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 [Chapitre 1] Puériles embellisses

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Takuan
Aspirant de Konoha
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Takuan


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MessageSujet: [Chapitre 1] Puériles embellisses   [Chapitre 1] Puériles embellisses EmptyVen 3 Aoû - 0:19

Chapitre 1
Puériles Embellisses

Qu’es-tu devenue petite sœur ? Me souviendrai-je de ton visage ? De ta voix ? Qui était-elle, étrange messagère aux mains d’argile, ombre noire d’éphémères pensées disparues à l’aune de leur naissance ? De fugaces lumières me contemplent dans les recoins de mon âme. Je leur réponds, d’un grand signe de la main, spectateur immobile, inamovible, d’un vaisseau d’Histoire qui fend les vagues, impassible flèche d’airain pourfendeuse de l’éternelle mélancolie.

Les yeux s’ouvrent sur un monde en pleurs. La pluie des cotons célestes ruisselle sur les vitres embuées. Il fait nuit au dehors, la chambre glaciale m’invite à continuer mon sommeil, pour oublier le monde du dehors qui ne souhaite visiblement pas mon immersion prématurée. Seulement, Morphée n’accepterait pas de nouvelle submersion nocturne, ma tête qui battait au rythme d’un cœur pressé me le proclamait à chaque instant.

Puisque mes pensées s’offraient à elle peu avant ma résurgence consciente, je décidai qu’il était temps d’entamer mes recherches. Une décennie de péripéties dissolues nous avait séparés, mais elle n’avait quitté mon cœur. Je la voulais près de moi dans l’instant, seule accroche à mon passé incandescent, on me l’avait arrachée à l’âge de 8 ans, on me l’avait promise, une rencontre, quelques jours, mais le clan ne l’avait pas considéré ainsi, jouant de mes espoirs comme d’une carotte à un vulgaire canasson, pour ne finalement claquer la porte qu’aux derniers instants, repoussant la promesse à une quelconque date ultérieure, toujours plus loin. Maintenant que mon destin n’appartenait plus totalement à la poigne des araignées, j’allais m’esquiver de leur toile pour enfin suivre ma propre voie. Et ce chemin, salvateur, me menait vers elle.

Le ciel, gros de nuages, grondait. Il en tombait une lumière presque jaune, réfléchie par les lueurs des lampions qui éclairaient les ruelles du village des Nuages, les fils de couleurs y gagnaient en étrangeté et le tonnerre roulait dans la vallée, déboulait derrière moi en écho, galopait sous mes côtes. Tandis que j’avançais, j’attendais que la pluie vienne balayer mes craintes, mais l’orage restait sec et seuls les éclairs veinaient mon horizon d’ardoise. Les nuées ont craqué d’un coup, des cordes d’eau tendues à la verticale du parvis se sont soudain abattues comme une herse devant le bâtiment de ma destination. Il m’a fallu traverser cette grille liquide sous la protection de mon chapeau de paille pour atteindre le perron de la bibliothèque de Kumo, qui renfermait également les grandes archives des opérations militaires du village, dont j’avais enfin obtenu l’accès depuis quelques jours. Gardien aphone de réminiscences torturées, l’un des parchemins de la bâtisse révèlerait la voie, celle qui lierait nos âmes, rassemblerait nos cœurs décousus.

Toquer, toquer, encore et encore à cette foutue porte en bois qui se dresse, impassible, vers le remède à mon insomnie soudaine. Je n'abandonnai pas, je savais qu'elle était là, même à cette heure. Elle était toujours là, résidente séculaire de ce château de pages manuscrites aux pensées insondables. Elle pensait toujours pouvoir partir tôt, et puis quand les horaires de fermeture surgissaient, et qu’elle pouvait profiter, enfin seule, de son domaine littéraire sans partage, elle s’installait confortablement dans l’un des vieux fauteuils de la section géographie et s’engouffrait dans les méandres d’un nouveau récit. Elle n’en ressurgissait qu’au petit matin, le temps pour elle de retourner chez elle, de dormir de bien maigres heures, prendre une douche, et repartir à l’assaut. Bizarrement, son corps avait peu à peu accepté l’horrible supplice du manque de sommeil, bien que les stigmates de ce rythme de vie peu conventionnel aient fini par s’inscrire dans sa chair. Ses doigts fins, fragiles, cadavériques, son teint laiteux et sa maigreur inquiétante témoignaient au quotidien de ses excès d’érudite lettrée.

Les gonds s’ouvrirent enfin sur le hall de marbre depuis lequel la reine, du haut de ses trois pommes, clama la bienvenue.



