d'intelligence dans le regard que l'on retrouve chez les rats. Bref pleins de petit détail qui font que la vie vaut d'être vécu, et que Liori ignora pour sortir totalement des égouts et courir vers son objectif.
Il ne connaissait pas le quartier, mais ce n'était pas un problème. Au bout de la rue on pouvait voir ce qui était de tout évidence une fontaine. Liori la rejoignit aussi vite qu'il pu et se mit en quête de Darok. Mais n'ayant pas eut le droit a une description physique en règle, il devait se contenter de questionner toute les personnes pouvant passer pour des ninja kiréen de rang Jounin se trouvant sur place.

[J'espère que c'est bon. J'ai un peu foiré la fin ^^'
Pour la fameuse mission de rang D, je pense que je ferais un flash-back après l'évènement.]

Ce gamin, il joue avec mes nerfs. J’étais de bonne humeur, je me délectais de ma prochaine victoire. Mais nous balader comme ça dans toute la ville pour nous tendre un piège si grossier…

Il a du culot.

Quand nous sommes entrés dans cette boutique, je me suis laissé distraire par mon envie de revanche. Au nom de Darok, je m’étais retourné quelques secondes. Quand j’ai compris mon erreur, il était déjà trop tard.

[Rezan] « Des fumigènes »

Je disais ces mots très lentement car si tu es encore en vie petit morveux, c’est bien grâce à ça, à des fumigènes.

Je regardais les rues adjacentes d’un simple coup d’œil. Il est rapide. Je resserrai ma main autour de ce bout de tissu. Je l’avais touché mais sa chance, ou ma malchance, a fait que je m’étais accroché à sa capuche ou quelque chose comme ça. Ta chance ne te sauvera pas la prochaine fois…

Mes yeux n’étaient aucunement affectés par ce gaz lacrymogène, je n’étais pas resté assez longtemps pour ça. Yû toussait, il venait de trouver la sortie.

[Yû] « Bon sang, ça pique. »

Je le regardais, las de ses jérémiades. Il voulait me prouver qu’il était un ninja, qu’il pouvait m’aider. Mais pour moi, il restera à jamais ce petit être enveloppé dans cette couverture par une nuit d’hiver. Yû, si je fais tout ça, c’est bien pour toi…

[Yû] « Bon sang ! »

Il refait sa moue boudeuse, je le connais par cœur. Il va me dire qu’il m’avait prévenu. A cet âge j’aurai voulu être aussi dynamique. Il me pointe du doigt. Trois, deux, un…

[Yû] « Je te l’avais dit ! Laisse moi le taper, je vais lui faire comprendre qu’il ne faut pas se moquer des frères invincibles ! »

Un oiseau passe…

Je ne fais plus attention à tout ça. Je suis en mission pour Nezu et il me donne une deuxième chance, je n’ai plus le droit à l’erreur. Je suis l’ombre de Nezu, celui qui s’abat sur ses ennemis. Et aujourd’hui est le jour de la sentence pour toi Darok.

[Yû] « Tu n’aimes pas invincible ? C’est vrai que ça sonne pas bien. Qu’est-ce que tu penses de « Duo de choc » ? Ou alors les maîtres de l’eau ? Mieux ! Les dieux immortels… »

[Rezan] « Suffit. Ca lui appartient, retrouve-le.»

Son visage a changé, ça lui plait de se sentir utile. J’ai le même sentiment quand Nezu-sama me donne une mission. Aide moi Yû, et je pourrai aider Nezu à reprendre cette ville de droit. Kiri ralentit, elle perd son dynamisme d’antan. Ce n’est pas dans la paix que Kiri grandira.

Yû se dépêchait avec son parchemin. Très bien, inconnu, tu n’as fait que gagner quelques minutes. Nous sommes à tes trousses. Prie pour avoir retrouver Darok, prie pour avoir quelqu’un pour te protéger car sinon… J’ai déjà été trop patient.

Temps écoulé: 35 minutes.

Liori: +28 XP RP (bonus genin inclus)
Darok: + 6 XP RP (bonus MJ inclus)
Iba: +10 XP RP (bonus MJ inclus)
Yosuke: +24 XP RP (bonus Mj inclus)