Dernière édition par Toshiya Takuan le Lun 6 Aoû - 23:33, édité 2 fois
Takuan
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MessageSujet: Re: [Chapitre 1] Puériles embellisses   [Chapitre 1] Puériles embellisses EmptyMar 7 Aoû - 13:56

Kaede Yoshinoka - Qu'est-ce que tu fais ici a cette heure ?

Takuan - Je pourrais en dire de meme, les horaires d'ouverture de la bibliotheque n'incluent pas de nocturnes, il me semble.

Kaede - Je travaillais...

Takuan - Quel zele dis donc dans cet engagement professionnel ! Je parie que tu t'es surtout endormie dans un des vieux fauteuils la bas, comme d'habitude. Je me trompe ?

Kaede - Et sinon, tu as fait tout ce chemin par ce temps pour papoter sur mes horaires de travail ?

Takuan - Tout a fait.

Elle fit mine de refermer la porte. Je la bloquai d'un mouvement de bras. Yoshinoka-san toute entière n'aurait pas été de taille a lutter contre la force de mon petit doigt.

Takuan - Ne te fache pas... Je viens consulter les archives des operations shinobi.

Kaede arqua un sourcil, autant de surprise que de perplexité. Qu'est ce qui pouvait inciter quelqu'un a venir farfouiller les archives du village au beau milieu de la nuit ? Voila qui lui semblait plus étrange encore que ses propres lubies de lectrice nocturne...

Kaede - Tu as une autorisation ?

Takuan - De niveau 5, comme tous les Chuunin du village.

Kaede - Ah tiens, tu es Chuunin ? Je t'aurais cru aspirant, un grand dadet comme toi, avec si peu de cervelle...

Takuan - Bon, je peux rentrer ?

Elle lâcha son emprise, et je pus enfin pénétrer dans la nef de la connaissance du village cache des Nuages. Je m’étonnai d'ailleurs qu'un tel bâtiment ne soit pas plus surveille que ça. Considérant la quantité folle d'informations secrètes ou sensibles que l’édifice rassemblait, une petite équipe d'Anbus surentraines ne m'aurait pas paru de trop.

Kaede - Bienvenue... Les archives, donc ?

Takuan - C'est bien ça. Plus précisément, j'ai besoin de regarder les registres des missions effectuées a l’extérieur de Kumo il y a 14 ans de ca.

Kaede - 14 ans ? Tu te rends compte de la complexité de ta requête ?

Takuan - Je sais. Je n'ai pas besoin de tout regarder ce soir, mais j'aimerais débuter dans mes recherches.

La bibliothécaire se frotta le menton. Je savais déjà ce a quoi elle pensait. Elle avait ete la première amie que je m’étais fait en ce village. La bibliothèque symbolisait un refuge pour moi, l’accès aux mystères du monde, un lieu incroyable, rempli d’événements, d'histoires, de lieux, de gens, de sons et d'odeurs. J'aimais caresser les vieux parchemins du bout des doigts, sentir les fragrances de l'encre séchée se balader dans la pièce, entendre le papier crisser sous le poids des ages et des pliures successives. D'habitude, j’élisais quartier dans les étages de la tourelle, la ou se cachaient de fabuleux trésors romanesques, de temps en temps aussi, je flanais dans les ouvrages plus techniques lies au monde shinobi. Plus que l'effort de la lecture, j'aimais l'environnement, tout ce qui faisait de ces instants des moments uniques et si plaisants. Cette fois par contre, nous nous engageâmes dans les méandres des souterrains, en direction des archives. Une grille, puis une seconde, a la lueur d'une lanterne allumée pour l'occasion par Kaede. Une troisième enfin, un interrupteur, et soudain la vision d'une montagne d’étagères et de boites comme s'il en pleuvait. Mes grands yeux ébahis contrastaient avec la mine renfrognée de mon guide. D'un pas las, nous remontâmes les rangées, mois par mois, années après années, et de plus en plus de poussière s'entassaient sur les pauvres rouleaux délaissés. La machine a remonter le temps nous arrêta devant une allée touffue que je devinai celle de mes besoins.

Kaede - Voila ta mine d'or. Missions du rang D a A, du début a la fin de la travée. Tous les rapports ne sont pas la. Plus tu montes dans les rangs de mission, et plus le nombre de dossiers, classes confidentiels, se font la malle.

La femme aux allures de fantôme alluma d'autres lampions ca et la afin de me garantir un semblant de visibilité.

Kaede - J’espère que tu trouveras ton bonheur. Préviens moi quand tu as fini en sonnant dans la petite cloche la bas.

Elle me montra un tube de cuivre qui partait du plafond pour rejoindre la hauteur de ma taille, dont l’extrémité présentait une petite cloche. Le système de résonance devait probablement remonter au rez de chausse et signaler aux employés de la bibliothèque la fin de la consultation.

Takuan - Merci

Elle disparut, spectrale apparition se dandinant dans un écho de mort. J'eus l'impression d'avoir été enterre vivant, au milieu d'une crypte. Les bras croises, contemplant la pile de vieux papiers élimés par le temps, je débutai la recherche par la manière de m'y prendre. Ici se trouvait peut être des nouvelles de ma sœur. Nous avions été séparés il y a quatorze ans de cela. J'en avais huit, elle en avait six, les Toshiya m'avaient pris et Rioko, je n'en avais aucune idée a vrai dire... Ils m'avaient dit qu'elle serait accueillie chez sa grand mere, mais j'avais toujours trouve étrange cette promesse non tenue de la revoir un jour. J'avais compris depuis longtemps que mon père n'avait jamais entreprit un voyage, qu'il avait été assassiné par un membre du clan pendant qu'on m'emmenait dans la carriole. Mais qu'en était-il de Rioko-chan ? Oseraient-ils s'en prendre a une petite fille innocente ? Pour avoir côtoyé les Toshiya plus que de raison, je connaissais leur dévouement sans failles aux règles de leurs missions, mais je leur reconnaissais également une certaine compassion, ou en tout cas un sens du professionnalisme. Personne ne s'amusait a tuer, et la décision d'un meurtre devait émaner de la mission elle-même, ou de l'absolue nécessité dans une lutte pour la survie. Il y avait donc encore une chance qu'elle soit en vie, et ma meilleure chance etait de pouvoir retrouver l'ordre de mission ici. Une envie pour le moins ambiguë. J’espérais que le village de Kumo n'y était pour rien, que ce village dans lequel je m’établissais petit a petit ne trahirait pas mes espoirs des les premiers jours.
Takuan
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MessageSujet: Re: [Chapitre 1] Puériles embellisses   [Chapitre 1] Puériles embellisses EmptySam 11 Aoû - 18:15

Je contemplais les rangées de parchemins entreposés à la va-vite avec une détermination sans faille. J'espérais tant que la clé de mes retrouvailles se trouve parmi ces petits bouts de papier, au moins ne s'envoleraient-ils pas. Les travées détaillaient sur vingt mètres de long et près de trois mètres de haut toute l'ampleur de l'activité des shinobi de Kumo à cette époque. L'archivage s'était déroulé avec un sérieux plus que douteux. Je trouvai un rouleau de mission de rang A entreposé parmi les rouleaux des missions D, l'un du mois de janvier posé parmi la pile de mai... La logique paraissait cependant partir en ordre chronologique de droite à gauche, puis par ordre d'importance des missions de bas en haut. Je remarquai que les missions de rang A, installées tout en haut, se trouvaient désespérément désertés. Une autorisation de niveau 5, à coup sûr, ne permettait pas d'obtenir plus d'informations que celles qui ne compromettaient personne. J'eus un mauvais pressentiment. Une mission d'assassinat ne serait à coup sûr pas entreposée ici. J'ouvris au hasard deux ou trois rapports de mission : une escorte qui s'est bien déroulée, une mission de surveillance sans accrocs, une organisation de criminels démantelée. Rien que du bienséant, du moralement acceptable, du politiquement correct. Avant même d'avoir commencé, j'abandonnai. Si le village de Kumo était à l'origine de tout ça, personne ne serait assez stupide pour laisser des tels actes moisir dans le sous sol d'une bibliothèque. Je sonnai la cloche, impatient. Tout près de l'escalier, une trappe menait apparemment à une salle encore en dessous, comme une prolongation des escaliers. Kaede arriva, la mine endormie.

Kaede - Eh ben, c'était rapide !

Takuan - Je n'ai pas encore commencé.

Le visage somnolent se transforma en mine déconfite.

Kaede - Je n'ai pas que ça à faire de monter et descendre des escaliers tu sais...

Takuan - J'ai besoin de ton aide.

Kaede - Tant que ça ne prend pas des heures...

Takuan - Le rapport de mission que je cherche est un assassinat réalisé il y a quatorze ans. En regardant dans les fichiers accessibles, m'est avis que je ne trouverai rien ici. Ai-je tort ?

Kaede - En effet, tout ce que tu trouveras ici, ce sont des animaux sauvés du haut d'un arbre, et quelques bottages de fesses de vilains brigands. Rien de plus. Les missions à caractère plus confidentiels sont entreposés soit ici, un étage plus bas, soit dans une salle spéciale de l'Académie.

Takuan - La trappe là bas ?

Kaede - Oui. Mais si tu n'as pas d'autorisation, n'espère même pas entrer.

Takuan - C'est toi qui m'en empêcherais ?

Kaede - Non, mais ça, oui.

Elle me proposa de me rapprocher de la trappe. En sa fente, deux sceaux étaient attachés au sol et à la porte à la fois. Je perçus le premier comme un sceau de sécurité pour empêcher le second d'être effacé, le second ressemblait à un sceau de téléportation. La question qui restait, c'était qui était téléporté.J'étais tiraillé entre tentation et l'appréhension.

Takuan - Ca sent pas bon, en effet. On tente ?

Kaede - Attends deux secondes. Tu te rends compte que tu essaies d'accéder à des informations confidentielles sans autorisation ? Quoique ce sceau puisse activer, tu ne sais même pas si tu vas y trouver ton bonheur, et les conséquences...

Je fus sensible au discours de la bibliothécaire, mais surtout, je doutais dans tous les cas qu'il puisse y avoir quoique ce soit de pertinent un étage plus bas. Ces archives ressemblaient à des vestiges mal entretenus, ruines d'un temps révolu. La trappe, posée ici, sans aucune information, sans surveillance à part un duo de sceaux, tout ça sentait l'appât, afin que le village sache qui s'intéresse à fouiller dans le passé. Je ne leur donnerais pas ce plaisir. Quoique...

*Qu'importent les conséquences...*

Au lieu d'ouvrir la trappe, je saisis un baton de metal qui trainai au sol et transpercai la paroi en son endroit le plus fragile. Du bois vermoulu, a n'en pas douter. Le baton passa comme dans du beurre, pour heurter vingt centimetres plus bas une chappe de beton. Le sceau ne reagit absolument pas. Il ne protegeait plus rien depuis longtemps, ou n'avait meme jamais rien protege du tout. Une tres jolie diversion cependant. Quiconque j'aurais pu rencontrer a travers ce sceau, tres certainement quelques amis de l'Anbu, je n'avais pas specialement envie de le faire maintenant. D'autant plus que je n'avais absolument aucune preuve que Kumo soit derriere tout ca, il ne s'agissait que d'une supposition. Instaurer un climat de mefiance ne m'aiderait certainement pas a trouver ce que je cherchais. Je regardai Kaede avec un petit sourire en coin.

Takuan - Circulez, rien a voir ici, malheureusement. Merci pour ton aide...

Je me levai, Kaede me raccompagna au rez-de-chaussé. Mes yeux se fermaient de fatigue, cette petite escapade nocturne avait eu le mérite de me ramener sur les chemins de Morphée. Nous fîmes le chemin en silence, mais je sentis que Kaede trépignait pour quelque chose dont j'ignorais encore la teneur. A la grande porte de bois, je pris l'initiative.

Takuan - Qu'y a-t-il ?

Kaede - Rien, rien...

Je tournai les talons et me dirigeai de nouveau vers la tempête.

Takuan - Bonne nuit dans ce cas. Et merci pour tout.

Kaede - Attends.

Elle fit quelques pas en avant. Nous étions toujours sous le perron.

Kaede - Prends ça.

Elle me tendit un petit médaillon. Je reconnus la forme d'une croix du Sud, une constellation visible uniquement vers le Sud, à partir du village de Konoha.

Kaede - Les autorités du village ne t'aideront pas. Mais Seiza le pourra. Rends toi au bar Tsukiyo, dans l'Asakura, et demande à parler à Naisen. Si tu lui montres ça, il t'aidera.

Un peu surpris, je la remerciai. Mais quelle était cette Seiza ? Dans quoi je m'embarquais, à la recherche de fantômes perdus d'un passé révolu ? De belles sirènes envoutantes, mais quoi donc au final, des trésors et le bonheur, enfin, ou de sombres statues de sel, d'implacables chimères.

Peut-être était-ce tout. De puériles embellisses...

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MessageSujet: Re: [Chapitre 1] Puériles embellisses   [Chapitre 1] Puériles embellisses EmptyDim 19 Aoû - 11:47

+ 36 XP

Pour la suite de ta recherche d'informations, envoie-moi ta stratégie par MP avant de poster. Je me charge de ta quête personnelle. J'ai eu quelques frayeurs au niveau de la cohérence mais tu as finalement bien transformé.
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